Le MEDEF à Alger pour renforcer la coopération algéro-française
ALGER (AP) - Une délégation de 70 membres du MEDEF, conduite par la présidente de l'organisation patronale française Laurence Parisot, est arrivée à Alger, mardi pour une visite de deux jours.
Les membres de la délégation, parmi lesquels 55 chefs d'entreprise des secteurs économiques tels que les banques, l'énergie, la construction, les services, l'industrie et l'agroalimentaire, rencontrent les principales autorités en charge des dossiers économiques et financiers, dont le ministre algérien des Finances, Mourad Medelci, et celui des Participations de l'Etat et de la promotion des investissements, Hamid Temmar, ainsi que des patrons algériens.
Ces contacts doivent permettre de développer les relations d'affaires entre les deux pays. C'est en tout cas la volonté exprimée par le président du comité Algérie du MEDEF, Yves-Thibault de Silguy, qui a appelé les entreprises françaises à "être plus présentes, plus audacieuses en Algérie".
Déjà, l'année 2005 a été marquée par une meilleure visibilité dans les échanges entre les deux pays, mais les flux d'investissements directs (IDE) sont jugés encore très insuffisants Alger.
Les échanges économiques globaux algéro-français ont augmenté de 13,6% pour les dix premiers mois de l'année 2005, par rapport à la même période de 2004. Ils ont été estimés à 7,47 milliards de dollars.
Mais une lecture de ces échanges montrent qu'ils restent relativement figés dans leur structure traditionnelle: les importations algériennes à partir du marché français se composent toujours de biens diversifiés, contre des importations françaises à plus de 95% de produits exclusivement liés aux hydrocarbures.
Les investissements français ne représentent que 4% du montant global des investissements étrangers en Algérie, selon les chiffres de l'Agence algérienne du développement des investissements (Andi).
Pourtant, l'Agence officielle française de promotion des entreprises françaises à l'étranger a noté "que les choses évoluent en Algérie, que la pression fiscale y est conforme aux normes internationales". Elle reconnaît néanmoins "qu'il y a une certaine frilosité" de la part des opérateurs français.
En outre, au-delà de ces aspects économiques, cette visite de la délégation du MEDEF intervient dans une conjoncture politique assez sensible entre les deux pays. AP
Les membres de la délégation, parmi lesquels 55 chefs d'entreprise des secteurs économiques tels que les banques, l'énergie, la construction, les services, l'industrie et l'agroalimentaire, rencontrent les principales autorités en charge des dossiers économiques et financiers, dont le ministre algérien des Finances, Mourad Medelci, et celui des Participations de l'Etat et de la promotion des investissements, Hamid Temmar, ainsi que des patrons algériens.
Ces contacts doivent permettre de développer les relations d'affaires entre les deux pays. C'est en tout cas la volonté exprimée par le président du comité Algérie du MEDEF, Yves-Thibault de Silguy, qui a appelé les entreprises françaises à "être plus présentes, plus audacieuses en Algérie".
Déjà, l'année 2005 a été marquée par une meilleure visibilité dans les échanges entre les deux pays, mais les flux d'investissements directs (IDE) sont jugés encore très insuffisants Alger.
Les échanges économiques globaux algéro-français ont augmenté de 13,6% pour les dix premiers mois de l'année 2005, par rapport à la même période de 2004. Ils ont été estimés à 7,47 milliards de dollars.
Mais une lecture de ces échanges montrent qu'ils restent relativement figés dans leur structure traditionnelle: les importations algériennes à partir du marché français se composent toujours de biens diversifiés, contre des importations françaises à plus de 95% de produits exclusivement liés aux hydrocarbures.
Les investissements français ne représentent que 4% du montant global des investissements étrangers en Algérie, selon les chiffres de l'Agence algérienne du développement des investissements (Andi).
Pourtant, l'Agence officielle française de promotion des entreprises françaises à l'étranger a noté "que les choses évoluent en Algérie, que la pression fiscale y est conforme aux normes internationales". Elle reconnaît néanmoins "qu'il y a une certaine frilosité" de la part des opérateurs français.
En outre, au-delà de ces aspects économiques, cette visite de la délégation du MEDEF intervient dans une conjoncture politique assez sensible entre les deux pays. AP
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