L’Espagne annule les conditions imposées à Sonatrach
Le projet Medgaz relancé
Le projet Medgaz relancé
Le gouvernement espagnol a désavoué la commission nationale espagnole de l’énergie dans le différend qui l’oppose à Sonatrach, selon un média espagnol qui cite des sources de la commission.
La résolution, qui désavoue les conditions imposées par la CNE à Sonatrach dans l’augmentation de sa quote-part dans la société de projet du gazoduc Medgaz, a été prise le jeudi 19 juillet, soit le même jour de la visite du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui était invité par son homologue espagnol, Joan Clos, ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme. Le gouvernement a considéré que les conditions imposées à Sonatrach par la CNE sont illégales ou disproportionnées, selon la condition citée. Il faut rappeler que la CNE a imposé huit conditions au total. Selon la même source, le gouvernement, qui avait un délai courant jusqu’au 8 septembre pour répondre au recours de Sonatrach, a décidé de les éliminer dans une résolution qui remet en cause les positions de la commission. Au total, ce sont cinq conditions qui ont été éliminées et deux autres allégées. Certaines des conditions étaient contradictoires et d’autres outrepassaient les pouvoirs de la commission. Des sources proches du gouvernement ont indiqué que, jeudi 19 juillet, une réunion a regroupé le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, Bernardino Leon, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, et Chakib Khelil. La partie espagnole aurait accepté d’éliminer les conditions de la CNE en échange de cessions qui n’ont pas été rendues publiques. Dans la négociation figuraient le problème du prix du gaz dans les contrats entre Sonatrach et Gas Natural, le différend dans le retard du projet de Gassi Touil dans lequel est concerné aussi Gas Natural, mais aussi Repsol, et l’entrée de Gas Natural dans Medgaz. Pour le prix du gaz, il faut savoir qu’en donnant son accord pour l’augmentation et ensuite en se rétractant une année après, la compagnie espagnole a déjà fait un gain de 300 millions de dollars et Sonatrach une perte du même montant. Mais cette somme, elle peut la récupérer après que le tribunal de Genève eut tranché le différend. Concernant le projet de Gassi Touil, les retards et l’augmentation des coûts des projets au niveau international rendent difficile la réalisation d’une unité de GNL à Arzew. Celle-ci pourrait être annulée ou reportée. Les associés au projet doivent prendre une décision d’ici deux mois environ. Selon une autre source, Gas Natural et Sonatrach seraient en négociation pour l’entrée de la compagnie espagnole dans la société de projet du gazoduc Medgaz. Il faut rappeler qu’avant l’apparition du différend, Sonatrach avait accepté de céder 10% de ses parts à Gas Natural suite à la demande formulée par cette dernière et par le ministre espagnol de l’Industrie. El watan
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home