Les Portugais apportent assistance aux banques algériennes
L’Algérie et le Portugal ont signé hier un protocole de coopération dans le secteur financier. Ce protocole a été signé par Karim Djoudi, ministre délégué à la réforme financière, et son homologue portugais, Carlos Pina, secrétaire d’Etat portugais du Trésor et des finances. Ce document touche au développement de la monétique, de la supervision bancaire et à la formation des cadres bancaires algériens. Il s’inscrit dans l’un des accords de coopération bilatérale conclus en janvier dernier à l’occasion de la visite à Alger du Premier ministre portugais, José Socrates. Il permettra, comme l’a expliqué Karim Djoudi lors de la cérémonie de signature, aux institutions financières algériennes de s’imprégner de l’expérience acquise par le Portugal dans les domaines bancaire, des assurances et des marchés de capitaux. Une des institutions financières à tirer profit de cet accord, la Société algérienne d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (SATIM). Celle-ci se fera ainsi assister par la portugaise (SIBS) pour le parachèvement du projet de la monétique. Le protocole d’accord prévoit également la contribution de la banque publique portugaise Caixa Geral de Depositos à la mise à niveau de certaines banques publiques algériennes, a souligné le ministre délégué à la réforme financière. Intervenant à la fin de la cérémonie de signature de ce document, le secrétaire d’Etat portugais au Trésor et aux finances a indiqué que cette initiative est «une nouvelle étape» dans l’approfondissement des relations financières, politiques et économiques entre les deux pays. Il a également considéré que l’exemple de son pays dans le domaine bancaire constituerait «une référence» pour l’Algérie. Et d’expliquer : «Après la nationalisation des banques opérée dans les années soixante-dix au Portugal, un mouvement de privatisation a suivi dans les années quatre-vingt-dix dans la perspective, à l’époque, de l’adhésion de ce pays à l’Union européenne.» «C’est, a-t-il ajouté, cette expérience en matière de privatisation bancaire que nous voulons également ‘’partager’’ avec l’Algérie.» L’Algérie et le Portugal sont liés par un traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entré en vigueur en mars 2006. La première réunion de haut niveau algéro-portugaise, tenue en janvier dernier, s’était soldée par la signature de l’amendement au mémorandum de coopération et d’assistance entre le ministère algérien des Finances et la Caixa Geral de Depositos, entre autres. Cet accord avait prévu la coopération au niveau du partage des connaissances techniques et d’expériences dans le cadre des politiques et des réformes développées par les deux pays dans le domaine de la modernisation du système financier, notamment les marchés de capitaux et les systèmes de paiement. La Tribune
L’Algérie et le Portugal ont signé hier un protocole de coopération dans le secteur financier. Ce protocole a été signé par Karim Djoudi, ministre délégué à la réforme financière, et son homologue portugais, Carlos Pina, secrétaire d’Etat portugais du Trésor et des finances. Ce document touche au développement de la monétique, de la supervision bancaire et à la formation des cadres bancaires algériens. Il s’inscrit dans l’un des accords de coopération bilatérale conclus en janvier dernier à l’occasion de la visite à Alger du Premier ministre portugais, José Socrates. Il permettra, comme l’a expliqué Karim Djoudi lors de la cérémonie de signature, aux institutions financières algériennes de s’imprégner de l’expérience acquise par le Portugal dans les domaines bancaire, des assurances et des marchés de capitaux. Une des institutions financières à tirer profit de cet accord, la Société algérienne d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (SATIM). Celle-ci se fera ainsi assister par la portugaise (SIBS) pour le parachèvement du projet de la monétique. Le protocole d’accord prévoit également la contribution de la banque publique portugaise Caixa Geral de Depositos à la mise à niveau de certaines banques publiques algériennes, a souligné le ministre délégué à la réforme financière. Intervenant à la fin de la cérémonie de signature de ce document, le secrétaire d’Etat portugais au Trésor et aux finances a indiqué que cette initiative est «une nouvelle étape» dans l’approfondissement des relations financières, politiques et économiques entre les deux pays. Il a également considéré que l’exemple de son pays dans le domaine bancaire constituerait «une référence» pour l’Algérie. Et d’expliquer : «Après la nationalisation des banques opérée dans les années soixante-dix au Portugal, un mouvement de privatisation a suivi dans les années quatre-vingt-dix dans la perspective, à l’époque, de l’adhésion de ce pays à l’Union européenne.» «C’est, a-t-il ajouté, cette expérience en matière de privatisation bancaire que nous voulons également ‘’partager’’ avec l’Algérie.» L’Algérie et le Portugal sont liés par un traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entré en vigueur en mars 2006. La première réunion de haut niveau algéro-portugaise, tenue en janvier dernier, s’était soldée par la signature de l’amendement au mémorandum de coopération et d’assistance entre le ministère algérien des Finances et la Caixa Geral de Depositos, entre autres. Cet accord avait prévu la coopération au niveau du partage des connaissances techniques et d’expériences dans le cadre des politiques et des réformes développées par les deux pays dans le domaine de la modernisation du système financier, notamment les marchés de capitaux et les systèmes de paiement. La Tribune
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