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jeudi 25 mai 2006

Privatisation: Les Coréens veulent rattraper le temps perdu

Les opérateurs sud-coréens sont très intéressés par le processus de privatisation enclenché en Algérie. Certains d’entre eux ont avancé dans leurs négociations avec leurs partenaires algériens en vue d’y investir.
C’est ce qu’a révélé le vice-ministre sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie, Jong-Kap Kim, lors d’une conférence de presse animée, hier, à l’hôtel Hilton, à Alger. « Nous avons un intérêt très fort pour les privatisations en Algérie. Nous pensons que ce pays a fait une bonne option », a-t-il lancé. « Je suis venu à la tête d’une délégation de 72 personnes, dont des représentants d’entreprises importantes. S’ils n’étaient pas intéressés, ces hommes d’affaires n’auraient pas fait le déplacement sur Alger », a déclaré, Jong-Kap Kim. Les secteurs des travaux publics, de l’habitat, de l’électroménager, des nouvelles technologies, de l’énergie et du gaz intéressent les hommes d’affaires sud-coréens, a-t-il affirmé. Les deux pays, a-t-il souligné, ont manifesté, depuis la dernière visite en Algérie du président sud-coréen, une volonté de développer davantage leur coopération bilatérale. La République de Corée, a-t-il indiqué, souhaite promouvoir sa coopération dans un cadre global avec l’Algérie. « Nous souhaitons apporter notre soutien au processus de développement enclenché par l’Algérie. Ce que nous voulons, c’est développer des relations de coopération fondées sur la complémentarité. L’Algérie est le premier pays avec qui la République de Corée tente cette expérience de coopération complémentaire », a-t-il annoncé. La coopération que veut la Corée est basée, selon lui, sur trois principes : la participation au processus de privatisation, l’investissement ex nihilo et le partenariat avec des entreprises algériennes. Dans ce contexte, Jong-Kap Kim, qui est également chef de la commission de la coopération économique Algérie-Corée, a affirmé que le volume des échanges entre les deux pays va doubler en 2006. Il passera de 500 millions de dollars en 2005 à 1 milliard de dollars à la fin de l’année en cours. Au premier trimestre 2006, ce volume, a-t-il expliqué, a atteint déjà le chiffre de 270 millions de dollars. L’investissement coréen en Algérie n’est pas important, selon l’orateur, en comparaison avec les potentialités dont dispose le pays. Le montant des investissements coréens en Algérie se situe à environ 150 millions de dollars. ELWATAN