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mardi 19 septembre 2006

L’État reste majoritaire dans les entreprises publiques stratégiques

Alger, (AAI)- Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements , Abdelhamid Temmar a souligné lundi à Oran que « l’Etat algérien restera majoritaire dans les grandes entreprises stratégiques d’utilité publique », citant notamment la SNTF, la Sonelgaz et les Ports, rapporte la presse.Faisant le point de la situation sur le programme gouvernemental de privatisations des entreprises publiques en cours d’application, Temmar a déclaré à la presse que « de juin 2005 à juin 2006, 400 grandes entreprises avaient été privatisées, parmi lesquelles la Cnan et les gaz industriels, précisant que “L’État restera majoritaire dans les grandes entreprises publiques stratégiques, celles qui sont d’utilité publique. Sont concernés dans ce cadre, la Sonelgaz, la SNTF et les ports.” Et d’ajouter : “Pour les ports, il n’y a pas de remise en cause de la concession, mais l’État restera propriétaire des ports comme cela existe de par le monde.”Le ministre a par ailleurs indiqué que 6 grandes entreprises seront privatisées prochainement, ajoutant que « pour Air Algérie, la SNTA, la SNVI, la Cnan Transport des voyageurs, c’est le département des Participations qui s’en charge ». Abordant le cas de la Sonatrach,, il a notamment expliqué que :« si la loi sur les hydrocarbures avait été changée, c’est par souci de préservation, rappelant l’ensemble des mesures et nouveaux textes mis en place pour asseoir “la nouvelle stratégie gouvernementale de développement des investissements”, ainsi que le nouveau rôle dévolu à l’Agence Nationale de Développement des Investissements ( ANDI).Pour le ministre , l’objectif des réformes économiques est de “créer les conditions pour attirer les Investissements Directs Etrangers ( IDE), mettre à niveau nos entreprises pour tenir tête à l’importation et ,par là- même, améliorer le pouvoir d’achat des citoyens”.Interrogé sur le niveau de la masse monétaire en circulation et ses effets négatifs dans l’économie, il a estimé que : “Malgré cette masse monétaire importante sur le marché, le taux d’inflation est bas, les transactions ne sont pas aussi importantes qu’on le pense, d’ailleurs de 2002 à 2006, le pouvoir d’achat a doublé dans notre pays. Le revenu par habitant est de 2 300 dollars.”