Le cabinet londonien Oxford Business Group élabore un guide d’investissement sur l'Algerie
Emerging Algeria 2006, premier guide d’investissement sur l’Algérie en langue anglaise, a été présenté samedi 25 février à l’hôtel Sheraton, au Club des Pins, devant un parterre d’opérateurs économiques, de responsables de l’administration centrale, d’économistes, de banquiers et d’ambassadeurs, entre autres convives. C’est un document de deux cent huit pages, confectionné par le cabinet londonien d’intelligence économique, Oxford Business Group, en association avec la Chambre algérienne du commerce et d’industrie, (Caci). Produit de huit mois de collecte d’informations, d’entretiens, Emerging Algeria 2006, est considéré comme un outil de référence en matière d’informations économiques et financières sur l’Algérie. Il l’est ainsi, à l’identique des autres pays couverts par le cabinet Oxford Business Group. Distribué à quarante cinq mille exemplaires, le document dont il s’agit est diffusé en Europe, au Maghreb, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. L’objectif de cette revue, est, selon ses concepteurs, de montrer la diversité du potentiel économique et financier de l’Algérie sans se limiter aux études traditionnelles centrées sur les hydrocarbures, un secteur dont Energing Algeria 2006 ne sous-estime pas l’importance(40% de la valeur ajoutée nationale). Le document, élaboré par une équipe de six analystes, est structuré en cinq chapitres. Il présente les tenants de la réforme bancaire, dresse un état des lieux du secteur, récapitule les principales évolutions attendues en 2006, ainsi que les conséquences importantes que ces changements peuvent avoir sur l’ensemble de l’économie nationale. La publication fait aussi une analyse sur la réglementation, celle sur les hydrocarbures comprise. Elle comprend enfin des opinions de décideurs et des investisseurs d’ici et d’ailleurs, en plus d’un compte rendu de la situation politique en l’Algérie. On y trouve ainsi, et dans le détail, une flopée de données sur l’Algérie, sur ses institutions, sur sa démographie, sur ses agrégats économiques….Extraits : il y est ainsi écrit que l’Algérie, trente-deux millions d’âmes, a vu le processus de libéralisation de son économie gelé ou presque pendant la décennie noire, qu’elle occupe le 63ème place dans l’index du développement humain des Nations unies. Et, qu’elle dispose d’un PIB établi à 384 milliards de dollars(un revenu de 2 596 dollars par tête). Il y est également mentionné les avantages comparatifs dont le pays doit tirer profit ainsi que les potentiels sur lesquels il est assis, avec des ressources humaines bien formées. Le document d’Oxford Business Group note aussi que l’Algérie, liée par un Accord d‘association avec l’Union européenne, mis en oeuvre le 1er septembre 2005, a accès à un marché important. Et qu’elle doit savoir transformer ce qu’elle tire du pétrole en une politique de croissance durable. La publication en question conseille six actions à l’Algérie pour rentabiliser ce dont elle dispose : mettre à niveau l’ensemble de son économie, avec plus d’efforts en matière d’application de la réglementation, permettre aux structures encadrant l’économie nationale de suivre le mouvement de libéralisation, continuer à libéraliser le régime commercial, mettre un terme à l’informel, mieux réguler le transport, continuer à améliorer la formation. Présent à la présentation de Emerging Algeria 2006, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Andrew Tessoriere, a prononcé un discours d’une vingtaine de minutes. Il l’a fait dans un français audible. Et, il a déclaré que le gouvernement britannique «a changé positivement» son avis à l’égard des ressortissants britanniques désirant se rendre en Algérie, la situation sécuritaire y étant améliorée. Et, d’ajouter que : désormais, les Britanniques peuvent se rendre «en toute sécurité dans le sud du pays avec des agences sûres, mais également dans le nord et ce, quel que soit le mode de transport utilisé, y compris par la route».
Le diplomate britannique a , par ailleurs, relevé que l’Algérie «se porte mieux» et ceci a été constaté non seulement par le rapport d’Oxford Business Group, mais également par les plus grandes institutions financières dans lesquelles le Royaume Uni est partie prenante. Andrew Tessoriere a souligné que la Grande-Bretagne est très attachée à son partenariat avec l’Algérie à travers les institutions multilatérales. Et de noter que : «notre présidence de l’UE a été l’occasion de réaliser beaucoup de choses avec l’Algérie (…). L’ambassadeur britannique a rapporté que le Royaume-Uni a proposé aux autorités algériennes un échange d’expériences plus élargi en matière de libéralisation du marché, de dérégulation, de démembrement des monopoles, et même dans le domaine de la privatisation. Algériens et Britanniques, ont mis en avant un processus d’échange d’expériences dans le secteur des finances, a-t-il rappelé. Il a par ailleurs estimé que Londres peut servir comme une vitrine très efficace sur l’Algérie pour les investisseurs étrangers. Attendu pour cette rencontre, le ministre des Finances, Mourad Medelci, y était absent, pour «des obligations gouvernementales». C’est son chef de cabinet qui a fait lecture de son discours. Il y est fait une comparaison entre l’Algérie d’il y a dix ou douze ans et celle d’aujourd’hui. Entre 1990 et 2000, l’Algérie enregistrait des taux d’inflation à deux chiffres, des équilibres budgétaires non contenus, une position extérieure défavorable….Aujourd’hui, il est mentionné dans le discours de Mourad Medelci, que la tendance est lisible : retour à la croissance économique, évolution baissière du taux de chômage, maîtrise de l’inflation, par la rigueur de la politique budgétaire et la prudence de la politique monétaire, stabilité de la parité monétaire….Il y est également souligné que les récentes révisions du cadre législatif et réglementaire constituent un vecteur de consolidation de la coordination de la politique budgétaire et monétaire, entre autres.
Hamid Temmar, n’était pas également de la partie, pour des raisons de santé.
D'apres LA TRIBUNE
Le diplomate britannique a , par ailleurs, relevé que l’Algérie «se porte mieux» et ceci a été constaté non seulement par le rapport d’Oxford Business Group, mais également par les plus grandes institutions financières dans lesquelles le Royaume Uni est partie prenante. Andrew Tessoriere a souligné que la Grande-Bretagne est très attachée à son partenariat avec l’Algérie à travers les institutions multilatérales. Et de noter que : «notre présidence de l’UE a été l’occasion de réaliser beaucoup de choses avec l’Algérie (…). L’ambassadeur britannique a rapporté que le Royaume-Uni a proposé aux autorités algériennes un échange d’expériences plus élargi en matière de libéralisation du marché, de dérégulation, de démembrement des monopoles, et même dans le domaine de la privatisation. Algériens et Britanniques, ont mis en avant un processus d’échange d’expériences dans le secteur des finances, a-t-il rappelé. Il a par ailleurs estimé que Londres peut servir comme une vitrine très efficace sur l’Algérie pour les investisseurs étrangers. Attendu pour cette rencontre, le ministre des Finances, Mourad Medelci, y était absent, pour «des obligations gouvernementales». C’est son chef de cabinet qui a fait lecture de son discours. Il y est fait une comparaison entre l’Algérie d’il y a dix ou douze ans et celle d’aujourd’hui. Entre 1990 et 2000, l’Algérie enregistrait des taux d’inflation à deux chiffres, des équilibres budgétaires non contenus, une position extérieure défavorable….Aujourd’hui, il est mentionné dans le discours de Mourad Medelci, que la tendance est lisible : retour à la croissance économique, évolution baissière du taux de chômage, maîtrise de l’inflation, par la rigueur de la politique budgétaire et la prudence de la politique monétaire, stabilité de la parité monétaire….Il y est également souligné que les récentes révisions du cadre législatif et réglementaire constituent un vecteur de consolidation de la coordination de la politique budgétaire et monétaire, entre autres.
Hamid Temmar, n’était pas également de la partie, pour des raisons de santé.
D'apres LA TRIBUNE
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