Wind of change in Algeria

Google
 
Web algeria-reloaded.blogspot.com

mercredi 29 novembre 2006

29e session du conseil national de l’investissement
12 projets adoptés Pour un engagement de près d’un milliard de dollars


Les conventions examinées et ouvrant à des négociations au cours de la séance augurent un plus gros volume d’investissement étranger, estimé à 4 milliards de dollars, pour peu que l’ensemble de ces projets soit fiable et fasse l’objet d’un suivi sérieux.Au cours de sa 29e session, tenue à Alger, le Conseil national de l’investissement (CNI) a adopté une douzaine de projets nationaux et/ou en partenariat avec des sociétés étrangères d’un montant global estimé à 65,237 milliards de DA, soit près d’1 milliard de dollars. Ces décisions et recommandations, qui ont, en fait, sanctionné les travaux de la précédente session, portent sur 12 projets d’investissements, indique un communiqué des services du chef du gouvernement. Il s’agit d’un projet d’usine d’engrais chimiques à Arzew, EPUR Environnement, pour le traitement des déchets industriels à Alger en partenariat entre l’Algérie et la France, de trois briqueteries à Tizi Ouzou (105 000 tonnes/an), Mila (103 000 tonnes/an) et Annaba (140 000 tonnes/an), de Cristalline des Eaux, à savoir la mise en bouteilles d’eau de source dans la wilaya de Béchar, et du projet de production pharmaceutique, dénommé Taphco, dans la zone industrielle de Rouiba en partenariat entre l’Algérie, l’Arabie Saoudite et La Jordanie. À cela, il y a lieu, d’ajouter le projet algéro-français d’usine de production de plâtre à Bouira. Sur un autre registre, le CNI a également adopté les termes de deux projets de conventions. La première devra engager l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et les entreprises concernées dans le projet en investissement direct étranger (IDE) pour le réaménagement de la zone côtière de Mohammadia (Alger), un projet d’ensemble immobilier baptisé Alger Médina. La seconde concerne l’ANDI et l’entreprise Fertial pour la création d’une usine d’ammoniac. Les deux projets totalisent ensemble, faut-il le souligner, un montant d’investissement de 38,5 milliards de DA. Par ailleurs, le conseil a examiné sept autres projets et autorisé l’ANDI à ouvrir des négociations pour la conclusion des conventions correspondantes pour un montant total de 285,8 milliards de DA, soit environ 4 milliards de dollars. C’est en particulier le projet de la centrale électrique Hadjret Ennous, en partenariat entre l’Algérie, le Canada et les Émirats arabes unis, du projet immobilier et de tourisme Forum El Djazaïr (Émirats), du projet d’extension du réseau de téléphonie mobile Orascom-Djezzy (Égypte) et du projet Sonatrach-Orascom (Égypte) pour une usine de production d’engrais chimiques, du projet Lafider, un complexe multifonctionnel en partenariat entre Cosider/Lafico (Libye), de Knauf, un autre complexe plâtrier en partenariat avec Erco/Knauf (Allemagne). LIBERTE

Réalisation de l’Autoroute Est-Ouest : Les travaux effectifs en janvier 2007

Bien que le compte à rebours pour la réalisation du mégaprojet de l’autoroute Est-Ouest ait commencé depuis le 18 septembre dernier, le lancement effectif des gros travaux doit attendre encore quelques mois.
Pour le lot Est dont la réalisation a été confiée au consortium japonais Cojaal, le démarrage des travaux est prévu pour mars 2007. Les deux lots restants (Centre et Ouest), dont la réalisation est confiée au groupement chinois Citic-Crcc, la date prévue pour le démarrage des travaux est prévue pour janvier 2007. C’est ce que nous avons appris auprès des responsables des deux groupements chargés de réaliser les 1216 km constituant le linéaire de cette grande infrastructure autoroutière aux normes européennes. Rencontré au Salon international des travaux publics, inauguré hier à la Safex d’Alger, le directeur senior des travaux représentant le consortium japonais Cojaal, Isomura Nobuaki, s’est dit tout de même confiant quant à la possibilité de respecter les délais de réalisation fixés par les autorités publiques, à savoir 40 mois à compter du lancement de l’Ordre de service (ODS) en date du 18 septembre 2006. M. Nobuaki a indiqué à ce propos que quelques travaux ont été déjà lancés notamment ceux liés au forage et aux études d’avant-projet détaillé (APD). Le consortium, qui doit réaliser la partie est de l’autoroute (reliant Bordj Bou Arréridj aux frontières algéro-tunisiennes sur une distance de 399 km), compte employer 9 050 travailleurs expatriés et 19 100 autres nationaux. Pour l’heure, selon le même responsable, un premier groupe de 100 personnes a pu obtenir auprès du ministère du Travail les permis et autres autorisations nécessaires à l’installation des travailleurs étrangers. Ce n’est pourtant pas le cas des travailleurs chinois qui, vraisemblablement, dont la venue a été retardée par quelques difficultés administratives. Selon Lu Fugen, directeur des administrations du Citic-Crcc, l’entreprise a été confrontée au problème du visa d’entrée en Algérie, en ce sens que la validité du document qu’on devait leur délivrer ne dépasse pas un mois. « Nous avons obtenu la promesse du ministère du Travail de régler ce problème le plus tôt possible », a ajouté le même responsable. L’entreprise qui compte lancer les grands travaux à partir de janvier 2007 s’atelle aujourd’hui à préparer l’APD pour le remettre à l’Agence nationale des autoroutes (ANA) pour approbation, a affirmé encore le directeur. Les commandes pour l’acquisition des machines et des équipements nécessaires ont été déjà faites mais leur arrivée de Chine et d’Europe n’est prévue qu’à partir de janvier 2007, souligne M. Fugen. Pour lui, le délai de 40 mois accordé à l’entreprise pour réaliser les deux lots de 528 km « est un peu serré » mais la cadence de travail sera augmentée avec trois équipes qui se succéderont sur les chantiers 24h/24. Il sera nécessairement procédé à cet effet au recrutement de plusieurs travailleurs nationaux, 20 000 à 30 000 personnes, qui bénéficieront de surcroît des formations adaptées aux besoins de l’entreprise, souligne encore le directeur. Y aura-t-il recours à la sous-traitance ? Probablement pas, selon M. Fugen, qui précise qu’une telle option est envisageable en cas de nécessité. Notons enfin que les deux entreprises choisies pour la réalisation de l’autoroute Est-Ouest ont une renommée internationale en la matière. Le groupement Citic-Crcc est constitué de deux entreprises étatiques, à savoir la China International Trust and Credit Corporation (chef de file du groupement) et la China Rail Construction Corporation. Le consortium Cojaal est un groupement d’entreprises japonaises conjointes entre les entreprises Kajima, Taisei, Nishimatsu, Hazama et Itochu. ELWATAN

lundi 27 novembre 2006

Mégaprojets pétrochimiques de Sonatrach
La sélection finale des partenaires étrangers le 1er trimestre 2007


“L'industrie pétrochimique est un marché ouvert appelé à développer un tissu industriel chimique et pétrochimique en Algérie”, a annoncé le vice-président de l’activité aval de Sonatrach, le Dr Abdelhafidh Feghouli. Dans une déclaration à la presse, hier à Oran, en marge de la 5e Conférence internationale sur les opportunités d’investissement dans le secteur de l’énergie, le vice-président de l’activité aval a rappelé que l’Algérie, après avoir opté pour “une première phase consistant en la mise en place d’une infrastructure lourde pour produire des produits pétrochimiques de première génération”, a mis le cap actuellement pour “une deuxième phase qui permettra de lancer une multitude de produits concernant même les secteurs les plus courants y compris domestiques”. Dans ce sens, le Dr Feghouli a précisé que sa branche a soumis une dizaine de projets pétrochimiques et de raffinage pour leur réalisation dans le cadre d’un partenariat avec des firmes nationales et internationales et vingt entreprises ont manifesté leur intérêt pour ces projets. Celles-ci ont été conviées à des réunions de clarification et des visites du site d’implantation des projets avant la soumission de leurs offres techniques. L’ouverture des plis techniques effectuée en avril dernier a relevé la participation de sociétés de renom, telles que Exxon Mobil, Total, Sabic, LG, Basf, Basell et Man Ferrostal. “Le processus d’évaluation des offres techniques est en cours par les différentes commissions. Les firmes retenues seront connues durant le 1er trimestre de l’année 2007”, a-t-il précisé. Ces projets seront lancés à Arzew et à Skikda dont les plates-formes abritent déjà d’importantes installations pétrochimiques en production. LIBERTE

Investissements dans le secteur pétrolier
La norvégienne Statoil entend renforcer sa position en Algérie


La compagnie pétrolière norvégienne Statoil “compte renforcer davantage sa position en Algérie”, a indiqué le vice-président Country Manager, M. Terje Martin Halmo, en marge de l’exposition internationale sur le pétrole et le gaz (Aloge3) qui se tient à Oran dans le cadre de la Semaine de l’énergie. “Nous voulons renforcer notre position en Algérie qui est notre partenaire-clé”, a déclaré hier à l’APS, M. Halmo. La compagnie norvégienne est déjà présente en partenariat avec Sonatrach et la britannique BP dans les gisements gaziers d’In Salah (entré en production en 2004) avec une capacité annuelle de 9 milliards de m3 de gaz, et d’In-Amenas (entré en production cette année 2006) et devant atteindre sa capacité maximale de 9 milliards de m3 au début de l’année 2007. Outre ces gisements, Statoil avait décroché deux blocs d’exploration, l’un à Hassi-Mouina et l’autre à Timimoun (Adrar). Les travaux sismiques sur ces blocs ont déjà commencé “selon le programme prévu”, a-t-il assuré en soulignant que sa compagnie était également en course pour le projet de production de Gas to Liquid (GTL) de Tinhert, dans le Hoggar, et dont l’ouverture des offres commerciales devraient intervenir durant le 1er semestre 2007. Le responsable a ajouté également que des discussions sont en cours avec Sonatrach sur une possibilité de réservation d’une capacité d’exportation de GNL aux États-Unis et en Espagne. Les compagnies nationales Sonatrach et Statoil sont liées par un mémorandum d’entente portant sur la coopération entre les deux compagnies dans tous les domaines du secteur (exploration, production et commercialisation). La compagnie norvégienne a déjà investi un montant de plus de 2,5 milliards de dollars en Algérie. LIBERTE

Plus de 50 milliards de dollars annoncés pour 2006
Quand l’argent du pétrole s’accumule


Selon le P-DG de Sonatrach, “les recettes d’exportations se situeront entre 52 et 54 milliards de dollars en 2006”.
“D’ici à la fin de l’année en cours, les recettes pétrolières dépasseront les 50 milliards de dollars. Peut-être 52 ou 54 milliards de dollars, tout dépendra des cours du pétrole d’ici au mois de décembre prochain. Mais tout porte à croire que nous atteindrons ces niveaux-là.” C’est ce qu’a annoncé, hier, Mohamed Meziane, P-DG de Sonatrach.Selon lui, l’investissement dans le secteur des hydrocarbures se situe, conformément au plan 2006-2010 établi par Sonatrach, autour des 30 milliards de dollars. “Nous sommes en train de préparer le nouveau plan quinquennal 2007-2011 qui devra atteindre le même niveau ou le dépassera selon l’évolution des coûts et suivant la conjoncture du marché mondial”, soulignera-t-il. Les activités investies ont trait essentiellement au développement de la recherche pour l’augmentation et l’élargissement des réserves des hydrocarbures tant gazières que pétrolières.Le transport constitue également l’autre domaine dans lequel ces investissements sont consentis afin de mettre au même niveau les capacités d’évacuation des produits pétroliers. “À cela, il y a lieu d’ajouter un événement nouveau qui date de l’année dernière, à savoir le lancement du programme de la pétrochimie, notamment la dizaine de complexes de taille mondiale qui demandent un investissement très important et des partenaires de renommée internationale qui visent les marchés européen, américain et asiatique. Ces partenaires vont s’impliquer dans la production et la commercialisation de ces produits”, précisera le P-DG.
Impact des amendements : le marché reste attractif, plusieurs compagnies veulent rester en Algérie
Intervenant sur les ondes de la Chaîne III, M. Meziane a estimé que les amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures n’affectent en rien ces investissements étrangers. “Au contraire, le système fiscal reste toujours attractif et compétitif par rapport aux autres pays producteurs. Plusieurs sociétés étrangères partenaires ont, au contraire, confirmé leur intention de rester en Algérie et de continuer à investir”, expliquera-t-il. Concernant les gisements dont dispose notre pays, il affirmera que l’Algérie reste, à un domaine de 1,5 million de kilomètres carrés. Cette surface demeure, selon lui, insuffisamment explorée. “Nous ne sommes pas encore arrivés à une moyenne de 10 puits par 10 000 kilomètres carrés. Nous en sommes à une moyenne de 8,5 de puits. Or, aux États-Unis, ils sont à une moyenne de 500 alors que la moyenne mondiale est de 100”, arguera-t-il. Le patron de Sonatrach est convaincu que beaucoup de gisements restent à découvrir. Les études effectuées par les spécialistes dans ce sens confirment, selon lui, ce constat. L’exemple de l’année 2006 est édifiant.
40 milliards de barils de pétrole et de gaz à découvrir
“Durant l’année 2006, nous avons réalisé 18 découvertes dont une bonne partie est l’œuvre de Sonatrach seule. L’évaluation de ces découvertes a montré qu’il existe encore un potentiel considérable soit en pétrole, soit en gaz. Ce qui permettra à l’Algérie de demeurer producteur encore pendant plusieurs décennies à venir”, enchaînera-t-il. Toutefois, les techniciens et géologues laissent entrevoir, estime M. Meziane, un total de 40 milliards de barils de ressources à découvrir. Par ailleurs, Sonatrach poursuit sa stratégie de développement de ses activités à l’international. “Nous sommes déjà présents et nous continuons à nous intéresser aux opportunités qui nous sont offertes à ce propos, notamment dans les pays africains et subsahariens… ainsi que d’autres zones. Nous avons consacré un budget dans ce sens pour les cinq prochaines années”, indiquera-t-il. L’objectif assigné à ces opérations est d’essayer de produire d’ici à 2015, 120 000 barils/an d’équivalent en pétrole à partir des gros actifs à l’étranger. “Nous faisons de l’exploration déjà en Libye, au Niger. Nous venons de signer un contrat au Mali où nous avons acquis 27%. Nous envisageons aussi une opération en Mauritanie, en Égypte en plus du Pérou”, soulignera M. Meziane. Il ajoutera avec une touche d’optimisme : “Nous y allons progressivement en amont pour la production ou l’acquisition de réserves en hydrocarbures et, en aval, dans la pétrochimie, par exemple, comme c’est le cas en Espagne, les chaînes de GNL en Grande-Bretagne, projets de terminaux pour les États-Unis, à l’étude…” L’enveloppe globale dégagée pour ce type d’activités est évaluée à plus de 1 milliard de dollars. Comment ce montant sera-t-il dépensé ? “Les projets sont étudiés au cas par cas et selon les intérêts qu’ils apporteront à Sonatrach”, répond Mohamed Meziane. Il considère que les cours de pétrole ne connaîtront pas une chute brutale ou drastique compte tenu de certains évènements à l’international. Les répercussions de la baisse actuelle des prix sur la compagnie pétrolière nationale ne sont pas, selon le P-DG, perceptibles. “Nous disposons d’une situation financière qui nous permet, à moyen terme, d’arrêter des prévisions réalistes et réalisables”, conclut-il. LIBERTE

Un accord stratégique en phase d’achèvement entre Alger et Bruxelles
Le gaz algérien au secours de l’Europe


Un accord stratégique entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine énergétique « est en phase d’achèvement », a déclaré, hier à Oran, le commissaire européen à l’énergie, Andris Pielbags, cité par l’APS.
« Nous sommes en train d’achever les préparatifs pour signer cet accord », a souligné le commissaire européen à la presse, en marge de la 5e conférence internationale sur les opportunités d’investissements en Algérie dans le secteur de l’énergie. Tous les éléments de base de cet accord ont été définis et il ne reste que quelques finitions à faire pour signer cet accord stratégique », a-t-il ajouté sans cependant s’avancer sur une quelconque échéance. « Cela peut prendre encore un peu de temps, mais je pense que c’est presque prêt », a-t-il souligné. L’Union européenne veut ainsi, par la signature de l’accord en question, sécuriser au maximum ses approvisionnements énergétiques en s’entourant de toutes les garanties possibles. Arracher un engagement ferme de son principal fournisseur en gaz du sud de la Méditerranée est la plus importante de ces garanties. L’accord stratégique que devront signer prochainement les deux parties (l’Algérie et l’UE) porte notamment, selon le commissaire européen, sur le domaine de régulation du secteur énergétique. Il s’agit également, a-t-il insisté, de la coopération entre les deux parties dans les projets d’intérêt commun, tels que les gazoducs Medgaz (Algérie-Espagne), Galsi (Algérie-Italie) et « particulièrement le projet transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie vers l’Europe (NIGAL) ». « Nous accordons un intérêt particulier pour ce projet, pas seulement pour la sécurité de nos approvisionnements, mais aussi pour le développement de l’Afrique », a-t-il indiqué en relevant que ce gazoduc permettra, d’ici 2015, date de sa mise en production, de fournir du gaz à l’Europe, dont la production connaîtra une baisse à cette échéance. Le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, dont le potentiel en Algérie est « très important », sera également l’un des points de la coopération entre les deux parties. Interrogé sur l’inquiétude de l’UE au sujet du contrat signé entre la firme russe Gazprom et Sonatrach, considéré comme « un pas vers la création d’un cartel du gaz », M. Piebalgs a souligné que cette inquiétude « a diminué ». « Nous devons aller de l’avant tout en restant en garde », car « il s’agit de notre sécurité d’approvisionnement », a-t-il indiqué. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui avait reçu samedi dans la soirée le commissaire européen, a estimé, dans une déclaration à la presse, que « s’il y a un cartel d’un côté, il devrait y avoir un cartel de l’autre. Ce sont des gazoducs qui relient deux parties. Quand on a un gazoduc, on ne peut pas vendre le gaz autre part qu’au bout du gazoduc qui est l’Europe ». ELWATAN

mercredi 22 novembre 2006

Rocade ferroviaire Est-Ouest: quatre groupements d'entreprises retenus pour le projet d'électrification

Alger (APS) - Quatre groupements d'entreprises internationaux parmi les six pré-qualifiés par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont été retenus dimanche à Alger pour la réalisation du projet d'électrification de la rocade ferroviaire Est-Ouest. L'ouverture des plis, qui s'est déroulée en séance publique au siège de l'entreprise, a permis de constater la qualification à l'étape de l'évaluation technique de deux groupements allemands Balfour Beatty Rail et Siemens AG Transportation System, de l'espagnole Elecnor SA et de la française Alstom Transport SA.

Anadarko ne quittera pas l’Algérie

S’exprimant dans sa langue maternelle, le vice-président des activités à l’international de la compagnie pétrolière américaine Anadarko, Dick Holmes, a affirmé hier au cours d’une conférence-débat autour de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, organisée au siège du ministère de l’Energie et des Mines, que la société dont il est responsable ne quittera pas l’Algérie, ne vendra pas ses actifs dans ce pays et continuera à y être présente et dans l’exploration et dans l’exploitation des hydrocarbures. Anadarko est parmi les plus anciennes compagnies pétrolières implantées en Algérie, un pays auquel elle n’a pas tourné le dos au pic de la crise sécuritaire des années quatre-vingt-dix. Elle est présente en Algérie dans deux puits pétroliers ; elle totalise une production journalière de soixante mille barils de brut. La réponse de Dick Holmes se veut peut-être un démenti à des appréhensions que la compagnie américaine aurait émises après les derniers amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures. L’intention prêtée à tort ou à raison à Anadarko de vendre ses actifs en Algérie lui rapporte entre sept et neuf milliards de dollars. De quoi alléger l’endettement qu’elle contracte ? Possible ! Holmes a ajouté qu’Anadarko se préparait même à participer aux prochains appels d’offres qui mettront en compétition des périmètres pétroliers. Bien plus, il a fait savoir que le président-directeur général de la compagnie américaine avait déclaré vendredi dernier depuis la Floride, aux Etats-Unis, que l’Algérie était tout simplement l’atout d’Anadarko. Le vice-président d’Anadarko et le ministre de l’Energie et des Mines, artisan de la loi dont il s’agit, de même que le reste des participants à cette réunion, parlaient hier le même langage au sujet des objectifs assignés à la nouvelle législation pétrolière. Lors de la conférence d’hier, peu de questions ont été posées sur ce qui n’arrangerait pas les compagnies étrangères dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures adoptée, puis légèrement amendée. Pas même des questionnements sur la taxe sur les bénéfices exceptionnels, une imposition que des sociétés disent en privé qu’elle est élevée.Les sociétés pétrolières étrangères continuent d’opérer dans le Sud algérien, selon le régime partage de production, en attendant que soient adoptés les nouveaux décrets d’application de la nouvelle législation. Chakib Khelil a indiqué qu’ils le seront avant la fin de l’année. Mais en attendant, le décret imposant une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies étrangères associées à Sonatrach sur la part de production leur revenant lorsque la moyenne arithmétique mensuelle du baril de brent dépasse trente dollars, est déjà en vigueur. En proportion, cette taxe, applicable à partir du 1er août 2006, est de cinq pour cent au minimum et de cinquante pour cent au maximum, selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La loi en question a fait débat avant son adoption. La mouture officielle votée au Parlement est le produit d’une série de modifications apportées au projet de loi élaboré en 2001. Avant qu’elle ne subisse un amendement peu attendu, opéré à l’automne dernier, la nouvelle loi mettait le groupe Sonatrach sur un pied d’égalité que les compagnies pétrolières lorsqu’il s’agit des appels d’offres lancés par Alnaft. Et elle lui accordait 25% de prises de participation dans les permis d’exploitation attribués aux opérateurs étrangers. Avec les modifications introduites, Sonatrach se fera accorder au moins 51% dans tous les gisements en partenariat avec des groupes étrangers. LA TRIBUNE.

Des banques espagnoles attendues en Algérie en 2007

Des banques espagnoles pourraient s’implanter en Algérie en 2007. C’est ce qu’a rapporté hier l’APS, citant le ministre des Finances, Mourad Medelci. Le ministre, qui a fait une déclaration à l’issue d’une séance de travail tenue avec le ministre espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce, M. Joan Clos (en visite à Alger pour prendre part à la 79ème session du conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme), a également enregistré «avec satisfaction» les «efforts développés» ces derniers mois par la partie espagnole. Laquelle a travaillé dans le but de rendre «attentives» les banques espagnoles au marché algérien. «Depuis quelque temps, cet intérêt devient de plus en plus précis.» Depuis quelque temps, on ne cesse, du côté des autorités concernées, d’annoncer l’arrivée des grandes banques internationales en Algérie. On avait même dit que les années 2006 et 2007 seraient des années d’expansion du réseau bancaire.Apparemment, les choses commencent à se concrétiser avec la prochaine installation de la banque libanaise França Bank.Côté espagnol, c’est la banque Santander Banco, de grande renommée internationale, qui a été annoncée. Cette banque à capitaux multiples, classée au troisième rang en Europe, a émis le vœu de s’installer en Algérie après avoir pris une participation significative dans une banque marocaine avec laquelle elles ont racheté une banque tunisienne, la banque du Sud.Par ailleurs, d’autres secteurs sont ciblés dans la coopération entre l’Algérie et l’Espagne. M. Medelci a d’ailleurs indiqué hier avoir examiné avec le ministre espagnol les possibilités de consolider davantage la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme en raison «du potentiel tout à fait exceptionnel de l’Algérie en matière touristique». Les deux parties ont également évoqué le programme quinquennal mis en œuvre. A ce sujet, la partie espagnole, qui participe déjà à la réalisation d’une partie de ce programme, notamment à travers la fourniture d’équipements pour les chemins de fer et le métro d’Alger, s’est montrée «intéressée» par le reste du programme ferroviaire. «Et à tout ce que nous pourrions faire ensemble pour pouvoir bien gérer l’ensemble de ces infrastructures à travers des participations qui concerneront à la fois les ports, les aéroports, les autoroutes et bien d’autres secteurs dans les prochains mois», a encore révélé le ministre des Finances. LA TRIBUNE

L'excédent de la balance commerciale atteint un nouveau sommet

Alger [Aps 21/11/06] - La balance commerciale de l'Algérie a enregistré, durant les dix premiers mois de 2006, un nouvel excédent record de 27,455 milliards de dollars (mds usd) en hausse de 6,868 milliards de dollars par rapport à la même période en 2005, selon des données livrées à l'APS par le Centre National de l'Informatique et des Statistiques (CNIS) relevant des douanes nationales. Cette variation s'explique, précise cette source, par l'augmentation des exportations de 18,57 % et une faible augmentation des importations (+1,07 %), réalisant ainsi un taux de couverture des importations par les exportations de 256 % contre 218 % au cours des dix premiers mois de 2005.

Algérie télécom : L’obligation cotée en Bourse

L’obligation d’Algérie Télécom (AT) est cotée à la Bourse d’Alger depuis hier, a annoncé son président-directeur général, Slimane Kheireddine, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier au siège de l’entreprise.
La première séance de cotation a eu lieu hier. Le cours de l’introduction sera de 100,7% de la valeur nominale de l’obligation. Cette opération clôture ainsi la campagne relative à l’émission obligataire d’AT. Selon Makhlouf Rahni, directeur général de la Bourse d’Alger, « l’encours des obligations d’AT admis aux échanges sur le parquet de la bourse s’élève à environ 21,6 milliards de dinars portant ainsi le flottant des titres de créances inscrits à la cote à plus de 37 milliards de dinars ». Il s’agit, a-t-il souligné, d’un record enregistré en matière d’encours introduit en bourse depuis sa mise en place. Pour sa première séance de cotation, l’obligation d’AT s’est avérée fructueuse, a-t-il indiqué. « Le volume échangé s’élève à 450 lots de 10 000 DA, soit une valeur transigée de 4 531 500 DA. Un volume de 2499 titres a été enregistré à l’achat et à la vente. Quatre intermédiaires en opérations boursières (IOB) ont participé à la négociation. La quantité totale demandée à l’achat est de 450 lots. La quantité totale offerte à la vente est de 2049 lots », a-t-il précisé. L’admission du titre de créance de l’opérateur historique à la cote officielle en bourse est la deuxième enregistrée durant l’année en cours après celle de Sonelgaz réalisée le 29 mai 2006, a rappelé M. Rahni. Depuis 2003, le montant des fonds levés dans les différents emprunts obligataires lancés par différentes entreprises émettrices s’élève à 160 milliards de dinars, a-t-il signalé. M. Rahni a reconnu que le marché obligataire a apporté une bouffée d’oxygène à la Bourse d’Alger. « Depuis l’entrée en activité de la bourse en 1999, quatre admissions ont été enregistrées dont l’emprunt obligataire de Sonatrach qui depuis est sorti car il est arrivé à maturité et celui d’Eriad Sétif qui a fait une offre de retrait public. La part des obligations cotées en bourse représente 24% de l’encours global alors qu’elle était nulle avant le 29 mai 2005 », a-t-il dit à ce propos. La cotation de l’obligation d’AT devrait avoir un effet boule de neige, a-t-il observé. « Air Algérie s’est engagée à coter son obligation en Bourse. En 2007, d’autres titres feront de même. AT et Sonelgaz reviendront probablement », a-t-il mentionné. D’après lui, le marasme de la bourse était dû « aux limites posées aux émissions institutionnelles dictées par les règles prudentielles mais aussi à l’exigence accrue exprimée par les investisseurs pour assurer la négociabilité des titres de créances dans les meilleures conditions de transparence ». Dans le même sillage, il a fait remarquer que le dispositif de la Bourse d’Alger était sujet à plusieurs dysfonctionnements dont la matérialisation qui constituait un blocage pour les transactions. La création du dépositaire central des titres, Algeria Clearing, a solutionné ce problème, a-t-il relevé. Le manque criant de dynamisme dans le marché boursier est, selon lui, également imputable à l’absence d’incitations fiscales. « Il y a bien des exonérations fiscales pour les produits boursiers tels que les dividendes et les plus-values mais ces mesures sont insuffisantes », a-t-il souligné encore. La Bourse d’Alger fait l’objet d’un plan de relance qui s’étale jusqu’en 2010 qui prévoit notamment sa modernisation pour la mettre au diapason des standards internationaux en matière de cotation, de recrutement et de formation du personnel qualifié mais surtout l’aménagement des locaux « pour une bourse digne de ce nom », a conclu M. Rahni. ELWATAN

Cevital rachète une filiale d’Enajuc

Le groupe agroalimentaire Cevital a racheté, pour 1,07 milliard de dinars, l’entreprise Cojek d’El Kseur (conserves et jus), filiale de l’Entreprise nationale des jus et boissons (Enajuc), a rapporté l’APS.
L’accord de cession des actions a été signé par le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, et le président du directoire du groupe Enajuc, Kerbaa Mustafa, en présence du président du directoire de la SGP des conserves, jus et boissons (Cojub), Sebbah Ahmed. Selon les termes de cette cession, le groupe Cevital paiera au comptant la totalité de la valeur de la transaction (1,07 milliard de dinars hors taxes) et jouira de la sorte de tous ses droits sur la totalité des actions de Cojek. Cette modalité de paiement a été le fruit de rudes négociations car le projet du contrat stipulait un règlement en deux versements, ajoute encore la même source. Le groupe Cevital s’engage à maintenir les emplois existants à la date de cession et à investir pour créer 30 autres emplois, un chiffre minimum au regard des nouvelles activités que M. Rebrab dit vouloir développer dans l’unité qu’il vient d’acquérir. L’acquéreur s’engage aussi à mener un programme d’investissements détaillé de 1,4 milliard de dinars sur trois ans, et ce, à compter de la date de cession de l’entreprise. Pour M. Rebrab, cette acquisition, qu’il inscrit dans le processus de « croissance externe » du groupe Cevital, n’est intéressante que par les nouvelles activités (élargissement de la gamme de produits, amélioration du réseau de distribution) qu’il envisage de développer dans l’entreprise. « Si nous devions la garder telle quelle, elle ne nous aurait pas intéressés », a-t-il insisté. Malgré une demande jugée considérable sur les produits Cojek, l’entreprise peinait à se positionner sur le marché national, notamment en raison d’importantes défaillances dans son système de distribution. L’usine rachetée, basée à Béjaïa, est une SPA au capital social de 45 millions de dinars et produit notamment des eaux fruitées, des confitures de fruits, de concentré de tomate et des produits semi-finis. Son chiffre d’affaires a atteint 10,11 millions d’euros en 2004.

samedi 18 novembre 2006

Pour développer la coopération dans le GNL
Sonatrach et l’allemand EON signent un mémorandum d'entente

La société publique d’hydrocarbures Sonatrach et le numéro un allemand de l’Énergie EON ont signé, jeudi à Alger, un mémorandum sur la coopération énergétique, notamment dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL), a rapporté une journaliste de l’AFP. Le mémorandum a été signé lors d’une rencontre entre le ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, et le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. L’accord porte sur “l’étude et l’examen de projets d’intérêt commun pouvant être développés dans le domaine du GNL”.
L’Allemagne n’achète pas, pour l’instant, de gaz algérien. “La compagnie Eon Rhurgaz devient notre partenaire dans Medgaz (le gazoduc devant relier l’Algérie à l’Espagne) puisqu’elle vient d’acquérir le groupe Endesa (Espagne), notre partenaire dans le projet”, a déclaré M. Khelil. Selon le ministre algérien, un autre groupe allemand, Wintershall, est également partenaire dans le projet de gazoduc Galsi devant relier l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne en 2009. Ce mémorandum intervient dans le cadre de la politique allemande de diversification de ses sources d’approvisionnement, notamment en se réorientant vers le GNL, en vue d’assurer sa sécurité énergétique, a expliqué pour sa part M. Steinmeier. EON Rhurgas est le premier importateur allemand de gaz avec une part de marché de prhs de 60%. M. Steinmeier achève jeudi une visite de deux jours en Algérie, au cours de laquelle il a été reçu pendant plus de trois heures par le président algérien Abdelaziz Bouteflika. LIBERTE

IL CIBLE LE MARCHÉ ALGÉRIEN: Nouveau fonds d’investissement pour l’Afrique du Nord

Il est doté d’une enveloppe de près de 180 millions de dollars.

Le fonds d’investissement pour l’Afrique du Nord suit sérieusement l’opération de privatisation des banques publiques algériennes. C’est ce qu’a déclaré Faïçal Hammad Al-Ayyar, P-DG du groupe d’investissement koweïtien, Kipco, et membre de ce fonds lors d’une conférence de presse animée jeudi dernier à Alger.
Ce fonds s’intéresse également aux secteurs de l’hôtellerie, de l’immobilier, de l’industrie, des assurances et des banques, ainsi que celui des télécommunications, a déclaré M. Hammad Al-Ayyar.
Le président du conseil d’administration de ce fonds, Abdullah Yacoub Bisharah, a indiqué que “le marché algérien recèle des opportunités importantes dans les divers secteurs d’activité”, en soulignant que “ses promoteurs ont rencontré durant leur séjour plusieurs personnalités et dirigeants algériens, dont le Chef du gouvernement M. Belkhadem”. Et d’ajouter : “Nous avons évoqué avec le Chef du gouvernement les différentes opportunités d’investissement offertes par le marché algérien, notamment dans l’industrie hôtelière.” La délégation conduite par M. Hammad Al-Ayyar a également évoqué le programme de privatisation de 1 200 entreprises publiques avec les dirigeants algériens. Ces rencontres ont permis, affirme-t-il, d’identifier de nombreuses opportunités de coopération en Algérie, que le groupe Kipco connaît bien. Le fonds d’investissement pour l’Afrique du Nord est doté d’un capital de près de 180 millions de dollars. Ce fonds déploiera, argumente-t-il, ses ressources en Afrique du Nord à travers des projets d’investissement en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Libye et en Égypte, sous forme de participations en capital, de souscriptions à des émissions d’obligations et autres formes d’investissements susceptibles de satisfaire les attentes des partenaires. Ce fonds favorisera, aussi, des formules de partenariat avec différents opérateurs économiques dans les marchés nationaux, de manière à augmenter l’efficience des projets et à optimiser la gestion des risques, explique M. Hammad Al-Ayyar. LIBERTE

La dette extérieure de l’Algérie tombe à moins de 5 milliards USD
Accord de remboursement anticipé avec l’Allemagne

L’Algérie a procédé, mercredi dernier à Alger, à la signature d’un accord de remboursement par anticipation d’une deuxième tranche de la dette rééchelonnée envers l’Allemagne. Selon le ministère des Finances, le remboursement sera effectué le 30 novembre 2006 et portera sur un montant de 372,11 millions de dollars US (294,16 millions d’euros).

La première tranche, signée le 17 août 2006, a été honorée par la partie algérienne, le 31 août dernier, et a porté sur un montant de 387,64 millions de dollars. Avec l’accord signé mercredi, l’Algérie aura ainsi remboursé la totalité de sa dette rééchelonnée en 1994-1995 vis-à-vis de l’Allemagne, et clôturera aussi le remboursement de la totalité de la dette de l’Algérie rééchelonnée auprès du Club de Paris en 1994-1995. Avant l’Allemagne, l’Algérie a réglé le remboursement vis-à-vis de l’Italie pour un montant de 1725,04 millions de dollars US, et réglé la deuxième tranche de la dette vis-à-vis des Etats-Unis pour un montant de 564,13 millions de dollars US. Quant à la dette rééchelonnée auprès du Club de Londres, elle a été remboursée, le 5 septembre dernier, pour un montant total de 807 millions de dollars US. Selon Mourad Medelci, qui s’est exprimé en marge de la signature de l’accord avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, les négociations entre les deux pays pour un accord de non double imposition « avancent bien » et donnera aux opérateurs économiques des deux pays un nouvel élan positif pour une meilleure coopération. Pour sa part, M. Steinmeier a indiqué que « 60% des intérêts de la dette algérienne envers l’Allemagne seront versés dans des projets communs de développement, notamment dans le secteur de la gestion des eaux ». M. Steinmeier, qui a eu un entretien mercredi avec le chef de l’Etat avant la signature de l’accord, a estimé que les relations algéro-allemandes se sont beaucoup améliorées ? ces cinq dernières années, alors qu’elles s’étaient limitées, auparavant, à la coopération ` énergétique. En remboursant totalement la dette publique rééchelonnée, d’un montant de 7,9 milliards de dollars, au terme d’un accord conclu avec le Club de Paris, le 10 mai dernier, l’Algérie, dira M. Medelci, s’attellera, désormais, à de nouvelles négociations, vers la fin de cette année, pour un remboursement anticipé de sa dette restante, et qui tombe à moins de 5 milliards de dollars US. Selon M. Medelci, une partie de cette dette, composée essentiellement de créances commerciales, peut faire l’objet d’un traitement « approprié », à travers un remboursement anticipé. Un règlement qui pourra intervenir au courant de l’année 2007, a indiqué le ministre des Finances. ELWATAN

10e congrès des hommes d’affaires arabes à Alger

L’Algérie se tourne vers les capitaux arabes

Placé sous le thème « L’Algérie centre de l’investissement arabe », le 10e congrès des hommes d’affaires arabes, qui s’ouvre aujourd’hui à Alger, permettra-t-il aux investisseurs de franchir le stade des velléités pour passer réellement à l’action ?

C’est ce que souhaitent, en tout cas, les organisateurs du congrès, placé, d’ailleurs, sous le haut patronage du président de la République. La décision relative à la tenue de ce rendez-vous d’affaires à Alger émane, faut-il le rappeler, d’une proposition faite par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), pendant la neuvième édition du congrès, tenue à Doha, avec le soutien de la Fédération des hommes d’affaires arabes. Pas moins de 700 participants, dont 350 éminents hommes d’affaires représentant 15 pays, sont attendus à cette rencontre. Selon Omar Ramdane, président du FCE, le thème choisi pour cette session est une première dans l’histoire du congrès, en ce sens que « c’est la première fois qu’une rencontre des hommes d’affaires arabes planche sur les opportunités d’investissement dans un pays arabe », tandis que « les neuf sessions précédentes ont été consacrées à l’examen des moyens de redynamiser la coopération arabe ». Tout en précisant que ce congrès « consacrera 75% de ses travaux à faire connaître le climat d’investissement en Algérie et les opportunités offertes par l’économie algérienne aux investisseurs arabes », Omar Ramdane insiste, dans une déclaration reprise par l’APS, sur la qualité des participants. Il citera, notamment, les deux ex-chefs de gouvernement du Koweït et du Qatar, en leur qualité d’investisseurs, l’investisseur cheikh Fayçal du Qatar, le vice-président du groupe Wataniya, et le directeur du groupe koweïtien Kipco, Hamad Essabah Al Ahmed Al Sabbah. Le volume des investissements arabes en Algérie est actuellement de 6 milliards de dollars. Pour convaincre les investisseurs arabes à venir en Algérie, les organisateurs du congrès tâcheront d’expliquer l’arsenal juridique mis en œuvre, ces dernières années, en matière d’encouragement à l’investissement et comptent mettre en exergue les succès réalisés, notamment par le groupe Orascom, Wataniya, Arab Gulf Bank, Sedar, l’entreprise saoudienne spécialisée dans la promotion immobilière et Dar Al Dawa, la société jordanienne de production de médicaments. Ces quelques exemples, même s’ils constituent en soi une preuve des efforts que l’Etat fournit pour créer un climat d’affaires propice à l’attractivité des investisseurs, ne reflètent pas tout de même, de l’avis de Omar Ramdane, « les potentialités dont disposent les pays arabes et les liquidités dont jouissent les pays du Golfe ». Pour lui, « le manque d’informations sûres et accessibles concernant l’Algérie empêche les investisseurs de se tenir au courant des opportunités offertes ». Il y a lieu de noter que les recettes déjà exponentielles des hydrocarbures, favorisées par la récente flambée des prix, les pays du Golfe enregistrent, actuellement, des recettes excédentaires de 500 milliards de dollars hors hydrocarbures. D’où « l’intérêt pour l’Algérie d’organiser des rencontres de ce type en vue de drainer davantage d’investissements arabes ». Les secteurs les plus en vue à même d’intéresser les investisseurs arabes sont le tourisme, les banques et les assurances, dans lesquels les pays du Golfe ont acquis une expérience avérée. Les participants au congrès plancheront, cependant, sur d’autres secteurs susceptibles de captiver leur intérêt, tels que l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, les technologies de l’information et de la communication, les travaux publics, l’habitat, la promotion immobilière, les transports, la santé et le commerce. Les autorités algériennes, qui comptent, en outre, sur la nouvelle orientation des investissements arabes après le 11 septembre 2001 en faveur des pays arabes et asiatiques, misent également sur l’aisance financière dont jouit le pays et les programmes de développement auxquels une enveloppe financière de l’ordre de 153 milliards de dollars a été allouée, dont une part considérable sera affectée aux infrastructures. Il faut, cependant, dire que les appels incessants à l’investissement dans notre pays ne sauraient convaincre les investisseurs, toutes nationalités confondues, d’engager leurs capitaux si préalablement le climat général des affaires n’est pas totalement assaini. L’influent rapport de compétitivité mondiale, publié récemment par le Forum économique mondial, classe l’Algérie au 76e rang et met en cause, particulièrement, le secteur des services financiers et la pesante bureaucratie. ELWATAN

La compagnie espagnole reprendra ses vols en janvier Iberia de retour à Alger

La compagnie aérienne espagnole Iberia reprendra à partir du 7 janvier 2007 ses vols réguliers entre l’aéroport de Madrid-Barajas et l’aéroport international d’Alger à raison de deux rotations hebdomadaires, a annoncé cette compagnie hier dans un communiqué.

Elle a souligné que sa décision d’assurer des vols réguliers entre Madrid et Alger « répond à la demande croissante des liaisons entre les deux pays, émanant aussi bien d’entreprises espagnoles que de citoyens algériens résidant en Espagne ». Deux vols par semaine relieront Madrid à Alger, à savoir dimanche (départ 18h15, retour 20h45) et jeudi (départ 12h15, retour 14h50). Cette ligne sera desservie par des Airbus A319, dotés des derniers équipements technologiques, d‘une capacité de 141 passagers. Ces avions consomment moins de kérosène, sont nettement plus silencieux et offrent un meilleur service aux passagers. Cette liaison aérienne permet en outre à la compagnie espagnole de « poursuivre sa politique de consolidation de ses liaisons avec le nord de l’Afrique ». Contacté par l’APS, le département de communication d’Iberia a indiqué que la fréquence des vols entre Madrid et Alger devrait « progressivement augmenter ». Par ailleurs, le directeur commercial de Spanair, Rafael Aragones, a indiqué, dans des déclarations à la presse, que la compagnie espagnole prévoit pour l’année 2007 d’établir deux lignes entre l’Espagne et l’Algérie : Madrid-Barajas-Alger (3 rotations hebdomadaires) et El Prat (Barcelone)-Alger (4 rotations hebdomadaires). Signalons que l’Etablissement de gestion des services aéroportuaires (EGSA) a prévu 10 % de croissance sur les cinq prochaines années du trafic passagers sur le réseau international et le nouveau terminal va y contribuer fortement. La majorité des compagnies européennes desservent Alger. Après Air France qui a repris ses vols de manière prudente en 2003 et qui a renforcé son programme par une troisième fréquence Alger – Roissy-Charles de Gaulle à partir du 28 juin dernier, il y a eu la venue de Lufthansa (15 juillet 2005), d’Air Canada et de Qatar Airways. Après avoir longtemps tourné le dos à l’Algérie, les compagnies aériennes reviennent sur le tarmac de l’aéroport international Houari Boumediène. Les raisons invoquées pour ce retour sont la stabilité politique, l’amélioration de la situation sécuritaire, les signes de bonne santé économique et la renaissance dans le secteur du tourisme. Cependant, il faut préciser que toutes les compagnies ont établi des liaisons parce qu’elles sont rentables. Deuxième élément à prendre en compte : le marché des « continuations » en transitant par les hubs (plateforme de correspondances). Après celles de Roissy-Charles de Gaulle et Francfort (Allemagne), vient s’ajouter l’aéroport international de Madrid-Barajas. Ainsi, toutes ces liaisons permettront aux opérateurs économiques des deux rives de la Méditerranée de se déplacer plus ou moins facilement, étant donné que les offres en sièges ont augmenté. ELWATAN

jeudi 16 novembre 2006

L'Algérie veut rembourser par anticipation sa dette commerciale

L'Algérie veut rembourser par anticipation sa dette commerciale, d'un montant de 5 milliards de dollars, après avoir apuré la totalité de sa dette publique rééchelonnée, a annoncé le ministre algérien des Finances Mourad Medelci.
M. Medelci a fait cette déclaration à l'Agence algérienne de presse APS, dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'issue de ses entrentiens avec le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
Le ministre algériens a indiqué qu'il allait entamer des négociations avec ses créanciers fin 2006, pour un remboursement éventuel de ces créances commerciales en 2007. AFP

Sonatrach signe 5 nouveaux contrats de vente de gaz avec l'Italie

La compagnie publique algérienne Sonatrach a signé cinq nouveaux contrats de vente de gaz naturel, pour un total de six milliards de mètres cubes, livrables à partir de 2009, avec des compagnies opérant en Italie, a-t-elle annoncé jeudi. Les cinq compagnies bénéficiaires sont : Edison (2 mds de M3), Enel (2 mds de m3), Hera (1 md de m3), Ascopiave (500 millions de m3) et WorldEnergy (500 millions de m3). Ces fournitures seront effectuées par le nouveau gazoduc Galsi, qui doit relier l'Algérie à la Sardaigne en 2009. Les travaux de construction devraient débuter en 2007. Galsi aura une capacité de 8 milliards de m3/an. Les deux milliards de m3 disponibles, seront commercialisés par la Sonatrach à travers une filiale qui sera créée en Italie, a indiqué la compagnie algérienne. L'Algérie exporte actuellement 62 milliards de m3 de gaz par an, à travers deux gazoducs la reliant à l'Italie et à l'Espagne, et, sous forme liquide, dans des méthaniers. Alger envisage de porter ses exportations de gaz à 85 milliards de m3/an en 2010. LE MONDE

lundi 13 novembre 2006


Marché automobile en Algérie : acquisition de véhicules
Lancement du crédit Renault


La société Renault Algérie lance, à partir d’aujourd’hui, une nouvelle offre commerciale baptisée Renault Crédit destinée essentiellement aux clients particuliers. Cette offre est lancée, dit Galoustain Stéphane, directeur général de Renault Algérie, en collaboration avec l’établissement financier spécialisé dans le crédit à la consommation, Cetelem Algérie. Plus explicite, il a indiqué que “Cetelem Algérie a mis en place une équipe spéciale qui s’occupera de la gestion des crédits Renault”, en soulignant que “cette formule ne concerne pas, actuellement, les commerçants et les entreprises”. S’exprimant lors d’une conférence de presse, animée samedi dernier à Alger, Lionel Barret, directeur du crédit chez Renault Algérie, a déclaré : “Cette nouvelle formule constitue un outil d’aide à la vente puisqu’elle offre des conditions avantageuses avec un apport personnel de 20% et des durées de remboursement allant jusqu’à 60 mois.” Et d’ajouter : “Les clients payeront leurs mensualités au niveau des bureaux de poste implantés dans les différentes régions du pays.” Il a précisé, également, que “l’offre Renault Crédit ne signifie pas une rupture des accords signés avec les autres banques, notamment Société Générale Algérie, le Crédit populaire algérien et El Baraka Bank pour l’octroi de crédits aux particuliers”. Ceci étant dit, l’offre Renault Crédit est un produit spécifique de ce groupe qui est disponible, confie Lionel Barret, dans 23 pays, dont le Maroc et la France. Près de 2,4 millions de personnes ont opté pour l’offre Renault Crédit en Europe durant l’année 2005. Pour M. Barret, “le retrait de la Cnep du marché du financement automobile a causé une perte de quelques parts de marché entre 2004 et 2005, car cette banque a réalisé une part importante de ses ventes à travers le réseau Renault”. L’établissement financier Cetelem Algérie représente, aujourd’hui, près de 6,5% des ventes par crédit effectuées par Renault Algérie, avoue M. Barret. La société Renault Algérie a réalisé, aussi, 34% de ces ventes via les crédits bancaires durant les dix premiers mois de l’année 2006, annonce M. Barret. En évoquant les résultats de Renault Algérie, selon M. Galoustain, “le groupe Renault reste leader du marché algérien des véhicules particuliers et utilitaires, totalisant plus de 21 900 véhicules vendus à fin octobre 2006, avec une part de marché de 18,1%”. Ce groupe a enregistré, selon ce dernier, une croissance de 22% des ventes à fin octobre dernier par rapport à l’année 2005. La société Renault Algérie a vendu, selon lui, plus de 14 800 véhicules utilitaires à fin octobre 2006, avec une part de marché de 12,1%.Cette société se positionne à la troisième place derrière Hyundai Motors Algérie et Toyota Algérie qui totalisent, respectivement, 20 500 et 16 900 véhicules vendus, argumente M. Galoustain. Le modèle Renault Logan a enregistré plus de 10 000 unités vendues depuis son lancement en Algérie. Le premier responsable de Renault Algérie a relevé que “la voiture Clio Classic est le modèle le plus vendu de la gamme des véhicules particuliers, avec 4 738 unités cédées, suivi de la Clio Campus qui réalise une progression de 55% par rapport à l’année 2005, avec près de 3 000 unités vendues”. La nouvelle Clio a enregistré 758 ventes depuis son lancement. Concernant les véhicules utilitaires, Renault Algérie a vendu, révèle M. Galoustain, plus de 2 000 Kangoo et plus de 1 400 Kangoo Express à la fin d’octobre 2006. La société Renault Algérie prévoit d’atteindre 29 000 véhicules vendus d’ici à la fin de 2007. Cette société compte ouvrir, par ailleurs, un magasin à Boufarik (Blida), d’ici à la mi-2007, pour assurer le service après-vente à sa clientèle. Elle prévoit d’atteindre, respectivement, 600 et 1 350 mécaniciens à la fin de 2006 et en 2009 pour assurer la maintenance de ses véhicules. LIBERTE

«Voile méditerranéenne», un projet touristique de 1,2 milliard d’euros à l’ouest d’Oran

Les Italiens s’intéressent à un projet touristique et d’hôtellerie d’envergure internationale à Madagh. Les raisons de ce choix sont à chercher dans la beauté et la virginité de ce site naturel sauvage.
Les hommes d’affaires italiens qui viennent d’achever un voyage d’affaires de quelques jours à Oran semblent avoir fait approuver ce projet dont le coût avoisinerait les 1,2 milliard d’euros. «Voile Méditerranéenne», un projet touristique et immobilier ambitieux qui devrait changer le visage de la région tant il est vrai qu’il donnerait une dimension internationale à cette réalisation aux composantes diversifiées. Le consortium d’une trentaine d’entreprises italiennes qui est derrière cette projection urbanistique intégrée a exprimé son souhait de consentir des investissements importants dans la région pour peu que les organismes concernés soient sur la même longueur d'onde. La mise en place de la société «Oran project management» semble être la concrétisation de toutes les démarches jusque-là entreprises entre les Algériens et les hommes d’affaires italiens sur ce projet notamment. Un forum des chefs d’entreprises italiens et de leurs homologues algériens ainsi que des représentants de la chambre de commerce CCIO, du pont logistique Oran-Alicante, des élus locaux ainsi que des autorités de wilaya, avait été institué et couronné de résultats jugés, de part et d’autre, satisfaisants et encourageants. Les prospections de sites ainsi que les multiples consultations des élus locaux des communes concernées ont permis aux Italiens de se faire une idée complète sur la concrétisation du projet ainsi que sur les potentialités de la zone de Madagh et de Cap blanc située dans le territoire de la daïra de Boutlélis.
D’une valeur budgétaire annoncée estimée à plus de 500 millions d’euros, «Chiraa Med» est un projet immobilier et touristique d’une grande valeur. Edifié sur une superficie totale estimée à 512 hectares, ce projet est, en fait, une conception touristique qui intègre une dimension culturelle et sportive dans sa conception. Comprenant 4 hôtels d’envergure internationale, un port de plaisance qui fait jusqu’à aujourd’hui défaut dans toute la côte algérienne avec une capacité de plus de 400 embarcations, d’un palais du cinéma qui n’aura rien à envier à celui de Cannes, d’une station thermale de rhumatologie, des sites de villégiature, d’ensembles immobiliers de grand standing, d’un centre de formation pour footballeurs ainsi que d’un green de golf et d’une école d’hôtellerie et autres, le projet «Voile méditerranéenne» devra être réalisé en six années pour s’achever en 2013. En fait, on est là devant un projet de ville touristique nouvelle qui sera créée à l’ouest d’Oran. Par ailleurs, le projet dont les travaux de réalisation débuteront au début de l’année 2007, permettra la création de 5 000 postes de travail en phase de construction dont 80% de la main-d’œuvre est algérienne alors que 6 000 autres postes de travail devront être favorisés en phase d’exploitation de ce projet grandiose. Les répartitions budgétaires du projet, selon les informations qui nous ont été fournies, seront axées sur le volet touristique avec plus de 40% du montant global. Le reste étant réparti sur les équipements socioculturels sans oublier les investissements qui seront consentis pour améliorer le cadre de vie local des villages et des chefs-lieux des communes limitrophes. Les pouvoirs publics seront appelés à assurer les voies et les pénétrantes pouvant faciliter l’accès à cette zone difficile d’accès. Le chef de la délégation italienne, M. Giuseppe Lombardini, qui compte également des hommes d’affaires espagnols et portugais craignant les retombées négatives du projet et son impact sur la nature et l’environnement du site, devait rassurer sur le fait que «ces réalisations n’iront pas à l’encontre du respect des normes portant sur la préservation de l’environnement des sites archéologiques et historiques».
Convention avec le ministère de la Culture et jumelage avec la ville d’Oran Afin d’éviter tout amalgame, le chef du consortium a même annoncé la signature prochaine d’une convention conjointe avec le ministère de la Culture en vue de la protection et de la préservation des espaces appartenant au patrimoine archéologique et historique de la région. Mieux, le projet devra inclure ces sites dans la conception touristique globale du projet «Voile méditerranéenne». Une manière de rentabiliser ces sites et ces vestiges historiques et archéologiques en quête de réhabilitation. Par ailleurs, cette opportunité d’affaires a drainé une perspective prometteuse pour la ville d’Oran. Un protocole d’accord de jumelage avec la ville italienne de Milan. Sans compter l’accord de jumelage signé entre les Chambres de commerce et d’industrie CCIO de l’Ouest et celle de la région italienne de Lombardie. Reste à savoir si nos élus seront à la hauteur de la tâche qui leur sera dévolue. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Secteur électrique et élEctrotechnique
Des entreprises italiennes veulent transférer leur savoir-faire


La prochaine visite en Algérie de M. Romano Prodi, président du Conseil général italien, permettra, selon M. Giovan Battista Verderame, ambassadeur d’Italie à Alger, de rétablir davantage les liens et relations de partenariat entre les entreprises algériennes et italiennes, notamment dans le secteur de la PME-PMI.
L’ambassadeur d’Italie a souligné, lors du séminaire Workshop sur le secteur électronique et électrotechnique organisé hier à l’hôtel Hilton, que “l’Algérie a importé de l’Italie pour plus de 161 millions d’euros d’équipements électroniques et instruments de précision et de nouvelles technologies de l’information en 2005, soit une évolution de plus de 50% par rapport à l’année 2004”, en indiquant que “l’Algérie a importé aussi 46 millions d’euros d’appareils pour la distribution et le contrôle électrique, soit une hausse de 39% par rapport à 2004 et 39 millions d’euros de moteurs, générateurs et transformateurs électriques”. Le total des importations algériennes en produits électriques et équipements électrotechniques a atteint, ajoute M. Giovan Battista Verderame, plus de 92 millions d’euros durant le 1er semestre 2006. Pour M. Giovan Battista Verderame, “cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la promotion des technologies italiennes et marque la volonté de l’Italie de développer sa coopération avec l’Algérie en participant à l’œuvre de sa modernisation”. Et d’ajouter : “plusieurs entreprises italiennes opérant dans le secteur de la production, transmission et distribution d’énergie électrique, l’automatisation industrielle, les systèmes d’alimentation et la sécurité électrique pourront faire bénéficier leurs homologues algériens de leur expérience et savoir-faire.” Plus explicite, M. Samuele Porsia, directeur de l’institut italien pour le commerce extérieur, a affirmé que “le secteur de l’électronique, l’électrotechnique et de la sécurité a réalisé un chiffre d’affaires de 46 milliards d’euros à fin 2005 en Italie”. Ce secteur totalise, dira M. Porsia, plus de 600 entreprises exportatrices. Près de 43% de la production totale de ce secteur sont destinés à l’exportation, relève M. Porsia. Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, M. Brahim Bendjaber, a plaidé en faveur du renforcement de la coopération avec les entreprises italiennes, notamment dans le secteur de l’électronique et l’électrotechnique. Il a précisé également que l’université algérienne forme plus de 5 000 ingénieurs en électronique et électrotechnique par an.
Il y a lieu de noter que ce séminaire a regroupé près d’une vingtaine d’entreprises italiennes avec leurs homologues algériennes spécialisées dans l’électronique et l’électrotechnique. Liberté


Les opportunités d’investissement dans le pays présentées à des opérateurs américains à Houston
Le Conseil d’affaires États-Unis - Algérie (US Algeria Business Council, US ABC), organise, aujourd’hui, une journée d’information sur les opportunités d’investissement et de partenariat en Algérie. Organisée avec la collaboration de l’ambassade d’Algérie aux États-Unis et Greater Houston Partnership, une importante Chambre de commerce de l’État du Texas, cette journée se tiendra sous le thème “2006 Algeria Day : doing business in Algeria”. Elle regroupera quelque deux cents dirigeants américains, a indiqué à l’APS, M. Smaïl Chikhoun, président de l’US ABC. “L’ ABC prépare, pour février prochain, à Silicon Valley, en Californie, un symposium sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et pour mai 2007, à Chicago, un salon réservé aux diverses productions algériennes susceptibles de conquérir le marché américain”. LIBERTE


Raffinerie d'Adrar: un taux d'avancement de 98 %

Adrar - Les travaux de réalisation de la raffinerie d'Adrar, lancés en juin 2004, accusent un taux d'avancement de 98 % et ceux de la base-vie 60 %, a-t-on appris auprès du directeur général-adjoint de l'entreprise chinoise "Soralchin". Cette raffinerie est réalisée en partenariat entre le groupe algérien Sonatrach et la société chinoise des pétroles CNPC pour un montant de 167 millions de dollars US, indique la même source qui précise que la part de financement de Sonatrach est de 30 % en dinars et celle de la société chinoise de 70 % en dollars. APS

Autoroute Est-Ouest : Importantes retombées socioéconomiques

Au terme d’une procédure tumultueuse d’octroi de marchés publics, le mégaprojet d’autoroute reliant le vaste territoire algérien de l’est à l’ouest peut enfin démarrer. Les entreprises chinoises et japonaises adjudicatrices sont en possession des ordres de service qui leur intiment officiellement l’ordre d’entamer les travaux de deux fois trois voies sur une longueur totale de 1220 km qui coûteront quelque 13 milliards de dollars à l’Algérie.
Il s’agit des groupes chinois CRCC et CITIC chargés respectivement de la réalisation de la voie centrale (170 km) reliant Bordj Bou Arréridj à Chlef et celle beaucoup plus longue (360 km) allant de Chlef à Maghnia. L’entreprise japonaise COJAL, adjudicatrice du second lot, réalisera quant à elle les 400 km d’autoroute reliant Bordj Bou Arréridj à la frontière tunisienne. La réalisation de cette autoroute à l’horizon très prochain de 2009 aura, à n’en pas douter, des retombées positives sur l’aménagement du territoire algérien appelé à connaître un bouleversement économique et social sans précédent. Là où passera l’autoroute, des villes et des villages nouveaux s’édifieront, tandis que ceux qui existent devraient enregistrer un surcroît de développement. Cette autoroute qui a la particularité d’être reliée aux ports et aéroports algériens rendra d’énormes services à l’économie algérienne qui restera, faute de réseau ferroviaire cons quent, dépendante de l’infrastructure routière durant de longues années encore. Cette autoroute appelée à relier Oum Teboul (Annaba) à Maghnia (Tlemcen) en moins de 10 heures améliorera considérablement la fluidité du transport pour le grand bien du commerce et de l’économie en général. On compte par ailleurs sur cette autoroute pour régler définitivement la question épineuse du foncier industriel. Tous les terrains – ils seront nombreux – desservis par l’autoroute constitueront des réserves foncières intéressantes pour la localisation d’investissements. Les promoteurs en attente d’un terrain pourraient y trouver réponse. Conscient de l’importance de cet enjeu, le Forum des chefs d’entreprise a fait de l’affectation de cette réserve foncière aux industriels une de ses principales revendications. Les promoteurs immobiliers bloqués par l’absence de terrains à bâtir s’y intéressent également. La réalisation de l’autoroute devrait également stimuler le développement local, notamment par l’offre d’emplois qu’elle génère directement et indirectement, en favorisant la création de petites et moyennes entreprises sous-traitantes. Les grandes entreprises algériennes de travaux publics, à l’instar de Cosider et de l’ETRHB-Haddad, qui s’étaient plaintes d’avoir été écartées des appels d’offres, se sont vu octroyer d’importants travaux de sous-traitance à la faveur desquels elles feront l’apprentissage de la construction d’autoroutes aux normes européennes. On estime à environ 70 000 le nombre d’emplois directs et indirects susceptibles d’être générés par la réalisation de ce mégaprojet qui devrait, contrairement à ce qui est souvent affirmé, faire la part belle à la main-d’œuvre locale. Oxford Business School, qui a consacré un intéressant article à ce projet, évoque aussi la possibilité de lancer dans la foulée de l’autoroute Est-Ouest, la construction d’une voie intermaghrébine prolongeant l’autoroute algérienne jusqu’aux extrémités est et ouest de la Tunisie et du Maroc. ELWATAN

jeudi 9 novembre 2006


Fonds Maghrebinvest: 150 PME ciblées au démarrage

Le fonds d’investissement en capital risque Maghrebinvest a ciblé, dans une première phase de ses activités en Algérie, 150 PME privées algériennes qui pourraient souhaiter l’introduction de ce fonds comme co-actionnaire, a indiqué le senior manager de cette société financière, M. Mehdi Gharbi, lors d’une rencontre avec la presse tenue hier dans son siège à Alger. Ces PME ont été sélectionnées parmi celles activant dans les secteurs dont les produits sont considérés à grande consommation et disposant d’un fort potentiel de croissance et de rentabilité, selon le même responsable. À la différence des banques qui financent une entreprise à travers l’octroi de crédits, les fonds d’investissement mobilisent leurs financements à travers l’achat d’un volume d’actions de l’entreprise qui accepte de céder une partie de son capital pour développer ses activités. Maghrebinvest est un fonds d’investissement non résident créé en Algérie par la société tunisienne Tuninvest, présente en Tunisie et au Maroc ainsi que dans 5 pays de l’Afrique subsaharienne. Il est financé par des capitaux d’investisseurs institutionnels internationaux : Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale), Banque européenne d’investissement (BEI), Société financière néerlandaise de développement (FMO), Fonds d’investissement suisse pour les marchés émergents (Sifem), Société d’investissement belge pour les pays en développement (BIO), CDC entreprises (Groupe caisse de dépôts, France), Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco, groupe agence française de développement).
LIBERTE

Gazoduc Medgaz reliant directement l’Algérie à l’Espagne
Le gouvernement espagnol donne le feu vert au début des travaux


Le ministère espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce a accordé à la société Medgaz l’autorisation administrative pour le projet de gazoduc sous-marin devant relier l’Algérie (Beni Saf) et l’Espagne (Almeria) et son approbation au projet en question qu’il qualifie d’“utilité publique”. Suivant une décision de la Direction générale de la politique énergétique et des mines du ministère, publiée dans le Journal officiel de l’Etat espagnol en date du 3 novembre, l’autorisation administrative porte sur la construction, dans la province d’Almeria (sud de l’Espagne), des installations du tronçon du gazoduc sous-marin et terrestre, compris entre les limites des eaux territoriales espagnoles et le terminal de réception. L’autorisation inclut également les installations terrestres du dit terminal de réception qui sera situé dans la plage de Perdigal. Selon les caractéristiques techniques du projet fournis par la même source, la longueur totale du tracé sous-marin dans les eaux territoriales espagnoles jusqu’à la ligne de la côte est de 47 097 m. Un tronçon d’une longueur de 2 475 m sera également installé pour être à l’avenir, et le cas échéant, connecté à un second tube, a-t-on précisé. La longueur totale du tracé terrestre est, quant à elle, de 253 m pour chacun des tubes. Le ministère espagnol de l’Environnement avait accordé en juillet dernier les autorisations nécessaires à l’exécution du projet relevant de sa compétence. Le projet avait été classé par le gouvernement espagnol en juin 2005 dans la catégorie “A” qui lui confère un caractère prioritaire dans la planification énergétique de l’Espagne. Le gazoduc transcontinental Medgaz, d’une longueur de 1 050 km (550 en territoire algérien, 200 sous la mer et 300 en territoire espagnol), aura une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible à 16 milliards de m3, la construction du gazoduc en territoire espagnol a été confiée à l’entreprise nationale du gaz Enagas qui gère l’ensemble du réseau gazier en Espagne. L’entrée en service du gazoduc est prévue fin 2008 début 2009. Lors de sa visite à Madrid en avril dernier, le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait annoncé que la partie du gazoduc en territoire algérien sera achevée avant 2008. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach et l’entreprise pétrolière espagnole Cepsa détiennent chacune 20% du capital de Medgaz. Le reste des actions est réparti à parts égales (12%) entre les compagnies espagnoles Iberdrola et Endesa, la britannique BP et les françaises Total et Gaz de France. Le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a effectué début novembre une visite à Madrid destinée à faire le point sur le projet Medgaz avec les partenaires espagnols dans le projet. “Il y a une volonté des partenaires espagnols de faire aboutir le projet dans les délais fixés et nous espérons que la décision d’investissement soit prise dans les prochaines semaines”, a-t-il déclaré
LIBERTE

De nouveaux crédits chez la Société Générale

Après avoir investi les petits ménages et les couches moyennes, la Société Générale Algérie (SGA), une banque en pleine expansion de son réseau au niveau national, élargit aujourd’hui la palette de ses offres de crédit en élargissant le catalogue à d’autres formules que ceux du crédit véhicule et celui des crédits bien-être.
Dans un communiqué de presse, la SGA annonce donc le »prêt étudiant» et le «prêt immobilier», attendus depuis longtemps déjà par les souscripteurs aux programmes de logement et les clients libres. Le nouveau financement vise la clientèle professionnelle et « notamment les professions libérales » pour tous les travaux d’extension, d’aménagement, d’installation ou d’équipement, précise-t-on. Avec les avantages de son traitement rapide des dossiers, la SGA explique que les deux formules, le « crédit expert » et le « Pharmlook », sont déjà à la disposition de la clientèle.
Les conditions d’accès, quant à elles, semblent bien avantageuses puisque le montant du crédit est de l’ordre de 500.000 dinars et plus, remboursables sur cinq ans maximum. Le financement pouvant même atteindre « jusqu’à 100% du montant des investissements », après étude du dossier, selon le communiqué.
Les nouveaux produits, et en attendant le détail sur les catégories professionnelles qu’ils visent ainsi que les couches « salariales » qui y ont accès pour le cas du crédit immobilier, sont venus pour élargir les offres de la SGA, mais aussi pour faire concurrence à d’autres banques qui ont inauguré le marché avec des formules de crédits spécifiques longtemps inconnues en Algérie, avant l’installation des banques étrangères, avec une bonne politique de « recrutement » des ménages moyens qui semble avoir eu ses succès en chiffres.
LE QUOTIDIEN D'ORAN

Xe Forum des hommes d’affaires arabes:Le savoir-faire arabe à la rescousse

A une dizaine de jours de la tenue de la 10e édition du Forum des hommes d’affaires arabes, prévu pour les 18 et 19 novembre à Alger, le président du forum des chefs d’entreprises (FCE), Omar Ramdane, a indiqué hier lors d’une conférence de presse à Alger que « tout est fin prêt » pour recevoir les hôtes arabes.
« Environ 400 personnes, dont 200 Algériens, ont déjà donné leur accord pour cette rencontre qui devra réunir 500 ou probablement plus de participants », selon le président du FCE. Tout ce qui a trait à la logistique (hébergement et déroulement des conférences) est prêt, a indiqué Omar Ramdane, pour qui l’importance du nombre de sponsors de la rencontre, les visites effectuées dans beaucoup de pays arabes et la forte médiatisation de l’événement concourent à sa réussite. Un événement où il est attendu des retombées positives pour le pays, selon le président du FCE, d’autant que les investisseurs arabes conviés à la rencontre d’Alger « disposent de fonds et du savoir-faire reconnu mondialement ». Selon ses dires, son organisation a choisi, d’un commun accord avec ses partenaires, les secteurs où les invités ont de l’expérience, à savoir le tourisme, la promotion immobilière, les banques et les assurances, les travaux publics et les télécommunications. Mettant en exergue la réussite de certains pays arabes, le président du FCE a indiqué que les Emirats arabes unis est un pays dont seulement 23% de son PIB proviennent du pétrole et le reste provenant essentiellement des services. Un exemple à méditer, a-t-il expliqué, en ce qui concerne un pays comme l’Algérie dépendant exclusivement de la rente pétrolière. Pour lui, l’Algérie présente aujourd’hui des opportunités d’investissements importantes, et des cas de « success story arabes » comme Orascom (Djezzy a transféré 450 millions de dollars en 2005 de bénéfices) vont stimuler les autres à venir « gagner beaucoup d’argent et rendre en contrepartie des services à l’économie algérienne ». A propos des rachats par ces investisseurs d’entreprises privatisables, Omar Ramdane a indiqué que des négociations sont en cours dans des secteurs comme le tourisme (rachat d’hôtels notamment), la distribution et le secteur du médicament. Le président du FCE a indiqué qu’il est attendu des investisseurs arabes des capitaux et un savoir-faire, mais aussi tirer profit de leurs capacités, (notamment ceux du Golfe) à monter des affaires et mobiliser les capitaux étrangers. Parmi les participants à la 10e édition du Forum des hommes d’affaires arabes, Omar Ramdane citera le président du Fonds arabe d’investissements, un émir du Koweït, un ancien chef de gouvernement koweïtien, un ancien chef de gouvernement jordanien, l’un des plus gros fortunés des pays du Golfe, El Ghoureir Aissa, le président des Chambres de commerce des Emirats arabes unis, cheikh Fayçal El Thani du qatar et bien d’autres encore. En outre, deux délégations d’hommes d’affaires, turque et allemande, prendront part aux travaux de cette rencontre. Enfin, il est à rappeler que les échanges algéro-arabes n’ont pas dépassé les quatre milliards de dollars en 2005, alors que la région du Golfe a engrangé en 2005 plus de 400 milliards de dollars de bénéfices suite à l’envolée des prix du pétrole.
ELWATAN

Emprunt obligataire d’Algérie Télécom : Près de 2500 particuliers ont souscrit

Plus de 2500 particuliers ont souscrit à l’emprunt obligataire d’Algérie Télécom (AT) qui a permis de lever un peu moins de 22 milliards de dinars (300 millions de dollars). Cette opération avait été lancée le 17 septembre dernier et clôturée le 31 octobre dernier.
C’est ce qu’a rapporté hier le PDG d’AT, Slimane Kheireddine, qui a animé une conférence de presse au siège de cette entreprise publique. L’opération s’est déroulée avec l’apport de la Banque nationale d’Algérie (BNA) et le cabinet de conseil Strategica. Les souscriptions ont concerné 44 wilayas sur les 48 que compte le pays. Alger s’est taillé la part du lion avec 65% du montant souscrit. Le premier responsable d’AT a tenu à souligner que les résultats de cet emprunt obligataire ont dépassé les attentes du groupe. Les deux tiers de ce montant, près de 15,2 milliards de dinars, ont été levés auprès du grand public (personnes physiques et morales non financières), a-t-il précisé. AT a eu recours au marché obligataire afin de financer ses projets d’investissement. Près de 90% du montant levé sera consacré à sa filiale de téléphonie mobile, Mobilis. Le reste, soit 10%, est destiné à financer une partie des investissements de l’opérateur historique qui compte, à l’horizon 2011, réaliser un ambitieux programme qui nécessite un budget évalué à 276 milliards de dinars (3,8 milliards de dollars) qui seront essentiellement puisés dans les ressources internes du groupe. « En plus des investissements de Mobilis, nous comptons utiliser cet argent pour la modernisation de notre réseau télécoms et sa sécurisation ainsi que pour la mise à niveau de nos structures sur le territoire national », a fait savoir pour sa part Ali Brikh, directeur financier au sein d’AT. M. Kheireddine a assuré qu’AT a les moyens de sa politique. « Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 105 milliards de dinars en 2005, alors que, selon les prévisions pour 2006, il sera de 140 milliards de dinars », a-t-il affirmé pour étayer ses dires. L’obligation sera cotée à la Bourse d’Alger. Selon lui, la première séance de cotation aura lieu le 22 novembre, a-t-il indiqué. Les obligations d’AT, échéant dans cinq ans, à coupons progressifs, porteront intérêts de 4% la première et la deuxième années, 4,50% la troisième et quatrième années et 7,90% la cinquième et dernière année. Le patron d’AT n’a pas exclu le lancement à terme d’un troisième emprunt obligataire qui sera, cette fois-ci, institutionnel. Il a signalé que le groupe a commencé à rembourser celui lancé en novembre 2005 et qui avait levé 6,5 milliards de dinars. « Nous venons de transférer l’argent qui servira à payer des obligations émises l’année dernière », a-t-il dit en substance. M. Kheireddine a relevé par ailleurs qu’AT « prévoyait l’ouverture de son capital à la fin de l’exercice 2007 », tout en soulignant que le dernier mot revenait aux hautes autorités du pays. Le PDG d’AT avait révélé récemment que de « nombreux opérateurs occidentaux et moyen-orientaux, et non des moindres, sont intéressés par cette opération, tels que France Télécom, British Telecom et Telefonica ».
ELWATAN

lundi 6 novembre 2006


Investissements arabes en Algérie: 1,3 milliard de dollars injectés en 2005

L’investissement arabe en Algérie en 2005 est estimé à environ 1,3 milliard de dollars. Sur les neuf premiers mois de l’année 2006, il a atteint 824 millions de dollars. C’est du moins ce que nous a révélé hier une source proche du Forum des chefs d’entreprise. Entre 2000 et 2006, plus de 227 projets d’investissement arabe ont été recensés, dont 174 projets en IDE et 53 de partenariat. Le FCE, faut-il le rappeler, est chargé d’organiser le 10e congrès de l’Union des hommes d’affaires arabes qui se tiendra du 17 au 19 novembre 2006. Cet événement, qualifié d’“important”, sera placé sous le haut patronage du président de la République et avec le soutien du Chef du gouvernement. Le Forum des chefs d’entreprise organise, mercredi prochain, une conférence de presse sur l’état d’avancement des travaux préparatoires. Dans ce cadre, le président du FCE communiquera aux organes de presse des éléments d’information concernant les déplacements effectués par la délégation du forum dans les pays arabes, au cours des mois de septembre et d’octobre passés, à l’effet de promouvoir cet événement consacré principalement à l’investissement arabe en Algérie et qui est de nature à accroître le développement des relations économiques plus denses et plus diversifiées entre les entreprises algériennes et les entreprises des autres pays arabes. L’intérêt grandissant des hommes d’affaires arabes pour le marché algérien en termes d’investissement vient du constat de réussite de certains projets réalisés par des groupes arabes, à l’image d’Orascom dans les télécommunications et le ciment, Wataniya, Sidar et des laboratoires pharmaceutiques jordaniens et saoudiens. Du coup, l’Algérie est devenue, au même titre que le Maroc et la Tunisie, un terrain d’accueil des investisseurs des pays arabes. Koweït, Arabie Saoudite et Égypte totalisent à eux seuls plus de la moitié de l’ensemble des IDE réalisés en Algérie en 2005. Des manifestations d'intention du groupe émirati Emmar de redessiner la façade d'Alger (estimation de 15 à 20 milliards de dollars), de construire des infrastructures hôtelières de 20 000 lits, celles du Saoudien Sidar de réaliser 5 000 lits à injecter au secteur touristique… C'est le signal fort de l'attrait de l'Algérie pour les investisseurs arabes en général. La saturation de l'investissement dans leurs pays respectifs pousse nombre de ces hommes d'affaires à étudier comment réinvestir ailleurs, la manne générée par les hydrocarbures, évaluée à plus de 400 milliards de dollars, et c'est tout naturellement qu'ils se tournent vers les pays du Maghreb qui présentent cet avantage géostratégique et à la recherche d'investissements durables. L’Algérie, dont le climat des investissements s’est amélioré, mais qui reste tout de même à parfaire, se doit d’être compétitive en matière d’attractivité de ces capitaux. LIBERTE

Algérie Télécom: Ouverture du capital le premier semestre 2007

Algérie Télécom (AT) prévoit d’ouvrir son capital avant la fin du premier semestre de l’année 2007, a annoncé hier le président-directeur général du groupe, Slimane Kheireddine, dans un entretien à l’APS.
« L’ouverture du capital du groupe Algérie Télécom, dont on parle depuis plus de deux ans, est arrivée à un point de maturité et le dossier se trouve actuellement au niveau de la chefferie du gouvernement pour être enclenché avant la fin du premier semestre 2007 », a précisé M. Kheireddine. Le PDG d’AT a affirmé que de « nombreux opérateurs occidentaux et moyen-orientaux, et non pas des moindres, sont intéressés par cette opération, tels que France Télécom, British Telecom et Telefonica ». « Parmi nos objectifs, pour les toutes prochaines années, fournir de la Télévision numérique terrestre (TNT) et faire disparaître ainsi toutes ces paraboles qui affectent notre environnement urbain », a-t-il annoncé. AT, a précisé son premier manager, vise également à atteindre, à l’horizon 2009, les 7 millions d’abonnés pour là téléphonie fixe et les 9 millions pour le mobile ainsi que les 20 000 abonnés au GPMCS (Global Mobile Personal Communications By Satellite). ` Le groupe prévoit par ailleurs de réaliser 3 millions d’accès Internet à haut débit, 5000 terminaux VSAT (petite station terminale de télécommunications par satellite) et 5000 liaisons louées (intranet, data...), a-t-il ajouté. Interrogé sur d’éventuelles réductions en matière de téléphonie, M. Kheireddine a indiqué que des promotions sont lancées par AT à chaque occasion de fêtes nationales ou religieuses, ajoutant que « la gratuité des appels téléphoniques locaux est envisagée pour les toutes prochaines années ». Sur une question sur les ambitions d’AT au niveau international, M. Kheireddine a relevé que son groupe a été sollicité par des opérateurs africains et arabes, notamment pour son expérience en matière de VSAT et d’ADSL. Concernant les réalisations d’AT, il a relevé que son groupe compte actuellement plus de 3 millions d’abonnés pour le téléphone fixe et 7 millions pour le mobile ainsi que quelque 300 000 accès à Internet à haut débit (ADSL), dont plus de 60 000 sont en service. « Nous projetons de réaliser 3 millions d’accès ADSL à l’horizon 2009 », a annoncé le même responsable. ELWATAN

jeudi 2 novembre 2006


Projet Medgaz Sonatrach fait le point avec ses partenaires espagnols à Madrid

La visite effectuée par une délégation de la société nationale des hydrocarbures Sonatrach —les 30 et 31 octobre à Madrid— a été l’occasion de faire le point avec les partenaires espagnols sur le projet de gazoduc transcontinental Medgaz et coordonner les actions entre les différents acteurs pour que ce projet stratégique soit achevé dans les délais fixés.
Dans ce cadre, la délégation comprenant le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, et son vice-président chargé du transport, M. Hocine Chekired, a tenu des réunions de travail avec les présidents de la compagnie pétrolière Cepsa et d’électricité Iberdrola et Endesa, respectivement MM. Carlos Perez de Bricio, Ignacio Galan et Manuel Pizarro. "C’est une visite aux partenaires espagnols de Sonatrach dans le Medgaz pour faire le point sur l’avancement du projet, voir s’il y a des choses qui restent à solutionner et coordonner la poursuite des actions pour sa mise en œuvre", a déclaré M. Meziane à l’APS à l’issue de cette visite.
"Il y a une volonté des partenaires espagnols de faire aboutir le projet dans les délais fixés et nous espérons que la décision d’investissement soit prise dans les prochaines semaines", a souligné le PDG de Sonatrach.
"Nous sommes dans la phase finale du processus de concrétisation du projet. Pour notre part, l’Agence de régulation des hydrocarbures (ARH) et le ministère de l’Energie et des Mines ont finalisé la concession. Côté espagnol, les autorisations ont été accordées aussi. Il nous reste juste à vérifier avec les partenaires que toutes les conditions sont réunies pour pouvoir, dans le cadre d’une réunion du conseil d’administration de Medgaz, signer l’accord d’investissement", a-t-il expliqué.
M. Meziane a fait remarquer que les travaux du gazoduc en territoire algérien sont "bien avancés". "Nous avons réalisé une bonne partie du gazoduc Hassi R’mel-Sougueur (Tiaret) qui va alimenter (la future centrale électrique) de Hadjret Ennous (Tipaza). La bretelle Sougueur-Hadjret Ennous est en cours de réalisation par la société russe (Stroy Transgaz) et la commande de pipelines a été faite pour le tronçon Sougueur-Beni Saf. En ce qui concerne l’Algérie et Sonatrach, pour la partie onshore, nous serons prêts en 2008”, a-t-il dit.S’agissant de la station de compression, le pipeline sous-marin et la station de réception, le PDG de Sonatrach a indiqué que l’objectif est également réalisable puisque, a-t-il précisé, option a déjà été prise pour la station de compression et pour la commande des tubes.
D’autre part, la délégation de Sonatrach s’est entretenue avec le président du groupe pétrolier espagnol Respol YPF, M. Antonio Brufau, sur l’état d’avancement du projet intégré de Gassi Touil-Rhourd-Nouss, qui lui a été confié en partenariat avec l’entreprise Gas Natural.
Cet important projet gazier, le premier de ce type à être attribué à un consortium étranger, inclut l’exploration, la production, le transport, la liquéfaction et la commercialisation de gaz naturel.
Le consortium a été chargé de la réalisation et exploitation d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une capacité de 4 millions de tonnes/an, qui sera située dans la zone industrielle d’Arzew.
"La progression de ce projet est satisfaisante. Nous avons crée la société de liquéfaction de gaz El-Andalous au mois de mai dernier. Son entrée en service est prévue vers 2009", a relevé M. Meziane.
“Le projet de Gassi Touil-Rhourd-Nouss est un exemple important qu’il faut réussir parce que c’est un développement de l’ensemble de la chaîne et une première dans le monde”, a-t-il noté.
ELMOUDJAHID

Foires: le groupe français IEC envisage de créer une filiale en Algérie

Alger (APS) - Le groupe français d'organisation des foires et expositions International exhibitions and conférences (IEC), qui dirige actuellement à Alger un salon international agricole, envisage d'ouvrir une filiale en Algérie, a indiqué mardi à Alger son président, M. Frédéric Chauvin. "Ce qui nous anime dans l'organisation à Alger de ce premier salon international des techniques de la filière fruits et légumes (LFL 2006) c'est la création d'une filiale IEC-Algérie pour être près de nos clients algériens", a reconnu M. Chauvin devant la presse à l'occasion de la clôture du salon LFL Algérie.