Nouvelle ville universitaire: Un mégaprojet futuriste
En dépit de son importance, puisqu’il donnera à la ville de Constantine les particularités d’un pôle d’excellence en matière d’enseignement supérieur, le projet de la nouvelle ville universitaire semble être éclipsé jusque-là par la réalisation d’autres ouvrages structurants, à l’instar du tramway, de l’autoroute Est-Ouest et du viaduc.
Pourtant, le projet dont la pose de la première pierre est prévue aujourd’hui, à l’occasion de la visite du Président à la ville de Constantine, présente une fiche technique bien étoffée. Annoncé pour la première fois par le wali de Constantine en octobre 2005, lors de sa première rencontre avec la presse, le projet de la nouvelle ville universitaire est qualifié par les spécialistes comme étant un ouvrage original, au vu de ce qui a été réalisé par le passé. Pour la première fois, des pôles pédagogiques ayant le statut d’écoles autonomes seront créés, et où des spécialités nouvelles verront le jour. Le wali de Constantine n’a pas manqué de rappeler, à chaque occasion, que cette nouvelle ville universitaire sera un défi à relever en raison de l’importance des moyens qui seront mis en place. Après l’achèvement des études d’aménagement du site et de la répartition des différentes parcelles, le projet a été confié à la China State Company of Engineering and Construction (CSCEC), qui a présenté la meilleure offre pour l’étude et la réalisation. Une attribution qui n’a pas surpris les connaisseurs, puisque l’entreprise de l’empire du milieu est bien connue à l’échelle internationale, et a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Elle demeure parmi les 500 entreprises les plus performantes au monde. Les techniques de réalisation proposées par les Chinois sont aussi surprenantes, surtout qu’ils ont projeté de réaliser 10 écoles, 19 résidences universitaires d’une capacité totale de 38 000 lits et un restaurant central, dans un délai de 28 mois. Le mégaprojet est divisé en cinq tranches, composées de six parcelles chacune, soit un total de trente parcelles considérées elles-mêmes comme des projets à part entière. Le plus important à retenir reste le fait que la wilaya de Constantine bénéficiera, pour la première fois, de la création de 10 écoles d’envergure nationale. On citera les écoles d’architecture, de gestion urbaine, de biotechnologie, de sciences politiques, de médecine, d’arts et de culture, de génie des procédés pharmaceutiques, de communication et d’audiovisuel, cela en sus de l’ouverture d’un nouveau siège pour l’Ecole normale supérieure (ENS) ainsi que d’une école polytechnique qui sera la seconde du genre en Algérie. Pour les Chinois, l’envergure de ce projet « pharaonique » fait craindre des problèmes liés à la disponibilité de l’eau et des sources d’énergie, mais surtout à la mobilisation d’une main-d’œuvre qualifiée, sachant que les chantiers auront besoin durant les phases de plein régime de pas moins de 2500 travailleurs, toutes spécialités confondues. Une situation qui donnera à réfléchir aux autorités de la wilaya, appelées à saisir cette aubaine pour assurer des postes de travail aux milliers de chômeurs. L’autre souci demeure le facteur temps, car le projet devait démarrer le 1er décembre 2006, selon les estimations des Chinois, mais il s’est trouvé retardé pour des formalités bureaucratiques. La pose de la première pierre par le Président devra marquer le début de la phase exécution, car la CSCEC est déjà prête pour installer ses gigantesques chantiers. ELWATAN
Pourtant, le projet dont la pose de la première pierre est prévue aujourd’hui, à l’occasion de la visite du Président à la ville de Constantine, présente une fiche technique bien étoffée. Annoncé pour la première fois par le wali de Constantine en octobre 2005, lors de sa première rencontre avec la presse, le projet de la nouvelle ville universitaire est qualifié par les spécialistes comme étant un ouvrage original, au vu de ce qui a été réalisé par le passé. Pour la première fois, des pôles pédagogiques ayant le statut d’écoles autonomes seront créés, et où des spécialités nouvelles verront le jour. Le wali de Constantine n’a pas manqué de rappeler, à chaque occasion, que cette nouvelle ville universitaire sera un défi à relever en raison de l’importance des moyens qui seront mis en place. Après l’achèvement des études d’aménagement du site et de la répartition des différentes parcelles, le projet a été confié à la China State Company of Engineering and Construction (CSCEC), qui a présenté la meilleure offre pour l’étude et la réalisation. Une attribution qui n’a pas surpris les connaisseurs, puisque l’entreprise de l’empire du milieu est bien connue à l’échelle internationale, et a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Elle demeure parmi les 500 entreprises les plus performantes au monde. Les techniques de réalisation proposées par les Chinois sont aussi surprenantes, surtout qu’ils ont projeté de réaliser 10 écoles, 19 résidences universitaires d’une capacité totale de 38 000 lits et un restaurant central, dans un délai de 28 mois. Le mégaprojet est divisé en cinq tranches, composées de six parcelles chacune, soit un total de trente parcelles considérées elles-mêmes comme des projets à part entière. Le plus important à retenir reste le fait que la wilaya de Constantine bénéficiera, pour la première fois, de la création de 10 écoles d’envergure nationale. On citera les écoles d’architecture, de gestion urbaine, de biotechnologie, de sciences politiques, de médecine, d’arts et de culture, de génie des procédés pharmaceutiques, de communication et d’audiovisuel, cela en sus de l’ouverture d’un nouveau siège pour l’Ecole normale supérieure (ENS) ainsi que d’une école polytechnique qui sera la seconde du genre en Algérie. Pour les Chinois, l’envergure de ce projet « pharaonique » fait craindre des problèmes liés à la disponibilité de l’eau et des sources d’énergie, mais surtout à la mobilisation d’une main-d’œuvre qualifiée, sachant que les chantiers auront besoin durant les phases de plein régime de pas moins de 2500 travailleurs, toutes spécialités confondues. Une situation qui donnera à réfléchir aux autorités de la wilaya, appelées à saisir cette aubaine pour assurer des postes de travail aux milliers de chômeurs. L’autre souci demeure le facteur temps, car le projet devait démarrer le 1er décembre 2006, selon les estimations des Chinois, mais il s’est trouvé retardé pour des formalités bureaucratiques. La pose de la première pierre par le Président devra marquer le début de la phase exécution, car la CSCEC est déjà prête pour installer ses gigantesques chantiers. ELWATAN
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