Projet de rachat de l’ensemble des unités de Sider
Mittal Steel veut tout l’acier algérien
La société Mittal Steel Annaba a soumissionné pour acquérir l’ensemble des unités de production encore propriété du groupe Sider. Il s’agit des tuberies de Ghardaïa et El Hadjar, d’emballage Algal, Azzaba, M’sila et Reghaïa, de l’unité de transformation des produits longs (TPL). Elles s’ajouteront à celle de production de phosphate dans la wilaya de Tébessa tombée également dans l’escarcelle de Mittal Steel.
Cette acquisition a été suivie par la création d’une société mixte de transport ferroviaire en partenariat avec l’entreprise algérienne Ferphos. La démarche de Sandjay Kumar, directeur général de Mittal Steel Annaba, est destinée à démentir des rumeurs selon lesquelles Mittal Steel se préparerait à un départ définitif d’Algérie. L’usine d’El Hadjar fonctionne sur de bonnes bases financières. Elle n’a pas besoin des subventions de l’Etat. Nous générons nos propres fonds pour financer nos programmes de développement. En matière d’investissement, nous considérons l’Algérie comme un marché en pleine croissance. Il existe des conditions favorables pour que nous puissions accroître notre présence dans d’autres domaines », déclare-t-il. Quelles que soient les suites accordées à cette soumission, le patron de Mittal Steel Annaba s’en frotte déjà les mains. Et pour cause ! Cinq années après l’acquisition du complexe sidérurgique El Hadjar (18 septembre 2001), le bilan semble positif. C’est donc pour répondre aux détracteurs de sa société que le directeur général de Mittal Steel sort de sa réserve. A ceux qui lui reconnaissent de bonnes qualités de gestionnaire mais qui récusent ses orientations socioprofessionnelles, M. Kumar rétorque par un plaidoyer en faveur des travailleurs. Il argumente également un ancrage solide à un partenariat garantissant l’intégrité des partenaires lorsqu’il souligne : « Mittal Steel Annaba est la 2e unité d’importance sur le continent africain après celle d’Afrique du Sud. Notre objectif est de pouvoir couvrir tous les besoins du marché africain. Nous considérons l’Afrique comme un territoire destiné à la croissance. » Sans l’exprimer clairement, les Indiens considèrent que la désinformation émane des animateurs de la mafia algérienne de l’acier. Ce que confirment les syndicalistes du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ils ne ratent pas une occasion pour appeler les travailleurs à la vigilance. Mieux, ils ont mis en place un comité de surveillance H/24 des installations. Il y a quelques mois, ces dernières avaient fait l’objet de tentatives de sabotage. « C’est la conséquence de l’acquisition par Mittal Steel d’une unité de production en Ukraine. Celle-ci était utilisée par la mafia algérienne de l’acier comme une base d’approvisionnement et à moindre coût des produits sidérurgiques. En se l’appropriant, Mittal Steel a mis un terme au trafic à grande échelle qui s’opérait au vu et su de tout le monde », explique Smaïn Kouadria, membre du bureau syndical chargé des conflits sociaux. Toute cette situation donne un cachet bien particulier à la célébration du cinquième anniversaire de la prise en main par les Indiens de Mittal Steel, anciennement Ispat, du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Un anniversaire qui intervient au lendemain de l’application de l’augmentation de 18% pour l’ensemble des travailleurs. L’employeur a également procédé à la revalorisation des retraites et à la révision de l’indemnité de départ à la retraite avec le versement de onze mois de salaire au lieu de dix initialement appliqués. Comme pour mieux stimuler les énergies de ses salariés, Mittal Steel a mis en exécution le point portant organisation du travail contenu dans l’accord du 25 juillet 2006. Depuis mercredi 30 juillet 2006, un groupe de quatre experts dépêchés par le bureau consultant international Price Wather House Cooper (PWC) est sur le site pour quinze jours. Il a pour mission d’étudier et d’établir une nouvelle organisation dans le travail. Les conclusions de cette étude devraient être soumises avant la fin de l’année 2006 au syndicat du complexe sidérurgique d’El Hadjar. « Il n’y a jamais eu une entente aussi parfaite en ce qui concerne la situation socioprofessionnelle des travailleurs que celle que nous avons avec l’actuel employeur Mittal Steel. Que ceux qui déclarent que la société va partir le mois d’octobre 2006 aient la décence de se taire. Le résultat est là avec des augmentations de salaire appréciables, une revalorisation de l’indemnité de retraite et, le plus important, la mise en route d’une nouvelle configuration dans le travail. Sur cette dernière, des experts sont déjà sur place et travaillent en coordination avec les différents directeurs de Mittal Steel », a déclaré M. Menadi, secrétaire général du syndicat de l’entreprise Mittal Steel et de la plateforme syndicale UGTA de Sidi Amar. ELWATAN
Mittal Steel veut tout l’acier algérien
La société Mittal Steel Annaba a soumissionné pour acquérir l’ensemble des unités de production encore propriété du groupe Sider. Il s’agit des tuberies de Ghardaïa et El Hadjar, d’emballage Algal, Azzaba, M’sila et Reghaïa, de l’unité de transformation des produits longs (TPL). Elles s’ajouteront à celle de production de phosphate dans la wilaya de Tébessa tombée également dans l’escarcelle de Mittal Steel.
Cette acquisition a été suivie par la création d’une société mixte de transport ferroviaire en partenariat avec l’entreprise algérienne Ferphos. La démarche de Sandjay Kumar, directeur général de Mittal Steel Annaba, est destinée à démentir des rumeurs selon lesquelles Mittal Steel se préparerait à un départ définitif d’Algérie. L’usine d’El Hadjar fonctionne sur de bonnes bases financières. Elle n’a pas besoin des subventions de l’Etat. Nous générons nos propres fonds pour financer nos programmes de développement. En matière d’investissement, nous considérons l’Algérie comme un marché en pleine croissance. Il existe des conditions favorables pour que nous puissions accroître notre présence dans d’autres domaines », déclare-t-il. Quelles que soient les suites accordées à cette soumission, le patron de Mittal Steel Annaba s’en frotte déjà les mains. Et pour cause ! Cinq années après l’acquisition du complexe sidérurgique El Hadjar (18 septembre 2001), le bilan semble positif. C’est donc pour répondre aux détracteurs de sa société que le directeur général de Mittal Steel sort de sa réserve. A ceux qui lui reconnaissent de bonnes qualités de gestionnaire mais qui récusent ses orientations socioprofessionnelles, M. Kumar rétorque par un plaidoyer en faveur des travailleurs. Il argumente également un ancrage solide à un partenariat garantissant l’intégrité des partenaires lorsqu’il souligne : « Mittal Steel Annaba est la 2e unité d’importance sur le continent africain après celle d’Afrique du Sud. Notre objectif est de pouvoir couvrir tous les besoins du marché africain. Nous considérons l’Afrique comme un territoire destiné à la croissance. » Sans l’exprimer clairement, les Indiens considèrent que la désinformation émane des animateurs de la mafia algérienne de l’acier. Ce que confirment les syndicalistes du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ils ne ratent pas une occasion pour appeler les travailleurs à la vigilance. Mieux, ils ont mis en place un comité de surveillance H/24 des installations. Il y a quelques mois, ces dernières avaient fait l’objet de tentatives de sabotage. « C’est la conséquence de l’acquisition par Mittal Steel d’une unité de production en Ukraine. Celle-ci était utilisée par la mafia algérienne de l’acier comme une base d’approvisionnement et à moindre coût des produits sidérurgiques. En se l’appropriant, Mittal Steel a mis un terme au trafic à grande échelle qui s’opérait au vu et su de tout le monde », explique Smaïn Kouadria, membre du bureau syndical chargé des conflits sociaux. Toute cette situation donne un cachet bien particulier à la célébration du cinquième anniversaire de la prise en main par les Indiens de Mittal Steel, anciennement Ispat, du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Un anniversaire qui intervient au lendemain de l’application de l’augmentation de 18% pour l’ensemble des travailleurs. L’employeur a également procédé à la revalorisation des retraites et à la révision de l’indemnité de départ à la retraite avec le versement de onze mois de salaire au lieu de dix initialement appliqués. Comme pour mieux stimuler les énergies de ses salariés, Mittal Steel a mis en exécution le point portant organisation du travail contenu dans l’accord du 25 juillet 2006. Depuis mercredi 30 juillet 2006, un groupe de quatre experts dépêchés par le bureau consultant international Price Wather House Cooper (PWC) est sur le site pour quinze jours. Il a pour mission d’étudier et d’établir une nouvelle organisation dans le travail. Les conclusions de cette étude devraient être soumises avant la fin de l’année 2006 au syndicat du complexe sidérurgique d’El Hadjar. « Il n’y a jamais eu une entente aussi parfaite en ce qui concerne la situation socioprofessionnelle des travailleurs que celle que nous avons avec l’actuel employeur Mittal Steel. Que ceux qui déclarent que la société va partir le mois d’octobre 2006 aient la décence de se taire. Le résultat est là avec des augmentations de salaire appréciables, une revalorisation de l’indemnité de retraite et, le plus important, la mise en route d’une nouvelle configuration dans le travail. Sur cette dernière, des experts sont déjà sur place et travaillent en coordination avec les différents directeurs de Mittal Steel », a déclaré M. Menadi, secrétaire général du syndicat de l’entreprise Mittal Steel et de la plateforme syndicale UGTA de Sidi Amar. ELWATAN
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