La Coreé du sud, un partenaire privilégié de l'Algérie
A la veille de la visite du président sud-coréen, M. Roh Moo Hyun, en Algérie, du 11 au 13 mars en cours, les opportunités du marché algérien sont évoquées avec un intérêt assez explicitement avoué par les responsables concernés par cette visite, qu’ils fassent partie ou non de la forte délégation qui accompagnera le Président à Alger. Cet intérêt est d’autant plus explicite qu’il s’exprime dans une conjoncture plus que jamais favorable par les 60 milliards de dollars dégagés au profit du programme présidentiel dans le cadre du plan quinquennal de la consolidation de la croissance économique. «60 milliards de dollars c’est énormément d’argent», n’hésite-t-on d’ailleurs pas à le souligner et à le rappeler parmi les responsables économiques que nous avons eu à rencontrer ici à Séoul. Ces derniers ne tiennent toutefois pas à préciser qu’il s’agira surtout de «savoir placer cet argent pour permettre à l’Algérie de poursuivre son développement au rythme actuel fort encourageant».
Un développement auquel les entreprises sud-coréennes seraient prêtes à prendre part en apportant leur expérience dans différents secteurs qui seront représentés par la quarantaine d’entreprises en déplacement à Alger à l’occasion de cette première visite d’Etat d’un président sud-coréen en Algérie depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1990. Parmi ces secteurs, quelques-uns jouissent d’une certaine priorité chez les plus hautes autorités sud-coréennes qui seront également représentées à Alger par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Industrie, des Ressources naturelles et de l’Energie ainsi que par le ministre de la Construction. C’est d’ailleurs dans cette logique de priorité pour les secteurs de l’énergie et de la construction que la visite du président sud-coréen en Algérie sera marquée par la signature d’accords de partenariat entre les ministères des deux pays. Des accords sectoriels seront également signés entre des entreprises sud-coréennes et respectivement Sonatrach, Sonelgaz et l’ORGM. D autres accords pourraient également voir le jour dans le secteur de la pêche. Autant d’accords attendus à l’occasion d’une visite inscrite dans le cadre d’un accord plus global, celui du partenariat stratégique entre les deux pays qui sera signé à Alger, concrétisant, à l’occasion, la volonté des chefs d’Etat des deux pays exprimée lors de la visite en Corée du Sud du président Abdelaziz Bouteflika en décembre 2003.
En fait, l’ntérêt de la Corée du Sud pour le secteur de l’énergie est particulièrement orienté vers la construction des infrastructures et, à un degré moindre, l’exploration des hydrocarbures. «Surtout dans le raffinage», précise M. Chun Kyu-Yu, président de l’Association internationale des constructeurs coréens ICAK. «La Corée a une très grande expérience dans la construction d’infrastructures au profit du secteur de l’énergie et nous souhaiterions investir cette expérience en Algérie», ajoute M. Chun. Ce dernier ne manquera pas l’occasion de sa rencontre avec des journalistes algériens pour parler d’un projet en étude avec un groupe privé algérien pour la construction d’un chantier naval d’un coût d’investissement de 5 milliards de dollars, avec la participation du géant sud-coréen de la sidérurgie Posco et d’autres entreprises du même pays.
De son côté, l’assistant du ministre de l’Habitat, M. Seo Jong-Dae, revient sur la situation géographique «idéale» dont jouit l’Algérie ainsi que sur le développement économique «significatif» qui la caractérise ces dernières années, en annonçant d’ores et déjà que, «durant son voyage, le ministre coréen de la Construction va signer un accord avec le ministre algérien de l’Habitat pour la construction de logements en Algérie, dont des logements sociaux».
Le même responsable ne manquera pas de souligner l’intérêt des entreprises de son pays pour le programme de 1 million de logements initié par le chef de l’Etat et ne se privera pas de rappeler les «compétences» de ces mêmes entreprises reconnues à travers le monde et qui permettent, selon lui, de construire 500 000 logements par an en Corée.
Visiblement donc, le président sud-coréen et la délégation qui l’accompagnera en Algérie semblent résolus à faire fructifier au maximum leur court séjour dans notre pays et à mettre rapidement sur les rails du concret l’accord de partenariat stratégique qui sera signé entre MM. Abdelaziz Bouteflika et Roh Moo Hyun, lequel accord permettra, selon les responsables coréens, de donner plus de volume à des échanges bilatéraux qui ne dépassent pas les 500 millions de dollars.
D'aprés LA TRIBUNE.
Un développement auquel les entreprises sud-coréennes seraient prêtes à prendre part en apportant leur expérience dans différents secteurs qui seront représentés par la quarantaine d’entreprises en déplacement à Alger à l’occasion de cette première visite d’Etat d’un président sud-coréen en Algérie depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1990. Parmi ces secteurs, quelques-uns jouissent d’une certaine priorité chez les plus hautes autorités sud-coréennes qui seront également représentées à Alger par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Industrie, des Ressources naturelles et de l’Energie ainsi que par le ministre de la Construction. C’est d’ailleurs dans cette logique de priorité pour les secteurs de l’énergie et de la construction que la visite du président sud-coréen en Algérie sera marquée par la signature d’accords de partenariat entre les ministères des deux pays. Des accords sectoriels seront également signés entre des entreprises sud-coréennes et respectivement Sonatrach, Sonelgaz et l’ORGM. D autres accords pourraient également voir le jour dans le secteur de la pêche. Autant d’accords attendus à l’occasion d’une visite inscrite dans le cadre d’un accord plus global, celui du partenariat stratégique entre les deux pays qui sera signé à Alger, concrétisant, à l’occasion, la volonté des chefs d’Etat des deux pays exprimée lors de la visite en Corée du Sud du président Abdelaziz Bouteflika en décembre 2003.
En fait, l’ntérêt de la Corée du Sud pour le secteur de l’énergie est particulièrement orienté vers la construction des infrastructures et, à un degré moindre, l’exploration des hydrocarbures. «Surtout dans le raffinage», précise M. Chun Kyu-Yu, président de l’Association internationale des constructeurs coréens ICAK. «La Corée a une très grande expérience dans la construction d’infrastructures au profit du secteur de l’énergie et nous souhaiterions investir cette expérience en Algérie», ajoute M. Chun. Ce dernier ne manquera pas l’occasion de sa rencontre avec des journalistes algériens pour parler d’un projet en étude avec un groupe privé algérien pour la construction d’un chantier naval d’un coût d’investissement de 5 milliards de dollars, avec la participation du géant sud-coréen de la sidérurgie Posco et d’autres entreprises du même pays.
De son côté, l’assistant du ministre de l’Habitat, M. Seo Jong-Dae, revient sur la situation géographique «idéale» dont jouit l’Algérie ainsi que sur le développement économique «significatif» qui la caractérise ces dernières années, en annonçant d’ores et déjà que, «durant son voyage, le ministre coréen de la Construction va signer un accord avec le ministre algérien de l’Habitat pour la construction de logements en Algérie, dont des logements sociaux».
Le même responsable ne manquera pas de souligner l’intérêt des entreprises de son pays pour le programme de 1 million de logements initié par le chef de l’Etat et ne se privera pas de rappeler les «compétences» de ces mêmes entreprises reconnues à travers le monde et qui permettent, selon lui, de construire 500 000 logements par an en Corée.
Visiblement donc, le président sud-coréen et la délégation qui l’accompagnera en Algérie semblent résolus à faire fructifier au maximum leur court séjour dans notre pays et à mettre rapidement sur les rails du concret l’accord de partenariat stratégique qui sera signé entre MM. Abdelaziz Bouteflika et Roh Moo Hyun, lequel accord permettra, selon les responsables coréens, de donner plus de volume à des échanges bilatéraux qui ne dépassent pas les 500 millions de dollars.
D'aprés LA TRIBUNE.
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