Lula : Pour un partenariat entre Petrobras et Sonatrach
Alger, (AAI)- Les deux Compagnies pétroliéres, Petrobras et Sonatrach, peuvent développer un « énorme » partenariat pour agir ensemble, en Algérie ou au Brésil, ou encore sur des marchés tiers, a déclaré le Président de la République fédérative du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, à la veille de sa visite en Algérie.
« Ce que j’attends de cette visite, c’est que nous puissions définir les opportunités de partenariat d’un commun accord, de manière réaliste et pragmatique, et que nous ayons un programme de travail à exécuter, il ne s’agit pas seulement de voir les opportunités à court terme, il s’agit aussi de créer et consolider celles à moyen et long terme », a déclaré Lula dans une interview collective accordée à la presse algérienne (Via Internet) dont l’AAI.
Le Président brésilien a ajouté que l’Algérie est le 16ème partenaire général du Brésil, le premier partenaire arabe, le second africain et le septième parmi les pays en développement et, dans ce groupe le Brésil est le premier partenaire avec un commerce bilatéral de 3,2 milliards de dollars, a-t-il précisé.
« Le marché algérien croît et s’ouvre, il a besoin de matières premières, de biens, services et technologies que le Brésil est en mesure de fournir d’une manière compétitive », a dit LE Président Lula, ajoutant que l’Algérie est un grand pays pétrolier et gazier et qui a beaucoup à offrir dans ce domaine, mais aussi dans d’autres, par exemple, concernant le climat semi-aride et la question de la désertification.
Le Brésil, a t-il poursuivi, est en mesure de coopérer avec l’Algérie dans plusieurs domaines dont celui des technologies, comme celles développées par exemple dans le domaine agricole, à travers EMBRAPA -l’entreprise d’État brésilienne de recherche agro-pécuaire ; dans la promotion de la petite et micro-entreprise, à travers SEBRAE; dans le domaine de la santé ; l’informatisation des services du Gouvernement ; les programmes sociaux ; la surveillance du territoire, la protection de l’environnement, la recherche pétrolière en eaux profondes (off-shore).
L’Algérie a aussi développé une grande expérience en matière de gaz, par exemple, a encore dit Lula, soulignant qu’« il existe un certain nombre de secteurs dans lesquels la coopération peut servir à mieux nous connaître et pour approfondir nos relations, sans nuire à la donnée qui, aujourd’hui, est fondamentale, la compétitivité des biens, services et technologies dont ont besoin nos pays pour leur développement ».
Le Président brésilien a ajouté : L’Algérie va savoir que nous produisons des avions régionaux des plus modernes, qui ont un succès de vente à travers le monde, que nous possédons une technologie de système-radar de la dernière génération, que nous développons la recherche agro-pécuaire capable de transformer l’aspect d’une région comme le Nord-Est semi-aride du Brésil ».
Revenant sur l’expérience de partenariat entre le groupe algérien privé Cevital et des firmes brésiliennes (Randon et Neobus) couronné par la création une usine de montage de véhicules industriels, Lula a estimé que « c’est une initiative couronnée de succès » et « j’aimerais que les entreprises brésiliennes s’intéressent à la privatisation ou à l’ouverture du capital des entreprises algériennes, parce que ce marché est en train de croître et constitue une passerelle pour les marchés d’Afrique, du monde arabe, et en particulier méditerranéen et européen », c’est le message que le Président souhaite faire passer aux entrepreneurs brésiliens avec sa visite.
Le Brésil souhaite renforcer la coopération dans plusieurs secteurs dans lesquels il a « d’excellentes offres » (automobile, véhicules lourds, aviation, ingénierie routière, barrages ports, ponts, chemins de fer, systèmes radar, développement agricole, médicaments, informatisation de l’administration publique et des services du gouvernement ).
Au plan régional et international, le Président brésilien a estimé que « les pays du Sud peuvent être plus forts et non seulement augmenter leurs commerce, mais aussi participer avec plus de force dans les forums économiques et politiques où se discutent les grandes questions d’intérêt pour l’humanité, comme l’OMC et l’ONU » et « chercher une meilleure articulation dans les forums, pragmatique, souple ».
S’agissant du NEPAD, il représente, selon Lula, « une prise de conscience des pays africains sur la nécessité d’apporter des réponses appropriées aux défis de développement de l’Afrique » et « son point de départ est basé sur les mêmes principes qui régissent le processus de rapprochement et d’intégration de l’Amérique du Sud, la transparence, la bonne gouvernance, la prestation de comptes devant l’opinion publique, l’intégration des réseaux de transport, de communication et de l’énergie dans le continent, autour d’axes d’intégration bien identifiés. »
Le Président brésilien est certain que son pays et ses entreprises ont intérêt à participer dans l’initiative du NEPAD, de la même manière que les entreprises algériennes devront s’intéresser à ce que le Brésil est en train de réaliser en Amérique du Sud.
Par ailleurs, dans l’espace lusophone triangulaire - Brésil, Portugal et PALOP (pays lusophones) qui présente pour des raisons historiques un espace privilégié pour l’Algérie, qui a accompagné aussi bien l’indépendance des PALOP que la lutte pour la démocratie au Portugal et au Brésil,
Lula souhaite là aussi un rôle plus accru de l’Algérie.
« Nous avons beaucoup œuvré avec les Pays lusophones (PALOPs) et le Portugal pour consolider la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), qui, aujourd’hui, est une réalité politico-diplomatique et de coopération » a dit Lula, qui ajoute ne pas ignorer que « l’Algérie a un vaste programme de coopération avec cet ensemble, surtout dans la formation, ici, d’étudiants africains de langue portugaise ».
« Nous devons discuter plus sur la forme d’association de l’Algérie à cette coopération que développe la CPLP. J’ai grand espoir dans le Groupe CPLP que nous venons de créer ici, en Algérie, compte tenu de l’importance de la diplomatie et de l’action de coopération algériennes en Afrique. Avec plusieurs pays du PALOPs, le Brésil et l’Algérie peuvent mener des actions conjointes dans le domaine économique, par exemple à travers la création de partenariat de leurs deux grands états pétroliers, ou dans le domaine de la coopération » a conclu le Président brésilien.
« Ce que j’attends de cette visite, c’est que nous puissions définir les opportunités de partenariat d’un commun accord, de manière réaliste et pragmatique, et que nous ayons un programme de travail à exécuter, il ne s’agit pas seulement de voir les opportunités à court terme, il s’agit aussi de créer et consolider celles à moyen et long terme », a déclaré Lula dans une interview collective accordée à la presse algérienne (Via Internet) dont l’AAI.
Le Président brésilien a ajouté que l’Algérie est le 16ème partenaire général du Brésil, le premier partenaire arabe, le second africain et le septième parmi les pays en développement et, dans ce groupe le Brésil est le premier partenaire avec un commerce bilatéral de 3,2 milliards de dollars, a-t-il précisé.
« Le marché algérien croît et s’ouvre, il a besoin de matières premières, de biens, services et technologies que le Brésil est en mesure de fournir d’une manière compétitive », a dit LE Président Lula, ajoutant que l’Algérie est un grand pays pétrolier et gazier et qui a beaucoup à offrir dans ce domaine, mais aussi dans d’autres, par exemple, concernant le climat semi-aride et la question de la désertification.
Le Brésil, a t-il poursuivi, est en mesure de coopérer avec l’Algérie dans plusieurs domaines dont celui des technologies, comme celles développées par exemple dans le domaine agricole, à travers EMBRAPA -l’entreprise d’État brésilienne de recherche agro-pécuaire ; dans la promotion de la petite et micro-entreprise, à travers SEBRAE; dans le domaine de la santé ; l’informatisation des services du Gouvernement ; les programmes sociaux ; la surveillance du territoire, la protection de l’environnement, la recherche pétrolière en eaux profondes (off-shore).
L’Algérie a aussi développé une grande expérience en matière de gaz, par exemple, a encore dit Lula, soulignant qu’« il existe un certain nombre de secteurs dans lesquels la coopération peut servir à mieux nous connaître et pour approfondir nos relations, sans nuire à la donnée qui, aujourd’hui, est fondamentale, la compétitivité des biens, services et technologies dont ont besoin nos pays pour leur développement ».
Le Président brésilien a ajouté : L’Algérie va savoir que nous produisons des avions régionaux des plus modernes, qui ont un succès de vente à travers le monde, que nous possédons une technologie de système-radar de la dernière génération, que nous développons la recherche agro-pécuaire capable de transformer l’aspect d’une région comme le Nord-Est semi-aride du Brésil ».
Revenant sur l’expérience de partenariat entre le groupe algérien privé Cevital et des firmes brésiliennes (Randon et Neobus) couronné par la création une usine de montage de véhicules industriels, Lula a estimé que « c’est une initiative couronnée de succès » et « j’aimerais que les entreprises brésiliennes s’intéressent à la privatisation ou à l’ouverture du capital des entreprises algériennes, parce que ce marché est en train de croître et constitue une passerelle pour les marchés d’Afrique, du monde arabe, et en particulier méditerranéen et européen », c’est le message que le Président souhaite faire passer aux entrepreneurs brésiliens avec sa visite.
Le Brésil souhaite renforcer la coopération dans plusieurs secteurs dans lesquels il a « d’excellentes offres » (automobile, véhicules lourds, aviation, ingénierie routière, barrages ports, ponts, chemins de fer, systèmes radar, développement agricole, médicaments, informatisation de l’administration publique et des services du gouvernement ).
Au plan régional et international, le Président brésilien a estimé que « les pays du Sud peuvent être plus forts et non seulement augmenter leurs commerce, mais aussi participer avec plus de force dans les forums économiques et politiques où se discutent les grandes questions d’intérêt pour l’humanité, comme l’OMC et l’ONU » et « chercher une meilleure articulation dans les forums, pragmatique, souple ».
S’agissant du NEPAD, il représente, selon Lula, « une prise de conscience des pays africains sur la nécessité d’apporter des réponses appropriées aux défis de développement de l’Afrique » et « son point de départ est basé sur les mêmes principes qui régissent le processus de rapprochement et d’intégration de l’Amérique du Sud, la transparence, la bonne gouvernance, la prestation de comptes devant l’opinion publique, l’intégration des réseaux de transport, de communication et de l’énergie dans le continent, autour d’axes d’intégration bien identifiés. »
Le Président brésilien est certain que son pays et ses entreprises ont intérêt à participer dans l’initiative du NEPAD, de la même manière que les entreprises algériennes devront s’intéresser à ce que le Brésil est en train de réaliser en Amérique du Sud.
Par ailleurs, dans l’espace lusophone triangulaire - Brésil, Portugal et PALOP (pays lusophones) qui présente pour des raisons historiques un espace privilégié pour l’Algérie, qui a accompagné aussi bien l’indépendance des PALOP que la lutte pour la démocratie au Portugal et au Brésil,
Lula souhaite là aussi un rôle plus accru de l’Algérie.
« Nous avons beaucoup œuvré avec les Pays lusophones (PALOPs) et le Portugal pour consolider la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), qui, aujourd’hui, est une réalité politico-diplomatique et de coopération » a dit Lula, qui ajoute ne pas ignorer que « l’Algérie a un vaste programme de coopération avec cet ensemble, surtout dans la formation, ici, d’étudiants africains de langue portugaise ».
« Nous devons discuter plus sur la forme d’association de l’Algérie à cette coopération que développe la CPLP. J’ai grand espoir dans le Groupe CPLP que nous venons de créer ici, en Algérie, compte tenu de l’importance de la diplomatie et de l’action de coopération algériennes en Afrique. Avec plusieurs pays du PALOPs, le Brésil et l’Algérie peuvent mener des actions conjointes dans le domaine économique, par exemple à travers la création de partenariat de leurs deux grands états pétroliers, ou dans le domaine de la coopération » a conclu le Président brésilien.
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