Wind of change in Algeria

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dimanche 24 septembre 2006

L’Algérie lorgne le marché américain du gaz

L’Algérie veut fournir 20% des besoins des Etats-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL). Des négociations sont en cours entre les deux pays pour l’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain. L’augmentation de cette part, actuellement de 5%, dépend de l’issue des négociations pour la participation de Sonatrach dans les terminaux gaziers américains. Une partie du gaz destiné à alimenter la côte-est des Etats-Unis proviendrait du gisement géant de Gassi Touil dont l’exploitation a été confiée, au début de l’année, à un groupement algéro-espagnol constitué par Repsol, Gas Naturel et Sonatrach. L’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché américain a été évoquée, hier, lors de la réception par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Alger Robert S. Ford. Lors de cette «visite de courtoisie» rendue par le diplomate américain, Khelil a donné à son hôte un large aperçu sur le secteur énergétique algérien, ses potentialités et ses opportunités d’investissements, précise cette source.
La coopération énergétique entre l’Algérie et les Etats-Unis est taxée par les observateurs de «très dense» notamment en matière d’exploration pétrolière, visible de par la présence en force de sociétés américaines dans le sud algérien. «L’Algérie est intéressée par plusieurs terminaux et nous sommes en phase de discussions avancées avec plusieurs sociétés de construction de ces terminaux», a déclaré, en mars dernier, M. Khelil en soulignant que cette participation «facilitera et augmentera les exportations algériennes de GNL sur le marché américain». Cette augmentation devrait consolider les relations commerciales entre les deux pays. En 2005, les Etats-Unis ont été le premier client de l’Algérie avec des achats de 11 milliards de dollars en majorité constitués d’hydrocarbures. Les compagnies pétrolières américaines sont fortement présentes en Algérie avec des investissements d’au moins 5 milliards de dollars depuis le milieu des années 1990 dans l’exploration et la production pétrolières en Algérie. D’autres activités telles que la pétrochimie semblent intéresser les sociétés américaines à l’instar du géant «Exxon mobil», déjà en course pour la réalisation d’un projet de transformation de l’éthane à Arzew d’une capacité de 1,4 million de tonnes/an.
L’ouverture des offres financières pour ce projet d’envergure devrait se dérouler avant la fin de l’année en cours. En regardant vers les Etats-Unis, l’Algérie cherche à diversifier ses clients pour ne pas dépendre du marché européen qui absorbe l’essentiel du gaz algérien, au moment où l’Europe veut diversifier ses sources d’approvisionnements en énergie. La Sonatrach qui a acquis des méthaniers géants veut également atteindre les marchés asiatiques. Le quotidien d'oran

Les grandes surfaces prolifèrent en Algérie

L’Algérie est en phase de remplacer ses monoprix et ses souks par des grandes surfaces pour mieux répondre aux besoins des citoyens dont la consommation a augmenté avec le recul de la pauvreté et l’amélioration du pouvoir d’achat. Tout a commencé avec le groupe privé Blanky qui a lancé progressivement sa propre chaîne de supermarchés Promy à Hydra, Kouba, Pins-Maritimes et Alger-Centre et qui compte en ouvrir d’autres en rachetant les anciennes Galeries d’Alger.
Mais Blanky n’est pas le seul grand distributeur national, d’autres concurrents sont entrés par la grande porte et comptent se positionner sur le marché algérien tel le groupe français Carrefour qui a ouvert son supermarché en 2005, à Ruisseau, un grand quartier populaire d’Alger, et compte lancer 18 hypermarchés à travers le pays d’ici à 2012.
Ce distributeur, qui propose des produits dont 70 % achetés en Algérie, lancera la construction de sa deuxième surface au début de 2007, à l’est d’Alger, près de l’hôtel Hilton. Le groupe privé Mehri, spécialisé dans l’agroalimentaire et l’hôtellerie, veut leur emboîter le pas en se lançant également dans la grande distribution, tandis que Cevital (agroalimentaire, automobile) envisage lui aussi de créer un réseau de grandes surfaces.
La prolifération des grandes surfaces va certainement booster la consommation des citoyens mais elle permettra également d’absorber le taux de chômage en créant des emplois. Comme l’a déjà souligné le directeur général de Carrefour, M. Hugues Bailly, lors de l’ouverture de ce premier hypermarché, «chaque magasin peut créer jusqu’à 1 200 emplois directs».
Cela sans compter les emplois indirects (climatisation, congélation…). Les petits commerces menacés de disparition Les commerçants voient d’un très mauvais œil l’installation des grandes surfaces qui constituent «une menace pour leur existence».
«Les grandes galeries tueront inéluctablement le petit commerce», regrette M. Saïd Kabli, le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Ce responsable est convaincu que le «débarquement» des grands distributeurs est une menace réelle pour l’existence des commerçants qui sont déjà anéantis par la concurrence déloyale du commerce informel.
Il a affirmé que certains commerçants ont déjà baissé rideau, d’autres, impuissants face à la concurrence inégalable des grands distributeurs, pensent renoncer à leur métier. M. Kabli va plus loin en accusant l’Etat de privilégier les grands distributeurs au détriment des commerçants.
Pour étayer ses propos, il avance l’exemple du pain sans sel commercialisé à 15 dinars la baguette dans certaines grandes surfaces, alors que les boulangers n’ont pas le droit de le vendre à plus de 9 dinars, du fait que c’est un produit de base dont le prix est administré par l’Etat.
Parallèlement à la facilitation aux distributeurs étrangers de s’installer pour réaliser des opérations commerciales, M. Kabli estime que les autorités devraient aussi encourager les investissements productifs dans certaines filières agroalimentaires telles que la filière lait ou viandes.
«Ce qui nous permettra de minimiser notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger et réduire ainsi notre facture d’importation», a-t-il conclu. Le Jeune independant

samedi 23 septembre 2006

Air Canada va assurer une liaison vers l'Algérie en partage de codes

Air Canada va offrir pour la première fois des services aériens réguliers entre le Canada et l'Algérie par un système de partage de codes, a annoncé vendredi le ministre des Transports. Le partage de codes est un type de service aérien qui permet à un transporteur de vendre des sièges en son nom à bord de vols d'un autre transporteur. "La désignation d'Air Canada ouvre la voie au premier service aérien régulier offert par un transporteur aérien canadien entre le Canada et l'Algérie", a déclaré le ministre Lawrence Cannon. Air Canada a tout d'abord l'intention d'exploiter un service en partage de codes à destination de l'Algérie grâce à un accord de coopération commerciale avec la compagnie aérienne allemande Lufthansa, a précisé son ministère. La désignation d'Air Canada a été rendue possible grâce à un accord de transport aérien négocié récemment entre le Canada et l'AlgérieAir Canada va assurer une liaison vers l'Algérie en partage de codes. AFP

vendredi 22 septembre 2006

Ventes de gaz : Sonatrach consolide ses positions en Italie
En signant mercredi dernier un accord de vente de gaz pour 3,2 milliards de mètres cubes à trois entreprises italiennes, Sonatrach consolide sa position de principal fournisseur en gaz de l’Italie. À partir de 2008, elle exportera plus 30 milliards de mètres cubes de gaz à travers le gazoduc Enrico Mattei. En attendant la réalisation de nouvelles unités de GNL et l’achèvement des gazoducs Medgaz et Galsi, elle pourrait exporter environ 72 milliards de mètres cubes de gaz en 2008, soit une nette progression. LIBERTE

jeudi 21 septembre 2006

Son consortium “Saraya” est déjà présent en Jordanie, à Oman et au Yémen
Saâd Hariri projette un complexe touristique à Mostaganem

De tous les sites de la wilaya, visités par la délégation, cap Ivi a retenu leur attention. Le quatrième grand complexe touristique du groupe Saraya, spécialisé dans le haut standing, pourrait être lancé en Algérie.
Après Annaba et Tipasa, c’est la wilaya de Mostaganem qui a reçu la visite de la délégation de quatre cadres représentants du groupe d’investissement moyen-oriental présidé par le fils de l’ancien Premier ministre libanais assassiné. Accompagnés par le directeur du développement touristique au ministère du tourisme ainsi que de la directrice du tourisme de la wilaya, les membres de la délégation, présidée par Saâd Hariri, ont été reçus en audience par Mme le wali de Mostaganem avant de se rendre sur les zones d’expansion touristique susceptibles de les intéresser pour l’implantation du méga complexe que le groupe d’investissement compte réaliser sur la côte algérienne. Une audience mise à profit par le chef de l’exécutif de la wilaya pour présenter aux hôtes moyen-orientaux les atouts à valoriser et les opportunités de l’investissement dans le créneau du tourisme au niveau de la côte mostaganémoise, longue de 124 kilomètres. Invitée à découvrir, de visu, les sites proposés, la délégation s’est rendue, ensuite, à la ZET (Zone d’expansion touristique) du cap Ivi, située à quelque 32 kilomètres à l’est de la ville de Mostaganem, dans la commune côtière de Benabdelmalek- Ramdane, puis celle des Sablettes-Ouréah. L'étude d'aménagement de la ZET du cap Ivi qui s'étend sur une superficie de 84 hectares a été achevée, il y a plus d’une année, par un bureau d'études égyptien. On y prévoit la réalisation de deux hôtels cinq étoiles d'une capacité d'accueil de 1 770 lits en plus d'autres infrastructures d'accompagnement, de loisirs, de détente et de commerce.De tous les sites visités jusque-là, c’est vraisemblablement, celui de cap Ivi qui aurait particulièrement séduit les membres de la délégation en prospection. Outre la richesse naturelle et la beauté de la région encore vierge, le site de cap Ivi était manifestement du goût recherché par le panel d’hommes d’affaires dont l’objectif est de réaliser un projet à même de drainer une catégorie de touristes étrangers en quête d’évasion, sans prétention particulière à découvrir les spécificités et la culture locale. De par son retrait par rapport aux grands centres urbains, mais d’un accès facile quant aux moyens de communication, cap Ivi serait potentiellement apte à retenir l’attention des hôtes, visant l’investissement dans le créneau du tourisme international. Versé dans l’hôtellerie et le tourisme de haut standing, le consortium Saraya présidé par Saâd Hariri, possède trois grands complexes touristiques en exploitation à Akaba, en Jordanie, à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman et à Sanaâ, au Yémen. Le quatrième pourrait être réalisé en Algérie. Car le panel d’investisseurs a été réellement subjugué par les potentialités et la beauté du site de cap Ivi. LIBERTE

Constantine, TransRhumel: Six bureaux d’études en lice

Six bureaux internationaux ont soumissionné pour l’étude d’architecture du viaduc TransRhumel qui sera réalisé à Constantine. La cérémonie d’ouverture des plis organisée, hier, au cabinet du wali a levé le voile sur l’identité des soumissionnaires, à savoir le bureau espagnol TEC cuatro, le groupement franco-canadien Ingerop/ Sessau-Soprin, l’égyptien Hamza associés, le tunisien Arcadis, le bahreïni Dar El Handasah et enfin le français Jean Muller International/ SCET Autoroute.
L’opération vient confirmer un projet assimilé par la population à une fantaisie utopique imaginée par les autorités locales. Après la parution passée inaperçue de l’avis d’appel d’offres international le 24 juillet dernier, le projet est désormais effectif. Il s’agit d’un viaduc géant (le huitième pont de Constantine, selon certains) qui devra enjamber le Rhumel et relier ses deux rives sur une longueur de 1150 m. Un pont à vocation fonctionnelle, mais dont l’aspect esthétique semble revêtir un caractère primordial. L’ouvrage qui devra compter quatre voies carrossables et une pour le tramway, prendra naissance à la place de l’ONU (El Fedj) et montera jusqu’au plateau Mansourah. Un mastodonte destiné à réduire la tension sur le réseau routier actuel et permettre davantage de fluidité pour une circulation automobile qui ne pourra soutenir la multiplication du parc sans bénéficier de solutions aussi importantes. L’idée est d’ailleurs née il y a quelques années pour se voir concrétiser aujourd’hui, sachant qu’une enveloppe de 15 milliards de dinars a été dégagée pour cette réalisation. Les six bureaux en concurrence ont estimé le délai d’étude entre 10 et 12 mois. Avant cela, la commission formée au sein de la direction des travaux publics de Constantine devra effectuer l’évaluation technique des offres avant de passer aux plis financiers et faire une évaluation finale dans un délai estimé entre 3 et 4 semaines. ELWATAN

mercredi 20 septembre 2006


Sonatrach: 3ème bloc d'exploration pétrolière au Niger

Alger - Les négociations entre la société nationale des hydrocarbures Sonatrach et la société pétrolière nigérienne sur le bloc d'hydrocarbures Eldjado au Niger sont terminées, a affirmé mardi à Alger le ministre des Mines et de l'Energie du Niger, M. Mohamed Abdullahi. Il a précisé que la signature de la convention relative à l'exploration de ce bloc ne pourrait cependant pas intervenir avant la publication du décret d'application du nouveau code pétrolier nigérien. APS

Le gazoduc transsaharien coûtera 13 milliards de dollars

L’étude de faisabilité pour la réalisation du gazoduc transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie via le Niger, baptisé NIGAL, confiée à la société britannique Penspen/IPA pour la somme de 2,04 millions de dollars, a démontré que le projet peut se matérialiser. Et mis en relief la viabilité technico-économique du projet, qualifié d’envergure par le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.
« L’étude de faisabilité, qui est terminée, a démontré la viabilité technico-économique de ce projet dont le montant d’investissement est estimé à 10 milliards de dollars », a déclaré hier Khelil lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre nigérien des Mines et de l’Energie, M. Mohamed Abdullahi, et le ministre des Ressources pétrolières du Nigéria, M. Edmund Dokuru.
Selon le ministre algérien, la rentabilité du projet a été établie par les auteurs de l’étude sur la base de la proximité de l’important marché européen et de l’abondance des réserves en gaz au Nigéria et dans la région traversée par le futur ouvrage.
D’une longueur de 4.128 km, dont 1.037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2.310 km en Algérie, le gazoduc aura une capacité de 20 à 30 milliards de m3/an destinés en majorité au marché européen.
Ce projet transsaharien doit répondre au besoin de transport du gaz naturel à partir des exploitations du Nigéria vers le continent européen, en transitant par le Niger et l’Algérie. Il traversera l’Algérie sur une distance de 2.310 kilomètres. Le gazoduc devrait rallier l’Europe via le port de Béni-Saf.
Le pipeline devrait transporter quelque 20 milliards de mètres cubes par an. Son coût global est estimé à 10 milliards de dollars, en plus de 3 milliards de dollars que nécessitera la collecte. L’étude prévoit un délai pour le début de l’exploitation de l’ouvrage: ce sera 2015. Mais il faudra, pour honorer cette échéance, que les pays concernés trouvent l’argent du financement.
Les trois ministres ont mis en relief, dans leurs interventions, les avantages que garantira le projet pour toutes les parties concernées, y compris l’Europe, qui s’assurera par ce biais une nouvelle source d’approvisionnement en gaz naturel.
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines parlera des étapes qui restent à franchir, la signature d’accords intergouvernementaux, l’harmonisation des normes de réalisation du pipeline, les études sur l’impact du projet sur l’environnement et un effort de communication envers l’Union européenne, principal destinataire du gaz nigérian. Non sans rappeler l’expérience algérienne dans la réalisation de ce type d’ouvrage en partenariat.
Pour le ministre nigérien Mohamed Abdullahi, le projet illustre un exemple de complémentarité et de coopération régionale. Et son pays en tirerait une plus value certaine dans le bénéfice de la ressource d’abord, dans l’approfondissement des travaux d’exploration du gaz naturel ensuite. Le ministre nigérian du Pétrole - qui assure également la présidence de l’OPEP - a souligné, pour sa part, le net changement d’appréciation des partenaires depuis que l’étude a démontré la faisabilité du projet. La dynamique ainsi enclenchée va devoir dépasser l’écueil du financement qui connaîtra, à ses yeux, une issue. Celle-ci sera l’oeuvre des parties intéressées par le projet mais aussi de la communauté internationale dont il faudra réussir à capter l’attention par une campagne de marketing. Pour le ministre nigérian du Pétrole, l’expérience de l’Algérie dans le transport du gaz naturel vers l’Europe sera dans ce sens bénéfique. LE QUOTIDIEN D'ORAN

mardi 19 septembre 2006

L’État reste majoritaire dans les entreprises publiques stratégiques

Alger, (AAI)- Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements , Abdelhamid Temmar a souligné lundi à Oran que « l’Etat algérien restera majoritaire dans les grandes entreprises stratégiques d’utilité publique », citant notamment la SNTF, la Sonelgaz et les Ports, rapporte la presse.Faisant le point de la situation sur le programme gouvernemental de privatisations des entreprises publiques en cours d’application, Temmar a déclaré à la presse que « de juin 2005 à juin 2006, 400 grandes entreprises avaient été privatisées, parmi lesquelles la Cnan et les gaz industriels, précisant que “L’État restera majoritaire dans les grandes entreprises publiques stratégiques, celles qui sont d’utilité publique. Sont concernés dans ce cadre, la Sonelgaz, la SNTF et les ports.” Et d’ajouter : “Pour les ports, il n’y a pas de remise en cause de la concession, mais l’État restera propriétaire des ports comme cela existe de par le monde.”Le ministre a par ailleurs indiqué que 6 grandes entreprises seront privatisées prochainement, ajoutant que « pour Air Algérie, la SNTA, la SNVI, la Cnan Transport des voyageurs, c’est le département des Participations qui s’en charge ». Abordant le cas de la Sonatrach,, il a notamment expliqué que :« si la loi sur les hydrocarbures avait été changée, c’est par souci de préservation, rappelant l’ensemble des mesures et nouveaux textes mis en place pour asseoir “la nouvelle stratégie gouvernementale de développement des investissements”, ainsi que le nouveau rôle dévolu à l’Agence Nationale de Développement des Investissements ( ANDI).Pour le ministre , l’objectif des réformes économiques est de “créer les conditions pour attirer les Investissements Directs Etrangers ( IDE), mettre à niveau nos entreprises pour tenir tête à l’importation et ,par là- même, améliorer le pouvoir d’achat des citoyens”.Interrogé sur le niveau de la masse monétaire en circulation et ses effets négatifs dans l’économie, il a estimé que : “Malgré cette masse monétaire importante sur le marché, le taux d’inflation est bas, les transactions ne sont pas aussi importantes qu’on le pense, d’ailleurs de 2002 à 2006, le pouvoir d’achat a doublé dans notre pays. Le revenu par habitant est de 2 300 dollars.”

Autoroute Est-Ouest, c’est parti

Le coup d’envoi du projet ambitieux pour la réalisation de l’autoroute Est-Ouest pour une durée de quarante mois sera donné officiellement aujourd’hui. Plus précisément si l’enveloppe financière correspondante de 800 milliards de dinars a été adoptée hier par la Banque Algérienne du Développement (BAD). L’annonce a été faite hier par le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, à l’occasion d’une réunion de présentation du Schéma directeur routier et autoroutier (SDRA) pour l’horizon 2025, en présence du ministre de l’Environnement, M. Chérif Rahmani.
Ce schéma, qui doit être présenté dans les prochaines semaines en Conseil des ministres, porte sur deux phases: la première (2005-2015) sera celle de la réalisation des grands projets structurants, tels que celui de l’autoroute Est-Ouest, les pénétrantes Nord-Sud et les différentes rocades et voies express. Quant à la seconde phase, elle sera consacrée à la gestion, l’exploitation et l’entretien de ces projets selon les normes et critères internationaux.

Le coût total des projets inscrits dans le SDRA est estimé à quelque 2.840 milliards de dinars (1.250 milliards pour la période 2005-2010, environ 900 milliards pour 2010-2015 et 690 milliards pour 2015-2025). De son côté, M. Rahmani a expliqué que le plan national d’aménagement du territoire «n’est qu’une assiette regroupant les schémas directeurs des différents départements», tout en estimant que le secteur des Travaux publics se situait «au coeur de l’aménagement du territoire car c’est celui qui laisse le plus d’empreintes». Pour Rahmani, l’aisance financière actuelle constitue une «véritable opportunité à saisir pour l’investissement dans la mise en oeuvre d’un plan d’aménagement global qui prend en considération toutes les populations du pays ainsi que les prochaines générations dans le cadre d’une vision multisectorielle et prospective».
Ghoul a tenu par ailleurs à signaler que le retard constaté dans l’ouverture des différents chantiers de l’autoroute, depuis l’attribution finale du marché à des groupements d’entreprises chinoises et japonaises en mai dernier, était dû au «temps de préparation des documents nécessaires en vue de les présenter en Conseil des ministres». Toutefois, il fera savoir que l’autoroute Est- Ouest doit être opérationnelle d’ici à l’horizon 2009. Un objectif inscrit parmi les priorités du département des Travaux publics, a-t-il dit. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Le taux d'inflation en Algérie à atteint 1,2 % en août (ONS)

Alger - Le taux d'inflation des prix à la consommation en Algérie a atteint 1,2 % en août dernier par rapport à juillet, a-t-on appris lundi auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Cette progression, enregistrée durant le mois le plus chaud de l'année, traduit une augmentation des prix des biens alimentaires (+2,1 %), résultat d'une augmentation des prix des produits agricoles frais, selon des explications de même source. APS

lundi 18 septembre 2006


Un investissiment de 2 milliards de dollars nécessaire pour l'extension des ports algériens

Alger - La modernisation et l'extension des ports algériens demandent un investissement global de quelque 2 milliards de dollars destinés à répondre à des besoins de plus en plus importants dans ce domaine durant les 20 prochaines années, selon une étude américaine présentée dimanche à Alger. L'étude, élaborée par le bureau d'étude américain Mofftat-Nichole, porte sur le développement du transport maritime algérien à l'horizon 2025. Elle a été examinée lors d'une rencontre sur le Schéma national de l'Aménagement du Territoire à l'horizon 2025 (SNAT-2025), présidée par Mohamed Maghlaoui et Cherif Rahmani, respectivement ministre des Transports et ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. APS

Conférence de presse du P-DG de Sonelgaz
“Le projet de Hadjret Nouss est un cas d’école”


Au montant du contrat de réalisation, il faut ajouter les montants des contrats de conversion du gaz naturel en électricité, le contrat de location du terrain, le contrat d’exploitation et de maintenance et enfin le contrat d’assurance.
Le montant global d’investissement atteint alors 858,5 millions de dollars. “Le projet de réalisation de la centrale électrique, en cycle combiné, de Hadjret Nouss est un cas d’école”, par ses arrangements contractuels et son mode de financement, a estimé hier le président- directeur général de Sonelgaz, lors de la présentation des caractéristiques du projet en présence du ministre de l’énergie et des mines. Projet intégré, il consiste en la réalisation d’une centrale électrique en cycle combiné d’une capacité totale de
1 227 MW, d’un grand système d’évacuation de l’électricité et enfin d’un gazoduc destiné à l’alimenter en gaz naturel. Le gazoduc, qui sera lui-même alimenté par Medgaz (Hassi R’mel-Sidi Djelloul) au niveau de la localité de Souguer, alimentera par la même occasion de nouvelles communes qui longent son passage. Le coût de réalisation du gazoduc est de 16,4 milliards de dinars financés à 100% sur fonds propres de Sonatrach. Le système d’évacuation de l’énergie produite consiste en la réalisation de quatre postes de transformation de 400/220 kv, un poste de 220/60 kv, 190 km de lignes de 220 kv et pas moins de 1 060 km de lignes de transport en technique 400 kv. Ce système d’évacuation est estimé à près de 20,4 milliards de dinars, financés à 100% sur fonds propres de Sonelgaz. Le projet de centrale électrique de Hadjret Nouss comprend trois tranches de cycle combiné d’une puissance de 409 MW chacune. Le contrat de réalisation a été conclu pour près de 50 milliards de dinars. La centrale devrait être opérationnelle dès la fin du deuxième semestre 2008. Au montant du contrat de réalisation, il faut ajouter les montants des contrats de conversion du gaz naturel en électricité, le contrat de location du terrain, le contrat d‘exploitation et de maintenance et enfin le contrat d’assurance. Le montant global d’investissement atteint alors 858,5 millions de dollars, soit 61,8 milliards de dinars. 30% de l’investissement sont financés par les actionnaires, à raison de 9,1 milliards de dinars par Sonelgaz, Sonatrach et AEC qui détiennent 49% des actions et 9,5 milliards de dinars par Mubadal et Lavalin qui détiennent 51% des actions. 70% de l’investissement, soit 43,2 milliards de dinars, sont financés par les banques algériennes (BEA, BNA et Cnep) sans garantie des actionnaires. Après plus de cinq mois de négociations entre Shariket Kahraba Hadjret Nouss (SKH), et SNC Lavalin-Mubadala, les actionnaires ont signé le 15 juillet 2006 l’ensemble du package contractuel. Pour rappel, SKH est un projet de type BOO (Built, Own and Operate), constitué pour concevoir, financer, construire, posséder, exploiter et entretenir la centrale de production d’électricité et commercialiser l’électricité produite. Dans le package contractuel, il est spécifié que SKH est chargé de convertir le gaz naturel fourni par Sonelgaz en énergie électrique en Take or pay et moyennant le paiement des seuls coûts de transformation. En outre, Sonelgaz reste l’acheteur exclusif. En d’autres termes, SKH ne peut ni vendre à d’autres clients ni exporter son électricité. Avec les centrales qui seront totalement mises en service cette année, Naâma 160 MW, Berrouaghia 500 MW, celles de Marsat El Hadjadj 80 MW, Oran 80 MW, Alger port 80 MW et Annaba 80 MW, qui viendront en 2007, et celle de Hedjret Nouss, le système électrique national se trouvera mieux consolidé pour répondre à une demande croissante. La demande en pointe prévue pour l’hiver 2008 sera de 7 600 MW. En 2005, la pointe en hiver avait atteint 5 921 MW. En 2009, le parc de production sera renforcé par la mise en service des centrales de Terga 800 MW et Koudiet Ed Draouch 800 MW. Par ailleurs, en 2009, tous les préalables d’un marché concurrentiel de l’électricité seront réunis avec un opérateur marché (Bourse) opérationnel. Cependant, l’émergence d’un tel marché dépend de l’environnement financier, juridique et administratif du pays.
Le P-DG de Sonelgaz souligne l’absence d’intérêt par les investisseurs privés pour s’engager dans la construction d’un marché concurrentiel de la production électricité. Les investisseurs privés recherchent des contrats en “take or pay”. Concernant la facture électricité,
M. Bouterfa affirme que la commission de régulation a achevé son travail et que le dossier est entre les mains du gouvernement. Pour lui, l’augmentation des prix de l’électricité “est inéluctable”. “Quelqu’un doit supporter les coûts des investissement projetés”, précise-t-il. LIBERTE

dimanche 17 septembre 2006

Le projet de développement de Gassi Touil

Repsol, associé à Gas Natural, a décroché le contrat de développement des champs de gaz humide de Gassi Touil et de Rhourde Nouss. Sonatrach est associée à ces deux compagnies avec une part majoritaire. Ces gisements recèlent, estime Sonatrach, 500 milliards de mètres cubes de gaz. Il s’agit d’un projet intégré qui va du développement et de l’exploitation de ces champs, du transport (réalisation d’un gazoduc) à la réalisation d’un train géant de liquéfaction d’une capacité de 4,5 millions de tonnes/an. Il doit être achevé en 2009. Il doit produire 6 milliards de mètres de cubes de gaz/an. Cette production qui est destinée à l’exportation peut être portée à la hausse si les travaux d’exploration réévaluent les quantités de gaz emmagasinées dans ces champs. La partie Rhourde Nouss, appelée quartzites de Hamra, est qualifiée de complexe. Elle est facturée. Ce qui veut dire qu’il faut plus de puits pour extraire le gaz. Le plan de développement de Gassi Touil-Rhourde Nouss prévoit le forage de 50 puits. Le premier puits foré va être fermé en raison de cet incident. Selon le vice-président de Sonatrach, l’incendie ne provoquera pas de glissement dans le planning de réalisation du projet.

En visite en Suède, HaÏchour annonce:
La licence de troisième génération sera lancée en 2007


Une délégation dirigée par M. Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a effectué une visite de travail du 13 au 16 septembre derniers en Suède.
Cette délégation a tenu, indique un communiqué du ministère, un panel avec les experts de l’équipementier Ericsson portant essentiellement sur la téléphonie mobile de troisième génération, les solutions multimédias, la nouvelle génération HSDPA (High Speed Downlink Packet Acess) et l’expérience d’Ericsson en termes de Demos New Services. La téléphonie mobile de troisième génération 3G permettra, lorsque l’Algérie lancera au courant de l’année 2007 la vente de la licence d’exploitation du réseau UMTS (Universal Multimedia Telecommunication Services), de réduire la fracture numérique et d’avoir une mobilité complète, souligne ce communiqué. Autrement dit, l’Algérie entamera la vente de la licence de 3G en 2007.
Le redéploiement cellulaire en stations de base (BTS) pour la téléphonie mobile de troisième génération a un rayonnement de 75 km, soit trois fois plus que celui de la deuxième génération avec une vitesse de 14 mégabits/seconde, précise le communiqué. La technologie 3G offre, également, la possibilité de se connecter à Internet haut débit dans n’importe quelle place du monde, ajoute le communiqué.
Aujourd’hui, il y a 52 millions d’abonnés dans le monde au réseau 3G et près de 1 milliard d’internautes. Il y a lieu de rappeler que l’opérateur historique Mobilis a obtenu, en décembre 2004, une autorisation expérimentale de l’UMTS et a installé des stations de base (BTS) au niveau d’Alger en collaboration avec l’équipementier chinois Huwaie. LIBERTE

Ouverture du capital d’Algérie Télécom: British Telecom s’y intéresse

Le conseil d’administration de l’opérateur British Telecom a approuvé dernièrement, indique M. Arslan Chikhaoui, expert des questions stratégiques et proche des milieux d’affaires britanniques, la décision portant création d’un centre de formation dans les nouvelles technologies de l’information en Algérie. Ce centre de formation sera financé, indique M. Chikhaoui, par British Telecom. Il sera réalisé probablement au courant de l’année 2007 au niveau du cyberparc de Sidi-Abdellah sis à l’ouest d’Alger, précise-t-il. La décision de créer ce centre a été annoncée, selon lui, lors de la visite de travail effectuée en juin dernier à Alger par Lady Olga Matland, présidente du conseil d’affaires Algérie-Grande-Bretagne et Commonwealth, accompagnée d’une délégation de British Telecom. Pour M. Chikhaoui, “les responsables de British Telecom considèrent que l’Algérie est un nouveau marché émergent en termes d’ancrage des technologies du 21e siècle”, en indiquant que “la Grande-Bretagne a amélioré son appréciation du risque Algérie, comparativement aux dernières année”. Ces responsables suivent de très près l’évolution du marché algérien des télécommunications estimé, aujourd’hui, à plus de 5 milliards de dollars. Cette firme espère contribuer davantage au développement des nouvelles technologies de l’information en Algérie en apportant son savoir-faire technologique, précise M. Chikhaoui. Elle s’intéresse, aussi, à l’opération d’ouverture du capital de l’opérateur public Algérie Télécom. Une opération qui suscite l’intérêt de plusieurs opérateurs étrangers. L’opérateur anglais s’intéresse également à l’opération d’ouverture du capital de l’opérateur public Algérie Télécom. L’opérateur anglais propose actuellement plusieurs solutions, notamment en termes de téléphonie mobile sur Internet (VoIP) via son nouveau produit baptisé “Next Generation Network” et le nouveau système unifié de télécommunications, ajoute-t-il.
La firme internationale British Telecom est considérée, indique M. Chikhaoui, comme étant le deuxième plus grand opérateur mondial de télécommunications après le département de la Défense américain. Il emploie, actuellement, plus de 100 000 personnes dans le monde. Il a réalisé, soutient-il, un chiffre d’affaires de 250 milliards d’euros en 2004. Il totalise plus de 28 millions d’abonnés au réseau téléphonique mobile en Grande-Bretagne.
Il y a lieu de rappeler qu’une délégation de l’opérateur anglais British Telecom, conduite par Lady Olga Matland, présidente du conseil d’affaires Algérie-Grande Bretagne et Commonwealth, a effectué, en juin dernier, une visite de travail à Alger. Cette délégation a rencontré plusieurs responsables algériens, dont le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, les dirigeants de l’opérateur public Algérie Télécom et les représentants de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). LIBERTE

Un groupe émirati souhaite réaliser une cimenterie en Algérie

Alger, (AAI)- Le deuxième Vice-Président du conseil d’administration et directeur général du groupe des ciments Al Ittihad, Abdallah Mohammed Sayyah, a exprimé hier à Alger le souhait de réaliser une nouvelle cimenterie en Algérie suivant la formule d’investissement direct étranger (IDE) ; Il a fait cette déclaration au Ministre de l’Industrie Mahmoud Khedri, au cours d’un entretien hier au siège du ministère, a indiqué un communiqué de ce dernier. Cette cimenterie, a précisé l’investisseur émirati, aura une capacité installée de 2,5 à 3 millions de tonnes de ciment gris par an, de qualité supérieure répondant aux normes de fabrication internationale et respectera l’environnement. En outre, Abdallah Mohammed Sayyah a indiqué que la quasi-totalité de la production sera écoulée sur le marché local et ne seront exportés que les excédents, exprime le communiqué. Pour sa part, le ministre de l’Industrie a proposé de réaliser la nouvelle cimenterie dans une wilaya des Hauts Plateaux où de nombreuses facilités sont prévues pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers qui sont traités sur un pied d’égalité et pour lesquels la loi offre toutes les garanties, notamment en matière de libre circulation des capitaux et de transfert des bénéfices ainsi que des facilités pour l’acquisition du foncier par des formules avantageuses, ajoute le communiqué. Un tel investissement, a affirmé Mahmoud Khedri à son interlocuteur, sera certainement rentable eu égard aux besoins croissants du marché national en ciment pour la réalisation des grands chantiers ouverts, principalement l’autoroute Est-Ouest et la nouvelle ligne de chemins de fer traversant toutes deux les Hauts Plateaux, la construction de 1,2 million de logements, de 30 barrages, de canalisations de transfert des eaux sur plusieurs centaines de kilomètres, et ce outre la possibilité d’exporter les excédents, comme produits algériens en saisissant les facilités offertes par l’Accord d’association avec l’UE, conclut le communiqué.

vendredi 15 septembre 2006

l’opérateur Nedjma: Deux ans aprés!
- La messagerie électronique de l’entreprise sur le mobile.
- Toutes les puces vendues par Nedjma sont identifiées.
- Un réseau de 2,3 millions abonnés.

Après le service innovant «Push to Talk», offrant une communication instantanée et simultanée avec plusieurs personnes à des tarifs réduits suivant le principe du talkie-walkie, l’opérateur de la téléphonie mobile, Nedjma, a annoncé, hier, à partir de l’hôtel Sheraton, le lancement d’une nouvelle offre toujours au profit des entreprises algériennes qui ont eu à bénéficier également auparavant d’un abonnement conçu de manière à répondre à différents profils à travers des forfaits mensuels allant de 900 à 3.500 DA.
S’inscrivant dans la même lignée des technologies nouvelles de communication, ce nouveau-né de Nedjma est destiné aux managers et aux grandes entreprises, auxquels il propose un accès à leur messagerie électronique professionnelle et à d’autres données de gestion d’information personnelles désormais disponibles en temps réel et de manière synchronisée avec le contenu de l’ordinateur sur le mobile. Appelé également Push e-mail, ce service, qui rend plus flexible le travail de bureau lors des déplacements, est actuellement en phase d’élaboration et ses tarifs ne sont pas encore fixés. Soulignant le succès de la précédente offre (Push to talk) auprès des entreprises, notamment du bâtiment, de sécurité, de transport maritime et du secteur hospitalier, M. André Halley, directeur général de Nedjma, dira que les prix de Promail, qui semble intéresser d’ores et déjà bon nombre d’entreprises, seront très abordables.
L’opérateur, qui a dû passer un contrat avec l’équipementier américain Motorola pour les besoins spécifiques de ce service «Push to talk», pour un montant de près d’un million de dollars, mise, en effet, beaucoup sur ces deux nouvelles offres pour élargir sa part de marché des entreprises.
Arrivé sur le marché, il y a deux ans, Nedjma compte actuellement 2,3 millions d’abonnés, un résultat que son premier responsable juge très satisfaisant, tout comme le reste des indicateurs économiques de l’entreprise. Ce dernier, qui annoncera de nouvelles promotions pour le mois de Ramadhan et le tournage d’un prochain spot avec la vedette du football mondial, Zidane, avant la fin de l’année, promet une année 2007 commercialement plus agressive.
Interrogé, par ailleurs, sur les puces non identifiées circulant sur le marché et qui ont servi dans des attentats, M. Halley précisera que son groupe dispose de renseignements nécessaires sur l’ensemble de ses puces vendues, mais reste à confirmer la fiabilité des ces références remontées par les points de vente. «Nous suivons la réglementation et nous exigeons des informations sur chaque puce vendue auprès des points de vente auxquels nous exigeons également des remontées rapides de ces informations. Nous avons également notre manière de nous assurer de la validité des contrats établis avec nos clients, que nous pouvons joindre».
A une autre question relative à l’important chiffre de plus de 18 millions d’abonnés au mobile, recensés au niveau national, le DG de Nedjma a estimé que ce nombre peut être celui de l’ensemble des puces vendues, mais reste à connaître le nombre exact des lignes fonctionnelles. Il notera également à ce sujet qu’il y a des clients qui disposent de trois, voire six puces. «Je peux dire que chez Nedjma nous avons un chiffre de deux millions un quart de clients réels, nous pouvons atteindre les six millions si nous comptons le nombre de puces vendues», retiendra-t-il, en notant la montée des ventes de cartes de recharges ces derniers mois. EL MOUJAHID

jeudi 14 septembre 2006

OPEP: Sonatrach expose à Vienne

La compagnie nationale Sonatrach a présenté à Vienne les opportunités qu’offre l’entreprise en matière de ressources pétrolières et gazières. Dans une exposition au "Hofburg Palace", en marge des travaux du séminaire sur le rôle de l’OPEP dans la nouvelle ère de l’énergie, Sonatrach a fait connaître ses principaux gisements et a fait distribuer des prospectus sur les opportunités africaines en sa qualité de 3ème exportateur mondial de gaz naturel et premier exportateur de GNL.
M. Mohamed Meziane, P-DG de Sonatrach est intervenu mercredi soir, au cours d’une réception de clôture, pour afficher les possibilités de son entreprise et faire part des partenariats conclus dans différents domaines notamment dans l’exploration.
M. Meziane a également tracé un tableau des grandes perspectives de développement de la compagnie nationale. EL MOUDJAHID

Classée avant l’Arabie Saoudite et après le Liban : 180 tonnes de réserve algérienne de l’or

Au moment où la Banque d’Alger estime ses dépôts de l’or à environ 16 millions dollars, les estimations du conseil international de l’or révèlent que l’Algérie dispose d’une des plus importantes réserves d’or dans la région arabe après le Liban et avant l’Arabie Saoudite. Cela intervient en parallèle avec l’enregistrement d’une flambée des prix de l’or dans le marché international. Ainsi, il a presque atteint son plus haut niveau depuis 25 ans.Ayant soutenu la réserve de change par plus de 16 milliards dollars jusqu’à la fin d’août, l’Algérie avoisinera 75 milliards dollars à la fin de l’année en cours en termes de réserve, soit trois années et demi d’exportation. Sa réserve de l’or a été également soutenue, quoique la fréquence soit inférieure. Il s’est avéré, d’après les chiffres et les statistiques présentés par le conseil international dans son rapport périodique sur les réserves du métal précieux, que l’Algérie a gardé sa position depuis trois années, comme étant le deuxième pays arabe après le Liban et avant l’Arabie Saoudite, les pays du Golf et la Libye. Selon les estimations du conseil international de l’or, qui représente la plus haute institution spécialisée dans l’estimation et le suivi du marché de l’or, la réserve de l’or d’Algérie est estimée à 180 tonnes. Ainsi l’Algérie est classée à la 20ème position à l’échelle internationale en matière de réserve de l’or. Sur un autre plan, les prix de l’or au niveau des marchés internationaux a connu une augmentation record ; chose qui renforcerait les réserves algériennes de l’or. ELKHABAR

Constantine: La ligne du tramway rallongée de 13 kilomètres

Le projet du tramway de Constantine, qui doit être fonctionnel avant la fin de l’année 2009, a subi une modification. Sa longueur passera de 9 à 22 kilomètres. Cette extension de 13 km a été officiellement annoncée par le wali de Constantine, M. Boudiaf Abdelmalek, lors d’une séance de travail tenue avant-hier en présence des responsables de l’exécutif, des élus et des représentants de la société civile locale.
Désormais, le tramway reliera la ville nouvelle Ali-Mendjeli au chef-lieu de la commune de Constantine, au lieu de Zouaghi-centre-ville, selon le tracé initial, qui était de 9 km. Cependant, l’ambiguïté n’a pas été levée, lors de cette même rencontre, au sujet de l’éventuelle démolition de la prison de Coudiat et du siège du groupement de la Gendarmerie nationale, objet de toute une polémique depuis l’inscription du projet par les pouvoirs publics, avec cette variante liée à la démolition de ces deux infrastructures.
Dans ce contexte, le premier responsable de la wilaya n’a évoqué que la question des expropriations afférentes à la réalisation du tracé du tramway. Trois biens particuliers seront concernés, d’après M. Boudiaf, au niveau de la rue Kaddour-Boumeddous, alors que pour le reste il s’agit de biens appartenant à des secteurs étatiques.
«Les particuliers concernés seront indemnisés, bien entendu, conformément aux textes et lois régissant l’expropriation pour utilité publique. en cas d’opposition des personnes concernées, il appartiendra à la justice de trancher», a déclaré le wali.
Toujours au sujet du projet du tramway, nous apprenons que l’entreprise chargée de sa réalisation, Métro d’Alger, a sollicité l’aéroclub de Constantine pour des prises de photos aériennes, afin de définir le meilleur tracé possible.
Il convient de noter que les experts et les spécialistes de la restauration de l’université de Grenoble avaient fait appel, lors de leur séjour à Constantine l’an dernier, à un aéroclub français spécialisé dans ce type de prises aériennes.
Une opportunité qui pourrait, semble-t-il, être exploitée dans le cadre du jumelage entre les villes de Constantine et Grenoble pour répondre aux besoins du projet du tramway. Le jeune independant

mardi 12 septembre 2006

Loi sur les hydrocarbures: Le contenu des amendements dévoilé

L’ordonnance modifiant et complétant la loi no 05-07 du 28 avril 2006 relative aux hydrocarbures a été publiée dans le Journal officiel daté du 30 juillet 2006.

Sonatrach aura une participation minimum de 51% dans les contrats de recherche et d’exploration et dans les contrats d’exploitation, selon l’ordonnance qui modifie la loi sur les hydrocarbures Les contrats de recherche et d’exploration et les contrats d’exploitation contiennent obligatoirement une clause de participation de Sonatrach avec un taux de participation fixé à un minimum de 51%, selon l’amendement introduit par l’ordonnance qui modifie la loi sur les hydrocarbures du 28 avril 2006. L’article qui institue l’amendement est rédigé ainsi :
« Art. 32. Le contrat de recherche et d’exploitation et le contrat d’exploitation sont conclus suite à un appel à la concurrence conformément aux procédures établies par voie réglementaire. Cette voie réglementaire définit, en particulier : . les critères et les règles de pré-qualification ; . les procédures de sélection des périmètres à offrir en concurrence ; . les procédures de soumission des offres ; . les procédures d’évaluation des offres et de conclusion des contrats. Les contrats de recherche et d’exploitation et les contrats d’exploitation fournis pour chaque appel à la concurrence sont approuvés par décision du ministre chargé des Hydrocarbures. Le ministre chargé des Hydrocarbures peut, sur rapport motivé et circonstancié, et après approbation du Conseil des ministres, déroger aux dispositions ci-dessus pour des motifs d’intérêt général dans le cadre de la politique en matière d’hydrocarbures. Les contrats de recherche et d’exploitation et les contrats d’exploitation contiennent obligatoirement une clause de participation de l’entreprise nationale Sonatrach-SPA. Dans les deux cas, le taux de participation de l’entreprise nationale Sonatrach-SPA est fixé à un minimum de 51%, préalablement à chaque appel à concurrence, dans lesdits contrats ». Selon la loi du 28 avril 2005 et publiée au mois de juillet 2005, il était stipulé que « chaque contrat de recherche et d’exploitation contiendra une clause qui ouvrira à Sonatrach-SPA, quand elle n’est pas contractant, une option de participation à l’exploitation pouvant atteindre 30% sans être inférieure à 20%. Cette option ouverte à Sonatrach-SPA devra être exercée au plus tard 30 jours après l’approbation du plan de développement de la découverte commerciale par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

Un minimum de 51 %

Dans l’amendement publié le 30 juillet 2006, la participation de Sonatrach est systématique et obligatoire dans chaque contrat avec un minimum de 51%. Le changement est introduit aussi pour les concessions de canalisations de transport d’hydrocarbures et pour les activités de raffinage. Sonatrach aura une participation minimum de 51% dans les activités de raffinage et les concessions de canalisations selon l’ordonnance qui modifie la loi sur les hydrocarbures. L’article qui institue le changement pour les activités de raffinage qui avaient été libéralisées dans la loi du 28 avril est rédigé ainsi : « -Art. 77. Les activités de raffinage peuvent être exercées par l’entreprise nationale Sonatrach-SPA seule ou en association avec toute personne. Lorsque lesdites activités sont exercées par l’entreprise nationale Sonatrach - SPA en association avec toute personne, le taux de participation de l’entreprise nationale Sonatrach-SPA est fixé à un taux minimum de 51%. Les activités de transformation des hydrocarbures peuvent être exercées par toute personne. Les procédures d’obtention des autorisations requises pour la construction des ouvrages et pour leur exploitation sont définies par voie réglementaire. » L’article qui institue le changement pour les concessions de canalisation qui avaient été libéralisés dans la loi du 28 avril est rédigé ainsi : « -Art. 68. Sous réserve des dispositions de l’article 73 de la présente loi, les activités de transport par canalisation peuvent être exercées par : l’entreprise nationale Sonatrac-SPA ou, toute société de droit algérien, constituée de toute personne et de l’entreprise nationale Sonatrach-SPA qui doit participer dans ladite société à un taux minimum de 51%. L’entreprise nationale Sonatrach-SPA bénéficie de l’attribution de concession octroyée par arrêté du ministre chargé des Hydrocarbures lorsque ladite société de droit algérien exerce les activités de transport par canalisation. » Dans les amendements et en matière de terminologie la dénomination « entreprise nationale Sonatrach-SPA » remplace « Sonatrach-SPA », selon l’article 4 de l’ordonnance. Au total, ce sont environ 19 articles de la loi qui ont été modifiés et complétés. Ce changement signifie indirectement que le capital de Sonatrach ne sera pas ouvert. La taxe sur les profits exceptionnels réalisés par les compagnies internationales associées à Sonatrach dans le cadre de la loi de 1986 est applicable à compter du 1er août 2006, selon l’ordonnance signée par le président de la République. Le taux de cette taxe applicable à la production revenant aux associés étrangers est de 5% au minimum et de 50% au maximum. Le taux de la taxe varie en fonction du niveau de la production. L’article concernant cette taxe est rédigée ainsi dans le texte de l’ordonnance : « -Art. 3. Il est inséré au sein de la loi n° 05-07 du 28 avril 2005, susvisée, un article 101 bis rédigé comme suit : Art. 101 bis : Nonobstant les dispositions de l’article 101 ci-dessus, pour les contrats d’association conclus entre Sonatrach et un ou plusieurs associés étrangers dans le cadre de la loi n° 86-14 du 19 août 1986, susvisée, une taxe, non déductible, sur les profits exceptionnels réalisés par ces associés étrangers, est applicable à la part de la production leur revenant lorsque la moyenne arithmétique mensuelle des prix du pétrole brent est supérieure à 30 dollars par baril. Ladite taxe est applicable à compter du 1er août 2006. Le taux de cette taxe, applicable à la production revenant aux associés étrangers, est de 5% au minimum et de 50% au maximum. Pour s’acquitter de cette taxe auprès du Trésor public, Sonatrach procédera à la déduction, à partir de la part de production revenant auxdits associés étrangers, de la quantité d’hydrocarbures correspondant au montant de cette taxe. La procédure et les conditions d’application de cette taxe, tenant compte du niveau de la production, ainsi que la méthodologie de calcul sont fixées par voie réglementaire. Toute convention contraire aux dispositions ci-dessus est nulle. »

La taxe est de 5 à 50%

Il faut rappeler que le conseil du gouvernement avait examiné et endossé le 4 juillet dernier un avant-projet de texte législatif portant amendement de certaines dispositions de la loi relative aux hydrocarbures. Le communiqué officiel annonçait que « les amendements proposés visent à rationaliser l’exploitation des ressources en hydrocarbures afin de répondre d’une part, aux besoins induits par le développement national et de préserver d’autre part, les richesses naturelles de notre pays au profit des générations futures ». Dans ces nouvelles dispositions, la compagnie nationale des hydrocarbures est impliquée directement puisque selon le communiqué, « cette mesure de préservation et de conservation de nos ressources s’effectuera,notamment, sur la base d’une participation conséquente et systématique de Sonatrach dans les opérations de recherche et/ou d’exploitation ». Dimanche 9 juillet, le Conseil des ministres avait adopté le projet qui vient d’être publié sous forme d’une ordonnance. Le communiqué annonçait le changement sans donner de détails précis. « Le Conseil des ministres a examiné et approuvé un projet d’ordonnance modifiant et complétant la loi n° 05-07 du 28 avril 2005, relative aux hydrocarbures. Les amendements proposés à la loi 05-07 visent à l’adapter aux évolutions enregistrées au niveau du marché international de l’énergie et à renforcer la gestion de nos ressources afin de les préserver au bénéfice des générations futures », annonçait le communiqué officiel de la présidence de la République. « Dans ce cadre, l’entreprise nationale Sonatrach prendra une plus large part dans l’accès aux contrats d’exploration, d’exploitation et de transports des hydrocarbures », soulignait le communiqué. « Il a été également introduit des aménagements fiscaux au titre des contrats engagés sous le régime fiscal de la loi n° 86-14, et ce pour tenir compte de l’évolution des prix sur le marché international des hydrocarbures », selon le même communiqué Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait révélé, le samedi 15 juillet, lors d’une conférence de presse, le contenu détaillé des amendements introduits dans la loi sur les hydrocarbures et adoptés par le Conseil des ministres lors de sa réunion de dimanche passé. Il y a eu deux amendements majeurs, le premier concerne la participation de Sonatrach. Alors que dans la loi de juillet 2005 la Sonatrach pouvait prendre une participation de 20 à 30 % dans les contrats d’exploration et d’exploitation, dans le nouveau texte, elle est obligée de prendre un minimum de 51 %. L’amendement concerne aussi le transport par oléoducs et gazoducs. Dans les concessions, Sonatrach est obligée d’avoir 51%. Le deuxième amendement concerne l’instauration d’une deuxième taxe sur les profits exceptionnels et qui touche les contrats existants de la loi de 1986 négociés à un moment où les prix n’étaient pas aussi élevés. Sur ces contrats, il est prévu une taxe, dans la mesure où les prix restent au-dessus de 30 dollars le baril (référence brent). Dans le cadre de la loi de juillet 2005, le système fiscal n’a pas changé puisque la fiscalité pétrolière est adaptée. Les amendements apportés à la loi 05-07 sur les hydrocarbures ne touchent pas le système fiscal et le système institutionnel, mais ils renforcent la participation de Sonatrach à 51% dans l’exploration et le transport par canalisation. Le système institutionnel prévoit la séparation du rôle de l’Etat de celui de l’activité commerciale de Sonatrach et le transfert du rôle de puissance publique aux agences des hydrocarbures.
Liès Sahar

Algérie Télécom: Un emprunt obligataire pour le grand public de 20 milliards de dinars.

Acompter du 17 septembre, les particuliers et autres catégories d’épargnants auront la possibilité de souscrire à un nouvel emprunt obligataire qu’émettra l’opérateur public de téléphonie Algérie Télécom (AT) pour un montant global de 20 milliards de dinars.

Annoncé hier par les responsables d’AT, lors d’une conférence de presse à l’hôtel El Aurassi à Alger, cet emprunt, destiné au large public, porte sur une période de cinq ans et propose un taux d’intérêt évolutif, allant de 4% pour les deux premières années, à 4,50% pour les troisième et quatrième années et 7,90% pour la cinquième et dernière année. Devant prendre effet le 17 septembre, la période de souscription, durant laquelle les particuliers peuvent acquérir les obligations d’AT, devra s’étaler sur un mois, soit jusqu’au 17 octobre. A compter de cette échéance, les intérêts sur les titres souscrits commenceront à courir et deviendront exigibles à la même date de chaque année durant toute la durée de vie de l’emprunt. Emis au pair, pour un prix d’émission de 10 000 DA pour une obligation, les titres de créance proposés par AT peuvent être souscrits au niveau des agences principales des banques membres du syndicat de placement, à savoir la BNA, la BEA, la CNEP Banque, le CPA, la BADR, la BDL, BNP Paribas et Société Générale Algérie. Le seuil minimum de souscription est fixé à deux obligations, soit un montant de 20 000 DA. Selon les responsables de l’entreprise, l’argent frais sollicité à travers cet emprunt obligataire est destiné à assurer, en partie, le financement du programme d’investissement d’Algérie Télécom. Ce programme s’étale sur la période allant de 2006 à 2011 et nécessite, en termes de besoins de financement, un montant global évalué à 276 milliards de dinars, soit l’équivalent de plus de 3,8 milliards de dollars. A noter qu’AT avait déjà émis en novembre 2005 un emprunt obligataire réservé à des épargnants institutionnels (banques et établissements financiers) pour un montant global de 6,5 milliards de dinars. A l’horizon 2009, AT affiche comme objectif majeur une clientèle de plus de 6,7 millions d’abonnés pour la téléphonie fixe, 3 millions pour l’ADSL ainsi que 8 millions pour la téléphonie mobile.

Projet de rachat de l’ensemble des unités de Sider
Mittal Steel veut tout l’acier algérien


La société Mittal Steel Annaba a soumissionné pour acquérir l’ensemble des unités de production encore propriété du groupe Sider. Il s’agit des tuberies de Ghardaïa et El Hadjar, d’emballage Algal, Azzaba, M’sila et Reghaïa, de l’unité de transformation des produits longs (TPL). Elles s’ajouteront à celle de production de phosphate dans la wilaya de Tébessa tombée également dans l’escarcelle de Mittal Steel.

Cette acquisition a été suivie par la création d’une société mixte de transport ferroviaire en partenariat avec l’entreprise algérienne Ferphos. La démarche de Sandjay Kumar, directeur général de Mittal Steel Annaba, est destinée à démentir des rumeurs selon lesquelles Mittal Steel se préparerait à un départ définitif d’Algérie. L’usine d’El Hadjar fonctionne sur de bonnes bases financières. Elle n’a pas besoin des subventions de l’Etat. Nous générons nos propres fonds pour financer nos programmes de développement. En matière d’investissement, nous considérons l’Algérie comme un marché en pleine croissance. Il existe des conditions favorables pour que nous puissions accroître notre présence dans d’autres domaines », déclare-t-il. Quelles que soient les suites accordées à cette soumission, le patron de Mittal Steel Annaba s’en frotte déjà les mains. Et pour cause ! Cinq années après l’acquisition du complexe sidérurgique El Hadjar (18 septembre 2001), le bilan semble positif. C’est donc pour répondre aux détracteurs de sa société que le directeur général de Mittal Steel sort de sa réserve. A ceux qui lui reconnaissent de bonnes qualités de gestionnaire mais qui récusent ses orientations socioprofessionnelles, M. Kumar rétorque par un plaidoyer en faveur des travailleurs. Il argumente également un ancrage solide à un partenariat garantissant l’intégrité des partenaires lorsqu’il souligne : « Mittal Steel Annaba est la 2e unité d’importance sur le continent africain après celle d’Afrique du Sud. Notre objectif est de pouvoir couvrir tous les besoins du marché africain. Nous considérons l’Afrique comme un territoire destiné à la croissance. » Sans l’exprimer clairement, les Indiens considèrent que la désinformation émane des animateurs de la mafia algérienne de l’acier. Ce que confirment les syndicalistes du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ils ne ratent pas une occasion pour appeler les travailleurs à la vigilance. Mieux, ils ont mis en place un comité de surveillance H/24 des installations. Il y a quelques mois, ces dernières avaient fait l’objet de tentatives de sabotage. « C’est la conséquence de l’acquisition par Mittal Steel d’une unité de production en Ukraine. Celle-ci était utilisée par la mafia algérienne de l’acier comme une base d’approvisionnement et à moindre coût des produits sidérurgiques. En se l’appropriant, Mittal Steel a mis un terme au trafic à grande échelle qui s’opérait au vu et su de tout le monde », explique Smaïn Kouadria, membre du bureau syndical chargé des conflits sociaux. Toute cette situation donne un cachet bien particulier à la célébration du cinquième anniversaire de la prise en main par les Indiens de Mittal Steel, anciennement Ispat, du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Un anniversaire qui intervient au lendemain de l’application de l’augmentation de 18% pour l’ensemble des travailleurs. L’employeur a également procédé à la revalorisation des retraites et à la révision de l’indemnité de départ à la retraite avec le versement de onze mois de salaire au lieu de dix initialement appliqués. Comme pour mieux stimuler les énergies de ses salariés, Mittal Steel a mis en exécution le point portant organisation du travail contenu dans l’accord du 25 juillet 2006. Depuis mercredi 30 juillet 2006, un groupe de quatre experts dépêchés par le bureau consultant international Price Wather House Cooper (PWC) est sur le site pour quinze jours. Il a pour mission d’étudier et d’établir une nouvelle organisation dans le travail. Les conclusions de cette étude devraient être soumises avant la fin de l’année 2006 au syndicat du complexe sidérurgique d’El Hadjar. « Il n’y a jamais eu une entente aussi parfaite en ce qui concerne la situation socioprofessionnelle des travailleurs que celle que nous avons avec l’actuel employeur Mittal Steel. Que ceux qui déclarent que la société va partir le mois d’octobre 2006 aient la décence de se taire. Le résultat est là avec des augmentations de salaire appréciables, une revalorisation de l’indemnité de retraite et, le plus important, la mise en route d’une nouvelle configuration dans le travail. Sur cette dernière, des experts sont déjà sur place et travaillent en coordination avec les différents directeurs de Mittal Steel », a déclaré M. Menadi, secrétaire général du syndicat de l’entreprise Mittal Steel et de la plateforme syndicale UGTA de Sidi Amar. ELWATAN

Processus de désendettement : L’Algérie a remboursé plus de 12 milliards de dollars

« L’Algérie a remboursé par anticipation une dette externe de plus de 12 milliards de dollars et économisé, en conséquence, un montant de l’ordre de 2 milliards de dollars au titre des intérêts. » C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre des Finances, Mourad Medelci, lors d’une rencontre avec les directeurs généraux des organes de presse.

Le ministre a ainsi livré quelques détails sur le processus de désendettement de l’Algérie, indiquant que les 12 milliards de dollars payés par anticipation se composent de la dette rééchelonnée contractée auprès du Club de Paris (7,9 milliards de dollars), du Club de Londres (près de 800 millions de dollars) ainsi que des crédits multilatéraux pour un montant de près de 4 milliards de dollars. Ces derniers ont été contractés auprès des institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque africaine de développement...). L’Algérie a ainsi réussi, selon M. Medelci, à économiser un montant de près de 2 milliards de dollars au titre des intérêts, des commissions du service de la dette et des autres charges financières assortissant les prêts contractés et qui devaient être remboursés, selon l’échéancier initial, entre 2006 et 2011. En ajoutant à ces accords celui de « l’annulation de la dette algérienne avec la Russie, estimée à 4,737 milliards de dollars, l’Algérie a donc réglé entre 2004 et 2006 une dette externe d’un montant de 16 milliards de dollars », a-t-il encore précisé. En ce qui concerne la dette contractée auprès du Club de Londres évaluée à près de 800 millions de dollars, le ministre a annoncé que non seulement l’accord de remboursement par anticipation a été signé à la fin de la semaine dernière à Londres, mais que les créanciers ont été déjà payés par l’Algérie. Au terme de tous ces remboursements, le montant de la dette extérieure de l’Algérie devrait tomber aux alentours de 4 milliards de dollars à la fin de l’année en cours contre près de 16 milliards de dollars en janvier dernier. Sur le chapitre des réserves en devises, le ministre des Finances a soutenu qu’elles ont atteint les 68 milliards de dollars au 31 août dernier. Ces réserves étaient de 66 milliards de dollars à fin mai et de 56,18 à la fin de 2005. M. Medelci a réaffirmé que les différents programmes d’investissements publics allant sur la période 2005-2009 dont le coût avoisine, selon lui, les 120 milliards de dollars sont soutenables financièrement grâce à la bonne tenue de la situation financière de l’Algérie. Selon les calculs élaborés, a-t-il assuré, la mise en œuvre de ces gros programmes d’investissements publics exige un montant minimal de 30 milliards de dollars pour les réserves de change, de 10 milliards de dollars pour le Fonds de régulation des recettes (FRR) et un baril de pétrole allant dans une fourchette-plancher oscillant entre 50 et 55 dollars. Dans ce sens, il a fait constater que les montants respectifs de ces trois éléments dépassent largement ces critères minimaux en citant l’exemple du FRR, dont le reliquat actuel est de 30 milliards de dollars et un baril de pétrole de plus de 67 dollars. La loi de finances complémentaire 2006 stipule qu’en aucun cas le niveau des ressources financières du FRR ne doit tomber en dessous de 747 milliards de dinars, soit l’équivalent de 10 milliards de dollars. Actuellement, le niveau atteint par ce fonds est de 2 200,44 milliards de dinars (environ 30 milliards de dollars) contre 1 923 milliards de dinars à la fin 2005. Selon nos informations, le ministre s’est cependant montré peu disert quant aux raisons pour lesquelles le rapatriement des bénéfices à l’étranger a atteint un seuil aussi considérable. Une question qui, faut-il le rappeler, commence à faire réagir les spécialistes en économie. ELWATAN

jeudi 7 septembre 2006

Banques: 50 000 clients chez Société générale Algerie

Les responsables de la banque Société générale Algérie semblent plutôt satisfaits de leur implantation en Algérie.

Dans un point de presse animé hier à l’hôtel El Djazaïr, le président du directoire de Société générale Algérie (SGA), Joel Jarry, a fait le point sur les activités de cette banque en Algérie et sur les différents services qu’elle propose. Le réseau Société générale Algérie compte ainsi, a affirmé M. Jarry, 19 agences opérationnelles et plusieurs autres devraient voir le jour d’ici la fin de cette année 2006. « Nous avons ouvert récemment deux nouvelles agences à Sidi Bel Abbès et Akbou. En plus des 19 agences déjà opérationnelles, il y en a 16 autres qui attendent l’autorisation de la Banque d’Algérie », a expliqué M. Jarry. Le directeur de Société générale se félicite du fait que sa banque a déjà réussi à dépasser le cap des 50 000 clients dont près de 42 000 particuliers. « Nous voulons impulser un nouveau souffle à la banque en recrutant de jeunes cadres qualifiés. Nous avons ainsi 650 employés dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 30 ans », indique le patron de la banque. Apparemment, les affaires de Société générale marchent plutôt bien. Le résultat de l’exercice 2005 a été de l’ordre de 502 millions de dinars. Pour l’heure, explique M. Jarry, Société générale a des clients issus de tous les secteurs sauf la pêche et l’agriculture. Les hommes d’affaires se dirigent vers la banque SGA beaucoup plus pour des crédits de fonctionnement que pour des crédits d’investissement. Concernant la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA), le directeur de Société générale a estimé que si son entreprise venait à être retenue, cela lui permettrait de s’ancrer en Algérie à travers un réseau d’agences beaucoup plus important. Au menu des services proposés par Société générale figure notamment le crédit auto (commercialisé depuis le mois de mai 2001). A ce jour, précise-t-on, 8500 véhicules circulent en Algérie grâce à un financement de SGA (financement à hauteur maximum de 80% du montant du véhicule, remboursable sur une période pouvant aller jusqu’à 60 mois). « Evidemment, nous ne sommes pas les seuls responsables des bouchons de circulation d’Alger », plaisante M. Jarry. Depuis janvier 2005, ajoute-t-il, Société générale Algérie a enrichi la gamme de ses crédits à la consommation avec deux formules de « prêts ». Il s’agit du crédit Liberté, destiné au financement des besoins du ménage sans aucun justificatif des dépenses, remboursable sur une année avec un taux de 9% par an, ainsi que le crédit Bien-être, destiné à financer les imprévus (travaux, équipement de la maison, voyage, mariage…) d’un montant maximum de 300 000 DA et remboursable sur 36 mois avec un taux d’intérêt de 9%. « Aujourd’hui, plus de 15 000 clients de Société générale Algérie ont bénéficié d’un crédit Liberté ou d’un crédit Bien-être », précise M. Jarry. Société générale s’attelle aujourd’hui à lancer un prêt immobilier après une période de « rodage » de plusieurs mois. Ce prêt portera, selon les responsables de la banque, sur un montant minimum de 500 000 DA et un montant maximum de 80% de la globalité de l’investissement sur une durée de 15 à 20 ans et un taux d’intérêt de 6,50%. Pour ce qui est de l’opération Ousratic, le patron de Société générale a expliqué que les retards étaient liés à des « raisons techniques ». « Nous sommes partie prenante de cette opération. Il y a actuellement plusieurs centaines de dossiers mis en place », soutient M. Jarry. Société générale, qui est implantée dans plus de 80 pays, a enregistré des résultats records l’année dernière. Elle compte plus de 103 000 employés à travers le monde et réalise un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros. « Il faut certes rester modestes, avec nos 650 employés et nos 19 agences, SGA est une goutte d’eau », nuance M. Jarry. Il ajoute néanmoins que « l’Algérie est l’un des pays dans lesquels la banque a envie de se développer ». EL WATAN

Banques: 50 000 clients chez Société générale Algerie

Les responsables de la banque Société générale Algérie semblent plutôt satisfaits de leur implantation en Algérie.

Dans un point de presse animé hier à l’hôtel El Djazaïr, le président du directoire de Société générale Algérie (SGA), Joel Jarry, a fait le point sur les activités de cette banque en Algérie et sur les différents services qu’elle propose. Le réseau Société générale Algérie compte ainsi, a affirmé M. Jarry, 19 agences opérationnelles et plusieurs autres devraient voir le jour d’ici la fin de cette année 2006. « Nous avons ouvert récemment deux nouvelles agences à Sidi Bel Abbès et Akbou. En plus des 19 agences déjà opérationnelles, il y en a 16 autres qui attendent l’autorisation de la Banque d’Algérie », a expliqué M. Jarry. Le directeur de Société générale se félicite du fait que sa banque a déjà réussi à dépasser le cap des 50 000 clients dont près de 42 000 particuliers. « Nous voulons impulser un nouveau souffle à la banque en recrutant de jeunes cadres qualifiés. Nous avons ainsi 650 employés dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 30 ans », indique le patron de la banque. Apparemment, les affaires de Société générale marchent plutôt bien. Le résultat de l’exercice 2005 a été de l’ordre de 502 millions de dinars. Pour l’heure, explique M. Jarry, Société générale a des clients issus de tous les secteurs sauf la pêche et l’agriculture. Les hommes d’affaires se dirigent vers la banque SGA beaucoup plus pour des crédits de fonctionnement que pour des crédits d’investissement. Concernant la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA), le directeur de Société générale a estimé que si son entreprise venait à être retenue, cela lui permettrait de s’ancrer en Algérie à travers un réseau d’agences beaucoup plus important. Au menu des services proposés par Société générale figure notamment le crédit auto (commercialisé depuis le mois de mai 2001). A ce jour, précise-t-on, 8500 véhicules circulent en Algérie grâce à un financement de SGA (financement à hauteur maximum de 80% du montant du véhicule, remboursable sur une période pouvant aller jusqu’à 60 mois). « Evidemment, nous ne sommes pas les seuls responsables des bouchons de circulation d’Alger », plaisante M. Jarry. Depuis janvier 2005, ajoute-t-il, Société générale Algérie a enrichi la gamme de ses crédits à la consommation avec deux formules de « prêts ». Il s’agit du crédit Liberté, destiné au financement des besoins du ménage sans aucun justificatif des dépenses, remboursable sur une année avec un taux de 9% par an, ainsi que le crédit Bien-être, destiné à financer les imprévus (travaux, équipement de la maison, voyage, mariage…) d’un montant maximum de 300 000 DA et remboursable sur 36 mois avec un taux d’intérêt de 9%. « Aujourd’hui, plus de 15 000 clients de Société générale Algérie ont bénéficié d’un crédit Liberté ou d’un crédit Bien-être », précise M. Jarry. Société générale s’attelle aujourd’hui à lancer un prêt immobilier après une période de « rodage » de plusieurs mois. Ce prêt portera, selon les responsables de la banque, sur un montant minimum de 500 000 DA et un montant maximum de 80% de la globalité de l’investissement sur une durée de 15 à 20 ans et un taux d’intérêt de 6,50%. Pour ce qui est de l’opération Ousratic, le patron de Société générale a expliqué que les retards étaient liés à des « raisons techniques ». « Nous sommes partie prenante de cette opération. Il y a actuellement plusieurs centaines de dossiers mis en place », soutient M. Jarry. Société générale, qui est implantée dans plus de 80 pays, a enregistré des résultats records l’année dernière. Elle compte plus de 103 000 employés à travers le monde et réalise un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros. « Il faut certes rester modestes, avec nos 650 employés et nos 19 agences, SGA est une goutte d’eau », nuance M. Jarry. Il ajoute néanmoins que « l’Algérie est l’un des pays dans lesquels la banque a envie de se développer ». EL WATAN

mercredi 6 septembre 2006

L’Algérie au menu d’un grand dîner au Quai d’Orsay

Les Français n’investissent pas assez en Algérie. Depuis quelques années, les Algériens dénoncent cette absence.

Et les responsables politiques français, embarrassés par la situation, promettent d’apporter des solutions. En vain. Malgré quelques initiatives dans l’agroalimentaire, l’automobile, la pharmacie, la banque ou plus récemment la grande distribution, les entreprises françaises semblent bouder le marché algérien. Ni les incitations financières de Paris (reconversion de dettes, actions au niveau de la Commission européenne pour dégager des crédits), ni les nombreuses visites de délégations du Medef international ou encore l’impressionnant programme de relance économique de 55 milliards de dollars du président Bouteflika n’ont réussi à faire évoluer favorablement la situation. Résultat: année après année, la position de la France en Algérie enregistre des reculs inquiétants.

Plus audacieux, les Asiatiques et les Américains renforcent leur présence au détriment des groupes français. Pour les autorités françaises, la situation prend les allures d’un échec diplomatique et commercial. Désormais, après le ministère de l’Economie, c’est au tour de la diplomatie française de s’impliquer directement dans la gestion de ce dossier. A côté de la délicate question des visas, les investissements constituent en effet l’un des points de crispation importants dans les relations difficiles entre les deux pays. Mais pas seulement: depuis quelques années, les diplomates français tentent d’imiter leurs homologues anglo-saxons. Les représentations françaises à l’étranger ne se contentent plus de leurs missions initiales. Elles tentent, par leur connaissance du terrain, de favoriser leurs entreprises dans l’obtention des contrats et les investissements. Dans ce contexte, selon nos informations, le ministre français des Affaires étrangères recevra à dîner, en octobre prochain, les dirigeants d’une trentaine de grands groupes français. C’est la première fois qu’une rencontre de cette importance est consacrée à un seul pays. Habituellement en effet, ces rendez-vous sont réservés à des zones géographiques composées de plusieurs dizaines de pays.
A cette occasion, Philippe Douste-Blazy va tenter de leur arracher des engagements fermes sur la question des investissements en Algérie. Le ministre ne manquera pas d’arguments pour les convaincre: avec plus de 60 milliards de réserves de change, l’Algérie est considérée comme un pays riche, la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le maintien d’un prix du baril de pétrole à des niveaux record mettra le pays à l’abri des mauvaises surprises financières pendant encore de nombreuses années et le marché algérien reste celui qui dispose du plus fort potentiel dans toute la région...
Prévue dans les prochains jours, l’annonce par le gouvernement algérien d’une nouvelle liste «d’entreprises intéressantes» à privatiser pourrait faciliter la tâche de Philippe Douste-Blazy. Le quotidien d'Oran

Des analystes se penchent sur l’alliance Sonatrach-Gazprom
«Il n’y a rien qui puisse inquiéter les pays européens»

Après les maintes inquiétudes exprimées par certains pays de l’Union européenne au sujet de l’alliance entre Sonatrach et le groupe russe Gazprom, des experts internationaux du marché pétrolier et gazier sont revenus sur ce dossier avec une perception beaucoup moins alarmiste quant aux éventuelles répercussions de ce rapprochement.
Ainsi, selon les analystes de la revue Pétrole et gaz arabes (PGA), les informations disponibles jusque-là autour de l’accord Sonatrach-Gazprom, paraphé en août dernier, ne permettent pas de penser que la préoccupation exprimée en France, en Italie et au niveau de la Commission européenne «soit fondée».
Il ne s’agit à ce jour «que d’un protocole et il faudra sans doute encore plusieurs mois avant que les deux partenaires potentiels ne se mettent d’accord sur des projets industriels», souligne la même source. Les experts de PGA soutiennent que «Gazprom et Sonatrach restent fondamentalement des concurrents en matière d’exportations gazières vers l’Europe et il est très peu vraisemblable que ces acteurs gaziers majeurs prennent le risque de mécontenter leurs clients alors que le marché européen est leur principal marché».
Il faut savoir que Gazprom, avec un volume de 125 milliards de m3, et Sonatrach, avec 61 milliards de m3, satisfont 36 % des besoins de l’Union européenne. Mais pour PGA, «tant à Alger qu’à Moscou, on n’ignore pas que toute apparence de concertation en matière de commercialisation du gaz au sein de l’UE déclencherait les foudres de Bruxelles».
L’accord Sonatrach-Gazprom, paraphé au début du mois d’août, prévoit une coopération dans l’exploration, l’extraction, le transport d’hydrocarbures, le développement d’infrastructures gazières dans le domaine du GNL et la vente de gaz en Russie, en Algérie et dans des pays tiers.
Par ailleurs, Gazprom envisage avec la partie algérienne la construction d’une usine de liquéfaction de gaz sur le littoral de la Baltique. Cependant, le géant russe n’a pas encore de partenaire susceptible de l’aider à construire d’ici à 2009 une usine d’une capacité de 5 millions de tonnes par an et de lui fournir la technologie de liquéfaction du gaz.
Tout indique que ce partenaire pourrait être la Sonatrach, au vu de son expérience dans le GNL. Bien que ne contenant, à ce stade, «rien qui puisse inquiéter les pays européens», note PGA, l’accord a néanmoins suscité de vives réactions en Europe, et plus particulièrement en Italie, qui a été la première à s’exprimer par la voix de son Premier ministre Romano Prodi.
Ce dernier avait fait part de ses inquiétudes d’assister à la naissance, à travers l’alliance algéro-russe, d’une OPEP du gaz et a appelé l’UE à intervenir. Il a été relayé par son ministre de l’Industrie et par le président du groupe ENI qui a qualifié l’accord de «jonction préoccupante».
En France, la ministre déléguée au Commerce extérieur, Christine Lagarde, a plaidé pour une «grande vigilance», alors que le P-DG du groupe Suez a soutenu que l’accord peut être lourd de conséquences pour les consommateurs européens.
D’autre part, la Commission européenne a déclaré «suivre» de près le rapprochement algéro-russe, au moment où l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a appelé à «surveiller cette alliance». Dans leur vision des choses, les experts de PGA affirment que pour Gazprom, le GNL figure parmi les centres essentiels d’intérêt d’une coopération avec Sonatrach, alors que celle-ci peut trouver dans une telle coopération des opportunités très intéressantes pour développer l’internationalisation de ses activités, ce qui constitue l’une de ses priorités stratégiques.
Le jeune independant

mardi 5 septembre 2006

Ouverture du capital du CPA
La banque étrangère partenaire sera connue avant la fin de l’année

La banque étrangère qui sera choisie comme partenaire de la banque publique, Crédit populaire d’Algérie (CPA), sera connue au plus tard vers la fin de décembre 2006, date à laquelle est prévue l’ouverture des plis des offres relatives à l’ouverture du capital du CPA.

Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de la Réforme financière, M. Karim Djoudi, qui a fait ces déclarations au quotidien arabophone El-Khabar, a ajouté qu’une communication relative au dossier d’ouverture du capital du CPA sera présentée en conseil du gouvernement durant le mois en cours ou, au plus tard, le mois d’octobre.
Une fois le partenaire connu, la signature de l’accord scellant le partenariat entre les deux parties devra avoir lieu en février 2007, a encore révélé le ministre délégué. L’Etat, en sa qualité d’actionnaire unique du CPA, a décidé d’ouvrir le capital de cette banque à hauteur d’au moins 51 %.
Pour un montant de 470 550 euros, la Banque d’affaires Rothschild-France a été retenue en octobre dernier pour accompagner et assister le ministère des Finances dans la préparation, la conduite et l’accomplissement de l’ouverture du capital du CPA.
La Banque d’affaires disposait alors d’un délai d’une année pour finaliser le dossier de privatisation du CPA. Elle est donc, actuellement, dans le délai prévu initialement. Ce qui est de nature à rassurer sur ce dossier, resté à la traîne depuis plusieurs années.
La banque d’affaires a donc été chargée de rechercher un «partenaire stratégique», une banque de standing international de premier plan qui s’engagerait à améliorer la compétitivité du secteur bancaire algérien et à accroître la contribution du CPA à l’économie, tout en préservant l’emploi existant (quelque 2 500 agents) dans cette banque.
Le CPA, dont le capital social a été augmenté à 21,6 milliards de dinars, intéresse de façon particulière les banques européennes. Environ 40 banques étrangères, notamment des banques françaises, ont manifesté un intérêt à l’appel d’offres et à l’ouverture du capital du CPA.
Le CPA est la première banque publique algérienne proposée à la privatisation. Deux autres banques publiques devront également l’être : la Banque de développement local (BDL) et la Banque nationale d’Algérie (BNA). S’agissant des réformes bancaires, M. Djoudi a affirmé que celles-ci se poursuivent à un rythme régulier.
Il a ajouté que les autorités financières ont entamé la mise en œuvre du nouveau système de transfert bancaire, à travers lequel 90 % des opérations de paiement sont effectuées. Le ministre n’a pas manqué de mettre en exergue quelques-uns des avantages majeurs du nouveau mode de transfert, à savoir un meilleur contrôle, une plus grande transparence, ainsi qu’une grande fluidité dans le transfert des capitaux. Le jeune independant

dimanche 3 septembre 2006

Alors que 5 groupes canadiens ouvrent des branches
La 1ère banque marocaine en Algérie avant la fin de l’année

Des sources bancaires ont indiqué à El Khabar que la Banque marocaine du commerce extérieur est la première banque marocaine devant travailler en Algérie après l’obtention de l’agrément auprès de la Banque d’Algérie. Il est prévu que cette banque investisse pas moins de 30 millions de dollars, elle va traiter avec des banques Françaises.
Cette banque Maghrébine, présidée par Athman Bendjelloul et qui a déposé en Avril dernier une demande d’agrément auprès de la Banque d’Algérie, va ouvrir une branche pour devenir ainsi la première branche marocaine à activer en Algérie d’un total de trois banques qui ont déposé une demande d’agrément. Il s’agit de la banque du Maroc et la banque Commerciale « Wafa » en plus de la banque marocaine du Commerce Extérieur.
Le travail de la banque se base sur l’expansion de ses activités à travers de vastes réseaux de partenariat avec un nombre de banques à l’instar du Crédit Industriel et Commercial Français, Société Générale et BNP-Paribas.
Par ailleurs, cinq groupes Canadiens ont décidé d’ouvrir des branches en Algérie en une tentative d’y élargir leurs activités d’investissements. Parmi ces compagnies le groupe d’électricité Canadien « Rig » qui va approvisionner Sonatrach, à travers sa branche Algérienne, en mécanismes de prospection. Le groupe Stream Flow a décidé de créer des unités d’entretien et de réparation d’équipement pétrolier.
Alors que le groupe Canadien « Magest Incorporation » a décidé de créer des projets de production de matériaux de construction en Algérie, tandis que le groupe Canadien « Prudent » a décidé de se lancer dans le domaine de gestion des risques dans le secteur des assurances en Algérie. ELKHABAR

Investissements arabes: De plus en plus présents en Algérie

L’intérêt grandissant des hommes d’affaires arabes pour le marché algérien, en termes d’investissement, procède aussi du constat de réussite des investissements réalisés jusqu’ici, tels que Orascom Télécom, Orascom Construction, Wataniya, et également dans le médicament par les Jordaniens.

Le Maghreb séduit de plus en plus les investisseurs des pays du Golfe. Un rapport d’experts arabes a démontré que les pays maghrébins sont désormais une destination importante pour plusieurs sociétés et caisses d’investissement arabes, du Golfe notamment, en raison de l’abondance des opportunités d’investissement et la législation favorable. Le rapport explique que l’augmentation des prix du pétrole, dont ont bénéficié les pays arabes producteurs d’hydrocarbures, a poussé les pays du Golfe à chercher des opportunités d’investissement. L’Algérie semble devenir l’une des destinations de capitaux arabes. Le délégué général de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers,
M. Benkhelfa affirme que plus de 10 banques et établissements financiers arabes activent en Algérie. Ce sont quasiment 50% du nombre de banques et établissements financiers agréés, même si leur part du marché demeure très faible. La tenue du 10e congrès à Alger en novembre prochain est une occasion importante pour vendre la destination Algérie aux investisseurs arabes en les informant sur l’important potentiel d’investissements et d’opportunités d’affaires que recèle le marché algérien. Placé sous le thème “L’Algérie : carrefour de l’investissement arabe”, cet important congrès regroupera plus de 1 000 hommes d’affaires arabes représentant le meilleur potentiel d’investisseurs arabes.
L’effet conjugué de la conjoncture actuelle caractérisée par une importante disponibilité de capitaux arabes résultant de l’accroissement du prix du pétrole et l’important potentiel d’investissement qu’offre l’économie algérienne, comme l’atteste la réussite des investissements arabes en Algérie, notamment dans la téléphonie mobile, les médicaments, les matériaux de construction et l’immobilier, est un facteur important pour la réussite de cet important événement économique qui sera consacré à une évaluation pragmatique des opportunités d’investissements arabes en Algérie et les moyens de les concrétiser. Le président du Forum des chefs d’entreprise, Omar Ramdane, avait expliqué que “la proposition de l’Union des hommes d’affaires arabes de tenir son 10e congrès en 2006 à Alger procède fondamentalement à l’évaluation des opportunités jugées importantes qu’offre aujourd’hui l’économie algérienne à l’investissement arabe”. L’intérêt grandissant des hommes d’affaires arabes pour le marché algérien, en termes d’investissement, procède aussi du constat de réussite des investissements réalisés jusqu’ici, tels que Orascom Télécom, Orascom Construction, Wataniya, et également dans le médicament par les Jordaniens… qu’Orascom a transféré plus de 600 millions de dollars de bénéfices.
C’est dire que le retour sur les investissements en Algérie peut parfois être important. En fait, ces succès story arabes en Algérie répercutent positivement “l’image Algérie” auprès des investisseurs potentiels arabes. Rappelant, par ailleurs, les projets de société de Emmar des Emirats arabes unis visant à remodeler complètement le visage de la capitale algérienne. Selon certains experts, la valeur de ces projets dépasse les 15 milliards de dollars. Des sources provenant des Émirats arabes unis avancent le chiffre de 20 milliards de dollars. Récemment, la Banque d'investissement arabe Gulf Finance House (GFH) avait exprimé son souhait de “développer sa connaissance du marché algérien” et y explorer toutes les possibilités qu'offre le développement rapide de l'économie algérienne. De son côté, les autorités algériennes ont amendé le dispositif de soutien à l’investissement en le rendant plus attractif. LIBERTE

Volume des importations globales: La chine devient le 3e fournisseur de l’algérie

Les importations en provenance de Chine ne cessent de croître d’année en année. En 2005, le montant des importations en provenance de Chine estimé à près de 1,3 milliard de dollars est de 42% supérieur à celui de 2004 (915 million des dollars et confirme ainsi l’accentuation régulière des importations observée depuis 2000. Pour les six premiers mois de l’année 2006, le montant est estimé à 720 millions de dollars. la tendance à la diversification des importations globales de l’Algérie se traduit par une percée de la Chine qui voit ainsi sa part passer de 5% en 2004 à 6,5% en 2005 et se hisser ainsi de la 5e à la 4e place des principaux fournisseurs.
Selon le Cnis, la Chine s’est hissée au 3e rang des pays fournisseurs de l’Algérie avec une part de marché actuelle de 7%, juste derrière l’Italie (deuxième fournisseur), de la France qui reste le premier fournisseur mais dont les parts de marché baissent d’année en année.
Dans un dossier sur l’évolution des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Chine, le forum des chefs d’entreprise notait déjà en février passé le développement plus intense des importations de l’Algérie comparativement à ses exportations vers la Chine, quintuplant, ainsi, le déficit commercial de l’Algérie qui passe de 209 millions de dollars en 2000 à 1 054 millions de dollars en 2005. Si en 2005, le volume des importations globales de l’Algérie, qui a atteint la barre de 20 milliards de dollars, représente près de 1,9 fois le volume des importations de 1995, les importations en provenance d’Asie et de Chine ont été multipliées respectivement par 2,5 et par 5. Le volume des importations en provenance de l’Asie est passé de 941 millions de dollars en 1995 à 2,416 milliards de dollars en 2005, dans la même période le volume des importations en provenance de la Chine est passé de 252 millions de dollars à 1,298 milliard de dollars en 2005. La part de ce pays dans les importations en provenance de l’Asie n’a cessé de croître pour représenter plus de la moitié (54%) du volume des marchandises importées d’Asie en 2005 contre 27% en 1995. Ce sont essentiellement les produits manufacturés qui constituent la plus grande part de ces importations.
Les appareils et équipements électroniques grand public ainsi que les équipements de télécom/TIC augmentent d’année en année. En 2005, les véhicules de transport ainsi que les collections destinées au montage industriel avec un montant des importations de 56 millions de dollars en 2004, ce qui représente 14% des importations des produits de ce groupe et 6% des importations globales de cette même année. Par rapport à 2004, les importations de ces produits ont doublé en 2005. En effet, on enregistre pour 2005 un montant de 126 millions de dollars, ce qui représente près du quart (23%) des importations des produits de ce groupe et près du dixième (9,7%) du montant total des produits importés de Chine cette même année.
Les machines de traitement électronique de l’information (computers) et leurs parties sont en deuxième position juste après les véhicules, avec un montant des importations de 66 millions de dollars en 2004, soit 16,7% des importations des produits de ce groupe et 7,2% des importations globales 2004.
À l’instar des véhicules, les importations de ces produits sont en hausse en 2005 : on enregistre en 2005 un montant des importations de 79,3 millions de dollars, ce qui représente 14,5% du total des importations des produits de ce groupe et 6,1% des importations globales en 2005. Mais au-delà des échanges commerciaux, la chine est de plus en plus présente sur le terrain des investissements, notamment dans les télécommunications et le BTP. LIBERTE