Pour réduire le taux de chomage à un chiffre
Une croissance annuelle de 7-8% indispensable
La croissance réalisée par le pays entre l’année 2000 et 2006, estimée à plus de 4,7%, est tirée essentiellement des hydrocarbures qui représentent 40%, voire 50% du produit intérieur brut (PIB). Une croissance signifie en principe une évolution de la valeur ajoutée et une diminution à terme du taux de chômage. L’idéal, c’est d’analyser les 50% ou 60% restant du PIB d’une manière structurelle pour voir quels sont les segments qui ont permis réellement une croissance assez importante ayant un impact sur la création d’emploi. Il s’agit des secteurs de l’agriculture, des industries manufacturière, mécanique, sidérurgique, électronique, pharmaceutique et le tourisme. De nos jours, on s’oriente progressivement vers le secteur des services qui a un caractère de plus en plus marchand. C’est aussi un des secteurs sur lesquels peut miser le pays pour concrétiser sa croissance.C’est l’analyse faite par le Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international, sur la situation économique qui prévaut en Algérie. Pour cet analyste, une croissance à deux chiffres est possible à moyen long terme. Les 3% de croissance réalisés en 2006, statistiques émanant du FMI, restent, selon le Dr Mebtoul, un taux extrêmement faible comparativement aux dépenses publiques. En effet, il a été dégagé une enveloppe de 7 milliards de dollars US pour le pré-plan 1999-2004 et le plan de soutien à la relance économique évalué à 140 milliards de dollars US entre 2005-2009. Ainsi, les pouvoirs publics doivent se lancer le défi d’encourager davantage les exportations hors hydrocarbures. Car, depuis 1970 jusqu’à 2006, l’évolution enregistrée par les exportations hors hydrocarbures n’a, avouera Abderrahmane Mebtoul, pas dépassé 5% du PIB. Elle n’était que de 2,8% en 2006. “Si l’on veut atteindre l’ambitieux taux de chômage à un seul chiffre, il faut arriver sur 5 à 10 ans, à une croissance annuelle de 7 à 8%”, précisera M. Mebtoul, sur les ondes de la radio Chaîne III. Sur un autre registre, il a indiqué que le document, préliminaire présenté par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) sur la stratégie industrielle, a été remanié plusieurs fois lors des différents Conseils de gouvernement.
Une croissance annuelle de 7-8% indispensable
La croissance réalisée par le pays entre l’année 2000 et 2006, estimée à plus de 4,7%, est tirée essentiellement des hydrocarbures qui représentent 40%, voire 50% du produit intérieur brut (PIB). Une croissance signifie en principe une évolution de la valeur ajoutée et une diminution à terme du taux de chômage. L’idéal, c’est d’analyser les 50% ou 60% restant du PIB d’une manière structurelle pour voir quels sont les segments qui ont permis réellement une croissance assez importante ayant un impact sur la création d’emploi. Il s’agit des secteurs de l’agriculture, des industries manufacturière, mécanique, sidérurgique, électronique, pharmaceutique et le tourisme. De nos jours, on s’oriente progressivement vers le secteur des services qui a un caractère de plus en plus marchand. C’est aussi un des secteurs sur lesquels peut miser le pays pour concrétiser sa croissance.C’est l’analyse faite par le Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international, sur la situation économique qui prévaut en Algérie. Pour cet analyste, une croissance à deux chiffres est possible à moyen long terme. Les 3% de croissance réalisés en 2006, statistiques émanant du FMI, restent, selon le Dr Mebtoul, un taux extrêmement faible comparativement aux dépenses publiques. En effet, il a été dégagé une enveloppe de 7 milliards de dollars US pour le pré-plan 1999-2004 et le plan de soutien à la relance économique évalué à 140 milliards de dollars US entre 2005-2009. Ainsi, les pouvoirs publics doivent se lancer le défi d’encourager davantage les exportations hors hydrocarbures. Car, depuis 1970 jusqu’à 2006, l’évolution enregistrée par les exportations hors hydrocarbures n’a, avouera Abderrahmane Mebtoul, pas dépassé 5% du PIB. Elle n’était que de 2,8% en 2006. “Si l’on veut atteindre l’ambitieux taux de chômage à un seul chiffre, il faut arriver sur 5 à 10 ans, à une croissance annuelle de 7 à 8%”, précisera M. Mebtoul, sur les ondes de la radio Chaîne III. Sur un autre registre, il a indiqué que le document, préliminaire présenté par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) sur la stratégie industrielle, a été remanié plusieurs fois lors des différents Conseils de gouvernement.
Badreddine KHRIS- Liberté
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