Gazoduc Medgaz reliant directement l’Algérie à l’Espagne
Le gouvernement espagnol donne le feu vert au début des travaux
Le ministère espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce a accordé à la société Medgaz l’autorisation administrative pour le projet de gazoduc sous-marin devant relier l’Algérie (Beni Saf) et l’Espagne (Almeria) et son approbation au projet en question qu’il qualifie d’“utilité publique”. Suivant une décision de la Direction générale de la politique énergétique et des mines du ministère, publiée dans le Journal officiel de l’Etat espagnol en date du 3 novembre, l’autorisation administrative porte sur la construction, dans la province d’Almeria (sud de l’Espagne), des installations du tronçon du gazoduc sous-marin et terrestre, compris entre les limites des eaux territoriales espagnoles et le terminal de réception. L’autorisation inclut également les installations terrestres du dit terminal de réception qui sera situé dans la plage de Perdigal. Selon les caractéristiques techniques du projet fournis par la même source, la longueur totale du tracé sous-marin dans les eaux territoriales espagnoles jusqu’à la ligne de la côte est de 47 097 m. Un tronçon d’une longueur de 2 475 m sera également installé pour être à l’avenir, et le cas échéant, connecté à un second tube, a-t-on précisé. La longueur totale du tracé terrestre est, quant à elle, de 253 m pour chacun des tubes. Le ministère espagnol de l’Environnement avait accordé en juillet dernier les autorisations nécessaires à l’exécution du projet relevant de sa compétence. Le projet avait été classé par le gouvernement espagnol en juin 2005 dans la catégorie “A” qui lui confère un caractère prioritaire dans la planification énergétique de l’Espagne. Le gazoduc transcontinental Medgaz, d’une longueur de 1 050 km (550 en territoire algérien, 200 sous la mer et 300 en territoire espagnol), aura une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible à 16 milliards de m3, la construction du gazoduc en territoire espagnol a été confiée à l’entreprise nationale du gaz Enagas qui gère l’ensemble du réseau gazier en Espagne. L’entrée en service du gazoduc est prévue fin 2008 début 2009. Lors de sa visite à Madrid en avril dernier, le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait annoncé que la partie du gazoduc en territoire algérien sera achevée avant 2008. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach et l’entreprise pétrolière espagnole Cepsa détiennent chacune 20% du capital de Medgaz. Le reste des actions est réparti à parts égales (12%) entre les compagnies espagnoles Iberdrola et Endesa, la britannique BP et les françaises Total et Gaz de France. Le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a effectué début novembre une visite à Madrid destinée à faire le point sur le projet Medgaz avec les partenaires espagnols dans le projet. “Il y a une volonté des partenaires espagnols de faire aboutir le projet dans les délais fixés et nous espérons que la décision d’investissement soit prise dans les prochaines semaines”, a-t-il déclaré
Le gouvernement espagnol donne le feu vert au début des travaux
Le ministère espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce a accordé à la société Medgaz l’autorisation administrative pour le projet de gazoduc sous-marin devant relier l’Algérie (Beni Saf) et l’Espagne (Almeria) et son approbation au projet en question qu’il qualifie d’“utilité publique”. Suivant une décision de la Direction générale de la politique énergétique et des mines du ministère, publiée dans le Journal officiel de l’Etat espagnol en date du 3 novembre, l’autorisation administrative porte sur la construction, dans la province d’Almeria (sud de l’Espagne), des installations du tronçon du gazoduc sous-marin et terrestre, compris entre les limites des eaux territoriales espagnoles et le terminal de réception. L’autorisation inclut également les installations terrestres du dit terminal de réception qui sera situé dans la plage de Perdigal. Selon les caractéristiques techniques du projet fournis par la même source, la longueur totale du tracé sous-marin dans les eaux territoriales espagnoles jusqu’à la ligne de la côte est de 47 097 m. Un tronçon d’une longueur de 2 475 m sera également installé pour être à l’avenir, et le cas échéant, connecté à un second tube, a-t-on précisé. La longueur totale du tracé terrestre est, quant à elle, de 253 m pour chacun des tubes. Le ministère espagnol de l’Environnement avait accordé en juillet dernier les autorisations nécessaires à l’exécution du projet relevant de sa compétence. Le projet avait été classé par le gouvernement espagnol en juin 2005 dans la catégorie “A” qui lui confère un caractère prioritaire dans la planification énergétique de l’Espagne. Le gazoduc transcontinental Medgaz, d’une longueur de 1 050 km (550 en territoire algérien, 200 sous la mer et 300 en territoire espagnol), aura une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible à 16 milliards de m3, la construction du gazoduc en territoire espagnol a été confiée à l’entreprise nationale du gaz Enagas qui gère l’ensemble du réseau gazier en Espagne. L’entrée en service du gazoduc est prévue fin 2008 début 2009. Lors de sa visite à Madrid en avril dernier, le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait annoncé que la partie du gazoduc en territoire algérien sera achevée avant 2008. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach et l’entreprise pétrolière espagnole Cepsa détiennent chacune 20% du capital de Medgaz. Le reste des actions est réparti à parts égales (12%) entre les compagnies espagnoles Iberdrola et Endesa, la britannique BP et les françaises Total et Gaz de France. Le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a effectué début novembre une visite à Madrid destinée à faire le point sur le projet Medgaz avec les partenaires espagnols dans le projet. “Il y a une volonté des partenaires espagnols de faire aboutir le projet dans les délais fixés et nous espérons que la décision d’investissement soit prise dans les prochaines semaines”, a-t-il déclaré
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