Exportations hors hydrocarbures en neuf mois
778 millions de dollars de recettes seulement
Les exportations hors hydrocarbures ont atteint 788 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2006, contre 687 millions de dollars pendant la même période de l’année précédente, selon le Centre de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Malgré cette croissance de 14,7 %, les exportations nationales hors hydrocarbures demeurent très marginales, ne représentant que 1,97 % des 40 milliards de dollars d’exportations globales réalisées durant cette période, alors que les hydrocarbures totalisent 39,27 milliards de dollars de recettes (98 %).
Les tableaux des exportations hors hydrocarbures établis par le CNIS démontrent que même les principaux produits figurant dans la liste des exportations hors hydrocarbures sont des dérivés du pétrole, c’est-à-dire les huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons qui représentent 17,14 % du volume des exportations hors hydrocarbures, soit l’équivalent de 135 millions de dollars.
Elles sont suivies des ammoniacs, des déchets et débris de fonte, de fer et d’acier, des déchets et débris de cuivre qui ont généré des montants respectifs de 121,7 millions de dollars, 94 millions de dollars et 69,3 millions de dollars.
Le groupe des biens alimentaires représente toujours une part très marginale (0,13 %) des exportations algériennes hors hydrocarbures, au moment où l’Algérie enregistre des excédents dans certaines productions agricoles, notamment celles des fruits et légumes.
En effet, les ventes algériennes en produits agricoles n’ont pas dépassé les 54 millions de dollars durant les neuf mois considérés. L’Algérie ne dispose pas de stratégie d’exportation Ce maigre résultat en matière d’exportations hors hydrocarbures fait dire à certains responsables de l’Association algérienne des exportations (Anexal) et même au ministère de l’Agriculture que la croissance importante enregistrée dans le secteur agricole va plus vite que les adaptations des circuits de la distribution et du conditionnement.
D’autres parlent carrément d’absence de stratégie nationale en matière de promotion des exportations hors hydrocarbures. Par ailleurs, l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), censé promouvoir le commerce extérieur national en augmentant le volume des exportations hors hydrocarbures, n’a pas profité aux exportateurs algériens, ont constaté la majorité des opérateurs économiques, tels que le P-DG ou encore le vice-président de Cevital, M. Issad Rebrab, de l’Anexal, M. Ali Bey Nasri.
Selon eux, depuis la mise en vigueur de cet accord en septembre 2005, le volume des exportations n’a pas enregistré une hausse vraiment importante. «Les produits nationaux peinent toujours à pénétrer le marché européen, fortement protégé par des conditions draconiennes», de l’avis du vice-président d’Anexal.
Pour lui, les pays européens ont imposé des barrières pour l’accès à leur marché. Pour étayer ses propos, ce responsable évoque le protocole 5 de l’accord d’association qui concerne «107 produits agricoles algériens qui ne seront admis sur le marché européen qu’en hors saison».
C’est le cas du sucre que les Européens subventionnent et de la pomme de terre dont le seuil est limité à 5 000 tonnes. Néanmoins, l’Union européenne demeure le principal partenaire commercial de l’Algérie, bien que les importations en provenance des pays de la région aient diminué de 2,2 % au cours des neuf premiers mois de 2006.
Le tableau établi par le CNIS indique que l’UE demeure notre principal fournisseur avec 8,61 milliards de dollars, contre 8,8 milliards de dollars durant la même période de 2005. En parallèle, les ventes de l’Algérie à l’Union européenne ont augmenté de 7,35 % par rapport aux neuf premiers mois de 2005.
Le pétrole, mais surtout le gaz, constituent toujours la quasi-totalité des ventes nationales vers l’Union européenne, dont le montant a atteint 19,67 milliards de dollars, contre 21,12 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de 2005.
Les pays de l’OCDE, en dehors de l’Union européenne, viennent en deuxième position. Les importations nationales de la région ont atteint 2,769 milliards de dollars alors que les exportations se sont situées à 15 milliards de dollars.
Le rapport du CNIS précise, par ailleurs, que l’Algérie a financé cash 82,64 % de ses importations, soit 12,89 milliards de dollars du montant global de ses dépenses qui ont atteint 15,60 milliards de dollars. Le reste de ses importations a été financé par les lignes de crédit ou par le recours aux comptes devises propres. LE jeune indépendant
778 millions de dollars de recettes seulement
Les exportations hors hydrocarbures ont atteint 788 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2006, contre 687 millions de dollars pendant la même période de l’année précédente, selon le Centre de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Malgré cette croissance de 14,7 %, les exportations nationales hors hydrocarbures demeurent très marginales, ne représentant que 1,97 % des 40 milliards de dollars d’exportations globales réalisées durant cette période, alors que les hydrocarbures totalisent 39,27 milliards de dollars de recettes (98 %).
Les tableaux des exportations hors hydrocarbures établis par le CNIS démontrent que même les principaux produits figurant dans la liste des exportations hors hydrocarbures sont des dérivés du pétrole, c’est-à-dire les huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons qui représentent 17,14 % du volume des exportations hors hydrocarbures, soit l’équivalent de 135 millions de dollars.
Elles sont suivies des ammoniacs, des déchets et débris de fonte, de fer et d’acier, des déchets et débris de cuivre qui ont généré des montants respectifs de 121,7 millions de dollars, 94 millions de dollars et 69,3 millions de dollars.
Le groupe des biens alimentaires représente toujours une part très marginale (0,13 %) des exportations algériennes hors hydrocarbures, au moment où l’Algérie enregistre des excédents dans certaines productions agricoles, notamment celles des fruits et légumes.
En effet, les ventes algériennes en produits agricoles n’ont pas dépassé les 54 millions de dollars durant les neuf mois considérés. L’Algérie ne dispose pas de stratégie d’exportation Ce maigre résultat en matière d’exportations hors hydrocarbures fait dire à certains responsables de l’Association algérienne des exportations (Anexal) et même au ministère de l’Agriculture que la croissance importante enregistrée dans le secteur agricole va plus vite que les adaptations des circuits de la distribution et du conditionnement.
D’autres parlent carrément d’absence de stratégie nationale en matière de promotion des exportations hors hydrocarbures. Par ailleurs, l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), censé promouvoir le commerce extérieur national en augmentant le volume des exportations hors hydrocarbures, n’a pas profité aux exportateurs algériens, ont constaté la majorité des opérateurs économiques, tels que le P-DG ou encore le vice-président de Cevital, M. Issad Rebrab, de l’Anexal, M. Ali Bey Nasri.
Selon eux, depuis la mise en vigueur de cet accord en septembre 2005, le volume des exportations n’a pas enregistré une hausse vraiment importante. «Les produits nationaux peinent toujours à pénétrer le marché européen, fortement protégé par des conditions draconiennes», de l’avis du vice-président d’Anexal.
Pour lui, les pays européens ont imposé des barrières pour l’accès à leur marché. Pour étayer ses propos, ce responsable évoque le protocole 5 de l’accord d’association qui concerne «107 produits agricoles algériens qui ne seront admis sur le marché européen qu’en hors saison».
C’est le cas du sucre que les Européens subventionnent et de la pomme de terre dont le seuil est limité à 5 000 tonnes. Néanmoins, l’Union européenne demeure le principal partenaire commercial de l’Algérie, bien que les importations en provenance des pays de la région aient diminué de 2,2 % au cours des neuf premiers mois de 2006.
Le tableau établi par le CNIS indique que l’UE demeure notre principal fournisseur avec 8,61 milliards de dollars, contre 8,8 milliards de dollars durant la même période de 2005. En parallèle, les ventes de l’Algérie à l’Union européenne ont augmenté de 7,35 % par rapport aux neuf premiers mois de 2005.
Le pétrole, mais surtout le gaz, constituent toujours la quasi-totalité des ventes nationales vers l’Union européenne, dont le montant a atteint 19,67 milliards de dollars, contre 21,12 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de 2005.
Les pays de l’OCDE, en dehors de l’Union européenne, viennent en deuxième position. Les importations nationales de la région ont atteint 2,769 milliards de dollars alors que les exportations se sont situées à 15 milliards de dollars.
Le rapport du CNIS précise, par ailleurs, que l’Algérie a financé cash 82,64 % de ses importations, soit 12,89 milliards de dollars du montant global de ses dépenses qui ont atteint 15,60 milliards de dollars. Le reste de ses importations a été financé par les lignes de crédit ou par le recours aux comptes devises propres. LE jeune indépendant
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