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samedi 16 décembre 2006

Privatisation de la SNVI Tiaret : Une part de 60% pour le français BTK

La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le groupe français BTK SA (Beahm-Titan-Kaiser) ont conclu un accord portant sur la création d’une joint-venture sur la base des actifs de la division carrosserie industrielle de la SNVI située dans la commune de Aïn Bouchekif dans la wilaya de Tiaret.
L’annonce a été faite hier par le PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub, et les responsables de BTK dont le PDG, Emile Behm, qui ont animé une conférence conjointe à l’aéroport internationale d’Alger. L’accord a été signé dans le sillage de la visite du ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton. BTK détiendra 60% du capital de cette carrosserie contre 40% pour la SNVI. Le partenariat entre BTK SA et SNVI devra être effectif dès le mois de janvier 2007. Le contrat prévoit que la carrosserie de Rouiba ne va pas fabriquer les équipements tractés, qui seront l’apanage de la carrosserie de Tiaret, du moins pendant une certaine période. En somme, pas de concurrence entre les deux associés. Le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a donné son aval pour une ouverture du capital pouvant atteindre 66%. En vertu de cet accord, BTK va investir près de 10 millions d’euros sur trois ans, notamment pour les besoins de la mise à niveau de cette entité industrielle. Le groupe français s’est engagé à maintenir les 900 employés de l’entreprise avec en perspective un recrutement de 250 autres employés d’ici trois ans. Les deux parties se sont fixé comme objectif de doubler le chiffre d’affaires de cette unité de Tiaret pour le porter de 40 millions d’euros actuellement à 70 millions d’euros d’ici à l’horizon 2009. Aussi, la production devrait passer de 1800 à 2000 véhicules par an à 5500 véhicules. La SNVI espère arriver avec ce partenariat à fabriquer d’ici quelques années 8000 véhicules tous segments confondus sur le volume des besoins du marché algérien estimés à 20 000 véhicules. La mise à niveau de cette entreprise vise à la mettre au diapason des normes européennes avec comme enjeu commercial d’exporter plus tard vers le marché du Vieux Continent. D’ailleurs, les deux partenaires ambitionnent de réaliser une vente annuelle de 1500 semi-remorques sur le marché français et l’élargissement à terme de cette pénétration aux pays du bassin méditerranéen, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Les premières opérations d’exportation devraient intervenir à la fin de la première année d’activité. Mais l’objectif dans l’immédiat est de devenir leader dans le marché local en fabriquant des véhicules adaptés. D’autant plus que les besoins en Algérie sont croissants avec le lancement des grands chantiers des travaux publics, fera remarquer l’un des responsables de BTK. Ce groupe français entend d’ailleurs bien profiter « du carnet de commandes » de la SNVI pour gagner des parts du marché algérien. La SNVI bénéficiera pour sa part du savoir-faire du constructeur français pour élargir sa gamme de produits. Il en est ainsi des remorques pour le transport du bitume, des céréales ou du carburant ainsi que des engins destinés à rouler dans le Sud. Les produits seront, promet-on, plus résistants que ceux destinés au marché européen au vu des spécificités du marché algérien. EL WATAN

1 Comments:

  • BOUBABOURI BENAISSA / S.N.V.I TIARET B.T.K
    Avec cette joint-venture avec la SNVI, BTK (Behm-Titan-Kaiser) compte externaliser une partie de sa production des produits tractés en Algérie. Le groupe BTK - SNVI Tiaret s’attaquera à l’exportation en France.
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    Joint-venture BTK - SNVI Tiaret

    Quelque 10 millions d'euros d'investissement

    BOUBABOURI BENAISSA S.N.V.I-TIARET

    Un accord portant création d'un joint-venture sur la base des actifs de la division carrosserie industrielle de la SNVI de Tiaret a été signé dernièrement par le groupe de carrossiers français Behm-Titan-Kaiser (BTK).

    La SNVI a pour but de renforcer ses positions en Afrique et au Moyen-Orient avant de s'attaquer aux marchés européens. Il faut dire que l'investissement de BTK Tiaret s'élèvera à plus de 10 millions d'euros, et son capital sera détenu à hauteur de 60%.

    Mise en service en 1980, la SNVI produit des équipements de carrosseries (analogues à ceux de BTK) montés sur camions (bennes chantiers, citernes, fourgons, équipement de voiries) ou tractés (remorques, semi-remorques, porte-engins de 32 à 75 tonnes). Le P-DG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub et le P-DG de la BTK M. Emile Behm, ont souligné dans ce contexte "la complémentarité des deux entreprises". Ils ont même fait part de leur volonté d'exporter à l'international dès janvier 2008.

    M. Emile Behm qualifie ce partenariat avec SNVI "d'externalisation et non de délocalisation". De son coté le P-DG de la SNVI affirme que la qualité des perspectives, dépend essentiellement de la demande en produits tractés et oscille actuellement entre 2 500 et 3 000 unités, et il faudra qu'elle passe à 6 000 unités dans les cinq années à venir. Pour les camions, comprise aujourd'hui entre 7 000 et 8 000, la demande passera à 20 000 durant la même période dont 8 000 véhicules de grand tonnage que fabrique le géant de Rouiba. A cet effet, M. Chahboub trouve qu'ils sont les seuls à répondre aux exigences au cas par cas, surtout avec la grande souplesse qu'offre l'unité de Tiaret dont le personnel est d'une grande qualité. A noter que les deux partenaires vont utiliser la marque SNVI et envisagent de mettre en œuvre ce partenariat, dès janvier prochain.

    Pour ces deux responsables, le présent partenariat est un exemple qui illustre "la complémentarité des deux entreprises", et l'investissement servira à la mise à niveau et à l'intégration de nouveaux modèles au niveau de l'unité de Tiaret qui, depuis sa mise en service en 1980, produit des équipements de carrosserie similaires à ceux de BTK, montés sur camions (bennes chantiers, citernes, fourgons, équipement de voirie) ou tractés (remorques, semi-remorques, porte-engins).

    La SNVI a pour but d'exporter aux environs de 500 véhicules industriels en France d'ici à trois ans, quant à la BTK, à travers sa filiale algérienne, compte relancer ses produits en France, où elle est fortement concurrencée par les produits d'Europe et notamment l'Europe de l'Est. Miroslav Jakirevic, cogérant de la SARL BTK Africa, indique à ce sujet que son entreprise a réalisé près de 30 millions d'euros les trois dernières années en y vendant plus de 650 véhicules pour l'Algérie. Concernant les postes d'emploi, M. Behm déclare qu' il est prévu de recruter quelque 250 employés pour porter l'effectif total à plus de 1 000.
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    BOUBABOURI BENAISSA - S.N.V.I-AIN BOUCHEKIF - TIARET
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    By Anonymous Anonyme, at 13 février, 2008 22:44  

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