Wind of change in Algeria

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mardi 28 juillet 2009

Nouveau site pour annonce en Algerie

Un nouveau site pour les annonces en Algerie vient enrichir le web Algerien.
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Bon courage a notre ami :)
Bledco.com Annonce Algerie

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dimanche 19 octobre 2008

Le groupe britannique, leader mondial, vient de démarrer ses activités en Algérie
HSBC, un modèle bancaire ?

Par :Khaled R.

L’ouverture de filiales ou de succursales de banques étrangères en Algérie pose la problématique du choix entre le financement principalement de l’investissement ou le commerce extérieur.

À l’agence HSBC d’Alger, contrairement à celles d’autres banques, on ne voit pas de queues devant les guichets. On voit peu de clients. Le mobilier et l’agencement des équipements reflètent l’image d’un espace moderne, comparable à celui des agences de grandes banques internationales. Pour comprendre son fonctionnement, nous nous rendons au siège.
L’espace faisant partie de la tour d’affaires des Pins-Maritimes, propriété du groupe Rahim, est dominé par le verre : baies vitrées, issues vitrées, façade vitrée, séparations entre bureaux vitrées, suggérant que la transparence est le credo de cette banque. À l’intérieur, le personnel s’anime. On aurait dit une ruche. On y apprend que HSBC Algérie, succursale de HSBC, le groupe bancaire britannique, numéro 1 en Europe et dans le monde, au regard notamment de sa capitalisation, vient de démarrer ses activités en Algérie. Elle a ouvert ses portes en fait, le 3 août dernier. “Dotée d’un capital de 2,5 milliards de dinars, elle emploie 80 salariés dont 75 jeunes Algériens, la plupart ayant le niveau bac + 5. Une large majorité du personnel est constituée de femmes. La moyenne d’âge est de 28 ans. Les salariés sont quasiment tous trilingues : français, arabe, anglais. Ce sont des jeunes à fort potentiel susceptibles de mobilité internationale”, indique un responsable de la succursale. HSBC cible comme clientèle les particuliers et les entreprises. Parmi les principes qu’entend appliquer la banque figure la nécessité de disposer d’agences confortables. Chaque client est, du reste, rattaché à un chargé de clientèle joignable par téléphone fixe, mobile et Internet. Ici, le e-banking est privilégié. Le client peut consulter à distance son compte, faire à distance ses opérations. (virements en Algérie). Un moyen sûr d’éviter les queues au sein de ses agences. HSBC Algérie offre comme produits la gestion des moyens de paiement, les crédits consommation et le crédit automobile. Elle cible deux catégories de clients : les clients haut de gamme et les grandes entreprises. Pour cette dernière, elle dispose d’une force de vente mobile.
Des agents se déplacent chez les entreprises et leur propose un package de services de la banque : par exemple, des crédits consommation ou automobile pour les salariés de la société cliente. De manière générale, HSBC Algérie cible les grands groupes internationaux, clients du groupe dans le monde. Elle est le relais local de la clientèle du groupe HSBC qui a des implantations très fortes dans les pays émergents : Russie, Chine, Brésil, Inde, Turquie. Elle cible en particulier les multinationales implantées en Algérie et les grosses PME algériennes. Pour ces dernières, elle leur offre de financer l’exploitation, l’investissement et le commerce extérieur. Elle met à leur disposition un montant global de près 30 milliards de dinars au titre des prêts pour l’investissement.
L’ambition d’HSBC Algérie est d’être une banque algérienne comme l’est HSBC en Chine, au Brésil. En un mot, se fondre dans l’environnement local. “Nous voulons travailler sur des problématiques locales”, ajoute le même responsable. Autrement dit, répondre en particulier aux besoins de financement des entreprises, intervenir sur les grands projets d’équipements en Algérie. En résumé, HSBC Algérie intervient dans le financement des grands projets du secteur des hydrocarbures et hors hydrocarbures. Elle peut jouer le rôle de conseil. Parmi ses projets, HSBC Algérie compte ouvrir une dizaine d’agences. Elle envisage d’intervenir sur le risque de taux. En un mot, de protéger ses clients contre le risque de change. Cette banque compte également développer les produits de placements financiers inexistants en Algérie : Sicav et FCP (fonds commun de placement).
Ainsi, cette banque semble s’adresser à de grandes entreprises et de clients fortunés. “On est sélectif à HSBC Algérie. On veut offrir aux agents économiques locaux nos produits et nos services, leur faire la démonstration que nous connaissons bien l’environnement local”, résume la même source. Il s’agit de savoir si cette banque contribuera à répondre aux besoins d’investissement du pays. L’avenir le dira. LIBERTE

La SNTF négocie un partenariat avec General Motors

La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) est en phase de finaliser les négociations avec le groupe américain General Motors (GM) autour du projet relatif à la création d’une société mixte. Concrétisée, celle-ci devra exclusivement s’occuper de la maintenance du parc locomotive de la SNTF.


Pour son renouvellement, tel que prévu dans le programme quinquennal de modernisation du rail national, pour lequel une enveloppe de 18 milliards de dollars a été affectée par l’Etat, il est prévu d’acquérir 30 nouvelles locomotives diesel et 20 autres électriques. Des acquisitions qui nécessitent des investissements respectifs de l’ordre de 7 et 12 milliards de dinars. « Aussi, la réhabilitation de 40 anciennes locomotives diesel s’avère incontournable », a indiqué M. Naït, directeur régional de la SNTF Annaba, pour qu’à l’horizon 2012 son entreprise puisse s’aligner aux normes universelles de mise. Un challenge ne pouvant être relevé, précise-t-il, sans l’apport technologique et managérial du géant de l’industrie automobile américaine GM. Dans ce futur partenariat algéro-américain, la SNTF semble s’être inspirée des deux modèles déjà concrétisés avec l’allemand Siemens et le français CMA-GCM. Du premier partenariat est née une société Estel Rail Automation, où Siemens détient 51% du capital, spécialisée dans la signalisation et les télécommunications. Rail-Link est, en fait, le fruit de l’association d’une des filiales de la SNTF au numéro trois de la marine marchande mondiale CMA-GCM pour le transport des containers par voie ferrée. A travers cette joint-venture, précise M. Naït, le groupe français prévoit de débuter son activité en Algérie par l’exploitation de la desserte ferroviaire Béjaïa- Rouiba (port sec d’Alger). Un marché qui devra lui ouvrir la porte au développement de son activité rail en Afrique du Nord. Pour ce qui est du partenariat algéro-algérien, la SNTF est associée à Naftal dans le cadre de la Société de transport des produits énergétiques (STPE) où les parts sont équitablement partagées, soit 50% chacune. La Société des transports des grains (STG) est, par ailleurs, née de son association avec l’OAIC. Néanmoins, le croisement des voies entre la SNTF, Ferphos Group et Arcelor Mittal n’est pas pour demain. Le leader indien de la sidérurgie mondiale tergiverse sur le projet inhérent à la création d’une société mixte devant les regrouper pour une meilleure exploitation de la ligne minière Ramdane Djamel-Bir Atter. Forte de ses 450 km en voies principales et de ses 6 millions de tonnes de marchandises transportées par an (minerais, phosphate, charbon, produits sidérurgiques, céréales, carburants, engrais et divers), cette ligne revêt d’une grande importance dans l’échiquier de la SNTF. D’où la mise sur les rails irréversible de cette société mixte, souligne M. Naït. Par N. Benouaret- EL WATAN

Champ pétrolier de Hassi Messaoud
Un gisement « marathonien »

Le gisement de pétrole brut de Hassi Messaoud continuera à produire encore pendant 50 ans, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce gisement a été qualifié de « marathonien » par le ministre. Un plan de développement du champ de Hassi Messaoud a déjà été conçu au niveau de Sonatrach.
Il y a quelque temps, le PDG de Sonatrach avait révélé que le premier objectif de ce plan était de porter sa production à 600 000 barils par jour. La production qui était autour de 500 000 barils par jour a reculé ces dernières années à environ 400 000 barils par jour. Les propos du ministre ont été tenus durant une rencontre avec la presse lors de la visite d’inspection qu’il a effectuée à Hassi Messaoud et Hassi R’mel. Cette visite était destinée à faire le point sur les projets du secteur en voie de réalisation avec pour objectifs une amélioration de la capacité de production avec une rationalisation des installations, une intégration des projets, une meilleure optimisation et une réduction des coûts. Ainsi, pour les deux premiers projets visés qui étaient l’unité de dessalage du brut et l’Unité de traitement et stabilité du brut (UTBS), le but recherché est d’améliorer la qualité du pétrole brut en réduisant le contenu du sel, de la matière solide et de l’eau, afin d’avoir une meilleure qualité du brut et un meilleur prix. L’unité de dessalage du pétrole brut avait un taux d’avancement d’environ 75%. Avec trois trains d’une capacité de 75 000 barils chacun, elle doit traiter 225 000 barils par jour et ramener la salinité du brut à 40 ppm au maximum. Elle doit être réceptionnée au mois de septembre 2010. Le coût de la réalisation qui est assuré par la filiale de Sonatrach, l’ENGTP et le groupe norvégien AKER KVAERNER est d’environ 26 millions de dollars pour la partie en devises et 247 millions de dinars pour la partie en dinars. L’un ité de traitement de brut et sa stabilisation (UTBS) de Hassi Messaoud est l’autre projet important en cours de réalisation. L’unité dont la réalisation a été confiée à la compagnie italienne Saipem doit être réceptionnée au mois de septembre 2009. Selon Saipem, la valeur de la partie du contrat qui lui revient est de 700 millions d’euros. Le projet est constitué d’une unité de stabilisation composée de trois trains d’une capacité de production de 100 000 barils/jour chacun, d’une unité de maintenance de quatre bacs de stockage de 50 000 m3 chacun et d’un pipeline d’expédition d’huile, d’eau et de gaz de 45 km. Cette unité a pour objectif d’améliorer la qualité du brut, la sécurisation des installations et l’augmentation de la capacité de traitement de la production. Elle permettra aussi l’optimisation de l’exploitation du gisement de Hassi Messaoud, compte tenu du volume considérable de ses réserves. A la centrale électrique de Hassi Messaoud-Ouest, les travaux d’extension vont permettre la réalisation de six nouvelles infrastructures destinées à acheminer l’électricité de Hassi Messaoud à El Hamraya dans la wilaya d’El Oued. Le coût global de ces travaux est de 4,47 millions d’euros (40,3 millions de dinars). L’extension permettra d’assurer l’approvisionnement en électricité de la wilaya de Ouargla et renforcer l’approvisionnement d’El Oued avec la mise en service au mois d’octobre d’un centre de distribution de l’électricité à Hamraya. A Hassi R’mel, le premier projet à retenir l’attention est celui de la phase deux du Boosting du gisement gazier de Hassi R’mel.
Le Boosting a été lancé pour faire face à la déplétion du gisement et lui permettre de continuer à produire au-delà de 2020. Le contrat qui a été octroyé au mois d’août 2006 au consortium ABB-SARPI pour un montant de 214 millions de dollars doit être réalisé en 32 mois. Il consistera à installer six turbo-compresseurs, afin de maintenir un niveau de pression permettant d’optimiser la production du condensât et du GPL. Le projet Boosting, dont la première phase est déjà opérationnelle depuis 4 ans, avait pour but de maintenir un plateau de production conforme aux prévisions à moyen et à long termes, afin d’obtenir un gaz conforme aux spécifications et pour récupérer le maximum de richesses en condensât et en GPL. A Haoud El Hamra où se trouve le centre national de dispatching des hydrocarbures liquides, l’activité transport par canalisation a engagé dans son plan de développement la réalisation d’un plan directeur Haoud El Hamra avec la réalisation d’une nouvelle base-vie et d’un nouveau centre de dispatching des hydrocarbures liquides.
Par Liès Sahar. EL WATAN

dimanche 12 août 2007

Algeria sees bright future for solar energy exports

Algeria already uses photovoltaic solar panels to electrify 18 scattered, off-grid villages in the Sahara, and 16 more are due to come on line by 2009.

ALGIERS, Algeria — It's a vision that has long enticed energy planners: solar panels stretching out over vast swaths of the Sahara desert, soaking up sun to generate clean, green power.
Now Algeria, aware that its oil and gas riches will one day run dry, is gearing up to tap its sunshine on an industrial scale for itself and even Europe.

Work on its first plant began late last month at Hassi R'mel, 260 miles south of Algiers, the capital. The plant will be a hybrid, using both sun and natural gas to generate 150 megawatts. Of that, 25 megawatts will come from giant parabolic mirrors stretching over nearly 2 million square feet — roughly 45 football fields.

Experts say it's the first project of its kind to combine gas and steam turbines with solar thermal input in a hybrid plant.

The plant should be ready in 2010, and the longer-term goal is to export 6,000 megawatts of solar-generated power to Europe by 2020, about a tenth of current electricity consumption in Germany.

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"Our potential in thermal solar power is four times the world's energy consumption so you can have all the ambitions you want with that," said Tewfik Hasni, managing director of New Energy Algeria, or NEAL, a company created by the Algerian government in 2002 to develop renewable energy.

The project is still at an early stage and faces daunting financial and technological obstacles. Solar power's supporters say it will take 10 years for it to become economically competitive, and while undersea cables to Sicily and Spain are planned for construction in 2010-2012, it isn't known who will finance them.

But as the world grows increasingly anxious about climate change and dwindling fossil fuels, ideas that once sounded like science fiction are becoming ever more plausible.

The European Union this year set a mandatory target of producing 20% of its energy consumption from renewable sources by 2020, and there are also big political imperatives in play.

In Algeria's case, exporting solar power through undersea cables would add flesh and bone to the idea floated by Nicolas Sarkozy, France's new president, of a "Mediterranean Union" that would bind Europe and North Africa closer together.

The Algerian program is part of a broader reassessment of green technologies by countries that owe their wealth to oil and gas. Algeria, population 33 million, remains heavily dependent on oil and gas exports, which earned it about $54 billion last year.

"Until now all the oil-producing countries under the lead of Saudi Arabia did everything to torpedo renewable energies," said Wolfgang Palz, chairman of the independent World Council for Renewable Energy, speaking on the sidelines of an international conference on renewable energy in Algiers in June.

"This is really a big change now because with all this talking about the limitations of conventional resources," oil-producing countries "feel obliged to do something," he said.

Algeria seems an obvious source of solar power.

Africa's second largest country is more than four-fifths desert, with enough sunshine to meet Western Europe's needs 60 times over, according to estimates cited by Algeria's energy ministry.

"The solar potential of Algeria is huge, enormous, because solar radiation is high and there is plenty of land for solar plants," said Eduardo Zarza Moya, who works on solar power for Spain's public energy research center, CIEMAT. "The price of the land is low, it's cheap, and there is also manpower."

Algeria already uses photovoltaic solar panels to electrify 18 scattered, off-grid villages in the Sahara, and 16 more are due to come on line by 2009. Two such projects are run by British-based company BP.

The Hassi R'Mel site represents large-scale power generation. It is the first of four planned hybrid plants which will use Algeria's abundant natural gas to supplement sunshine and ensure power at night or in cloudy weather. The Hassi R'Mel plant, which will produce power for domestic consumption, will also house a research center to study how to reduce solar power costs.

The hybrid plants will use a thermal technology called concentrating solar power, or CSP, in which sunlight heats fluids to drive an electricity-generating turbine.

The system is widely regarded as being cheaper and having better storage potential for large-scale energy production than photovoltaic technology, which converts sunlight directly into electricity. CSP plants have operated in California since the 1980s, but when gas prices fell, new construction stopped.

Spanish engineering firm Abener has a 66% share in the $425 million Hassi R'Mel project, having won an international tender to build the plant with Algeria's NEAL.

Algeria hopes to build three other hybrids generating 400 megawatts each by 2015, by which time Algeria aims to be producing 6% of its electricity from renewable sources.

Experts warn that financing the cables may wipe out the profits from selling the power in Europe. They also say the domestic market will find it hard to compete with cheap Algerian oil and gas.

But they're positive about the long-term outlook. The gas component in the hybrid plants will produce some greenhouse emissions. "But gas is much cleaner than oil and in time you will increase the share of solar," said Richard Perez, a research professor specializing in solar power at the State University of New York. He spoke to The Associated Press by phone.

Franz Trieb, an analyst at the German Space Agency in Stuttgart who helped produce a recent study on CSP in Mediterranean and Middle East countries, said that by 2020 the cost of collecting solar power would be equivalent to paying $15 for a barrel of oil.

"In 2020 we will have considerable capacity of CSP installed worldwide and this will lead to cost reductions," he said. Delivery systems "would add a little bit to the cost but not too much. It could be competitive with electricity prices in Europe."

According to International Energy Agency figures, renewable energies excluding hydroelectricity still account for just 2% of world power, and 0.5% of world energy production. Fossil fuels are expected to remain dominant until at least 2030.

But investment in renewable energy rose from $80 billion in 2005 to $100 billion in 2006, and solar companies raised more than any other renewable energy sector on public markets last year, at $5.6 billion — more than triple what they raised in 2005, according to a report released in June by the United Nations Environment Program. The biggest investments were in the United States, Europe, China and India.

Major energy companies say they are not yet ready to invest abroad on a large scale. ExxonMobil spokesman Dave Gardner said the technology breakthroughs would have to be significant to attract ExxonMobil investment.

But he said his company is seeking to foster such breakthroughs by funding a $225 million project at Stanford University on renewables and energy efficiency.

Algerian energy officials acknowledge that the country's success with solar power will depend on demand and technology.
Right now solar-derived electricity costs 25% more than using gas and will need to be subsidized for 10 years until the cost of solar power comes down, said Hasni, the Algerian company director.

"The current race is to see who will control renewable energy technologies, and we are in the race," Algerian Energy Minister Chakib Khelil told reporters. "We have the human and financial resources, and we have the will."
By Aidan Lewis, Associated Press , USA TODAY

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jeudi 9 août 2007

Un seul soumissionnaire en lice pour construire les centrales de Koudiet Edraouch et Terga

Alger APS - Le consortium formé par la compagnie française Alstom et le groupe égyptien Orascom a été le seul soumissionnaire à avoir présenté une offre commerciale pour la construction des centrales électriques de Koudiet Edraouch et de Terga d'une puissance totale de 1200 MW chacune à l'issue d'une séance publique d'ouverture des plis financiers relatifs à ces projets. Concernant la centrale de Koudiet Edraouch (El Tarf), le KW installé est évalué à 1.757 dollars, alors que le coût moyen du KW/h a été estimé à 4,83 dinars. Le KW installé de la centrale de Terga (Ain Temouchent) est estimé, quant à lui, à 1.625 dollars, tandis que le coût moyen du KW/h est de 4,48 dinars.

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Géostratégie : La bataille des réserves

courtisée par l’Europe, l’Algérie devra confirmer son potentiel pour s’imposer comme puissance régionale


Une trentaine de découvertes d’hydrocarbures, depuis 2006, semblent éclaircir les perspectives de développement des ressources hydrocarbures pour les générations futures ainsi que pour les besoins d’exportations du pays.

Depuis la crise entre la Russie et l’Ukraine, qui a ravivé les inquiétudes européennes sur son approvisionnement gazier, les regards se sont tournés vers l’Algérie, l’un des premiers fournisseurs de l’Union européenne, et l’une des principales sources susceptibles de couvrir la demande européenne en forte croissance d’ici à 2020. En effet, cette dernière est le troisième exportateur mondial de gaz. Elle est classée septième en termes de réserves. L’Algérie dispose, de surcroît, de différents atouts, la proximité de ses gisements et son infrastructure de transport face au Vieux continent, la qualité de son gaz, deux projets majeurs de nouvelles routes d’exportations vers l’Europe, les gazoducs Medgaz et Galsi, l’augmentation en cours du gazoduc Enrico Mattei reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie et une capacité de production de gaz naturel liquéfié en voie d’extension. Sa capacité d’exportation supplémentaire de gaz à l’horizon 2012 pourrait approcher les 40 milliards de m3 par an. Sa capacité d’exportation passerait au cours de la prochaine décennie à 100 milliards de m3 par an.
Ce rythme d’exportation met la pression sur les réserves. Estimées entre 4 000 et 5 000 milliards de mètres cubes, les accumulations de gaz en Algérie ont une durée de vie estimée par BP à 40 ans. Mais la croissance économique, la forte demande en électricité, le développement de la pétrochimie vont augmenter de façon significative la demande locale.
Ce qui induit un nouvel arbitrage concernant l’affectation des réserves. Quel niveau de production pour permettre à la fois de soutenir sur une durée la plus longue possible la demande interne qui va crescendo et le rythme d’exportation qui va connaître une sensible augmentation à moyen terme ? Cette problématique ne se pose pas seulement à l’Algérie. En raison de l’importance de plus en plus accrue que revêt le gaz dans le bilan énergétique mondial, en un mot plus accentué au cours des prochaines décennies, l’accès à de nouvelles réserves de gaz requiert un grand intérêt à la fois pour les compagnies d’État que pour les multinationales.
Qui détient de grandes réserves de gaz, une capacité de production et de transport significative va acquérir de plus grands parts du marché, surtout en Europe et aux États-Unis où la demande va exploser au cours des prochaines années. Tel est l’enjeu qui justifie la bataille pour accéder à de nouvelles réserves.
Dans cette lutte qui déterminera sa position en tant que puissance gazière mondiale, l’Algérie table sur un potentiel important.
Un potentiel de réserves estimé à 2 000 milliards de mètres cubes
En effet, on estime à au moins 2 000 milliards de m3 de réserves à découvrir au moins dans les bassins de Berkine, de Reggan, Timimoun, Ahnet et d’Illizi. Tout cela demande un effort d’investissement en partie en partenariat. Les compagnies associées à Sonatrach comme Repsol, Total, Statoil, Rosneft, Gaz de France, sont toutes satisfaites d’avoir réalisé des découvertes au sud du pays. Elles attendent le feu vert de Sonatrach pour pouvoir développer ces gisements. On priorise aujourd’hui l’appréciation des découvertes, c’est-à-dire les travaux de délinéation pour développer plus rapidement les nouvelles réserves. L’Algérie pourrait exiger en contrepartie de son accord à ces partenaires un échange d’actifs, c'est-à-dire notamment à des réserves d’hydrocarbures à l’étranger. Anticipant ce nouveau virage dans la politique énergétique du pays, Sonatrach a engagé des discussions avec la norvégienne Statoil pour une prise de participation dans les gisements de Kristyn en mer du Nord.

L’urgence, l’appréciation des découvertes
Autre exemple illustrant cette bataille : de grandes compagnies internationales ont exigé l’accès à de plus grandes réserves pour pouvoir s’engager dans le développement des champs de gaz de Tinhert au Sud-Est, un projet intégrant la réalisation d’une usine de GTL gas to liquid. Sonatrach a refusé.
À l’international, par ailleurs, elle poursuit d’intenses travaux d’exploration en vue de l’accès à de nouvelles réserves essentiellement au Mali, au Niger, en Mauritanie, en Tunisie, en Égypte et en Libye.
En fin de compte, l’importance que revêt l’Algérie tient à sa puissance gazière et son potentiel hydrocarbures. Elle s’imposera en tant que puissance régionale avec la valorisation et la croissance de ses ressources hydrocarbures, incluant un programme intensif d’investissements. La confirmation de son potentiel et l’extension de ses capacités d’exportation assoiront son rôle de leadership sur le marché gazier international. Reste à savoir si elle saura utiliser à bon escient la manne hydrocarbures. en un mot, faire jouer ce levier pour assurer son développer durable et se positionner parmi les grands pays émergents. LIBERTE

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lundi 6 août 2007

Dubai Ports World compte investir dans le secteur portuaire en Algérie

Alger - La compagnie émiratie Dubai Ports World (DP World) mène actuellement des négociations avec les responsables algériens pour investir dans le secteur portuaire en Algérie, a annoncé, dimanche, un responsable de cette compagnie. En marge des ateliers de travail qui regroupent des représentants de compagnies émiraties et leurs homologues algériens, le vice-président exécutif de DP World, Djamel Madjed Ben Thenia, a indiqué que sa compagnie examine actuellement ce projet d'investissement avec le ministère des Transports et le gouvernement algérien. APS

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Transport aérien: Tassili Airlines renforce sa flotte

Tassili Airlines, la compagnie aérienne filiale de Sonatrach, a réceptionné, hier à l’aéroport Houari Boumediène, le premier avion de type Q400 acheté auprès de la firme canadienne Bombardier.
La cérémonie a eu lieu en présence des ministres de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, des Transports, Mohamed Maghlaoui, du ministre délégué chargé du Développement rural, Rachid Benaïssa, et de l’ambassadeur du Canada à Alger, Robert W. Peck. Les invités de Tassili Airlines ont eu droit à un voyage de près d’une heure dans le ciel de la région centre pour apprécier les qualités de l’avion. Le Bombardier Q400 est un avion de 74 places et, selon la fiche technique, est doté de deux propulseurs Pratt & Whitney. Sa vitesse de croisière maximale est de 667 km/h et il peut atteindre une altitude de 7620 m. La réception de ce premier Q400 marque le début de la relance de la compagnie qui va disposer d’une flotte conséquente qui lui permettra de s’affirmer en tant que compagnie aérienne régionale. Le marché qui a été remporté au début du mois de juin 2006 par la firme canadienne Bombardier se chiffre à 84 millions de dollars pour 4 avions. Au total, le nouveau groupe aérien va se doter de 41 aéronefs avec des avions de transport de passagers et de marchandises. En plus des appareils du module 70 passagers, Tassili Airlines doit aussi acquérir des appareils du module 35 et 120/130 places ainsi que des avions agricoles, des hélicoptères et des avions d’affaires. La flotte actuelle est constituée de 19 appareils de petite capacité située entre 4 et 17 sièges. Lors de la cérémonie officielle, le président du conseil d’administration du groupe Tassili Airlines, Ali Rezaïguia, a indiqué que « des appels d’offres seront lancés incessamment pour l’acquisition d’hélicoptères et d’autres avions d’une capacité supérieure à ceux acquis jusque-là ». En principe, la prochaine commande devrait concerner la gamme des appareils 120/130 places. Il a aussi rappelé que la réception du premier appareil de type Q400 d’une capacité de 74 sièges « sera suivie de trois autres appareils identiques qui seront livrés prochainement. Un appareil vers la fin du mois d’août, un autre durant le mois de septembre et enfin le dernier de cette année, au mois d’octobre 2007. Nous attendons également la livraison de quatre autres avions d’une capacité inférieure, soit 35/39 places sièges, prévue à partir du mois de juin 2008 ». Après le rachat des actions que détenait Air Algérie dans Tassili Airlines, Sonatrach a décidé de restructurer la compagnie Tassili Airlines en un groupe aérien qui dispose de trois filiales. Naftatassili Air qui s’occupe du transport des travailleurs du secteur à partir des gisements d’hydrocarbures, Tassili Airlines qui s’occupe du transport public domestique et international, de passagers et de marchandises, et Tassili Agro Aérien qui s’occupe du travail aérien. ELWATAN

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Construction de l’usine de dessalement de Fouka
Signature du contrat de réalisation avec la canadienne SNC-Lavalin

L’ensemble des contrats relatifs à la réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka, dans la wilaya de Tipasa, d’une capacité de 120 000 mètres cubes par jour (m3/j), a été signé, hier à Alger, entre les différentes parties prenantes au projet.Les documents ont été signés par les représentants d’Algerian Energy Company (AEC), les groupes Sonatrach et Sonelgaz, l’Algérienne des eaux (ADE) le Crédit populaire d’Algérie (CPA) ainsi que les sociétés SNC-Lavalin (Canada) et Acciona Agua (Espagne) qui réaliseront le projet. Ils portent, notamment, sur un accord cadre, un accord d’association, un contrat de vente et d’achat de l’eau dessalée, un contrat de location de terrain et une convention d’investissement.Une société par actions (Miyah Fouka spa) a été créée pour le suivi et l’exploitation du projet. Elle est détenue à 51% par SNC-Lavalin et Acciona Agua (25,5% chacune) et 49% par l’AEC.La station de Fouka devrait être réceptionnée en octobre 2009. Son coût est estimé à 180,17 millions de dollars, financés à hauteur de 80% (144 millions de dollars) par un prêt du Crédit populaire d’Algérie (CPA), tandis que les 20% restants (quelque 36 millions de dollars) sont assurés par les investisseurs. Ce projet, qui utilisera la technologie de l’osmose inverse pour le dessalement de l’eau, sera réalisé selon la formule BOO (Built Own and Operate, construire-exploiter-posséder).À l’instar de tous les autres projets de dessalement de l’eau de mer, c’est le groupe Sonatrach qui achètera l’eau dessalée de Fouka au prix de 0,7505 dollars le m3 (54 dinars) avant de la céder à l’ADE qui la vendra à son tour au consommateur final. Le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, présent à la cérémonie, a précisé que l’eau dessalée qui sera cédée par Sonatrach à l’ADE doit être remboursée par le ministère des Finances.À cet effet, il a émis le souhait de voir les accords relatifs à ce dernier volet conclus dans les plus proches délais. En outre, le ministre a appelé les parties concernées par la réalisation des stations de dessalement à accélérer les procédures de clôtures financières afin de faire avancer les délais de réalisation.Le gouvernement a programmé la réalisation de 13 stations de dessalement de l’eau de mer d’ici 2009 pour une capacité totale de 2,3 millions de m3/jour. La production de chaque unité varie entre 50 000 et un demi-million de m3/jour. LIBERTE

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