Un accord stratégique en phase d’achèvement entre Alger et Bruxelles
Le gaz algérien au secours de l’Europe
Un accord stratégique entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine énergétique « est en phase d’achèvement », a déclaré, hier à Oran, le commissaire européen à l’énergie, Andris Pielbags, cité par l’APS.
« Nous sommes en train d’achever les préparatifs pour signer cet accord », a souligné le commissaire européen à la presse, en marge de la 5e conférence internationale sur les opportunités d’investissements en Algérie dans le secteur de l’énergie. Tous les éléments de base de cet accord ont été définis et il ne reste que quelques finitions à faire pour signer cet accord stratégique », a-t-il ajouté sans cependant s’avancer sur une quelconque échéance. « Cela peut prendre encore un peu de temps, mais je pense que c’est presque prêt », a-t-il souligné. L’Union européenne veut ainsi, par la signature de l’accord en question, sécuriser au maximum ses approvisionnements énergétiques en s’entourant de toutes les garanties possibles. Arracher un engagement ferme de son principal fournisseur en gaz du sud de la Méditerranée est la plus importante de ces garanties. L’accord stratégique que devront signer prochainement les deux parties (l’Algérie et l’UE) porte notamment, selon le commissaire européen, sur le domaine de régulation du secteur énergétique. Il s’agit également, a-t-il insisté, de la coopération entre les deux parties dans les projets d’intérêt commun, tels que les gazoducs Medgaz (Algérie-Espagne), Galsi (Algérie-Italie) et « particulièrement le projet transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie vers l’Europe (NIGAL) ». « Nous accordons un intérêt particulier pour ce projet, pas seulement pour la sécurité de nos approvisionnements, mais aussi pour le développement de l’Afrique », a-t-il indiqué en relevant que ce gazoduc permettra, d’ici 2015, date de sa mise en production, de fournir du gaz à l’Europe, dont la production connaîtra une baisse à cette échéance. Le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, dont le potentiel en Algérie est « très important », sera également l’un des points de la coopération entre les deux parties. Interrogé sur l’inquiétude de l’UE au sujet du contrat signé entre la firme russe Gazprom et Sonatrach, considéré comme « un pas vers la création d’un cartel du gaz », M. Piebalgs a souligné que cette inquiétude « a diminué ». « Nous devons aller de l’avant tout en restant en garde », car « il s’agit de notre sécurité d’approvisionnement », a-t-il indiqué. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui avait reçu samedi dans la soirée le commissaire européen, a estimé, dans une déclaration à la presse, que « s’il y a un cartel d’un côté, il devrait y avoir un cartel de l’autre. Ce sont des gazoducs qui relient deux parties. Quand on a un gazoduc, on ne peut pas vendre le gaz autre part qu’au bout du gazoduc qui est l’Europe ». ELWATAN
Le gaz algérien au secours de l’Europe
Un accord stratégique entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine énergétique « est en phase d’achèvement », a déclaré, hier à Oran, le commissaire européen à l’énergie, Andris Pielbags, cité par l’APS.
« Nous sommes en train d’achever les préparatifs pour signer cet accord », a souligné le commissaire européen à la presse, en marge de la 5e conférence internationale sur les opportunités d’investissements en Algérie dans le secteur de l’énergie. Tous les éléments de base de cet accord ont été définis et il ne reste que quelques finitions à faire pour signer cet accord stratégique », a-t-il ajouté sans cependant s’avancer sur une quelconque échéance. « Cela peut prendre encore un peu de temps, mais je pense que c’est presque prêt », a-t-il souligné. L’Union européenne veut ainsi, par la signature de l’accord en question, sécuriser au maximum ses approvisionnements énergétiques en s’entourant de toutes les garanties possibles. Arracher un engagement ferme de son principal fournisseur en gaz du sud de la Méditerranée est la plus importante de ces garanties. L’accord stratégique que devront signer prochainement les deux parties (l’Algérie et l’UE) porte notamment, selon le commissaire européen, sur le domaine de régulation du secteur énergétique. Il s’agit également, a-t-il insisté, de la coopération entre les deux parties dans les projets d’intérêt commun, tels que les gazoducs Medgaz (Algérie-Espagne), Galsi (Algérie-Italie) et « particulièrement le projet transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie vers l’Europe (NIGAL) ». « Nous accordons un intérêt particulier pour ce projet, pas seulement pour la sécurité de nos approvisionnements, mais aussi pour le développement de l’Afrique », a-t-il indiqué en relevant que ce gazoduc permettra, d’ici 2015, date de sa mise en production, de fournir du gaz à l’Europe, dont la production connaîtra une baisse à cette échéance. Le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, dont le potentiel en Algérie est « très important », sera également l’un des points de la coopération entre les deux parties. Interrogé sur l’inquiétude de l’UE au sujet du contrat signé entre la firme russe Gazprom et Sonatrach, considéré comme « un pas vers la création d’un cartel du gaz », M. Piebalgs a souligné que cette inquiétude « a diminué ». « Nous devons aller de l’avant tout en restant en garde », car « il s’agit de notre sécurité d’approvisionnement », a-t-il indiqué. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui avait reçu samedi dans la soirée le commissaire européen, a estimé, dans une déclaration à la presse, que « s’il y a un cartel d’un côté, il devrait y avoir un cartel de l’autre. Ce sont des gazoducs qui relient deux parties. Quand on a un gazoduc, on ne peut pas vendre le gaz autre part qu’au bout du gazoduc qui est l’Europe ». ELWATAN
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