En dépit d’une baisse des exportations françaises vers l’Algérie au premier semestre 2006
La France demeure le premier fournisseur de l’Algérieet son quatrième client
La France demeure le premier fournisseur de l’Algérieet son quatrième client
Les échanges commerciaux entre nos deux pays au cours du premier semestre 2006, comparés à ceux effectués à la même période de l’année précédente, laissent entrevoir une baisse des exportations françaises vers l’Algérie qui a désormais tendance à diversifier ses partenaires et ses importations. Cependant, la France demeure toujours le premier fournisseur de l’Algérie et son quatrième client et il est attendu que les prochains mois connaissent une progression de la part française sur le marché algérien par la mise en œuvre «de grands contrats», nous fait-on savoir à la mission économique de l’ambassade de France à Alger. La part française sur le marché algérien se situe actuellement à 22% et l’Algérie demeure le second marché de la France après la Chine et hors OCDE (pays membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique), selon les derniers chiffres de l’activité commerciale concernant le premier semestre de l’année en cours. Le marché de la France en Chine représente 3 714 millions d’euros, alors que l’Algérie vient juste après avec 2 091 millions d’euros. Un volume qui a connu, lors du premier semestre de l’année en cours, une baisse de 20% et qui revient essentiellement à la baisse des ventes d’aéronefs par rapport à 2005, où Air Algérie avait acquis plusieurs appareils AirBus pour le renouvellement de sa flotte. Hors aéronautique, cette baisse n’est que de 3%. La vente dans le secteur aéronautique a évolué négativement pour la France passant de 494 millions d’euros, entre janvier et juin 2005, à 26 millions d’euros un an plus tard. Dans le domaine de l’automobile qui représente le premier poste d’exportation pour la France avec une moyenne de 318 millions d’euros, le marché français en Algérie connaît également un recul de l’ordre de 32,8%. C’est un effritement de la position française dû essentiellement à la concurrence asiatique. Cependant, les flux hors aéronautique sont maintenus notamment pour ce qui concerne le secteur de l’agro-alimentaire, les biens de consommation et les biens intermédiaires. Pour le premier secteur, les exportations françaises vers notre pays ont connu plutôt une progression de 16,2%, les ventes françaises de céréales et plantes industrielles représentent une facture de 191 millions d’euros pour l’Algérie.Quant aux biens de consommation qui ont représenté une facture de 347 millions d’euros, l’évolution des approvisionnements reste stable. Les préparations pharmaceutiques, à elles seules, représentant 77,2% dans cette catégorie, soit 268 millions d’euros. Enfin, les biens intermédiaires, dont les métaux et produits métalliques, ont enregistré une augmentation de 7,3% avec une enveloppe de 389 millions d’euros. Globalement, les échanges commerciaux ont enregistré une augmentation de 5,2%, notamment en raison de la croissance des importations françaises en produits énergétiques qui ont connu une augmentation de 47,2%, soit une valeur de 2 357 millions d’euros. En effet, la balance commerciale, tous produits confondus, de la France avec l’Algérie est passée de +1 026 millions d’euros au cours du premier semestre 2005, à –266 millions d’euros pour la même période 2006. LA TRIBUNE
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