Investissement dans le secteur du tourisme
Engouement manifeste des Tunisiens, Koweitiens, Émiratis, Français…
Des villages touristiques ou autres projets d’envergure sont proposés pour Aïn Taya, Douaouda, Zemmouri, Tipasa en plus de la réalisation de plusieurs hôtels Ibis et Novotel un peu partout à travers le territoire.
Malgré un parc hôtelier complètement en ruine, le potentiel touristique en Algérie reste des plus promoteurs et ne perd en rien de son attractivité. L’intérêt des investisseurs étrangers et nationaux est d’autant plus croissant, notamment avec l’amendement du code de l’investissement qui offre plus d’avantages et allège des lourdeurs administratives qui ont longtemps pénalisé ce secteur. C’est donc lentement mais sûrement que l’investissement touristique semble susciter l’engouement des investisseurs étrangers à l’image de l’américain Starwood qui souhaite ouvrir un hôtel Westin à Alger. Le groupe français Accor, qui est associé au groupe privé algérien Mehri à travers la société Sieha, envisage de combler le manque d’hôtels deux et trois étoiles et entend construire 36 propriétés sur l’ensemble du territoire national (Ibis et Novotel). Le groupe américain Marriott a également rejoint la course et opte pour la construction d’un hôtel en périphérie d’Alger. Un groupe d’investissements arabe mixte, Eddar-Sidar, projette de construire des projets de grande envergure à Alger et Boumerdès pour un coût total estimé à 300 millions de dollars avec 20 000 lits à travers un village touristique à Zéralda et 5 000 lits par le biais d’un autre projet à Zemmouri. Le groupe émirati Al-Hamed s’est également engagé dans un autre complexe touristique de 90 millions de dollars, sur la côte. Son compatriote Groupe Emaar figure également au peloton et projette de lancer des projets à même de transformer radicalement la ville d’Alger et sa banlieue. En l’occurrence, la construction d’un complexe hôtelier dans la ZET Colonel-Abbès (Tipasa) sur 80 ha. Le complexe comprendra un hôtel de luxe, plusieurs attractions touristiques et des appartements de haut standing avec vue sur mer. Les Tunisiens font depuis peu leur apparition et comptent parmi les investisseurs étrangers qui viennent s’ajouter aux nationaux dont l’intérêt, pour le moment, reste beaucoup plus axé sur le rachat des hôtels privatisables. Les pouvoirs publics, pour leur part, font état de pas moins de 800 demandes d’investissement même si de nombreux intéressés se plaignent encore du parcours de combattant, notamment avec l’absence d’un guichet unique pour le traitement de leur dossier. D’autres, intéressés par l’acquisition des hôtels privatisables, déclarent ne pas comprendre la démarche qui, parfois, privilégie le montant financier sans prendre en ligne de compte le côté professionnel du candidat.Parallèlement, les pouvoirs publics s’investissent de leur côté dans une opération de mise à niveau pour certains et dans la mise en vente pour d’autres. Une optique initiée par la nouvelle stratégie dans le cadre de politique du développement du tourisme à l’horizon 2015. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, a récemment fait part de 22 projets relatifs aux zones d’extension touristique (ZET) qui ont déjà été préparés et portent sur 19 zones côtières et 3 autres au Sud qui permettront la réalisation de 10 hôtels (5 étoiles) et 19 hôtels (4 étoiles), 14 hôtels (3 étoiles) et 8 hôtels (2 étoiles) en plus de 19 suites et chalets. Comme étape intermédiaire intervient l’opération de classification en guise de lifting du parc hôtelier. Celui-ci devra être appuyé par 35 000 lits supplémentaires au terme de la réalisation de pas moins de 321 projets qui connaissent, actuellement, un taux d’avancement des travaux de 51%. LIBERTE
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