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samedi 21 avril 2007

Société Générale Algérie développe son réseau

ELLE DISPOSERA BIENTÔT DE 30 AGENCES.

Une quinzaine d’agences seront également ouvertes en vue de se rapprocher davantage
de la clientèle. Société Générale le confirme : le marché bancaire algérien réserve un potentiel de croissance pour les professionnels.

La banque Société Générale Algérie (SGA) vient d’inaugurer sa 27e agence à Dely Ibrahim. Avec l’ouverture de ce nouvel établissement, la banque française poursuit, conformément à sa feuille de route tracée depuis le début de l’année par son principal actionnaire, sa stratégie de développement à travers tout le territoire national. L’installation de l’agence dans cette commune répond à un souci de proximité. Autrement dit, la direction générale veut se rapprocher davantage de sa clientèle et satisfaire ses besoins selon les standards propres à la banque. Dédiée essentiellement à l’entreprise, cette structure accompagnera donc les opérateurs économiques qui, faut-il le souligner, sont de renommée nationale, voire internationale, dans leurs différents projets. Trois autres agences seront également ouvertes dans les prochains jours. Il s’agit de celle de Bordj Bou-Arréridj qui sera rattachée à la délégation régionale de Béjaïa, une sera opérationnelle bientôt à la place du 1er-Mai (Alger), alors que la troisième le sera au quartier les Sources dans la commune de Bir Mourad Raïs. Une quinzaine d’autres seront en outre implantées à Oran, Constantine, une deuxième à Béjaïa et dans le Grand-Alger… “Nous sommes tout à fait cadrés avec notre feuille de route. Mieux, nous sommes même un peu en avance”, affirmera Joël Jarry, directeur général de SGA. Pour lui, la tâche la plus difficile à laquelle fait face sa banque n’est nullement liée à un problème de locaux ou d’équipement mais aux ressources humaines. “Je dis, c’est difficile parce que nous sommes très exigeants. Nous voulons que nos agences soient aux normes et aux qualités du groupe Société Générale. Nous voulons qu’elles produisent des services aux couleurs noire et rouge de la banque. Pour cela, il nous faut des femmes et des hommes qui soient capables de fournir ce service et d’accomplir convenablement leur métier,” expliquera-t-il tout en précisant que ce n’est pas une “grande difficulté, puisque nous y arrivions et que nous en sommes actuellement à 800 employés”. M. Jarry avoue que la banque recrute beaucoup de jeunes bien formés mais qui ont besoin d’expérience. “Le banquier est un métier d’expérience”. SGA a besoin, selon lui, de compétences qui s’adaptent à la clientèle, qui maîtrisent leur métier et ses risques. Ces employés doivent, indiquera-t-il, savoir assurer une rentabilité à leur banque, tout en étant compétitifs et productifs. Parmi les quelques milliers de CV reçus, SGA n’a pas hésité aussi à choisir ceux émanant des cadres des banques publiques. “Nous avons cherché l’expérience car la banque publique est une bonne école qui a formé d’excellents cadres. Mais cela n’a pas empêché ces derniers à vouloir changer d’établissement et opter pour le privé. En plus, il n’y a pas de contre-indications de passer d’une banque publique à une autre privée ou vice-versa. Nous faisons le même métier", soulignera Joël Jarry. Par ailleurs, le DG a mis l’accent sur la nette évolution qu’a connue le système bancaire algérien. Il reconnaît que des étapes importantes ont été franchies dans le cadre du processus de réformes engagées par l’État. Il cite comme exemple l’entrée en vigueur du système de télécompensation. À cela, il y a lieu d’ajouter le projet de développement de la monétique qui constituera, relèvera-t-il, une sérieuse avancée dans le secteur financier. Abordant le bilan de la SGA, M. Jarry a annoncé que la banque prévoit la tenue de son assemblée générale lors de la deuxième quinzaine du mois de mai prochain. Une fois approuvés par l’AG, les résultats du bilan de l’exercice précédent seront communiqués. Une chose est certaine : la direction générale est satisfaite de l’exercice 2006. “Nous sommes en ligne avec nos budgets. Nous ne nous sommes pas trompés, le marché algérien réserve, aujourd’hui, un potentiel de croissance pour des professionnels. Et nous sommes des professionnels. Nous avons encore quelques belles années devant nous.” Les grandes lignes de la stratégie de SGA affichent deux principales ambitions : continuer à développer le réseau, d’une part, et la gamme de produits, d’autre part. Liberté