Près de 50 % des IDE en 2005 sont d’origine arabe
L’Algérie, la nouvelle Mecque des investisseurs arabes
La réussite d’Orascom, de Wataniya et de Sidar fera des émules et servira sans nul doute d’exemple aux autres investisseurs arabes, qui sont attendus à Alger le mois prochain dans le cadre de la tenue du forum de l’Union des hommes d’affaires arabes.
L’Algérie serait-elle en train de devenir la destination préférée des investisseurs arabes ? Quand on sait qu’en 2005, les Saoudiens, les Koweïtiens et les Egyptiens ont accaparé près de la moitié des investissements directs étrangers (IDE) attirés par l’Algérie, la réponse paraît évidente.
C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle ont abouti les experts britanniques de l’Oxford Business Group (OBG) dans leur dernière publication consacrée à l’Algérie. Ce bureau d’expertise londonien note, en effet, qu’»après le Maroc et la Tunisie, ces dernières années, c’est au tour de l’Algérie de bénéficier de l’expansion des liquidités régionales, qui a poussé nombre d’investisseurs arabes à chercher de nouvelles opportunités».
Preuve de cet intérêt retrouvé, l’Arabie saoudite, le Koweït et l’Egypte ont investi à eux seuls 1,622 milliard d’euros en Algérie en 2005, soit plus de 46 % du total. Dans l’ordre, ces trois pays ont investi 214, 805 et 603 millions d’euros, soit des parts de 6, 23 et 17,2 % respectivement.
Pour les experts britanniques, «les réussites et les bénéfices des sociétés de ces trois pays sont significatifs», car ils ont eu le mérite d’attirer l’attention des investisseurs étrangers. Il est évoqué dans ce sens le groupe égyptien Orascom, présent aussi bien dans le secteur des télécommunications (Djezzy) que dans celui des matériaux de construction et du bâtiment (Orascom Construction) et du ciment (Compagnie du ciment algérien).
Mais aussi la société koweïtienne Wataniya Telecom (télécommunications) et l’entreprise saoudienne Sidar (construction immobilière). A ceux-là, il faut ajouter le groupe Emaar (Emirats arabes unis), l’une des plus importantes sociétés immobilières au monde qui va s’impliquer dans plusieurs projets hôteliers et touristiques.
Pour les experts d’OBG, l’importance géopolitique du pays, la présence d’un large marché, la privatisation des entreprises publiques et le renforcement des liens économiques et diplomatiques avec d’autres régions du monde «permettent à l’Algérie de devenir un point central en Afrique du Nord pour les investissements étrangers, notamment en provenance du Moyen-Orient».
Cependant, le pays est encore appelé à faire d’autres progrès pour améliorer la compétitivité de son économie d’autant qu’un récent rapport du Forum économique mondial l’a classé au 76e rang dans ce domaine. Les principales faiblesses du pays sont liées au «secteur des services financiers, au climat général des affaires et à la pesante bureaucratie qui ralentissent le rythme des réformes économiques».
Le 10e congrès des hommes d’affaires arabes, qui se tiendra les 18 et 19 novembre prochain à Alger, devrait permettre, selon le bureau londonien, de faire passer le message d’une Algérie ouverte aux échanges et aux investissements étrangers.
Le but de cette manifestation, qui va attirer plus d’un millier de chefs d’entreprise arabes, est de donner naissance à de réels projets d’investissements afin d’encourager le développement actuel du pays, souligne-t-on. Le congrès, ajoute la même source, «ne va pas seulement révéler le potentiel commercial algérien, mais il aidera aussi à améliorer l’image du pays.
Il sera, en fin de compte, l’occasion rêvée pour les investisseurs de découvrir les opportunités que le pays a à offrir», car, selon le secrétaire général jordanien de l’Union des entrepreneurs arabes, Ali Youssef, «le manque d’investissements étrangers constaté en Algérie est principalement dû au manque d’informations économiques, mais aussi à certaines idées reçues concernant l’Algérie qui, jusqu’à aujourd’hui, persistent encore au sein du monde arabe». Le jeune indépendant
L’Algérie serait-elle en train de devenir la destination préférée des investisseurs arabes ? Quand on sait qu’en 2005, les Saoudiens, les Koweïtiens et les Egyptiens ont accaparé près de la moitié des investissements directs étrangers (IDE) attirés par l’Algérie, la réponse paraît évidente.
C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle ont abouti les experts britanniques de l’Oxford Business Group (OBG) dans leur dernière publication consacrée à l’Algérie. Ce bureau d’expertise londonien note, en effet, qu’»après le Maroc et la Tunisie, ces dernières années, c’est au tour de l’Algérie de bénéficier de l’expansion des liquidités régionales, qui a poussé nombre d’investisseurs arabes à chercher de nouvelles opportunités».
Preuve de cet intérêt retrouvé, l’Arabie saoudite, le Koweït et l’Egypte ont investi à eux seuls 1,622 milliard d’euros en Algérie en 2005, soit plus de 46 % du total. Dans l’ordre, ces trois pays ont investi 214, 805 et 603 millions d’euros, soit des parts de 6, 23 et 17,2 % respectivement.
Pour les experts britanniques, «les réussites et les bénéfices des sociétés de ces trois pays sont significatifs», car ils ont eu le mérite d’attirer l’attention des investisseurs étrangers. Il est évoqué dans ce sens le groupe égyptien Orascom, présent aussi bien dans le secteur des télécommunications (Djezzy) que dans celui des matériaux de construction et du bâtiment (Orascom Construction) et du ciment (Compagnie du ciment algérien).
Mais aussi la société koweïtienne Wataniya Telecom (télécommunications) et l’entreprise saoudienne Sidar (construction immobilière). A ceux-là, il faut ajouter le groupe Emaar (Emirats arabes unis), l’une des plus importantes sociétés immobilières au monde qui va s’impliquer dans plusieurs projets hôteliers et touristiques.
Pour les experts d’OBG, l’importance géopolitique du pays, la présence d’un large marché, la privatisation des entreprises publiques et le renforcement des liens économiques et diplomatiques avec d’autres régions du monde «permettent à l’Algérie de devenir un point central en Afrique du Nord pour les investissements étrangers, notamment en provenance du Moyen-Orient».
Cependant, le pays est encore appelé à faire d’autres progrès pour améliorer la compétitivité de son économie d’autant qu’un récent rapport du Forum économique mondial l’a classé au 76e rang dans ce domaine. Les principales faiblesses du pays sont liées au «secteur des services financiers, au climat général des affaires et à la pesante bureaucratie qui ralentissent le rythme des réformes économiques».
Le 10e congrès des hommes d’affaires arabes, qui se tiendra les 18 et 19 novembre prochain à Alger, devrait permettre, selon le bureau londonien, de faire passer le message d’une Algérie ouverte aux échanges et aux investissements étrangers.
Le but de cette manifestation, qui va attirer plus d’un millier de chefs d’entreprise arabes, est de donner naissance à de réels projets d’investissements afin d’encourager le développement actuel du pays, souligne-t-on. Le congrès, ajoute la même source, «ne va pas seulement révéler le potentiel commercial algérien, mais il aidera aussi à améliorer l’image du pays.
Il sera, en fin de compte, l’occasion rêvée pour les investisseurs de découvrir les opportunités que le pays a à offrir», car, selon le secrétaire général jordanien de l’Union des entrepreneurs arabes, Ali Youssef, «le manque d’investissements étrangers constaté en Algérie est principalement dû au manque d’informations économiques, mais aussi à certaines idées reçues concernant l’Algérie qui, jusqu’à aujourd’hui, persistent encore au sein du monde arabe». Le jeune indépendant
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home