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mercredi 21 février 2007

Le gazoduc « Medgaz » entre l’Algérie et l’Espagne: Les travaux pour la tranche maritime à partir de mars

Des sources responsables à la société nationale des hydrocarbures Sonatrach annoncent que les travaux de réalisation de la ligne reliant Béni Saf, Alger, et Almeria, en Espagne, commenceront dès la deuxième moitié du mois de mars prochain. Ces travaux concerneront la partie sous-marine du gazoduc « Medgaz ». Le même responsable indique que Sonatrach et ses partenaires vont effectuer des opérations de forage au fond de la mer pour l’installation des gazoducs sur une profondeur de 2160km, cette opération est la première de son genre dans le monde concernant un gazoduc d’une longueur de 210 km.Les mêmes sources ont indiqué que le retrait des deux compagnies, la britannique, British Petroleum (BP) et la française « Total », n’ont pas bloqué le rythme de réalisation de ce projet dont les travaux sont prévus commencer en 2009, puisque Sonatrach et la compagnie espagnole « Cepsa » ont acheté la part de ces deux compagnies (dont la majorité des actions ont été achetés par Sonatrach).Les mêmes sources ont expliqué le retrait de ces deux compagnies par leur incapacité à fournir les quantités de gaz nécessaires pour l’utilisation de ce gazoduc, d’une capacité de 8 milliards de mètre cubes/an, et qui est prévue atteindre, par la suite, 16 milliards mètres cubes.La réalisation du projet « Medgaz » s’inscrit dans le cadre de la politique adoptée par le gouvernement algérien, qui vise à augmenter les exportation algériennes en gaz vers le marché européen, et à assurer l’approvisionnement des pays européens en gaz algérien.Pour la réalisation de ce projet, on a constitué un consortium de compagnies composé de Sonatrach, avec un taux de 20% , et l’espagnole Cepsa , également 20%, en plus d’autres compagnies tels que British Petroleum, les deux espagnoles Endesa et Iberdrola et les françaises Total et Gaz de France. Sonatrach avait acheté la majorité des parts suite au retrait de British Petroleum et Total, détenant ainsi 36% du capital de la compagnie mixte. EL KHABAR