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vendredi 19 mai 2006

Khelil : “L’Algérie a exporté pour 11 milliards de dollars vers les États-Unis en 2005”

“Notre coopération avec les États-Unis dans les hydrocarbures est positive. Nous voulons mettre à profit cela pour élargir notre coopération dans des domaines aussi vastes que la pétrochimie, l’électricité, la transformation du gaz, le dessalement d’eau de mer, les services pétroliers, les énergies nouvelles, les ressources humaines, le transfert de technologies et de nouveaux process, et bien d’autres domaines”, a déclaré M. Khelil, en marge du forum sur l’énergie organisé mardi à Washington par le Conseil d’affaires États Unis-Algérie (US- ABC).
Interrogé sur l’importance de la coopération bilatérale dans le secteur de sa compétence, il a indiqué qu’en 2005, les importations américaines d’Algérie, tous produits pétroliers et gaziers confondus, avaient totalisé plus de 11 milliards de dollars. C’est notre plus gros partenaire.
Nous avons livré au marché américain quelque 3,5 milliards de mètres cubes de GNL, en 2005, représentant 5% de ses approvisionnements et environ 450 000 barils/jour tous produits pétroliers, a précisé
M. Khelil, ministre de l’énergie et des mines. Notre stratégie est de ne plus être seulement des vendeurs de pétrole et de gaz, mais un partenaire impliqué dans le développement des potentialités que recèle l’Algérie et une partie prenante, d’amont en aval, y compris dans les pays consommateurs et dans des créneaux comme la production, la transformation, la commercialisation ou la distribution, soutient M. Khelil, rappelant que la Sonatrach est déjà présente à l’international sur plusieurs marchés. “Aux États-Unis, ce qui nous intéresse c’est que les sociétés qui travaillent avec nous en Algérie nous donnent l’opportunité de nous associer avec elles sur différents segments, comme la transformation du gaz, la production, la commercialisation ou la distribution”, a-t-il dit.
“Nous sommes en discussion pour une participation à des projets de terminaux gaziers dans le golfe du Mexique ou au Canada pour approvisionner le continent américain, souligne M. Khelil, pour qui, l’important est d’impliquer et d’intéresser les Américains à investir hors-pétrole et gaz en Algérie. LIBERTE