Anadarko ne quittera pas l’Algérie
S’exprimant dans sa langue maternelle, le vice-président des activités à l’international de la compagnie pétrolière américaine Anadarko, Dick Holmes, a affirmé hier au cours d’une conférence-débat autour de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, organisée au siège du ministère de l’Energie et des Mines, que la société dont il est responsable ne quittera pas l’Algérie, ne vendra pas ses actifs dans ce pays et continuera à y être présente et dans l’exploration et dans l’exploitation des hydrocarbures. Anadarko est parmi les plus anciennes compagnies pétrolières implantées en Algérie, un pays auquel elle n’a pas tourné le dos au pic de la crise sécuritaire des années quatre-vingt-dix. Elle est présente en Algérie dans deux puits pétroliers ; elle totalise une production journalière de soixante mille barils de brut. La réponse de Dick Holmes se veut peut-être un démenti à des appréhensions que la compagnie américaine aurait émises après les derniers amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures. L’intention prêtée à tort ou à raison à Anadarko de vendre ses actifs en Algérie lui rapporte entre sept et neuf milliards de dollars. De quoi alléger l’endettement qu’elle contracte ? Possible ! Holmes a ajouté qu’Anadarko se préparait même à participer aux prochains appels d’offres qui mettront en compétition des périmètres pétroliers. Bien plus, il a fait savoir que le président-directeur général de la compagnie américaine avait déclaré vendredi dernier depuis la Floride, aux Etats-Unis, que l’Algérie était tout simplement l’atout d’Anadarko. Le vice-président d’Anadarko et le ministre de l’Energie et des Mines, artisan de la loi dont il s’agit, de même que le reste des participants à cette réunion, parlaient hier le même langage au sujet des objectifs assignés à la nouvelle législation pétrolière. Lors de la conférence d’hier, peu de questions ont été posées sur ce qui n’arrangerait pas les compagnies étrangères dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures adoptée, puis légèrement amendée. Pas même des questionnements sur la taxe sur les bénéfices exceptionnels, une imposition que des sociétés disent en privé qu’elle est élevée.Les sociétés pétrolières étrangères continuent d’opérer dans le Sud algérien, selon le régime partage de production, en attendant que soient adoptés les nouveaux décrets d’application de la nouvelle législation. Chakib Khelil a indiqué qu’ils le seront avant la fin de l’année. Mais en attendant, le décret imposant une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies étrangères associées à Sonatrach sur la part de production leur revenant lorsque la moyenne arithmétique mensuelle du baril de brent dépasse trente dollars, est déjà en vigueur. En proportion, cette taxe, applicable à partir du 1er août 2006, est de cinq pour cent au minimum et de cinquante pour cent au maximum, selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La loi en question a fait débat avant son adoption. La mouture officielle votée au Parlement est le produit d’une série de modifications apportées au projet de loi élaboré en 2001. Avant qu’elle ne subisse un amendement peu attendu, opéré à l’automne dernier, la nouvelle loi mettait le groupe Sonatrach sur un pied d’égalité que les compagnies pétrolières lorsqu’il s’agit des appels d’offres lancés par Alnaft. Et elle lui accordait 25% de prises de participation dans les permis d’exploitation attribués aux opérateurs étrangers. Avec les modifications introduites, Sonatrach se fera accorder au moins 51% dans tous les gisements en partenariat avec des groupes étrangers. LA TRIBUNE.
S’exprimant dans sa langue maternelle, le vice-président des activités à l’international de la compagnie pétrolière américaine Anadarko, Dick Holmes, a affirmé hier au cours d’une conférence-débat autour de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, organisée au siège du ministère de l’Energie et des Mines, que la société dont il est responsable ne quittera pas l’Algérie, ne vendra pas ses actifs dans ce pays et continuera à y être présente et dans l’exploration et dans l’exploitation des hydrocarbures. Anadarko est parmi les plus anciennes compagnies pétrolières implantées en Algérie, un pays auquel elle n’a pas tourné le dos au pic de la crise sécuritaire des années quatre-vingt-dix. Elle est présente en Algérie dans deux puits pétroliers ; elle totalise une production journalière de soixante mille barils de brut. La réponse de Dick Holmes se veut peut-être un démenti à des appréhensions que la compagnie américaine aurait émises après les derniers amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures. L’intention prêtée à tort ou à raison à Anadarko de vendre ses actifs en Algérie lui rapporte entre sept et neuf milliards de dollars. De quoi alléger l’endettement qu’elle contracte ? Possible ! Holmes a ajouté qu’Anadarko se préparait même à participer aux prochains appels d’offres qui mettront en compétition des périmètres pétroliers. Bien plus, il a fait savoir que le président-directeur général de la compagnie américaine avait déclaré vendredi dernier depuis la Floride, aux Etats-Unis, que l’Algérie était tout simplement l’atout d’Anadarko. Le vice-président d’Anadarko et le ministre de l’Energie et des Mines, artisan de la loi dont il s’agit, de même que le reste des participants à cette réunion, parlaient hier le même langage au sujet des objectifs assignés à la nouvelle législation pétrolière. Lors de la conférence d’hier, peu de questions ont été posées sur ce qui n’arrangerait pas les compagnies étrangères dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures adoptée, puis légèrement amendée. Pas même des questionnements sur la taxe sur les bénéfices exceptionnels, une imposition que des sociétés disent en privé qu’elle est élevée.Les sociétés pétrolières étrangères continuent d’opérer dans le Sud algérien, selon le régime partage de production, en attendant que soient adoptés les nouveaux décrets d’application de la nouvelle législation. Chakib Khelil a indiqué qu’ils le seront avant la fin de l’année. Mais en attendant, le décret imposant une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies étrangères associées à Sonatrach sur la part de production leur revenant lorsque la moyenne arithmétique mensuelle du baril de brent dépasse trente dollars, est déjà en vigueur. En proportion, cette taxe, applicable à partir du 1er août 2006, est de cinq pour cent au minimum et de cinquante pour cent au maximum, selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La loi en question a fait débat avant son adoption. La mouture officielle votée au Parlement est le produit d’une série de modifications apportées au projet de loi élaboré en 2001. Avant qu’elle ne subisse un amendement peu attendu, opéré à l’automne dernier, la nouvelle loi mettait le groupe Sonatrach sur un pied d’égalité que les compagnies pétrolières lorsqu’il s’agit des appels d’offres lancés par Alnaft. Et elle lui accordait 25% de prises de participation dans les permis d’exploitation attribués aux opérateurs étrangers. Avec les modifications introduites, Sonatrach se fera accorder au moins 51% dans tous les gisements en partenariat avec des groupes étrangers. LA TRIBUNE.
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