Pour atteindre le niveau de production de 2 millions de tonnes en 2008
Arcelor-Mittal veut hisser El-Hadjar au niveau international
Cette implication intervient plus de six mois après la fusion entre le géant indien de la sidérurgie, Mittal Steel, et l’européen Arcelor (réalisée le 26 juillet 2006).
Arcelor s’implique de plus en plus dans le complexe de Mittal Steel d’El-Hadjar (Annaba). C’est ce qu’a déclaré hier le directeur général du désormais ex-Mittal Steel Annaba, Sanjay Kumar, lors d’une conférence de presse organisée au niveau du siège à l’occasion de la Journée mondiale d’hygiène et de sécurité qu’a décrétée Lakshimi Mittal (le président du conseil d’administration et P-DG de Arcelor Mittal). Cette implication des Européens intervient plus de six mois après la fusion entre le géant indien de la sidérurgie, Mittal Steel et l’européen Arcelor (réalisée le 26 juillet 2006). En abordant le sujet des nouvelles orientations que compte réaliser le complexe pour cette année 2007, le conférencier dira : “Dernièrement, des responsables de plusieurs unités d’ Arcelor sont venus visiter notre complexe. Il y a eu d’abord l’unité de Force sur mer de France. 25 points ont été établis entre les deux parties après avoir déterminé les domaines où ils peuvent concentrer leurs activités et d’autres unités d’Arcelor sont attendues pour pouvoir identifier les secteurs où ils peuvent apporter leur aide. Ainsi, il y aura échange de managers et des plans spécifiques ont été pris en charge par des équipes communes. Notre objectif est de mettre Annaba au même niveau que les autres unités d’Arcelor Mittal de par le monde.” Ce à quoi a voulu ajouter Menadi, le président du syndicat du complexe présent aux côtés du DG : “Nous sommes les derniers carrément et on doit faire changer cette situation.” D’ailleurs, tous les responsables ont tenu à préciser que le nom “n’est plus Mittal Steel Annaba, ni Mittal Annaba, mais Arcelor Mittal Annaba, une manière d’affirmer que la fusion est en train de se réaliser concrètement dans les faits”, il n’y a que de simples problèmes bureaucratiques pour le changement de nom et ça ne va pas tarder. Déjà, lors de la privatisation en 2001, il a fallu 6 mois pour changer le nom en Ipsat. “C’est la même chose actuellement”, nous a affirmé le numéro deux du syndicat M. Kouadria. Cette implication concrète des Européens d’Arcelor dans le complexe a pour principal objectif de faire augmenter la production qui a été de 1,2 million de tonnes en 2006 comme l’a précisé Sanjay Kumar : “Nous tablons sur 2 millions de tonnes d’ici 2008 et jusqu’à 5 millions à long terme.” Des chiffres qui donnent une certaine idée sur les ambitions du géant mondial concernant l’Algérie. En effet, il est établi que la production maximale du complexe d’El-Hadjar est de 2 millions de tonnes par année, et réaliser 2,5 de plus ne peut se faire qu’à travers d’autres investissements consistants sur le complexe et même dans d’autres régions du pays. Pour cela, on parle plus sur l’utilisation des nouvelles technologies que de faire des recrutements. Selon certains experts, l’augmentation de la production et la fiabilité du complexe ont été la condition qu’aurait demandé Arcelor à Mittal lors de la fusion de juillet dernier sinon les Indiens devaient se retirer. Reste à savoir quelles répercussions auront ces nouvelles directives sur les 8 600 travailleurs actuels du complexe. Selon certaines indiscrétions, cette nouvelle politique va obliger les responsables à axer sur un potentiel humain qualifié en faisant tout pour appliquer une politique de départs volontaires et de retraites anticipées pour ceux qui ne pourront pas “suivre le rythme”. LIBERTE
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