La SNTF négocie un partenariat avec General Motors
La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) est en phase de finaliser les négociations avec le groupe américain General Motors (GM) autour du projet relatif à la création d’une société mixte. Concrétisée, celle-ci devra exclusivement s’occuper de la maintenance du parc locomotive de la SNTF.
Pour son renouvellement, tel que prévu dans le programme quinquennal de modernisation du rail national, pour lequel une enveloppe de 18 milliards de dollars a été affectée par l’Etat, il est prévu d’acquérir 30 nouvelles locomotives diesel et 20 autres électriques. Des acquisitions qui nécessitent des investissements respectifs de l’ordre de 7 et 12 milliards de dinars. « Aussi, la réhabilitation de 40 anciennes locomotives diesel s’avère incontournable », a indiqué M. Naït, directeur régional de la SNTF Annaba, pour qu’à l’horizon 2012 son entreprise puisse s’aligner aux normes universelles de mise. Un challenge ne pouvant être relevé, précise-t-il, sans l’apport technologique et managérial du géant de l’industrie automobile américaine GM. Dans ce futur partenariat algéro-américain, la SNTF semble s’être inspirée des deux modèles déjà concrétisés avec l’allemand Siemens et le français CMA-GCM. Du premier partenariat est née une société Estel Rail Automation, où Siemens détient 51% du capital, spécialisée dans la signalisation et les télécommunications. Rail-Link est, en fait, le fruit de l’association d’une des filiales de la SNTF au numéro trois de la marine marchande mondiale CMA-GCM pour le transport des containers par voie ferrée. A travers cette joint-venture, précise M. Naït, le groupe français prévoit de débuter son activité en Algérie par l’exploitation de la desserte ferroviaire Béjaïa- Rouiba (port sec d’Alger). Un marché qui devra lui ouvrir la porte au développement de son activité rail en Afrique du Nord. Pour ce qui est du partenariat algéro-algérien, la SNTF est associée à Naftal dans le cadre de la Société de transport des produits énergétiques (STPE) où les parts sont équitablement partagées, soit 50% chacune. La Société des transports des grains (STG) est, par ailleurs, née de son association avec l’OAIC. Néanmoins, le croisement des voies entre la SNTF, Ferphos Group et Arcelor Mittal n’est pas pour demain. Le leader indien de la sidérurgie mondiale tergiverse sur le projet inhérent à la création d’une société mixte devant les regrouper pour une meilleure exploitation de la ligne minière Ramdane Djamel-Bir Atter. Forte de ses 450 km en voies principales et de ses 6 millions de tonnes de marchandises transportées par an (minerais, phosphate, charbon, produits sidérurgiques, céréales, carburants, engrais et divers), cette ligne revêt d’une grande importance dans l’échiquier de la SNTF. D’où la mise sur les rails irréversible de cette société mixte, souligne M. Naït. Par N. Benouaret- EL WATAN
La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) est en phase de finaliser les négociations avec le groupe américain General Motors (GM) autour du projet relatif à la création d’une société mixte. Concrétisée, celle-ci devra exclusivement s’occuper de la maintenance du parc locomotive de la SNTF.
Pour son renouvellement, tel que prévu dans le programme quinquennal de modernisation du rail national, pour lequel une enveloppe de 18 milliards de dollars a été affectée par l’Etat, il est prévu d’acquérir 30 nouvelles locomotives diesel et 20 autres électriques. Des acquisitions qui nécessitent des investissements respectifs de l’ordre de 7 et 12 milliards de dinars. « Aussi, la réhabilitation de 40 anciennes locomotives diesel s’avère incontournable », a indiqué M. Naït, directeur régional de la SNTF Annaba, pour qu’à l’horizon 2012 son entreprise puisse s’aligner aux normes universelles de mise. Un challenge ne pouvant être relevé, précise-t-il, sans l’apport technologique et managérial du géant de l’industrie automobile américaine GM. Dans ce futur partenariat algéro-américain, la SNTF semble s’être inspirée des deux modèles déjà concrétisés avec l’allemand Siemens et le français CMA-GCM. Du premier partenariat est née une société Estel Rail Automation, où Siemens détient 51% du capital, spécialisée dans la signalisation et les télécommunications. Rail-Link est, en fait, le fruit de l’association d’une des filiales de la SNTF au numéro trois de la marine marchande mondiale CMA-GCM pour le transport des containers par voie ferrée. A travers cette joint-venture, précise M. Naït, le groupe français prévoit de débuter son activité en Algérie par l’exploitation de la desserte ferroviaire Béjaïa- Rouiba (port sec d’Alger). Un marché qui devra lui ouvrir la porte au développement de son activité rail en Afrique du Nord. Pour ce qui est du partenariat algéro-algérien, la SNTF est associée à Naftal dans le cadre de la Société de transport des produits énergétiques (STPE) où les parts sont équitablement partagées, soit 50% chacune. La Société des transports des grains (STG) est, par ailleurs, née de son association avec l’OAIC. Néanmoins, le croisement des voies entre la SNTF, Ferphos Group et Arcelor Mittal n’est pas pour demain. Le leader indien de la sidérurgie mondiale tergiverse sur le projet inhérent à la création d’une société mixte devant les regrouper pour une meilleure exploitation de la ligne minière Ramdane Djamel-Bir Atter. Forte de ses 450 km en voies principales et de ses 6 millions de tonnes de marchandises transportées par an (minerais, phosphate, charbon, produits sidérurgiques, céréales, carburants, engrais et divers), cette ligne revêt d’une grande importance dans l’échiquier de la SNTF. D’où la mise sur les rails irréversible de cette société mixte, souligne M. Naït. Par N. Benouaret- EL WATAN
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