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jeudi 13 avril 2006

Lotto investit le marché algérien
L’équipementier sportif italien Lotto vient de s’installer officiellement en Algérie dans le but d’alimenter le marché algérien en tenues sportives.
Hier "12 Avril 06" à l’hôtel Sofitel, le premier vice-président de cette firme internationale, Pavaroti Mauro, accompagné de MM. Albertini et Barisi, respectivement conseiller du président et vice-président de la région France-Algérie, a animé une conférence de presse devant un parterre de journalistes. Au cours de cette rencontre avec les chevaliers de la plume, le conférencier a fait un tour d’horizon sur la firme italienne et son projet en Algérie. Il dira en substance : « Lotto existe depuis 1973 à Venise et compte 500 travailleurs en Italie et ailleurs (Europe et Asie notamment). Il est le troisième équipementier mondial en football et quatrième en tennis. » Malgré la présence de Lotto en Tunisie et au Maroc, l’Algérie demeure un marché incontournable dans le Maghreb, selon M. Pavaroti, de par sa grandeur et l’intérêt qu’elle porte pour le sport en général et le football en particulier. Il ajoutera : « L’Algérie est un pays de football qui a déjà fait ses preuves par le passé. Notre firme a fait sa pénétration en Algérie à travers le sponsoring des deux meilleurs clubs du championnat, à savoir la JSK et l’USMA, et nous comptons faire de même avec l’équipe nationale de football. » Une option qui n’a pas abouti par le passé, en l’absence, selon le conférencier, d’interlocuteurs au niveau de la FAF. Si pour équiper les Verts les portes restent ouvertes, pour les clubs l’opération s’arrêtera aux deux clubs précités, affirme M. Albertini. Toutefois, les responsables de Lotto nourrissent un grand espoir pour réussir en Algérie, bien que d’autres marques aient échoué par le passé à cause de la contrefaçon. Un responsable de la firme en Algérie, M. Maâtoub en l’occurrence, affirme que Lotto dispose d’un cabinet d’avocats qui prend en charge le volet de la contrefaçon et défendra son label en cas de litige. Il comptera aussi sur l’apport précieux des services de la douane pour limiter (du moins) l’arrivage de produits contrefaits. Pour sa part, M. Albertini propose d’aligner les prix des produits Lotto avec ceux de la contrefaçon afin d’inciter le client à en acheter le vrai. Pour le moment, Lotto n’envisage pas d’ouvrir une unité de production, comme cela existe en Turquie ou en Asie, mais plutôt des magasins et des points de vente sur une opération d’investissement évaluée à un million d’euros. M. Barisi n’écarte pas cependant que plus tard certains produits pourront être faits ici en Algérie et voir comment rentabiliser le marché national.
EL WATAN