L’Algérie lorgne le marché américain du gaz
L’Algérie veut fournir 20% des besoins des Etats-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL). Des négociations sont en cours entre les deux pays pour l’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain. L’augmentation de cette part, actuellement de 5%, dépend de l’issue des négociations pour la participation de Sonatrach dans les terminaux gaziers américains. Une partie du gaz destiné à alimenter la côte-est des Etats-Unis proviendrait du gisement géant de Gassi Touil dont l’exploitation a été confiée, au début de l’année, à un groupement algéro-espagnol constitué par Repsol, Gas Naturel et Sonatrach. L’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain a été évoquée, hier, lors de la réception par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Alger Robert S. Ford. Lors de cette «visite de courtoisie» rendue par le diplomate américain, Khelil a donné à son hôte un large aperçu sur le secteur énergétique algérien, ses potentialités et ses opportunités d’investissements, précise cette source.
La coopération énergétique entre l’Algérie et les Etats-Unis est taxée par les observateurs de «très dense» notamment en matière d’exploration pétrolière, visible de par la présence en force de sociétés américaines dans le sud algérien. «L’Algérie est intéressée par plusieurs terminaux et nous sommes en phase de discussions avancées avec plusieurs sociétés de construction de ces terminaux», a déclaré, en mars dernier, M. Khelil en soulignant que cette participation «facilitera et augmentera les exportations algériennes de GNL sur le marché américain». Cette augmentation devrait consolider les relations commerciales entre les deux pays. En 2005, les Etats-Unis ont été le premier client de l’Algérie avec des achats de 11 milliards de dollars en majorité constitués d’hydrocarbures. Les compagnies pétrolières américaines sont fortement présentes en Algérie avec des investissements d’au moins 5 milliards de dollars depuis le milieu des années 1990 dans l’exploration et la production pétrolières en Algérie. D’autres activités telles que la pétrochimie semblent intéresser les sociétés américaines à l’instar du géant «Exxon mobil», déjà en course pour la réalisation d’un projet de transformation de l’éthane à Arzew d’une capacité de 1,4 million de tonnes/an.
L’ouverture des offres financières pour ce projet d’envergure devrait se dérouler avant la fin de l’année en cours. En regardant vers les Etats-Unis, l’Algérie cherche à diversifier ses clients pour ne pas dépendre du marché européen qui absorbe l’essentiel du gaz algérien, au moment où l’Europe veut diversifier ses sources d’approvisionnements en énergie. La Sonatrach qui a acquis des méthaniers géants veut également atteindre les marchés asiatiques. Le quotidien d'oran
L’Algérie veut fournir 20% des besoins des Etats-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL). Des négociations sont en cours entre les deux pays pour l’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain. L’augmentation de cette part, actuellement de 5%, dépend de l’issue des négociations pour la participation de Sonatrach dans les terminaux gaziers américains. Une partie du gaz destiné à alimenter la côte-est des Etats-Unis proviendrait du gisement géant de Gassi Touil dont l’exploitation a été confiée, au début de l’année, à un groupement algéro-espagnol constitué par Repsol, Gas Naturel et Sonatrach. L’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain a été évoquée, hier, lors de la réception par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Alger Robert S. Ford. Lors de cette «visite de courtoisie» rendue par le diplomate américain, Khelil a donné à son hôte un large aperçu sur le secteur énergétique algérien, ses potentialités et ses opportunités d’investissements, précise cette source.
La coopération énergétique entre l’Algérie et les Etats-Unis est taxée par les observateurs de «très dense» notamment en matière d’exploration pétrolière, visible de par la présence en force de sociétés américaines dans le sud algérien. «L’Algérie est intéressée par plusieurs terminaux et nous sommes en phase de discussions avancées avec plusieurs sociétés de construction de ces terminaux», a déclaré, en mars dernier, M. Khelil en soulignant que cette participation «facilitera et augmentera les exportations algériennes de GNL sur le marché américain». Cette augmentation devrait consolider les relations commerciales entre les deux pays. En 2005, les Etats-Unis ont été le premier client de l’Algérie avec des achats de 11 milliards de dollars en majorité constitués d’hydrocarbures. Les compagnies pétrolières américaines sont fortement présentes en Algérie avec des investissements d’au moins 5 milliards de dollars depuis le milieu des années 1990 dans l’exploration et la production pétrolières en Algérie. D’autres activités telles que la pétrochimie semblent intéresser les sociétés américaines à l’instar du géant «Exxon mobil», déjà en course pour la réalisation d’un projet de transformation de l’éthane à Arzew d’une capacité de 1,4 million de tonnes/an.
L’ouverture des offres financières pour ce projet d’envergure devrait se dérouler avant la fin de l’année en cours. En regardant vers les Etats-Unis, l’Algérie cherche à diversifier ses clients pour ne pas dépendre du marché européen qui absorbe l’essentiel du gaz algérien, au moment où l’Europe veut diversifier ses sources d’approvisionnements en énergie. La Sonatrach qui a acquis des méthaniers géants veut également atteindre les marchés asiatiques. Le quotidien d'oran
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