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dimanche 26 mars 2006

Des entreprises allemandes envisagent d’investir 200 millions d’euros en Algérie
“Nous sommes ici pour la première fois avec une délégation bavaroise de cette importance. il y a un potentiel énorme ici présent pour nouer un partenariat économique étroit à l’avantage des deux parties», a déclaré M. Hans Spitzner, ministre délégué de l’Etat libre de Bavière chargé de l’Infrastructure, du Transport et de la Technologie lors de la conférence organisée hier par la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie à l’hôtel El Djazaïr sur le thème «Algérie pôle de croissance».
M. Spitzner conduit une délégation d’environ 30 entrepreneurs représentant à la fois des grandes et des moyennes entreprises de Bavière qui activent dans les secteurs de la construction mécanique, la construction d’équipements, l’énergie, la planification et la construction d’infrastructures, les technologies de l’information et des télécommunications, la chimie, la pharmacie et les technologies médicales. Le ministre délégué a souligné la volonté des allemands d’intensifier les échanges, de développer le partenariat avec les entreprises algériennes ainsi que les investissements. L’Algérie est un partenaire important pour la région bavaroise, note-t-il. Evoquant les progrès accomplis par l’Algérie sur le plan économique, M. Spitzner relève que le standard économique de l’Algérie s’est beaucoup relevé ces dernières années et qu’elle est devenue un marché très important. Parmi les facteurs qui ont contribué à améliorer les positions de l’Algérie comme l’a souligné M. Spitzner, il y a le lancement d’un très grand programme de relance économique et de restructuration. Les réformes économiques ont aussi créé les conditions nécessaires pour une meilleure implication des investissements étrangers, précise-t-il. Il citera à cet égard la loi sur les hydrocarbures. Il y a également l’accord d’association avec l’Union européenne, l’élimination de la double imposition au mois d’août dernier, l’assurance sur les crédits par l’organisme Hermes. Le ministre délégué mettra en relief l’importance de l’accompagnement politique en rappelant la visite en Algérie en octobre 2004 du chancelier fédéral M. Schroeder. La visite d’aujourd’hui est une preuve complémentaire des bonnes relations entre nos deux pays dira-t-il.
Les relations économiques entre l’Algérie et la Bavière ont tendance à augmenter. 350 entreprises bavaroises entretiennent des contacts d’affaires en Algérie. En 2005, l’Algérie était le 3e partenaire commercial de la Bavière au plan africain. Le volume des échanges bilatéraux se chiffrait à plus de 550 millions d’euros en 2005 (total en 2004 : 383 millions d’euros). La valeur des exportations de la Bavière vers l’Algérie était de 189 millions d’euros en 2005 soit une augmentation de 13% par rapport à 2004. Les exportations algériennes vers la Bavière se chiffraient à 325 millions d’euros en 2005 soit un accroissement de 50% par rapport à 2004.
Tout en soulignant que la Bavière est un partenaire sûr et fiable M. Spitzner mettra en évidence les atouts et potentialités du plus vaste land de l’Allemagne.
Située au centre de l’Union européenne, elle est la plaque tournante entre l’est et l’ouest de l’Europe, note-t-il. C’est une région parmi les plus importantes sur le plan économique. Avec un PIB d’environ 400 milliards d’euros en 2005, la Bavière est la 7e économie dans l’Europe des 25. L’économie bavaroise a de fortes positions notamment dans les secteurs des hautes technologies, la construction, la mécanique, les technologies de l’information et des télécommunications, la médecine, la technologie spatiale.
Il convient de noter que cette rencontre a vu l’intervention de M. Baghdadi, directeur de l’ANDI, qui a présenté le cadre général de l’investissement en Algérie et les grands axes du programme quinquennal de relance doté de 60 milliards de dollars. La représentante du ministère de la participation et de la promotion des investissements a, pour sa part, exposé les grandes lignes du programme de privatisation.
D'aprés El Moujahid