Trois nouvelles lignes pour l’extension du métro d’Alger
Alors que les travaux de réalisation de la première ligne du métro d’Alger sont entrés dans leur dernière phase, des études sont en cours pour la réalisation de trois nouvelles lignes pour son extension.
La première ligne relie Haï El-Badr à la place Emir Abdelkader sur 9,5 km avec 10 stations. Son extension est prévue pour joindre El-Harrach, Aïn Nâadja et Bab El-Oued. «Un appel d’offres pour l’extension de la première ligne vers El-Harrach, Bab El-Oued et Aïn Naâdja sera lancé après l’achèvement des études, prévu en août prochain. Cette extension comprend en tout une dizaine de stations», a déclaré, hier, sur les ondes de la Chaîne II de la radio nationale, le P-DG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Abdelkader Mekerbi. Une bonne nouvelle pour les habitants des trois quartiers populaires de la capitale. Le premier responsable de l’EMA n’a pas donné de détails sur le coût de cette extension, ni sur les délais de livraison. Entamé à la fin des années 80, la réalisation de la première ligne du métro d’Alger a souffert de la crise économique et sécuritaire qui a frappé le pays durant les années 90. «Durant la dernière décennie, la volonté politique et le financement ont fait défaut.
Ce n’est pas le cas maintenant. L’argent et la volonté politique existent et la première ligne du métro d’Alger sera livrée en 2008. Nous venons de signer avec le groupement Siemens-Vinci et Caf pour l’aménagement intégral du métro», a assuré le P-DG du Métro d’Alger qui a rendu hommage aux entreprises algériennes Cosider et Géni-Sider. «Durant les années 90, les étrangers ne voulaient pas venir pour réaliser le métro pour des raisons de sécurité.
Les travaux ont été réalisés par des entreprises algériennes. Elles manquent d’expérience pour ce genre d’ouvrage, mais elles ont travaillé». Dans un pays où les projets traînent et les délais de réalisation sont rarement respectés, M. Mekrebi a la tâche difficile pour convaincre.
«Le métro sera fonctionnel en 2008. Tout est prêt. Les travaux de génie civil seront achevés à 80% en juillet. Tous les grands problèmes sont derrière nous. Vous savez, dans la réalisation d’un métro, le plus dur, c’est le génie civil», a expliqué le P-DG de l’EMA qui a, toutefois, indiqué que l’ouverture du métro ne réglera pas tous les problèmes du transport, à Alger. «Dans tout système de transport, le métro constitue la colonne vertébrale. C’est un mode de transport de masse de voyageurs. Il y a une rame chaque deux à trois minutes.
Chaque rame peut transporter jusqu’à 1.200 personnes. En tout, le métro transportera 300.000 voyageurs par jour. Le métro ne va pas régler tous les problèmes de transport à Alger.
Mais avec le tramway, la modernisation du rail, la réalisation de nouveaux parkings, de nouveaux carrefours et rocades, Alger va commencer à respirer à partir de 2009», a t-il promis. Comme c’est le premier métro qui ouvrira ses portes en Algérie, sa gestion devra être confiée à un opérateur étranger comme la RATP qui gère le métro parisien. «Nous n’avons pas d’expérience dans la gestion du métro, nous sommes en train de préparer le cahier des charges pour lancer un appel d’offres et sélectionner un opérateur étranger pour sa gestion. Nous avons opté pour le mandat de gestion», a souligné M. Mekerbi.
En charge de la réalisation de tramways et de téléphériques, l’EMA s’apprête à attribuer la réalisation du tramway d’Alger et le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation des tramways de Constantine et d’Oran.
L’EMA a également lancé la rénovation de quatre téléphériques à Alger et la réalisation de quatre nouveaux téléphériques dans la capitale, un téléphérique à Tlemcen et un autre à Oran. «L’ouverture des plis financiers du tramway d’Alger aura lieu dans les prochains jours, avant fin avril. Le début des travaux est prévu pour fin mai, début juin. Le tramway d’Alger sera livré en 2009», a annoncé M. Mekerbi. Le quotidien d'Oran
La première ligne relie Haï El-Badr à la place Emir Abdelkader sur 9,5 km avec 10 stations. Son extension est prévue pour joindre El-Harrach, Aïn Nâadja et Bab El-Oued. «Un appel d’offres pour l’extension de la première ligne vers El-Harrach, Bab El-Oued et Aïn Naâdja sera lancé après l’achèvement des études, prévu en août prochain. Cette extension comprend en tout une dizaine de stations», a déclaré, hier, sur les ondes de la Chaîne II de la radio nationale, le P-DG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Abdelkader Mekerbi. Une bonne nouvelle pour les habitants des trois quartiers populaires de la capitale. Le premier responsable de l’EMA n’a pas donné de détails sur le coût de cette extension, ni sur les délais de livraison. Entamé à la fin des années 80, la réalisation de la première ligne du métro d’Alger a souffert de la crise économique et sécuritaire qui a frappé le pays durant les années 90. «Durant la dernière décennie, la volonté politique et le financement ont fait défaut.
Ce n’est pas le cas maintenant. L’argent et la volonté politique existent et la première ligne du métro d’Alger sera livrée en 2008. Nous venons de signer avec le groupement Siemens-Vinci et Caf pour l’aménagement intégral du métro», a assuré le P-DG du Métro d’Alger qui a rendu hommage aux entreprises algériennes Cosider et Géni-Sider. «Durant les années 90, les étrangers ne voulaient pas venir pour réaliser le métro pour des raisons de sécurité.
Les travaux ont été réalisés par des entreprises algériennes. Elles manquent d’expérience pour ce genre d’ouvrage, mais elles ont travaillé». Dans un pays où les projets traînent et les délais de réalisation sont rarement respectés, M. Mekrebi a la tâche difficile pour convaincre.
«Le métro sera fonctionnel en 2008. Tout est prêt. Les travaux de génie civil seront achevés à 80% en juillet. Tous les grands problèmes sont derrière nous. Vous savez, dans la réalisation d’un métro, le plus dur, c’est le génie civil», a expliqué le P-DG de l’EMA qui a, toutefois, indiqué que l’ouverture du métro ne réglera pas tous les problèmes du transport, à Alger. «Dans tout système de transport, le métro constitue la colonne vertébrale. C’est un mode de transport de masse de voyageurs. Il y a une rame chaque deux à trois minutes.
Chaque rame peut transporter jusqu’à 1.200 personnes. En tout, le métro transportera 300.000 voyageurs par jour. Le métro ne va pas régler tous les problèmes de transport à Alger.
Mais avec le tramway, la modernisation du rail, la réalisation de nouveaux parkings, de nouveaux carrefours et rocades, Alger va commencer à respirer à partir de 2009», a t-il promis. Comme c’est le premier métro qui ouvrira ses portes en Algérie, sa gestion devra être confiée à un opérateur étranger comme la RATP qui gère le métro parisien. «Nous n’avons pas d’expérience dans la gestion du métro, nous sommes en train de préparer le cahier des charges pour lancer un appel d’offres et sélectionner un opérateur étranger pour sa gestion. Nous avons opté pour le mandat de gestion», a souligné M. Mekerbi.
En charge de la réalisation de tramways et de téléphériques, l’EMA s’apprête à attribuer la réalisation du tramway d’Alger et le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation des tramways de Constantine et d’Oran.
L’EMA a également lancé la rénovation de quatre téléphériques à Alger et la réalisation de quatre nouveaux téléphériques dans la capitale, un téléphérique à Tlemcen et un autre à Oran. «L’ouverture des plis financiers du tramway d’Alger aura lieu dans les prochains jours, avant fin avril. Le début des travaux est prévu pour fin mai, début juin. Le tramway d’Alger sera livré en 2009», a annoncé M. Mekerbi. Le quotidien d'Oran
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