SNTF: Le bilan!
Le Maghreb par les lignes à grande vitesse ?
Le Maghreb par les lignes à grande vitesse ?
La Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) est en phase de reconquérir le marché des transports. Et ça ne sera forcément pas un manque d’argent qui risquerait de freiner son élan de développement: ce sont pas moins de 7 milliards de dollars que les pouvoirs publics consacrent à la mise à niveau du ferroviaire dans le cadre du programme quinquennal de consolidation de la croissance. Il ne reste, en fait, aux responsables de la SNTF qu’à veiller scrupuleusement à la réalisation des différents projets visant son redéploiement.
Invité hier à l’émission El- Mountada de la radio chaîne I, le président-directeur général de l’entreprise publique, Abdelhamid Lâlamia, a longuement exposé l’ambitieux plan qui permettra à terme au train de se placer comme moyen incontournable de transport aussi bien de voyageurs que de marchandises. Acquisition de nouvelles locomotives, dédoublement et électrification de la voie ferrée et les lignes à grande vitesse (LGV) sont les quatre grands chantiers de la SNTF. Pour remédier au manque flagrant en locomotives, la SNTF a fait une importante commande auprès de son traditionnel fournisseur, l’américain General Motors (GM). Selon son premier responsable, la société nationale réceptionnera 30 trains en février 2007. Un matériel de dernière génération qui lui permettra d’être en mesure de répondre à la demande en matière de transport de voyageurs, mais surtout de marchandises où elle a plus de mal à répondre ne serait-ce qu’à la demande de ses habituels clients. La SNTF, rappelle à ce propos Abdelhamid Lâlamia, a enregistré au courant de l’année écoulée une baisse d’activité en matière de transport de marchandises à cause justement du manque de ces moyens. Le parc de ce transporteur «est à 60% à l’arrêt», a indiqué le PDG. En de termes plus simples, c’est plus de la moitié des trains dont dispose le pays qui ne roulent plus de par leur ancienneté. Certains ont plus d’une trentaine d’années. Au sujet de l’électrification de la voie ferrée, le PDG de la SNTF a rappelé que ce sont quatre entreprises de renommée internationale qui sont sélectionnées pour la réalisation de cet important chantier, dont Alstom et Siemens. Abdelhamid Lâlamia explique que ce mécanisme garantit à la SNTF plus d’efficacité en matière de transport de marchandises, notamment dans les zones montagneuses.
Actuellement, la SNTF travaille sur l’électrification de 1.200 km de chemin de fer en deux lots: le premier va de Bordj Bou-Arréridj à Annaba et le second de Khemis à Oran. Sa réalisation prendra entre 36 et 40 mois.
S’agissant du dédoublement de la voie ferrée, le premier responsable de la SNTF a affirmé que celui de la ligne ouest, Alger-Oran, est achevé à hauteur de 50%. Du côté de l’est, le tronçon Bordj-Sétif est achevé.
Les travaux du dédoublement des 650 km restants débuteront vers le début du mois de juin prochain. L’autre défi de la société nationale de transport ferroviaire est les lignes à grande vitesse (LGV). En fait, si un tel projet venait à se concrétiser, les voyageurs seront en mesure d’effectuer de longs trajets en un temps record puisque la vitesse ces trains atteint les 220 km/heure. Les LGV doivent relier, à travers un nouveau chemin de fer, les deux frontières algéro-marocaine et algéro-tunisienne. Le patron de la SNTF a précisé que les voies ferrées des trois pays sont déjà reliées. Mais la concertation entre les pays voisins est ouverte sur cette nouvelle forme de desserte, à savoir les lignes à grande vitesse. Du côté marocain, selon l’invité de la radio nationale, «pas de problème». Et les choses peuvent même évoluer rapidement au grand profit des voyageurs et économies du Maghreb. Abdelhamid Lâlamia a attiré l’attention sur l’existence d’une voie ferrée reliant Oudjda à Fès puis à Casablanca. C’est plutôt du côté Est de l’Algérie qu’il y aura du travail. Le PDG évoque notamment l’état du réseau déjà existant. L’Algérie a demandé à la Tunisie, révèle-t-il, la possibilité de relier Annaba à Tabarka.
Invité hier à l’émission El- Mountada de la radio chaîne I, le président-directeur général de l’entreprise publique, Abdelhamid Lâlamia, a longuement exposé l’ambitieux plan qui permettra à terme au train de se placer comme moyen incontournable de transport aussi bien de voyageurs que de marchandises. Acquisition de nouvelles locomotives, dédoublement et électrification de la voie ferrée et les lignes à grande vitesse (LGV) sont les quatre grands chantiers de la SNTF. Pour remédier au manque flagrant en locomotives, la SNTF a fait une importante commande auprès de son traditionnel fournisseur, l’américain General Motors (GM). Selon son premier responsable, la société nationale réceptionnera 30 trains en février 2007. Un matériel de dernière génération qui lui permettra d’être en mesure de répondre à la demande en matière de transport de voyageurs, mais surtout de marchandises où elle a plus de mal à répondre ne serait-ce qu’à la demande de ses habituels clients. La SNTF, rappelle à ce propos Abdelhamid Lâlamia, a enregistré au courant de l’année écoulée une baisse d’activité en matière de transport de marchandises à cause justement du manque de ces moyens. Le parc de ce transporteur «est à 60% à l’arrêt», a indiqué le PDG. En de termes plus simples, c’est plus de la moitié des trains dont dispose le pays qui ne roulent plus de par leur ancienneté. Certains ont plus d’une trentaine d’années. Au sujet de l’électrification de la voie ferrée, le PDG de la SNTF a rappelé que ce sont quatre entreprises de renommée internationale qui sont sélectionnées pour la réalisation de cet important chantier, dont Alstom et Siemens. Abdelhamid Lâlamia explique que ce mécanisme garantit à la SNTF plus d’efficacité en matière de transport de marchandises, notamment dans les zones montagneuses.
Actuellement, la SNTF travaille sur l’électrification de 1.200 km de chemin de fer en deux lots: le premier va de Bordj Bou-Arréridj à Annaba et le second de Khemis à Oran. Sa réalisation prendra entre 36 et 40 mois.
S’agissant du dédoublement de la voie ferrée, le premier responsable de la SNTF a affirmé que celui de la ligne ouest, Alger-Oran, est achevé à hauteur de 50%. Du côté de l’est, le tronçon Bordj-Sétif est achevé.
Les travaux du dédoublement des 650 km restants débuteront vers le début du mois de juin prochain. L’autre défi de la société nationale de transport ferroviaire est les lignes à grande vitesse (LGV). En fait, si un tel projet venait à se concrétiser, les voyageurs seront en mesure d’effectuer de longs trajets en un temps record puisque la vitesse ces trains atteint les 220 km/heure. Les LGV doivent relier, à travers un nouveau chemin de fer, les deux frontières algéro-marocaine et algéro-tunisienne. Le patron de la SNTF a précisé que les voies ferrées des trois pays sont déjà reliées. Mais la concertation entre les pays voisins est ouverte sur cette nouvelle forme de desserte, à savoir les lignes à grande vitesse. Du côté marocain, selon l’invité de la radio nationale, «pas de problème». Et les choses peuvent même évoluer rapidement au grand profit des voyageurs et économies du Maghreb. Abdelhamid Lâlamia a attiré l’attention sur l’existence d’une voie ferrée reliant Oudjda à Fès puis à Casablanca. C’est plutôt du côté Est de l’Algérie qu’il y aura du travail. Le PDG évoque notamment l’état du réseau déjà existant. L’Algérie a demandé à la Tunisie, révèle-t-il, la possibilité de relier Annaba à Tabarka.
Le quotidien d'Oran
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