Wind of change in Algeria

Google
 
Web algeria-reloaded.blogspot.com

samedi 20 mai 2006


Premier Centre d’affaires à Birkhadem: Un complexe à 120 millions de dollars

Après l’annonce, en avril dernier, du lancement de la construction du Quartier des affaires de Bab Ezzouar (un projet au budget astronomique : 300 millions de dollars, lancé par le président de la République, lors de sa virée algéroise), le groupement Cosider s’engage dans la construction d’un complexe multifonctionnel, autrement dit, un centre des affaires à Birkhadem, à quelques bornes du carrefour la Concorde.

Une entreprise qui n’en est pas moins importante en termes d’enveloppe financière : 120 millions de dollars sont destinés à son financement. Selon Ali Bourahla, directeur adjoint à Cosider, les premiers travaux devraient être entamés en juin prochain. « Nous sommes dans une phase décisive, dit-il. Le cahier des charges est actuellement en préparation (...) Et au début de mois de juin, les travaux seront entamés et ce pour un délai de réalisation de 30 à 36 mois. Il coûtera entre 100 et 120 millions de dollars. » L’exécution du projet se fera avec un partenaire public libyen, Lafico Algérie en l’occurrence. Pour M. Bourahla, l’idée de se lancer dans une telle opération remonte à 2001. « Nous sommes les premiers à initier ce type de projets », affirme non sans fierté le responsable. Il explique qu’« à l’époque, il n’y avait pas de plan de relance, il fallait à Cosider maintenir son outil en activité. Elle a donc essayé de créer son propre plan de charge en initiant un tel projet ». Ce dernier, désigné par ses concepteurs comme un complexe multifonctionnel, pour le distinguer des « banals centres d’affaires », intègre en son sein 4 fonctions : un centre d’affaires, un centre touristique, un hôtel 5 étoiles, et des espaces dédiés aux commerces et aux loisirs. Un tiers de la superficie est consacré à la partie affaire, soit 30 000 m2, les deux tiers restants sont pour l’hôtellerie et l’ensemble commerce et loisirs. L’hôtel, une tour de 27 étages (+ 5 niveaux en souterrain), la plus haute du pays, sera exploité par une filiale du groupe Cosider construction et permettra, selon le directeur adjoint, de créer environ 300 emplois permanents. Pourquoi un tel projet ? Est-ce un effet de mode ou une opération économiquement avantageuse ? Les études de rentabilité financière qui ont été faites, soutient M. Bourahla, montrent que c’est l’un des rares projets à permettre un retour d’investissement en moins de sept ans. Comment ? En présentant un produit qui n’existe pas : « L’hôtellerie de luxe, nous en manquons (...) C’est un marché ouvert. Nous sommes en plein boom de l’activité secondaire libérale. C’est ce créneau que nous visons, des petits sièges d’entreprise, des représentations, etc. ! C’est un produit que nous comptons financer avec une banque, il n’y aura pas de vente donc pas de réservation ». Catégorique, le responsable de Cosider considère que ce projet de complexe aura certainement un « impact positif sur toute la région ». Le choix de l’emplacement à Birkhadem est justifié par les créateurs du futur complexe par sa proximité des sites importants de la capitale. « Pour un centre d’affaires, on ne peut pas être mieux situé, se félicite Bourahla. C’est à la croisée de deux autoroutes, à 10 mn de l’aéroport d’Alger, de la ville et des ministères. » EL WATAN