Wind of change in Algeria

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mardi 29 mai 2007

DELL s'implante en Algérie


Philippe Cahez, directeur Afrique francophone de Dell Computer, a annoncé, hier lors d’une conférence de presse à Alger, l’ouverture d’un bureau dans les mois qui viennent. « Nous sommes à une étape importante en Algérie et ce bureau fera le lien avec la maison mère et permettra de rencontrer les clients finaux », a-t-il affirmé.

L’ambition est aussi de « grossir et d’avoir une plus grande visibilité de notre marque ». Abes Sebbane s’occupera du bureau en Algérie. « Nous voulons arriver au même niveau de qualité de services que les pays européens », souligne-t-il. Les produits vendus sont fabriqués à l’usine de Limerick, en Irlande. Depuis sa création en 1984, Dell connaît une croissance exponentielle. Certes, le concept du modèle direct fait la force de l’entreprise, mais Dell doit également son développement aux nouveaux comportements d’achat rendus possibles par internet. Forte de son succès sur le marché des PC, l’entreprise se développe rapidement et se lance, dès 1989, dans le marché des ordinateurs portables, puis en 1996, dans celui des serveurs. Le chiffre d’affaires est de 58 milliards de dollars. Sa démarche repose aujourd’hui sur la pénétration des marchés émergents. La société a longtemps reposé sa stratégie de développement sur deux partenaires : Orsima pour les ventes au profit des grands comptes, les ministères et participation à des appels d’offres et Computer Network Algeria (CNA), un grossiste qui gère les autres revendeurs du pays et qui s’occupe des PME et PMI et du particulier (domestique). Selon IDC, Dell est le n°3 sur le marché avec 10% de parts. Une étude Dell-IDC sur les achats d’ordinateurs portables confirme l’avancée de cette catégorie de postes de travail dans l’entreprise, en particulier pour équiper les sédentaires. La stratégie de développement de Dell, qui élimine les intermédiaires, permet une réponse rapide aux commandes des clients. Cela permet d’éviter d’avoir des stocks d’ordinateurs et de pièces détachées importants, chaque ordinateur étant monté sur mesure et les pièces nécessaires à son montage achetées en flux tendu et au meilleur prix. L’américain Dell va toutefois revoir en profondeur son modèle de distribution commercial. « Nous continuerons à améliorer notre modèle économique et à aller au-delà pour donner aux utilisateurs ce qu’ils attendent », a précisé récemment le fondateur de la société, Michael Dell. ELWATAN


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Rail, énergie, télécom, btp…
Les projets d’investissements étrangers enregistrés en 2006

Les demandes d’agrément se sont envolées dans le secteur bancaire.

L’Algérie a attiré en 2006 plus de 100 projets d’investissements rapporte le Réseau euroméditerranéen d’Agences de promotion de l’investissement, (Anima) dans son dernier rapport consacré aux investissements directs étrangers (IDE) dans la région Meda. Le secteur de l’énergie vient en tête en 2006, avec un bon tiers des montants investis en Algérie. Ce sont les télécoms qui suivent avec 500 millions d’euros, les opérateurs étrangers cherchant à prendre une part croissante d’un marché très profitable. Le pays n’est pas non plus épargné par la fièvre immobilière qui a saisi la région. Avec près de 20% des montants investis en 2006, le secteur du BTP et des transports vient donc en 3e position. En plus des projets autoroutiers, le rail devrait profiter de formes inédites d’investissements, illustrées par le partenariat Mittal Steel/Ferphos/SNTF pour former une nouvelle société mixte de transport ferroviaire, dont Mittal sera actionnaire à 60%, afin de pouvoir enfin transporter de façon performante le minerai. Anima, en citant l’Observatoire de l’investissement en Méditerranée (Mipo), élabore une liste de projets détectés en 2006. Dans le secteur de l’agroalimentaire, Anima cite entre autres l’ouverture d’une biscuiterie par Danone à Réghaïa, et l’acquisition par le groupe français de la société algérienne d’eau embouteillée Tessala. Dans le même secteur, le rapport fait référence au rachat par Lesaffre, leader mondial dans la fabrication de levures et d’extraits de levure, des unités de fabrications fraîches d’Oued-Smar et de Bouchegouf ainsi qu’à l’ouverture d’une raffinerie d’huile végétale par le géant saoudien de l’agroalimentaire Savola, qui serait opérationnelle vers la mi-2007. Dans les banques, les demandes d’agrément se sont envolées. Il y a du monde au portillon. Les grands acteurs internationaux comme les banques des pays voisins préfèrent développer leurs propres structures alors que la privatisation du Crédit populaire d’Algérie se fait attendre. Au-delà des banques telles que la Calyon (France) et Fransabank (Liban) et HSBC (Royaume-Uni) déjà autorisées, le document d’Anima souligne l’intérêt des banques marocaines BMCE et Attijari Wafa Bank (Maroc) de s’installer en Algérie. Le rapport cite aussi les banques tunisiennes Biat et BTEI, Blom Bank du Liban, Al-Salam Bank Algeria, filiale d’Amlak Finance, et Emaar Properties (Émirats arabes unis) et l’américain Brinks. Le rapport rappelle, bien sûr, les projets d’extension de réseaux pour les banques françaises déjà installées. Dans les assurances, Anima évoque la compagnie d’assurance-vie de BNP Paribas, Cardif, Control Risks (Royaume-Uni) et le courtier français d’assurance Gras Savoye. Le secteur du BTP, immobilier et logistique attire beaucoup de monde. “Bouygues crée une filiale en Algérie. Lafico (Libye) va construire un centre des affaires à Birkhadem avec Cosider. Magest (Canada) a gagné un contrat de 65 millions d’euros et construira un centre commercial de 25 000 m2 à Oran. Un consortium de 33 PME italiennes lance un projet immobilier, touristique et culturel de grande envergure dans la wilaya d’Oran. Le groupe français Veolia crée une branche algérienne. Epur (France) s’intéresse au traitement des déchets industriels dans la wilaya d’Alger via un partenariat algéro-français, la société tunisienne Alkimia achète une usine du groupe algérien Asmidal...”, rapporte Anima. Dans la chimie, le rapport affirme que l’entreprise saoudienne Amiantit Company va créer une joint-venture en Algérie pour fabriquer des tuyaux en polyester et qu’Orascom envisage la construction d’une usine de production d’engrais chimiques avec Sonatrach. Concernant la branche ciment, verre, minéraux, le document d’Anima fait référence au rachat par l’entreprise italienne Buzzi Unicem, de 35% des actions du cimentier algérien Hadjar Soud et une participation équivalente de Sour El-Ghozlane. GMA Ressources (Australie) a investi 30 millions dollars US dans une usine de broyage et de production d’or. L’allemand Knauf intéressé par le marché algérien du logement, l’industriel achète à hauteur de 50% la plâtrière Fleurus d’Oran. Le français Lafarge envisage la réalisation d’une usine de production de plâtre et de produits dérivés à Bouira avec Cosider. L’australien Terramin a acquis une part de 65% dans la mine de zinc d’Oued Amizour et a accepté de dépenser 6,6 millions de dollars pour l’exploration. Autant de projets listés par Anima dans ce secteur. Dans le domaine de l’énergie, environ 16 projets ont été détectés, entre autres le rachat par l’allemand Linde de l’entreprise nationale algérienne de gaz Engi, pour 48,5 millions d’euros. Le document rapporte que le groupe canadien international Electric Rigs a créé une filiale algérienne pour fournir les appareils de forage des filiales de la Sonatrach. Wood Group, numéro 1 anglais des services pétroliers, rachète l’algérien Somias, spécialisé dans la maintenance des installations pétrochimiques. Évidemment, Anima fait référence aux investissements d’Anadarko, British Gas, Cepsa, Dutch Shell, Endesa, Gaz Natural, Gazprom, GDF… Dans les machines mécaniques, anima parle de l’installation en Algérie d’ABC Minet, entreprise française d’échafaudages et matériels de construction, avec un bureau à Alger et un dépôt logistique à Bouira. Le français Fact et l’allemand Bitzer vont ouvrir une nouvelle ligne de montage de froid en Algérie. Dans le médicament, la jordanienne Dar Al-Arabia crée trois unités pour la fabrication de médicaments dans la nouvelle ville de Sidi-Abdallah. Astra, le conglomérat saoudien, participe à la création de l’usine Al-Kindi de médicaments, pour un coût global de 70 millions de dollars US, dont 30 millions pour la 1re phase. Dans le textile, la marque allemande, Hugo Boss, va s’implanter en Algérie à travers un accord de distribution. Le leader français dans les textiles à usage médical ouvre une filiale de distribution et fabriquera en Algérie des vêtements pour grands brûlés. Liberté

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dimanche 27 mai 2007

Nouvelle alliance entre Sonatrach et Petrobras
L’Algérie va vendre du GNL au Brésil

L’Algérie va vendre du GNL au Brésil. C’est ce qui ressort de l’accord cadre signé hier matin à Alger entre Sonatrach et la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras.
Les deux compagnies ont signé aussi par la même occasion un Memorandum of Understanding en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et de l’ambassadeur du Brésil à Alger, Sergio França Danese. L’accord cadre signé hier porte sur l’achat et la vente en spot de GNL à destination du marché brésilien. En effet, et selon Sonatrach, Petrobras envisage d’importer du GNL à partir de l’année 2008 à travers deux projets de terminaux de regazéification flottants (FSRU) qui seront implantés à Guanabara Bay (Rio de Janeiro) et à Pecem (Ceara) essentiellement pour la génération électrique. Pour la compagnie nationale, l’accord lui permettra de diversifier ses ventes de GNL et de tirer profit de toutes les opportunités de marché, notamment sur le bassin atlantique. Le deuxième accord signé hier entre les présidents des deux compagnies, Mohamed Meziane et José Sergio Gabrielli de Azevedo, est un Memorandum of Understanding pour développer la coopération dans le domaine de la recherche et l’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux en onshore et en offshore, le raffinage et la pétrochimie ainsi que la formation. Selon le PDG de Sonatrach, les deux compagnies « ont décidé de saisir ensemble, toutes les opportunités qu’elles pourront identifier et dont les faisabilités et les rentabilités s’avéreront bénéfiques et autour desquelles elles optimiseront leurs expériences respectives, leurs capacités techniques et managériales et tout le potentiel de leurs avantages comparatifs ». L’objectif des deux accords est de « jeter les bases d’un partenariat que nous voulons mettre en place pour exercer nos métiers et tirer profit de nos synergies sur l’ensemble des segments de la chaîne des hydrocarbures, dans nos pays respectifs et partout ailleurs dans le monde, en un mot là où nous guideront nos intérêts mutuels en conformité avec les stratégies propres à chacun de nos deux groupes », a-t-il ajouté. Selon le classement 2006 du Petroleum Intelligence Weekly, Petrobras se situe à la 14e place dans le monde, tandis que Sonatrach est 12e. Les capitaux de Petrobras sont détenus à 32% par l’Etat. Appelé « Top 100 du PIW », ce classement mesure les performances opérationnelles des firmes pétrolières internationales pendant l’exercice considéré, soit l’année 2006. Intervenant lors de la cérémonie de signature, le PDG de Petrobras a estimé que les deux compagnies ont la possibilité d’avoir une grande coopération en entretenant de grandes relations. « La coopération instituée augure d’une nouvelle étape de relations à long terme. Petrobras a une grande expérience dans l’activité de l’offshore profond et nous voulons profiter de l’expérience algérienne dans le gaz », a indiqué José Sergio Gabrielli qui a aussi évoqué l’espoir d’aller en association avec Sonatrach dans d’autres pays. Les deux compagnies veulent échanger leurs expériences, l’une pour ce qui concerne la technologie de l’offshore profond (exploration en eaux profondes), puisque Petrobras est considérée comme leader mondial dans ce domaine, et Sonatrach pour ce qui concerne le gaz et le partenariat en association avec une expérience accumulée depuis près de 20 ans. Pour le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, les deux compagnies, comme les deux pays et leurs deux Présidents, entretiennent de bonnes relations et ceci est favorable pour chercher les opportunités en Algérie, au Brésil et dans des pays tiers en étudiant les complémentarités des deux compagnies. Petrobras achète déjà des produits pétroliers à Sonatrach, notamment le GPL. Interrogé sur la possibilité pour Petrobras de faire de l’exploration en offshore en Algérie, le premier responsable de Petrobras a indiqué : « Nous sommes intéressés par l’exploration en offshore en Algérie, d’ailleurs le mémorandum signé prévoit cette possibilité. » « Nous espérons que notre expertise de catégorie mondiale puisse servir en Algérie, nous sommes d’ailleurs présents au sud du Portugal et dans la mer Noire en Turquie », a-t-il ajouté. ELWATAN

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BEA : 34 millions de dollars US de bénéfice net en 2006

La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a réalisé, en 2006, un bénéfice net de 2,5 milliards de dinars (34 millions de dollars) contre 1,24 milliard de dinars en 2005, a rapporté, hier, l’APS citant son PDG, Mohamed Loukal.
Dans le cadre de la diversification de ses partenariats, la BEA se lancera dès cet exercice dans de nouvelles activités. Deux sociétés de leasing verront le jour avant fin 2007 et une société à capital-risque durant le 1er semestre 2008, révèle M. Loukal avant de préciser que ces projets seront concrétisés avec des partenaires « étrangers de renom ». En termes de déploiement, la BEA poursuit un plan bâti sur la segmentation des clients. Les grands pôles urbains seront dotés progressivement d’agences spécialisées. Il s’agit du corporate, particuliers ménages et universelle. Les grands pôles urbains concernés sont, dans une première phase, Alger, Blida, Oran, Sétif, Batna, Tlemcen et Annaba. Pour rappel, la vocation principale de la BEA est le financement des grandes entreprises énergétiques et industrielles dont la plus importante reste Sonatrach, l’entreprise nationale des hydrocarbures. 60% des financements de la BEA, faut-il le souligner, sont réservés aux hydrocarbures. ELWATAN

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HSBC : un géant de la finance s’installe en Algérie

Elle offre comme services des crédits à la consommation et des prêts immobiliers.
Le Conseil de la monnaie et du crédit, réuni jeudi dernier, a octroyé au groupe britannique HSBC l’autorisation de constituer une banque en Algérie. Un feu vert décisif à son implantation dans le pays. Cette filiale appelée HSBC Algérie sera dotée d’un capital social de 2,5 milliards de dinars, soit environ 25 millions d’euros, qui sera porté, la troisième année, à 3,6 milliards de dinars (36 millions d’euros). “Cette demande d’autorisation de constitution confirme une nouvelle fois l’intérêt que représente le marché algérien pour les banques de renommée internationale”, souligne le communiqué de la Banque d’Algérie, annonçant ce feu vert.En effet, HSBC est l’un des premiers groupes de services bancaires et financiers au monde, solidement implanté en Europe, dans la région Asie pacifique, en Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique. Il compte plus de 125 millions de clients, 10 000 implantions dans le monde, 312 000 salariés dans 82 pays. Ce groupe a réalisé à fin 2006 un total de bilan de 1 861 milliards de dollars US, un bénéfice avant impôt de 22 milliards de dollars. Sa capitalisation boursière est de 212 milliards de dollars, la quatrième au monde.HSBC “propose à sa clientèle de particuliers à l’échelle internationale une gamme complète de services financiers incluant crédits immobiliers, cartes de crédit, prêts, comptes courants, comptes d’épargne, assurance, épargne-retraite et placement. Le crédit à la consommation, aujourd’hui intégré dans les services financiers aux particuliers, du fait de l’augmentation croissante de ses activités à travers le monde, facilite l’octroi de crédits à la consommation dans les points de vente et fournit des crédits et services connexes répondant aux besoins financiers d’une clientèle peu aisée. Banque commerciale, elle est l’un des premiers fournisseurs de produits et services financiers aux petites et moyennes entreprises”.HSBC propose également des services sur mesure à une clientèle de grandes entreprises et d’institutionnels. Son activité de banque privée est l’une des premières au monde. Elle fournit des services financiers à des clients fortunés et à leur famille à travers 82 implantations.HSBC est connue en Algérie pour avoir été retenue par Sonatrach comme banque conseil dans ses opérations de partenariat dans la pétrochimie et l’activité aval. Elle a été également choisie pour accompagner la privatisation de grands hôtels dans le pays. Cette autorisation constitue un signal fort à la communauté d’affaires internationale. Elle suggère également que les autorités financières exigent désormais de grandes banques étrangères, voire des professionnels reconnus pour diversifier le paysage bancaire national. In fine, le marché bancaire algérien du fait de son potentiel de croissance, suscite aujourd’hui l’intérêt de nombreuses grandes banques étrangères. Liberté

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jeudi 24 mai 2007

Le premier forum d'affaires "REAGE" prochainement à Paris

Le premier forum d’affaires intitulé “Entreprises : carrières en Algérie”, organisé par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles françaises (Reage Junior, basé à Paris) aura lieu le 26 mai prochain à l’École supérieure de commerce de Paris, a appris hier l’APS auprès de la présidente de cette association, Mlle Yasmine Boumghar. Cette dernière a précisé que l’un des objectifs de ce forum, destiné aux étudiants, chercheurs d’emploi ou professionnels, intéressés par l’Algérie ou par son développement économique, restait “le rapprochement entre les acteurs économiques et les cadres souhaitant orienter leur carrière vers l’Algérie, plus particulièrement ceux ayant la double culture”. Ce forum verra la participation de plusieurs entreprises internationales comme HSBC, BNP Paribas, General Electric... De plus, les entreprises Orascom Télécom Algérie (Ota), Eepad (informatique), Cevital (agroalimentaire), Algérie Télécom, Algérie Poste, Halkorb et Deloitte (audit et conseil) seront les partenaires de l’association dans cette manifestation, selon la présidente de Reage.

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Un deuxième projet d’ammoniac pour Sonatrach

Sonatrach et le groupe omanais Suhail Bahwan Group Holding LLC (SBGH) ont signé hier un contrat d’association pour la réalisation et l’exploitation d’un complexe d’ammoniac et d’urée qui sera implanté à Mers El Hadjadj, dans la zone industrielle d’Arzew, selon un communiqué de la compagnie.

Le contrat d’association a été signé par le vice-président aval de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, et Saad Suhail Bahwan, le directeur général du groupe Suhail Bahwan Holding LLC (SBGH). Selon Sonatrach, le complexe d’ammoniac et d’urée, qui aura une capacité de production de 4000 t/j d’ammoniac et 7000 t/j d’urée granulée, sera doté des procédés technologiques les plus récents qui lui permettront de produire dans le respect des normes les plus rigoureuses en termes de protection de l’environnement. Il faut rappeler que Sonatrach avait signé, au mois de mars dernier, un premier contrat avec le groupe égyptien Orascom Construction Industries pour la réalisation d’un complexe d’ammoniac et d’urée qui sera situé à Arzew et qui sera composé de trois modules avec une production de 7250 t/j d’ammoniac, soit 1,3 million t/an d’ammoniac et 1,1 million t/an d’urée. ELWATAN

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Dessalement: La station de Fouka prête en septembre 2009

Algerian Energy Company (AEC) et SNC Lavalin ont créé lundi soir la société de projet pour l’usine de dessalement de l’eau de mer de Fouka (wilaya de Tipaza).

L’entité qui a pris le nom de « Myah Tipaza » est détenue à hauteur de 51% par SNC Lavalin et à 49% par AEC. Selon les responsables d’AEC, la mise en service de la station, qui aura une capacité de 120 000 m3 par jour, se fera au mois de septembre 2009. Le montant de l’investissement a été évalué à 180 millions de dollars avec 144 millions de dollars sous forme de crédit bancaire et 44 millions de dollars sur fonds propres. Les documents relatifs à la société de projet ont été signés par le PDG de AEC, Amanallah Sari, et par le vice-président principal de SNC Lavalin, Richard Massé. La station doit alimenter la région de Tipaza. Les deux associés doivent finaliser le financement du projet et choisir un constructeur d’ici quelques mois afin de respecter les délais du programme gouvernemental qui concerne au niveau national treize stations de dessalement de l’eau de mer, pour une capacité globale de près de 2,3 millions de mètres cubes par jour.

Accès au marché espagnol du gaz
Algérie-Espagne : de l’eau dans le gaz

En dépit de perspectives prometteuses en matière de partenariat, les autorités espagnoles sont en train de limiter l’entrée du gaz algérien sur le marché espagnol.

Les relations algéro- espagnoles ne sont pas au beau fixe. Outre la position officielle espagnole sur le Sahara occidental, un nouveau point de discorde est venu s’ajouter alimentant la tension entre Madrid et Alger : les conditions espagnoles à l’accès du gaz algérien au marché espagnol. Pourtant, c’était bien parti. La signature d’un traité d’amitié, les visites du président Bouteflika en Espagne, de Zapatero à Alger et un chassé- croisé de missions de hauts responsables des deux pays. Dans un souci de diversification, l’Algérie avait ouvert les grandes portes aux compagnies espagnoles. Cepsa détient la plus grande part des associés dans le plus important gisement de pétrole découvert en partenariat : Ourhoud au sud- est. Repsol a raflé le plus important contrat de développement de gisements de Gassi Touil- Rhourde Nouss dont le projet incluant un train géant de liquéfaction à Arzew et un gazoduc de ces champs vers la côte ouest. L’investissement est estimé à 4 milliards de dollars. Ces deux compagnies sont également présentes dans l’exploration. La première associée à Total sur le périmètre de Timimoun, la seconde sur Reggane ont en partenariat avec Sonatrach les mises au jour des réserves importantes de gaz au Sud-Ouest. La décision de développement interviendra à la fin de l’année.
Par ailleurs, Sonatrach reste un fournisseur fiable. Elle approvisionne depuis plusieurs années le marché espagnol avec un volume en moyenne de 9 milliards de mètres/cubes annuellement via le gazoduc Duran Farell. C’est l’un de ses principaux fournisseurs. Les perspectives sont très prometteuses avec la réalisation en cours du gazoduc Medgaz d’une capacité de 8 milliards de mètres cubes/an, où Sonatrach et les compagnies espagnoles détiennent la plus grosse part : plus de 80%. Sonatrach livrera aux compagnies espagnoles près de 4 milliards de mètres cubes/an supplémentaires à partir de 2009. Le gazoduc revêt une telle importance, eu égard à la croissance des besoins espagnols à moyen long terme. La crise entre la Russie et l’Ukraine a accru l’intérêt de l’Espagne pour le gaz algérien, d’où la volonté de conclure un partenariat stratégique avec l’Algérie. Medgaz ouvre également la possibilité d’évacuer des quantités de gaz algérien dans une seconde phase au-delà des Pyrénées. La France et le centre de l’Europe pourraient en bénéficier. Tous ces facteurs favorables à un développement des relations entre les deux pays en matière d’énergie n’ont pas empêché que des restrictions sont en train d’être imposées par la partie espagnole à l’accès du gaz algérien en Espagne. Le ministre de l’Energie, en marge de la cérémonie de constitution de la société multinationale de lutte contre la pollution marine organisée samedi dernier, a indiqué que ces relations ne sont pas au beau fixe. .
D’abord, Chakib Khelil, a indiqué que les négociations portant révision des prix du gaz livré par Sonatrach à la compagnie espagnole Gas Natural, portant sur un volume de 9 milliards de mètres cubes par an n’ont pas avancé. La partie algérienne demande une hausse de seulement 6%, applicable en deux tranches (3% applicable durant la première période, puis 3% dans un seconde période). Il s’agit d’un ancien accord qui spécifie dans l’une de ses clauses que les prix du gaz livré à l’Espagne à travers le gazoduc Duran Farell, reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc peuvent être renégociés, pour tenir compte de l’évolution du marché.
La partie espagnole semble jusqu’à présent très réticente à une telle révision des prix du gaz. Ensuite, le ministre de l’Energie a avancé que la réalisation du gazoduc Medgaz reliant directement l’Algérie à l’Espagne pourrait être remise en cause. En effet, la commission espagnole de l’énergie continue à imposer des conditions draconiennes à l’accès du gaz algérien en Espagne, a-t-il laissé entendre. En effet, elle exige que ce gazoduc soit en termes simples rempli à 80%, à défaut Sonatrach doit assurer que l’ouvrage ait une capacité supplémentaire suffisante. " Nous sommes en train d’analyser ces conditions", a ajouté le ministre. Autrement dit, si ces exigences sont considérées côté algérien comme excessives, contraires à ses intérêts, l’Algérie pourrait les rejeter et donc compromettre la réalisation de ce projet. Si tel était le cas, c’est bel et bien l’expansion des exportations gazières algériennes qui serait freinée et, partant, l’état des relations algéro- espagnoles en pâtirait. A ce propos, il convient de rappeler que le ministre avait déclaré que cette même commission avait limité la quantité de gaz livré et commercialisé directement par Sonatrach via ce gazoduc, correspondant à sa participation à Medgaz (36%), à seulement 1 milliard de mètre- cubes par an, au lieu de près de 3 milliards de mètres cubes/an. Il avait argué que cette condition n’était imposée à aucune autre compagnie commercialisant son gaz en Espagne et que le Royaume- Uni n’avait exigé aucune limitation à l’entrée du gaz algérien sur le marché britannique (à travers la réservation par Sonatrach de capacités sur le terminal de regazéification d’Isle of Grain).
Par ailleurs, Chakib Khalil a soutenu que le changement d’actionnaires au sein de la compagnie espagnole Endesa pose problème. Cette dernière, qui participe à hauteur de 12% au projet Medgaz vient d’être acquise par Enel/Acciona. Sonatrach qui doit livrer du gaz à cette compagnie via Medgaz n’a pas été approché par le nouveau propriétaire. L’accord sur Medgaz, a-t-il ajouté, prévoit que Sonatrach peut ne pas livrer ce gaz à la compagnie cliente, en cas de changement de propriétaire. "Enel est déjà un important client de Sonatrach à travers le gazoduc Enrico Mattei reliant directement l’Algérie à l’Italie via la Tunisie. Avoir comme client l’Enel comme client de part et d’autre (sur le marché espagnol et italien) ne risque t-il pas de poser problème ? s’est-il interrogé, laissant entendre que cette question va être également examinée par la partie algérienne.
Le ministre de l’Energie, du reste, a réfuté les informations parues dans la publication française la Tribune et le quotidien belge le Soir, faisant état de négociations avancées, de rapprochement avec Suez, pour une fusion, voire un partenariat stratégique avec Sonatrach.
"Nous sommes un vendeur de gaz. Nous concluons des accords avec des compagnies qui nous offrent des prix du gaz les plus rémunérateurs. Il faut voir quel est notre intérêt dans de tels rapprochements", a-t-il résumé. Le P-DG de Sonatrach, lui, a refusé de commenter la déclaration du candidat Sarkozy, actuellement président de la république, parlant d’une fusion entre Sonatrach et Gaz de France se contentant de déclarer : C’est une déclaration à portée politique, intéressant la partie française. Chakib Khelil, a indiqué que Sonatrach n’a reçu aucune proposition de Gaz de France pour une prise de participation dans des terminaux de regazéification aux Etats-Unis. "La seule proposition émane de Statoil pour le terminal de Cove Point dans le Maryland". L’attractivité du domaine minier national sera mesurée avec les résultats de l’appel d’offres pour l’exploration qui sera lancé fin 2007. "Nous choisirons parmi les soumissionnaires les compagnies qui nous proposeront en contrepartie l’accès à des réserves à l’étranger, l’accès à un marché, à une technologie", a-t-il martelé, après avoir annoncé la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures au second semestre. "Tous les décrets d’application ont été approuvés en Conseil des ministres", a-t-il ajouté.
C’est donc un nouveau virage que prend la politique énergétique du pays. L’Algérie n’est pas pressée d’offrir ses périmètres d’exploration. Elle sera plutôt très sélective. On se place dans une logique de préservation des ressources pour les générations futures et leur accroissement à travers des acquisitions à l’étranger. En ce sens, Sonatrach est présente en Afrique : au Mali, au Niger, en Mauritanie, en Tunisie, en Libye et en Egypte. Les fruits de ces travaux seront perceptibles à partir de 2010. L’échange d’actifs, lui, permet d’accélérer les choses. En particulier, Sonatrach est en discussions avec Statoil pour des prises de participations dans les champs norvégiens notamment de Kristin. Elle a également signé des mémorandums d’entente ave Gazprom, Shell, et BG. Sans résultat concret jusqu’à présent.
Les découvertes non développées par Sonatrach et ses partenaires, du reste, seront touchées vraisemblablement par les échanges d’actifs. En 2008, on saura si cette politique sera payante. LIBERTE

Projet de loi de finances complémentaire pour 2007

Sept milliards de dollars pour le transport ferroviaire

Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui a présidé hier un conseil interministériel consacré à l’examen de l’avant-projet de loi de finances complémentaire pour 2007, vient d’accéder à la demande du ministère des Transports d’allouer une enveloppe budgétaire supplémentaire de 500 milliards de dinars (7 milliards de dollars) pour le développement du secteur du transport ferroviaire, portant ainsi le montant global alloué au secteur à 10 milliards de dinars (1,4 milliards de dollars) en additionnant les 500 milliards de dinars alloués au titre du plan quinquennal (2005-2009).

S’exprimant lors d’une émission radio, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a fait savoir qu’un programme de 500 km de voie ferrée était « en cours de réalisation dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009 mais 700 autres km restent à réaliser et nécessitent un financement estimé à 500 milliards de dinars supplémentaires ». Et d’ajouter : « Nous sommes convaincus qu’avec une enveloppe complémentaire (500 milliards de dinars), nous pourrons faire avancer les projets et projeter dans l’avenir le programme de 700 km ». A une question sur les capacités de l’Etat à financer ce gigantesque programme, M. Maghlaoui a jugé que le dernier conseil interministériel a fait ressortir « la volonté du gouvernement de réaliser la rocade ferroviaire Nord et ses pénétrantes vers les Hauts-Plateaux et le Sud ». « Aujourd’hui, a-t-il ajouté, on s’engage sur 500 milliards de dinars pour réaliser le programme en cours, et au-delà du programme, les pouvoirs publics envisagent des financements supplémentaires pour faire en sorte que le schéma directeur (jusqu’à 2025) se réalise dans des proportions supportables par le budget et conformes à l’aménagement du territoire », a-t-il souligné. L’objectif de ces projets, note M. Maghlaoui, est de doubler le réseau pour les 15 à 20 prochaines années pour le porter à 6300 km, avec une extension vers le Sud, contre 3500 km en 1999 et 5500 km à l’indépendance du pays en 1962. « Le gouvernement est déterminé à le faire », a-t-il affirmé. L’objectif à terme est de desservir toutes les régions du pays à travers, notamment, la rocade Nord, les tronçons reliant Annaba à Jijel et Hassi Messaoud ainsi que la rocade qui va relier Alger à Djelfa, en plus des lignes Relizane-Tiaret et Saïda-Béchar- Mechria. « Ce programme important va être réalisé selon les conditions de l’aménagement du territoire et les horizons arrêtés pour 2025 et selon les capacité budgétaires de l’Etat », a assuré le ministre. Concernant les machines à importer pour renouveler l’équipement du réseau actuel, M. Maghlaoui a affirmé que ce volet « ne pose pas de problème » puisqu’une commande a déjà été passée pour l’acquisition de 30 locomotives et de 64 rames en plus de 17 autorails pour le transport régional, et les premières livraisons sont attendues pour le mois de juin. Au sujet du projet du transmaghrébin, le ministre a affirmé que « l’Algérie est en avance par rapport à tous les pays qui se sont engagés pour le réaliser ». L’avant-projet de loi de finances complémentaire, note le communiqué du gouvernement, « porte essentiellement sur des mesures budgétaires destinées à la prise en charge des besoins financiers incompressibles exprimés par différents secteurs ». « C’est ainsi que les budgets de fonctionnement initiaux de certains départements ministériels ont été réajustés. Comme a été reconsidéré le budget d’équipement à travers l’inscription de nouveaux projets et la réévaluation du coût de certains projets en cours de réalisation dans le cadre du programme de soutien à la croissance et des programmes Hauts-Plateaux et du Sud », a précisé la même source. Le conseil interministériel a également examiné des « propositions de mesures législatives portant sur certaines taxes ». C’est ainsi que « le taux de la TVA applicable aux micro-ordinateurs sera revu à la baisse pour se situer à 7% », indique le communiqué. « Dans le même ordre d’idées, les taux d’intérêts de prêts octroyés par les banques aux particuliers dans le cadre de l’opération Ousratic seront bonifiés », a encore indiqué le communiqué du conseil. ELWATAN

IBM. Ouverture de bureaux en Algérie

Daniel Chaffraix, General Manager d’IBM France, Afrique du Nord et de l’Ouest, a annoncé hier, lors d’une conférence de presse à Alger, l’ouverture des bureaux d’IBM en Algérie.

« L’ouverture du bureau de liaison est une réponse à la demande de nos clients et nos partenaires. Elle apporte une proximité qui nous permettra d’avoir une meilleure écoute de leurs besoins et de réagir beaucoup plus vite à leurs attentes », a-t-il souligné. Dziri Abdelatif, Country Manager IBM Algérie, a déclaré : « Dans le contexte actuel de vitalité économique que connaît l’Algérie, les entreprises algériennes ont besoin de se moderniser et de se transformer en innovant dans leurs produits et leurs processus. Notre ambition est d’être leur partenaire de choix dans cet élan de développement en apportant nos technologies et notre expertise technique et métier ». IBM a déjà recruté trois professionnels chargés de développer conseil et support direct aux clients ainsi qu’au réseau de partenaires. Après un cycle de formation dans les écoles IBM, ils apporteront l’expertise de la compagnie, notamment dans les domaines des infrastructures modernes des systèmes d’information et du conseil métier. Les représentants de cette société multinationale américaine affirment avoir « de grandes ambitions dans un marché algérien fascinant et qui est en train de se transformer. Nous avons changé notre mode opérationnel. Nous ne cherchons pas à faire des coups ou des tactiques, ni seulement suivre un projet particulier. Nous sommes là dans une logique de croissance forte. Nous voulons développer des solutions et non vendre du hardware (matériel informatique physique). L’Algérie a des besoins en DRH (paie, administration de personnel, gestion de modules plus sophistiqués) et développer des cartes de crédit et de consommateurs, réglementation Bâle II pour les banques ». IBM veut être un partenaire de l’évolution et de la transformation des systèmes d’information des entreprises et des administrations. La société a longtemps reposé sa stratégie de développement sur les « business partners » avant de décider d’ouvrir ses bureaux en Algérie. ELWATAN

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dimanche 20 mai 2007

Coopération algéro-américaine dans le nucléaire
Signature d’un accord le 9 juin à Alger


L’Algérie signera le 9 juin prochain à Alger un accord de partenariat avec les États-Unis dans le domaine du nucléaire. Une délégation américaine, composée d’experts des centres de recherche à leur tête un représentant du secteur de l’énergie, viendra à cette date pour la signature de cet accord au siège du ministère de l’Énergie et des Mines. Ces chercheurs auront à visiter les installations algériennes spécialisées dans ce domaine. Des échanges d’expériences et de savoir-faire sont également prévus conformément à ce partenariat. Mieux, des programmes et des thèmes de recherche dans le nucléaire, demandés par les experts de l’énergie atomique nationaux, seront développés en Algérie en collaboration avec leurs confrères américains. Les spécialistes algériens séjourneront prochainement, pour leur part, aux États-Unis afin de visiter les laboratoires américains et entamer des travaux ensemble. Cette décision a été prise, rappelle-t-on, à l’issue de la récente rencontre aux USA entre le ministre de l’Énergie et des Mines, le Dr Chakib Khelil, et son homologue américain. L’information a été annoncée hier par le ministre de l’Énergie en marge de la séance d’ouverture des plis des offres techniques pour les projets de dessalement de l’eau de mer d’Oued Sebt, à Tipasa, et de Macta à Oran. Sur un autre registre, le ministre a évoqué l’épineux problème du réchauffement de la planète provoqué par les activités de l’homme. La production du pétrole, du charbon… dégage, expliquera-t-il, le gaz carbonique CO2. D’où la nécessité, affirmera-t-il, de déconnecter le développement économique du réchauffement de la terre. Des solutions ont été d’ores identifiées telles que le stockage du CO2. L’Algérie assure, d’après Chakib Khelil, l’extraction du gaz naturel sans émission du CO2. Il a encouragé aussi l’utilisation des énergies renouvelables dont une rencontre à ce propos est prévue pour le mois de juin prochain. Liberté

Réalisation des usines de dessalement d’Oran et de Tipasa
Les géants Général electric et Biwater candidats



Les travaux de ces unités, d’une durée de 24 mois, seront lancés en 2008.
La séance d’ouverture des plis des offres techniques pour les projets de dessalement de l’eau de mer d’Oued Sebt à Tipasa et de Macta à Oran a eu lieu hier au siège du ministère de l’Énergie et des Mines. Le premier projet est d’une capacité de production de 100 000 m3/jour sur une superficie de 6 hectares. Le capital de la société appartient à 49% à Algerian Energy Company (AEC) et 51% pour l’investisseur. La structure du financement émane à 20% du capital, alors que 80% sont un financement local.Le modèle du projet est le BOO qui signifie construire, posséder et exploiter. Sur les 12 soumissionnaires qui ont retiré le cahier des charges, 7 ont envoyé leurs offres techniques. Il s’agit du consortium espagnol Inima-Aqualia Spa. Son offre a été jugée par la commission recevable, mais avec une réserve relative à la remise de l’original de la caution de soumission dans un délai ne dépassant pas les 10 jours. Le montant de la caution de soumission est, faut-il le souligner, fixé, selon les dispositions du cahier des charges, à 300 000 dollars US. Le second soumissionnaire est le britannique Biwater dont le dossier a été accepté. Celle du groupement espagnolo-portugais Befesa-Sadyt-Somague ne sera acceptée qu’après que la réserve de la remise de l’original de la caution de soumission soit levée dans un délai maximum de 10 jours. Les dossiers du turc Baytur-Aritim, de l’espagnol Pridesa et le singapourien Mena Spring Utility ont été jugés recevables. La recevabilité de l’offre de l’américain Ge Water dépendra, en revanche, de la remise en conformité de la caution de soumission dans un délai ne dépassant pas 10 jours. Le projet de réalisation et d’exploitation de l’usine de Macta dans la commune de Mers El-Hadjadj, wilaya d’Oran, est d’une capacité importante estimée à 500 000 m3/jour. C’est l’un des plus importants au monde qui se fera avec le système osmose inverse. L’unité s’étalera sur une surface de 18 hectares. Le capital social de la société de projet MTM Spa est détenu à 49% par l’AEC et à 51% par l’investisseur. La structure du financement est à 30% sur capital et à 70% par les banques publiques (financement local). Sur les 9 sociétés internationales qui ont retiré le cahier des charges, 6 ont présenté leurs offres techniques.Celles-ci ont été admises par les membres de la commission pour les groupements Biwater et Pridesa. Celles de Inima-Aqualia Spa, Befesa-Sadyt-Somague, Mena Spring utility et Ge Water ont été acceptées avec des réserves que leurs propriétaires doivent lever dans un délai maximum de 10 jours. Le montant de la caution de soumission est arrêté à 1 million de dollars US. Le P-DG de l’AEC estime qu’il a été reçu suffisamment de soumissionnaires pour créer une “bonne” concurrence. Par ailleurs, le planning prévisionnel de ce projet indique que les résultats des offres commerciales de ces deux projets seront connus au plus tard au 4e trimestre de l’année en cours. L’ouverture des deux chantiers est prévue pour le 1er trimestre 2008 pour un délai de réalisation fixé à 24 mois. Dans son intervention, le ministre de l’Énergie et des Mines, le Dr Chakib Khelil, a précisé qu’avec ces deux projets, le programme présidentiel qui englobe 13 usines de dessalement d’eau à travers le pays sera achevé. Liberté

Lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures: La multinationale OSPREC voit le jour

La société national Sonatrach et ses partenaire Sonangol (Angola), Samir (Maroc), Statoil (Norvège), Total (France), Repsol (Espagne), Cepsa (Espagne) et ENI (Italie) ont procédé hier à l'hôtel Hilton d'Alger à la signature du pacte des actionnaires et la constitution des statuts pour la création de la société de lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures dans la rive sud de la Méditerranée et la côte ouest de l'Afrique. Dotée d'un capital de 600 000 dollars, la société dénommée OSPREC spa. a pour objectif la prévention et l'intervention contre la pollution marine par les hydrocarbures. Son champ d'action s'étend sur une zone de 20 000 km s'étalant des côtes égyptiennes jusqu'au Golf de Cabinda en Angola et qui touche 22 pays. Cette société, qui existe depuis hier, sera opérationnelle dans une année. Ce temps sera donc consacré à la mise en place de l'organisation avec le recrutement et l'acquisition du matériel. OSPREC qui aura son siège en Algérie disposera dans un premier temps d'un centre d'intervention basé à Arzew. Il sera question dans un second temps de mettre en place des centres au Maroc et en Tunisie pour arriver enfin à la mise en place d'un grand centre d'intervention en Angola. L'investissement consenti pour cette première phase, est de l'ordre de 4 million de dollars. Concernant l'exploitation de cette même phase elle coûtera 1 millions de dollars. Pour rappel, la nécessité de disposer, outre les politiques nationales de prévention et de préservation de l'environnement, d'un outil efficace et d'un cadre adéquat à l'échelle régional de lutte contre les catastrophes écologiques causées par les déversements d'hydrocarbures, a amené l'Algérie à initier le projet de création de cette société. Cette initiative qui s'est nourrie d'une recommandation faite par le président de la République lors du 2e Congrès africain du pétrole en février 2005, se présente aujourd'hui comme une réalité tangible. Le ministre de l'Energie et des Mines,
M. Chakib Khelil, a souligné, lors d'une intervention au terme de la signature que "cette cérémonie est l'aboutissement d'un long processus (….) qui a vu se consolider la prise de conscience des compagnies pétrolières, au service d'une noble cause". L'implication des compagnies pétrolières, a-t-il ajouté, est effective, particulièrement en termes de responsabilité et en vertu du principe de "pollueurs-payeurs". Le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a, de son côté, souligné que "Sonatrach ne ménagera aucun effort pour que cet outil devienne rapidement opérationnel (…) avec les personnels spécialisés et les moyens matériels appropriés, de faire face avec professionnalisme et diligence là où c'est nécessaire aux accidents de pollution marine". Par ailleurs, la société reste ouverte à l'adhésion d'autres compagnies pétrolières absentes pour le moment dans la société. Le Maghreb

jeudi 17 mai 2007


Speedy s’installe en Algérie

Le spécialiste français de l'entretien automobile toutes marques confondues " Speedy " a annoncé son déploiement en Algérie.
Il compte ouvrir bientôt des centres à travers tout le territoire national. Un premier centre est déjà en cours d'aménagement à Aïn Benian, à l'ouest d'Alger, Celui ci sera opérationnel en juin, selon Auto Speedy Algérie. Speedy envisage d'ouvrir, en tout, une quinzaine de centres de réparation à travers le pays, avant la fin de l'année. Le créneau sur le marché algérien est porteur, c'est le moins que l'on puisse dire. Avec un parc automobile en nette progression, les besoins en matière d'entretien devraient augmenter également. Le marché de l'automobile en Algérie boosté par des consommateurs exigeants et une forte concurrence, commence d'ores et déjà à se professionnaliser. L'arrivée des spécialistes de l'entretien automobile ne fera que contribuer à améliorer les choses notamment pour les automobilistes. Ces derniers étant tout le temps contraints de chercher le meilleur garagiste et mécanicien du coin pouvant lui garantir une réparation rapide, moins coûteuse et surtout l'utilisation de pièces de rechange conformes. Auto Speedy Algérie promet, pour sa part, la même qualité de service en vigueur dans les ateliers Speedy en France et dans le monde. La marque dispose de 570 centres d'entretien principalement en France et dans sept pays à savoir la Belgique, les Pays-Bas, la Hongrie, le Maroc, le Sénégal, la Suisse et la Turquie. Une nouvelle dont peuvent se réjouir assurément les automobilistes algériens. Car, ces derniers souffrent le martyre quant à la problématique qui entache le processus de développement du marché de l'automobile en Algérie, à savoir, la contrefaçon notamment dans la pièce de rechange. La libéralisation du commerce dont celui de la pièce de rechange remontent à une quinzaine d'années, ce qui fait que le secteur est caractérisé par une relative jeunesse et un manque d'organisation. Les quelques sous-traitants qui existent travaillent essentiellement, sinon totalement, pour les sociétés publiques telles que l'Entreprise nationale de matériel de travaux publics (ENMTP), le Complexe moteur tracteur (CMA) et la Société nationale de véhicules industriels (SNVI). A noter en revanche que le marché de la pièce détachée en Algérie est évalué à 200 millions d'euros d'importations par an. Avec le contrôle technique automobile qui devient progressivement obligatoire pour les véhicules de tourisme, le créneau de la réparation est plus que porteur. Le Maghreb

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Avec un capital de 2 ,5 milliards de DA: Calyon Algérie : nouvelle banque agréée

La banque française Calyon lancera son activité en Algérie prochainement, suite à l'obtention de l'agrément du Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d'Algérie. À noter que Calyon fait partie du groupe Crédit Agricole. Cette implantation d'une banque française en Algérie fait suite à celles de Société Générale, BNP Paribas et Natexis exerçant déjà depuis plusieurs années dans le pays. Calyon, la banque de financement et d'investissement du groupe Crédit Agricole, compte parmi les premiers acteurs européens, et son dispositif international lui permet d'accompagner ses grands clients dans le monde. Calyon est issue des opérations de rapprochement du Crédit Agricole Indosuez et de la Banque de financement et d'investissement du Crédit Lyonnais. Bénéficiant du rating et de la solidité financière du groupe, Calyon se positionne comme un acteur de poids sur les marchés financiers.
Calyon Algérie sera dotée d'un capital social de 2,5 milliards de dinars. L'Algérie qui fait partie de cette région n'attire pas, "autant d'investisseurs que son potentiel permet", surtout lorsqu'on considère le nombre de secteurs jugés porteurs. Dans le but d'attirer les investisseurs étrangers et les inciter, ainsi, à s'intéresser aux potentialités de l'Algérie mais aussi à d'autres pays de la région Meda, le Réseau euroméditerranéen des agences de promotion des investissements a élaboré un guide retraçant les faiblesses et les points forts des pays appartenant à cette région. Ce guide explique, d'ailleurs, pourquoi et comment un investisseur étranger devrait s'y intéresser. Ainsi, les potentialités concernant les secteurs les plus intéressants pour l'investissement des étrangers sont mis en exergue dans ce rapport. Parmi les secteurs phares pouvant drainer les IDE en Algérie, les banques et les finances sont incontournables, selon les rédacteurs du document. "L'Organisation bancaire et financière est en pleine mutation et les réformes entamées au début des années 1990 sont toujours en cours", lit-on dans le guide. Les experts européens, pour mettre en confiance les investisseurs étrangers, rappellent que plusieurs banques étrangères se sont installées en Algérie et que d'autres ont ouvert des bureaux de représentation dans la perspective de s'implanter ultérieurement. Parmi les raisons qui ont permis un tel engouement dans l'investissement dans ce secteur, les experts précisent que la loi algérienne "permet la création d'établissements financiers sous forme de banques d'affaires ou de sociétés de leasing". Enfin ,ces nouveaux agréments accordés à des succursales des établissements étrangers connus sur les places financières dénotent du souci des autorités d'observer au maximum les règles prudentielles dans le lancement de ce genre de projets. Ceci d'autant plus que les scandales à répétition, qui ont ébranlé plusieurs banques privées ces dernières années, ont certainement donné à réfléchir aux autorités monétaires du pays qui ne veulent plus assister à de nouvelles faillites en cascades et autres carences qui ont conduit à de véritables scandales ayant terni l'image des banques privées en Algérie, notamment le tristement célèbre exemple de Khalifa Bank. Le Maghreb

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Production du ciment en Algérie: Un groupe jordano-saoudien entre en participation

Pharaon/CTI, groupe jordano-saoudien spécialisé dans la production et le transport du ciment, va prendre une participation dans une nouvelle société mixte de droit algérien dans le secteur du transport maritime de cargaisons homogènes, selon Maghreb Confidentiel. Ce journal en ligne ne précise cependant pas quel est le niveau de participation de ce groupe dans le capitale de la nouvelle société mixte. Liberté

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Partenariat: L'Allemagne compte investir 8 milliards d'euros en Algérie

L'Allemagne compte investir sur le marché algérien quelque 8 milliards d'euros échelonnés sur plusieurs années, a indiqué à Alger le directeur de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK), M. Andreas Hergenrôther, lors d'un point de presse sur la tenue prochaine en Allemagne de deux salons industriels internationaux. Ces investissements, dont la destination précise n'est pas encore connue, doit toucher plusieurs secteurs et pas seulement celui des hydrocarbures, a-t-il précisé. Liberté

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lundi 14 mai 2007

Issad Rebrab, P-DG de Cevital, affiche le plan de développement de son groupe
“100 000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects seront créés”


Ce programme ambitieux permettra d’atteindre un volume d’exportation de 15 milliards de dollars avant 2015. Cevital, du reste, envisage l’assemblage, puis la fabrication de véhicules en Algérie.
“Comme vous allez le remarquer le groupe Cevital est en perpétuel mouvement, entraînant un changement permanent. Cette stratégie de développement dépend de notre capacité à nous remettre constamment en cause, nous poussant ainsi à innover, à investir et à nous développer.” C’est par cette déclaration lourde de sens, affichant un esprit de responsabilité et exprimant une vision claire à court, moyen et à long terme que le président du groupe Cevital, M. Issad Rebrab, a entamé son discours lors de la cérémonie de lancement du nouveau bus de Hyundai “Universe”. La politique prônée est fondée sur l’équation investissement et réinvestissement à l’origine de la très bonne santé financière du groupe. “Nos investissements sont couverts à plus de 130% par nos fonds propres. Mieux, nous n’avons aucun découvert bancaire. C’est cette santé financière d’ailleurs qui nous pousse à voir toujours plus grand et faire souvent plus”, soulignera M. Issad Rebrab. Cevital s’est engagé ainsi dans un important programme de développement et de diversification dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée. Ce qui lui permettra, indiquera le patron du groupe, de renforcer sa position et de bénéficier des importantes opportunités offertes par le développement de l’économie nationale. “Ce qui amènera à porter son chiffre d’affaires annuel à 4 milliards USD en 2010, tout en maintenant un haut niveau de rentabilité”, ajoutera-t-il. Ce programme fait l’objet d’une première tranche d’investissement d’un montant de 166 milliards de DA, soit 2,3 milliards de dollars US, décidée pour la période 2005-2010 et qui sera financée à hauteur de 75% sur fonds propres. “Il s’accompagnera d’un immense effort de recrutement et de formation, de façon prioritaire pour le management et progressivement pour toutes les fonctions de l’entreprise”, promettra M. Rebrab. Ce plan d’envergure permettra également à Cevital de renforcer son ouverture à l’international et de devenir un acteur majeur dans le développement des exportations de l’Algérie. Le business plan du groupe d’ici 2015 comporte une panoplie de défis industriels. Il a pour fondement une “approche pragmatique et volontariste”. Cevital investira globalement dans ce vaste programme 20 milliards de dollars à l’horizon 2015 en association avec différents partenaires étrangers. Plus de 100 000 emplois directs seront créés. Plus de 1 million d’emplois indirects seront également créés.Ses exportations hors hydrocarbures pour cette période seront de l’ordre de 15 milliards de dollars US avant l’année 2015 et atteindront le montant de 30 milliards de dollars US avant 2025. “La survie et le développement d’une entreprise dépendent de sa capacité à innover grâce à son effort de recherche et développement, à réaliser les investissements qui lui permettent de se dépasser en permanence”, affirmera le patron de Cevital. Pour lui, investir constamment c’est “prendre en main la création de son avenir et ne pas se laisser dépasser”. Le leitmotiv de l’équipe que dirige Issad Rebrab est d’être toujours leader dans ce qu’ils entreprennent. “Ainsi, nous sommes les premiers dans l’agroalimentaire, la distribution automobile, le préfabriqué et le verre plat, pour ne citer que ces créneaux. C’est ce que nous envisageons aussi pour la grande distribution, la sidérurgie, la pétrochimie et autres activités”, poursuivra M. Rebrab avant de conclure : “Justement, c’est cette volonté d’être toujours leader qui nous encourage à nous lancer dans une première phase, dans l’assemblage de véhicules. Nous envisageons de les fabriquer dans une deuxième phase conformément à notre programme 2015. Le défi est lancé à notre partenaire, à lui de nous suivre.”
Les unités opérationnelles en 2007:
Lancées en 2005, 6 unités entreront en production en 2007. Il s’agit de la nouvelle raffinerie de sucre de 1 million de tonnes/an, des deux centrales électriques en cogénération de 50 MWA, de l’unité d’eau minérale, de la ligne de verre plat d’une capacité de 600 t/jour et des deux usines de fabrication de bâtiments préfabriqués en béton. Liberté

BNP Paribas. La banque s’installe à Béjaïa

Les responsables de BNP Paribas El Djazaïr ont inauguré jeudi dernier une succursale de la banque dans la ville de Béjaïa, venant renforcer un réseau constitué déjà d’une trentaine d’agences à travers le pays.
L’agence de Béjaïa avait déjà commencé à exercer en mars dernier, et les responsables de la banque se réjouissent déjà du fait d’avoir pu constituer un portefeuille clients intéressant. BNP Paribas est la deuxième banque étrangère à avoir investi le marché de Béjaïa après Société Générale.

jeudi 10 mai 2007

PRIVATISATION DU CPA

Les offres techniques et financières des six banques étrangères intéressées par une prise de participation dans le capital du Crédit Populaire d'Algérie (CPA) seront présentées vers le mois de juillet prochain.

Karim Djoudi, ministre délégué à la Réforme financière, cité par l'APS, a indiqué par ailleurs que les data-rooms des six banques préqualifiées pour la privatisation du CPA (BNP Paribas, Citibank, Crédit Agricole, Natexis-Banque Populaire, Santander et Société Générale) seront entamés à partir du 21 mai en cours.

Ces data-rooms, qui devront s'achever vers la fin juin prochain, seront effectués au niveau du CPA selon un calendrier préétabli et un ordre de passage pour chacune de ces 6 banques, a-t-il précisé en marge d'une réunion tenue hier entre le ministre des Finances, Mourad Medelci, et le ministre espagnol de l'Economie et des Finances, Pedro Solbès.

Le data-room est une opération d'audit où il s'agira de connaître avec plus de précision l'évaluation physique, la structure générale, le réseau ou la politique des crédits du CPA ainsi que l'environnement bancaire en Algérie.

«D'une durée de 15 jours pour chaque banque, le data-room comporte également des réunions de travail entre chacune de ces banques et les autorités financières dont essentiellement la Banque d'Algérie et le ministère délégué à la Réforme financière», a expliqué Djoudi. Ils seront effectués par une vingtaine d'auditeurs relevant de chacune des 6 banques, soit au total près de 120 auditeurs, a encore affirmé le ministre.
Le gouvernement a décidé de procéder à la privatisation partielle du CPA en cédant un bloc de 51% à un partenaire stratégique unique, conservant ainsi une participation de 49%. En septembre dernier, le capital de la banque a été augmenté de 4 milliards de DA pour atteindre 29,3 milliards de DA sur décision du Conseil de la monnaie et du crédit. Une décision suivie dernièrement par une révision du statut du CPA, lequel est passé d'entreprise publique économique (EPE) à celui de société par actions (SPA). Le nouveau capital a été divisé en 2.930 actions de 10 millions de dinars entièrement souscrites par l'Etat et entièrement libérée. Le réaménagement du statut du Crédit Populaire d'Algérie a été effectué sans qu'il y ait création d'une nouvelle personne morale ni changement de l'objet, de la dénomination ou du siège de la banque. La privatisation du CPA devrait intervenir avant fin 2007, avait indiqué récemment Mourad Medelci. Le quotideint d'Oran

Pas de perspectives pour un rapprochement Sonatrach-GDF

L'adossement de Gaz de France à Sonatrach a peu de chances de se concrétiser. Selon des informations recueillies par le Quotidien d'Oran auprès de sources officielles, la proposition faite par le nouveau président français Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne électorale, n'est pas la bienvenue en Algérie. Le gouvernement et la Sonatrach n'ont même pas jugé utile de réagir officiellement à la demande de M. Sarkozy. Deux principaux facteurs, l'un politique et l'autre économique, constituent des obstacles de taille à la concrétisation d'un partenariat stratégique entre les deux compagnies gazières à travers des liens capitalistiques, selon nos sources. L'échec des deux pays à signer le traité d'amitié et la nature des deux sociétés, l'une étatique pour Sonatrach et l'autre cotée en bourse pour GDF. Selon nos sources, la proposition de Nicolas Sarkozy n'a pas été transmise officiellement au gouvernement et à Sonatrach, les deux parties concernées par le projet. En visite à Washington, le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a annoncé la signature, début juin, d'un protocole d'accord dans le nucléaire avec les Etats-Unis. L'Algérie se tourne donc vers les Américains pour développer le nucléaire civil, ce qui affaiblit davantage la proposition de Nicolas Sarkozy d'adosser GDF à Sonatrach en contrepartie de l'aide de son pays à l'Algérie pour se doter de centrales nucléaires de production d'électricité.

Outre les considérations politiques et stratégiques, les spécialistes évaluent difficilement l'intérêt de Sonatrach dans une alliance avec GDF, au moment où la demande mondiale sur le gaz ne cesse d'augmenter. Une situation qui place Sonatrach en position de force dans les négociations avec ses clients. La compagnie nationale multiplie d'ailleurs les alliances avec les grandes compagnies pétrolières et gazières et devra signer bientôt un partenariat stratégique avec Shell. Nos sources ajoutent que la proposition de M. Sarkozy manque de sérieux au moment où Sonatrach se plaint de blocages pour son développement sur le marché européen. Et surtout, cette proposition intervient après des années de discussions vaines sur le traité d'amitié. La signature de ce traité ne constitue pas une priorité pour le nouveau président français, qui semble plutôt intéressé par le développement des relations économiques entre les deux pays.

Toutefois, l'Algérie veut diversifier ses partenaires commerciaux en mettant en avant son marché de 33 millions d'habitants et ses gigantesques projets d'infrastructures, pour tirer des dividendes politiques, économiques et diplomatiques. Conséquence: les parts de marché de la France en Algérie commencent à baisser au profit de la Chine, de l'Espagne, de l'Italie, de l'Inde, des pays arabes. Le quotideint d'Oran


Khelil affiche les ambitions du pays :
“L’Algérie vise à augmenter de 35% ses exportations vers les États-Unis”
Sonatrach envisage de développer d’un partenariat avec des compagnies américaines en vue de renforcer sa présence sur le marché américain.
L’Algérie veut s’imposer comme un géant gazier à court moyen et à long terme. Actuellement, troisième exportateur mondial de gaz, elle veut acquérir de plus grandes parts de marché, dans un contexte d’expansion de besoins et de craintes de l’Europe sur la sécurité de ses approvisionnements, en ciblant particulièrement le bassin atlantique, notamment les marchés nord-américains, du Royaume-Uni, du Portugal, de l’Espagne et de la France. En ce sens, le ministre de l’Énergie et des Mines, présentant une communication citée par l’APS sur le rôle de l’Algérie dans les exportations de gaz naturel liquéfié vers les pays du bassin atlantique durant le conférence de Washington organisée par le groupe d’études et de consultation de l’ancien secrétaire d’État américain à l’Énergie, Abraham Spencer, et l’association américaine de l’industrie du gaz, a affiché les ambitions du pays. “L’objectif est d’augmenter d’environ 35% nos capacités d’exportation vers le bassin atlantique. À l’horizon 2015, nous devons pouvoir augmenter à 12 milliards de mètres cubes nos exportations de GNL sur le marché américain qui se situent actuellement entre 6 et 7 milliards, c'est-à-dire faire en sorte qu’un tiers des exportations de Sonatrach de ce produit soit destiné à cette région. Le marché américain du GNL est un marché d’avenir et d’importance pour l’industrie gazière algérienne. Nous travaillons à augmenter la part de nos importations qui sont actuellement de l’ordre de 4 à 5 milliards de mètres cubes sur des importations globales estimées à 20 milliards de mètres cubes par an.”Pourquoi le marché américain et pourquoi le bassin atlantique ? a été demandé au ministre.“L’explosion attendue de la demande de GNL fait qu’il n’ y aura pas de préoccupations de la part des producteurs exportateurs quant à assurer la vente de leurs productions sur des marchés attractifs et rémunérateurs, comme le marché américain où l’Algérie cherche à développer des partenariats dans des activités en aval et dans l’amont pour tirer des avantages qu’offre ce marché en nette progression, notamment dans les terminaux marins, la transformation, la consommation ou le transport”, a-t-il répondu.“Nous cherchons à développer des partenariats avec des sociétés américaines opérant en aval et en amont pour tirer profit des avantages qu’offre ce marché en nette progression pour pouvoir accéder à des équipements, à des technologies de pointe, bénéficier des réseaux et des expertises dont elles disposent et valoriser davantage notre potentiel”, a indiqué Chakib Khelil, cité par l’APS.Il a plaidé pour la création de synergies entre producteurs et consommateurs, le partage de risque et un plus grand effort d’investissement de la part des sociétés de distribution.“Nous avons développé de tels partenariats avec des entreprises en Espagne, au Portugal, en France, au Royaume-Uni et d’autres pays. Pourquoi pas avec les États-Unis, d’autant que le marché du gaz connaît une explosion rapide qui va devoir mobiliser tous les intervenants sur la chaîne. L’effort de tous peut être le meilleur garant pour la stabilité du marché et la sécurité des approvisionnements. Tant qu’il existe un front des producteurs et un front des consommateurs, il y a toujours un conflit d’insert. Nous avons intérêt à sauvegarder, à préserver nos intérêts communs pour une coopération fructueuse et mutuellement bénéfique”, a expliqué le ministre.Quant à l’ancien président de la Banque centrale américaine, Alan Greenspan, il a estimé que le développement de l’économie mondiale dépendra aussi pour une large part du boom de l’industrie gazière.Ainsi, le marché américain et celui, de façon générale, du bassin atlantique revêtent une grande importance pour l’Algérie. C’est un marché qui connaîtra une forte expansion. Les prix du gaz y sont les plus chers. Sonatrach a déjà signé deux arrangements préliminaires pour une réservation de capacité dans deux terminaux de regazéification sur la côte est des États-Unis. C’est le prélude à un renforcement de la présence de l’Algérie sur ce grand marché, d’autant que les capacités de liquéfaction du pays sont appelées à augmenter de façon significative d’ici à 2015. Liberté

Nouvelle découverte de gaz à Timimoun

Sonatrach et le consortium composé du groupe français Total et de la compagnie espagnole Cepsa ont annoncé hier une découverte de gaz dans le périmètre de Timimoun dans le Sud-Ouest algérien, selon un communiqué de la compagnie.
Foré à une profondeur de 2730 m dans le Silurien, le puits IRS-1(Irharene Sud-1) a débité à partir des réservoirs du Dévonien inférieur 3960 m3/heure de gaz avec une pression de 750 PSI sous duse 28/64", selon la même source. Selon Sonatrach, cette découverte s’ajoute à celle déjà réalisée dans ce périmètre à Hassi Mahdjib et aux résultats positifs enregistrés aux puits de délinéation Irharene-5 (IR-5) et Hassi Yakour-3 (HYR-3). Cette nouvelle découverte porte à 8 le nombre de découvertes enregistrées par Sonatrach durant l’année en cours avec 5 en association et 3 en effort propre, selon le communiqué.

mardi 8 mai 2007

Alger attire les dollars des princes de Dubaï

Le cheikh Saoud Ben Saqr Al-Qassim, prince héritier des Émirats arabes unis, est à Alger pour une visite de travail de deux jours. Il a été reçu hier par Abdelaziz Bouteflika.
Arrivée surprise hier du prince héritier des Émirats arabes unis et vice-gouverneur de Ras El-Kheïma pour une visite de travail de deux jours à Alger. La délégation comprend également le président du Conseil national émirati d'Abou Dhabi, Abdelaziz Al-Gharir. Le cheikh Saoud Ben Saqr Al-Qassim a été reçu par le président de la République au Palais du peuple. L’état de la coopération bilatérale, les projets d’investissement des grands groupes émiratis en Algérie et la conjoncture internationale sont autant de points qui focalisent l’attention des autorités des deux pays. Chacun voulant insuffler au partenariat existant une ampleur plus importante. Ce que ne cachera pas d’ailleurs le prince héritier dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le chef de l’État. Cheikh Saoud Ben Saqr Al-Qassimi a indiqué qu'il était venu en Algérie pour souligner “la poursuite de la coopération bilatérale”, en insistant sur la volonté de son pays à investir en Algérie. Partenaires historiques, Alger et Abou Dhabi ont des relations privilégiées tissées au fil des ans. De nombreux accords lient d’ailleurs les deux pays sur les plans économique, culturel, commercial et dans les domaines de la communication et du sport. Lors de la réunion de la 4e haute commission mixte algéro-émiratie ouverte en mai 2006 à la résidence Djenane El-Mithaq, en présence de la ministre émiratie de l’Économie, Cheikha Loubna Al-Kacimi, d’importants accords dans divers secteurs, notamment la construction, la pétrochimie, l’agro-industrie, le médicament et l’énergie, ont été ratifiés. Au plan économique, cette visite remet au goût du jour les projets colossaux d’investissement des grands groupes émiratis en Algérie. Après la phase de déclarations d’intention, ces projets sont en maturation depuis des mois. Pas moins de trente-trois milliards de dollars, tel est le montant que veulent investir en Algérie les groupes des EAU, que ce soit dans l’immobilier, les finances ou encore l’aluminium. En juillet 2006, le président d'Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté au président Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d'Alger. Cinq grands chantiers pour changer la face de la capitale et en faire une véritable métropole. Coût de l’opération, 28 milliards de dollars à travers cinq grands projets, à savoir le développement de la baie d'Alger, la Cité de la santé d'Alger, la restructuration de la gare d'Agha, la Cité technologique de Sidi-Abdallah et le complexe touristique Colonel-Abbès. Depuis rumeurs et doutes avaient circulé sur la viabilité du projet, certains y voyant même les prémices d’un retrait de la proposition. Après une période de flottement qui a nécessité les clarifications du premier patron du groupe, Emaar a obtenu le feu vert d'Alger pour investir 28 milliards de dollars. Le Quotidien d’Oran avait fait état de l’éventuelle création d’une filiale commune entre Emaar et l’État algérien. Celle-ci serait détenue à égalité des parts. Selon les termes de l’accord intervenu entre les deux parties à l’issue de plusieurs mois de discussions, le gouvernement via la nouvelle filiale va garantir la gestion de tous les aspects liés au foncier tels que fournir les terrains nécessaires à la mise en place des nouveaux projets, mener d’éventuelles négociations avec les propriétaires des terrains, délivrer des certificats de propriété dans les délais et bien d’autres aspects encore. D’autant que les Émiratis sont réfractaires à la bureaucratie et aux lenteurs caractéristiques de l’administration. Par ailleurs, deux autres entreprises, Mubadala Development Company et Dubaï Aluminium (Dubal), ont annoncé leur intention d’investir 5 milliards de dollars pour la création d'un complexe de production d'aluminium en Algérie. L’accord a été signé en mars dernier avec un consortium national composé de Sonatrach et Sonelgaz. Les émiratis sont également présents dans le secteur bancaire et des télécommunications. Alger espère depuis des années drainer les investissements étrangers, émiratis en particulier. La performance économique des Émirats arabes unis en fait aujourd’hui le premier pourvoyeur d’IDE au monde. Il ne reste qu’à passer de l’intention à la réalisation. Il faudra attendre la fin de la visite du prince héritier de la fédération pour connaître la teneur réelle de sa visite en Algérie. LIBERTE

Elaborée par le cabinet d’audit et d’expertise KPMG Algérie : L’édition 2007 du guide Investir en Algérie sur le marché

Le cabinet algérien de conseil et d’expertise KPMG Algérie, membre du réseau mondial de KPMG, a annoncé hier la mise sur le marché de l’édition 2007 de son «incontournable» guide Investir en Algérie, qui a été présenté à la presse nationale par M. Jean-Marie Pinel, P-DG de KPMG Algérie.
L’ouvrage est une sorte de recueil de toutes les connaissances actuelles et du savoir-faire accumulés par le bureau d’expertise en Algérie en matière, notamment, de modalités d’investissement applicables sur le marché algérien. Ce qui fait de ce guide «un outil indispensable d’aide à la décision pour l’ensemble des communautés d’affaires algérienne et étrangères», selon ses concepteurs.
M. Pinet a expliqué, à ce sujet, qu’un investisseur, avant d’injecter ses capitaux dans n’importe quel pays, il cherche à connaître d’abord la législation. Car les investisseurs ont toujours des appréhensions sur le taux de risque.
«Les investisseurs potentiels ainsi que les entreprises déjà implantées en Algérie ont besoin d’une source d’information unique et fiable leur permettant de prendre des décisions éclairées. C’est pour cela que nous rééditons notre guide annuellement afin de coller au plus près à la réalité du marché algérien», a expliqué M. Pinel, avant de poursuivre : «Nous sommes idéalement positionnés à travers la combinaison unique entre notre savoir-faire international et notre connaissance du marché local.» Sur un autre registre, M. Pinel a estimé que les services sont l’avenir de l’Algérie car, selon lui, «ce sont les services qui font la différence entre le Nord et le Sud actuellement, et non les produits manufacturés comme cela était auparavant.
Il a cité, à titre d’exemple, le développement et l’explosion du secteur des services dans les pays du Golfe qui ont très bien compris la valeur ajoutée qu’ils procurent. Il convient de noter que KPMG Algérie est devenu le premier cabinet d’audit et de conseil en Algérie, avec plus de 60 experts formés pour rassembler et commenter l’information disponible sur le marché algérien et, ainsi, aider les investisseurs potentiels à profiter pleinement de l’ouverture que connaît le pays. Le jeune independant

lundi 7 mai 2007

Réalisée en un temps record: La raffinerie d’Adrar bientôt mise en service

Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, a effectué, mercredi, une visite d’inspection au pôle industriel d’Adrar. Cette visite donne un avant-goût de la prochaine et éventuelle inauguration de la raffinerie de Sbaâ par le chef de l’Etat.
Adrar. De notre envoyé spécial
Réalisée en un temps record, avec deux mois d’avance sur les délais prévus, malgré les contraintes d’ordre climatique (température élevée, vents de sable fréquents) et géophysique rencontrées au cours de son montage, la raffinerie de Sbaâ a déjà subi des tests de traitement concluants et sera très prochainement mise en service. Cette raffinerie, fruit d’un partenariat algéro-chinois, représenté par les entreprises Sonatrach (30%) et CNPC (70%), devra apporter un plus socio-économique à l’Algérie et particulièrement pour le sud-ouest du pays. Dans ce sens, Chakib Khelil dira : « Cette raffinerie a permis la valorisation des réserves d’hydrocarbures de cette localité, qui va donner tout d’abord une rentabilité à ces réserves et permettre aussi à la région d’être indépendante du Nord qui l’a toujours approvisionnée. » Elle aura aussi, selon le ministre, « un impact économique positif pour la région par la création d’emplois indirects et la possibilité d’exporter ses produits vers les pays du Sud, ainsi que le surplus de la production vers le nord du pays ». Chakib Khelil souligne par ailleurs que cette raffinerie « est stratégique du fait qu’elle utilise pour la première fois le RFCC, une technologie toute récente en Algérie qui permet de prendre le résidu lourd et le découper en produits utilisables. D’une capacité de production de 600 000 tonnes/an, soit 12 500 barils/jour, le coût de la construction de cette infrastructure s’élève à 167 millions de dollars. La commercialisation et la distribution des produits finaux seront disputées également entre les deux parties à raison de 51% pour Soralchin et 49% pour Naftal. Lors de sa tournée, le ministre a eu également à s’enquérir du taux d’avancement des projets de production de gaz naturel et des huiles en se déplaçant au champ pétrolier de Sbaâ dont la capacité de production moyenne pour les puits de Sbaâ 1 et 3 pour les huiles est de 292 m3/j et pour le gaz, de 1888 m3/j. La 2e étape de sa visite l’a conduit à l’unité de séchage du gaz. Deux projets relatifs à la distribution et au raccordement en gaz naturel des villes de Timimoun, Aougrout, Tsabit et celui destiné aux localités situées dans la partie sud du chef-lieu de wilaya, à savoir Aoulef, Reggane et Zaouiet Kounta. Ces deux projets s’élèvent respectivement à 702,70 millions de dinars concernant 4370 foyers et 1760 millions de dinars pour 14 403 familles. Ces projets une fois finalisés permettront une hausse conséquente du taux de raccordement au gaz naturel de la population citée, de 8% à 68%, selon les affirmations du ministre. M. Khelil s’est rendu enfin à Tillilen où il a mis en service le branchement de 500 foyers sur un projet de 2804 foyers. Il a également inauguré le nouveau siège de la direction de wilaya de l’industrie et des mines qui a coûté un peu plus de 24 millions de dinars. ELWATAN

Rachat de BRC : Sonatrach a obtenu l’accord de KBR

« Je crois qu’on a un accord sur un chiffre de vente », a indiqué le ministre de l’Energie à propos des discussions entre Sonatrach et KBR sur le rachat par Sonatrach des actions que détient la compagnie américaine dans la société mixte BRC.
Au début du mois de mars, le ministre de l’Energie avait annoncé des négociations avec la partie américaine pour racheter ses parts et détenir ensuite 100% pour rentabiliser la filiale et la mettre au service du secteur. BRC est une filiale de droit algérien créée en 1994, détenue à 40% par Sonatrach, 11% par le Centre de recherche nucléaire de Draria (CNRD) et 49% par KBR, la filiale du groupe américain Halliburton. Ses activités sont l’engineering, le procurement, la construction (EPC) et la maintenance dans les domaines du pétrole et du gaz, de la pétrochimie, des infrastructures… BRC a fait l’objet d’une enquête par l’IGF sur des contrats qui auraient subi des surfacturations. Ses clients étaient Sonatrach, le ministère de la Défense et les compagnies pétrolières internationales. Son ex-PDG serait en détention préventive. ELWATAN


La raffinerie de Sbaa, première en Algérie à utiliser le cracking catalytique

Adrar -APS- Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil a affirmé, mercredi à Adrar, que la raffinerie de pétrole de "Sbaa", dans cette wilaya, "est la première en Algérie à utiliser le cracking catalytique", technique qui permet la reconversion des huiles lourdes en carburant. La raffinerie de "Sbaa", a une capacité de production de 600 000 tonnes de pétrole/an, selon le directeur adjoint de la société "Soralchin" qui a présenté un bref exposé sur l'utilisation de la technologie de pointe, à savoir le cracking catalytique. Le même responsable a indiqué que son entreprise a été réalisée en partenariat avec Sonatrach (30 %) et la société chinoise "CNPC" (70 %) pour couvrir les besoins de la consommation locale en cette matière, voire, son exportation.


Aigle Azur prend 49% du capital de Cnan Group

[Aps 4/5/07] Alger - Le conseil de participation de l'Etat (CPE), statuant sur la restructuration de Cnan Group, a décidé l'ouverture du capital de Cnan Nord à hauteur de 49 % pour le groupe français Gofast-Aigle Azur et de 2% pour la personne physique de nationalité algérienne M. Arezki Idjerouidene, indique vendredi un communiqué de Cnan Group. Le CPE a également décidé au cours de la 75ème session présidée par le Chef du gouvernement M. Abdelaziz Bekhadem, l'ouverture du capital de Cnan Med à concurrence de 49% pour le groupe italien Dario Perioli, ajoute la même source. Le groupe Cnan reste majoritaire avec 51% des parts sociales mais confie le management à son partenaire.Concernant le transport maritime de cargaisons homogènes, le CPE a donné son accord pour la création d'une société de droit algérien à capitaux mixtes avec le groupe jordano-séoudien Pharaon/Cti, spécialisé dans la production et le transport de ciment.
Le capital de cette société dénommée "internationale Bulk Carriers" est fixé à 18 millions de dollars. Il sera détenu à hauteur de 49 % par Cnan Group (apport en nature), 49% par le partenaire et 2% par la personne physique de nationalité algérienne, M. Mustapha Laradj (apports en numéraires).
La cession de 2% du capital de ces sociétés à des personnes physiques de nationalité algérienne a pour objectif de conserver la majorité du capital dans les mains d'actionnaires nationaux et de maintenir ainsi les navires sous pavillon algérien, lit-on dans le communiqué de Cnan group.
L'autre dossier entériné ce vendredi et qui a fait l'objet d'une autre résolution, est celui de Cnan-maghreb Line (CML), filiale transport maritime de passagers dont le capital est détenu à hauteur de 49% par GoFast-Aigle Azur et 2% par son PDG, M Arezki Idjerouidène. Les actionnaires annoncent d'ores et déjà la reprise de l'activité transport de passagers à partir du 15 juin 2007 au départ des ports d'Alger, d'Oran et de Bejaia à destination de Marseille et de Barcelone.
A ce titre, deux car-ferries seront déployés pour ces dessertes et les programmes correspondants, déjà établis, seront publiés dès le 7 mai courant, en même temps que l'ouverture officielle des réservations à travers les réseaux de distribution d'Aigle Azur et de CML en Algérie et en Europe.
Ainsi, ce sont plus de 100.000 sièges supplémentaires qui seront mis à la disposition de la clientèle du 15 juin au 15 septembre 2007 et qui viennent s'ajouter aux capacités déployées par les autres intervenants sur ce segment de marché.
CML annonce également la réouverture le 9 juillet 2007 de la ligne Alger-Tunis pendant la saison estivale à raison d'un départ par semaine, soit tous les dimanche à 17 heures au départ d'Alger et un retour de Tunis tous les lundi à 18 heures.
Le 4 mars dernier, le CPE avait entendu plusieurs communications portant sur la création d'une joint-venture entre CNAN groupe et le groupe PHARAON CTI/ Laradj, l'ouverture des capitaux de CNAN-Nord, de CNAN-MED, de CNAN-CML, ainsi que sur la session de six (6) navires appartenant au groupe
CNAN.

Dessalement de l’eau de mer: Signature des contrats pour Honaine

Les travaux pour la réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer de Honaine à Tlemcen vont démarrer en juin prochain, a indiqué hier le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors de la cérémonie de signature du package contractuel.

Le projet de la station dont les capacités sont de 200 000 m3 par jour, avait été remporté le 19 octobre 2005 par le groupement espagnol GEIDA composé des sociétés Cobra, Sadyt, Befesa and Codesa. Le groupement avait remporté le projet qui, au départ était prévu pour produire 150 000 m3 après avoir proposé le meilleur prix pour le mètre cube, soit 0,76 dollar. Le projet intégré consiste à financer, construire, exploiter, assurer la maintenance et vendre l’eau dessalée produite. Il est réalisé selon le schéma Design, Build, Own and Operate avec comme technologie utilisée, l’osmose inverse. Il est financé sous le système du Project Financing par un consortium de banques dont le chef de file est le CPA et qui comprend aussi la BNA et la BEA. Pas moins de huit contrats ont été signés hier, dont la convention de financement avec le consortium des banques algériennes, le contrat de vente et d’achat d’eau entre Sonatrach et l’ADE, le contrat de fourniture d’énergie avec Sonelgaz, le protocole de règlement des différends, le contrat de gestion des comptes, le contrat d’exploitation et de maintenance, le contrat de construction... Le montant de l’investissement est évalué à 238 millions de dollars. Il est financé à hauteur de 190,4 millions de dollars par l’emprunt bancaire et à hauteur de 47,6 millions de dollars en fonds propres par l’Algerian Energy Company et GEIDA. La station de dessalement de l’eau de mer sera gérée par une joint venture qui a été créée le 19 septembre 2006 et dont les actionnaires sont AEC à hauteur de 49% et GEIDA à hauteur de 51% avec comme dénomination Miyeh Bahr Honaine. Le projet de Honaine fait partie d’un programme de 13 usines de dessalement de l’eau de mer d’une capacité totale de l’ordre de 2 260 000 m3 par jour. Il est le cinquième à être concrétisé après celui de Kahrama (Arzew), Hamma (Alger), Beni Saf et Skikda. Les délais de réalisation ont été fixés à 24 mois. Le projet se caractérise par le fait que sur le site, il sera réalisé un centre de formation et de communication sur le dessalement de l’eau de mer, selon le ministre. ELWATAN

Hausse de la production algérienne d'électricité en 2006

Alger - La production nationale d'électricité en 2006 a atteint 34.922 GWh, en hausse de 4,2% par rapport à 2005, a indiqué samedi la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG). Sur ce total, 28.615 GWh ont été vendus, en hausse de 4,7% par rapport à 2005, selon le rapport d'activité de la CREG pour 2006, présenté aux journalistes et aux principaux opérateurs du secteur par le président du comité de direction de cette Commission, Nadjib Otmane, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Aps

Différend sur le prix du gaz avec Madrid : Alger demande l’arbitrage international

Il est possible qu’on ait un arbitrage international pour le prix du gaz », a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines en marge de la cérémonie de signature des contrats pour l’usine de dessalement de l’eau de mer de Honaine.
Chakib Khelil, qui a été sollicité par la presse sur la question des négociations entre Sonatrach et Gas Natural sur le prix du gaz, a déclaré : « La position espagnole sur la commercialisation du gaz par Sonatrach en Espagne n’a pas changé » de même que « celle de Gas Natural pour le prix du gaz et en l’absence d’un accord sur ce différend, il est fort possible que nous allions vers un arbitrage », a indiqué le ministre. Il faut rappeler que deux différends opposent Sonatrach d’une part aux autorités espagnoles et d’autre part à la compagnie espagnole Gas Natural. Avec les autorités espagnoles, le ministère de l’Energie considère que la limitation des quantités que Sonatrach est autorisée à vendre sur le marché espagnol est une décision discriminatoire. Sonatrach a pu obtenir l’autorisation de commercialiser seulement un milliard de mètres cubes, alors qu’elle avait prévu de vendre trois milliards de mètres cubes. Sur une quarantaine d’intervenants sur le marché espagnol, seule Sonatrach a subi cette limitation. Avec Gas Natural, le différend porte sur le prix du gaz vendu à cette compagnie par Sonatrach. Les quantités concernées sont de 9 milliards de mètres cubes de gaz naturel qui transitent par le gazoduc GME. Sonatrach avait demandé, il y a deux ans, une augmentation de 20% pour aligner le prix sur le marché. Les effets sur le consommateur espagnol ne seraient que de 6%. Après un premier accord, Gas Natural a changé d’avis. Selon la partie algérienne, les négociations qui visent à aligner les prix sur ce qui se pratique traînent en longueur. Ce genre de révision des prix est prévu dans les contrats et le ministre n’a pas écarté de porter le différend devant l’arbitrage international, ce que prévoient les contrats généralement en cas de différend. A la fin du mois de mars, le ministre avait déclaré : « Nous faisons l’objet d’une discrimination claire. On va nous laisser vendre une goutte d’eau dans un océan. Il y a 43 sociétés qui commercialisent du gaz en Espagne et aucune d’elles n’est soumise à une restriction temporelle ou quantitative, sauf Sonatrach. » « Au Royaume-Uni, nous avons gagné un appel d’offres et aucune limitation ne nous est imposée », a ajouté le ministre. Concernant les avantages de la présence de Sonatrach sur le marché espagnol, le ministre avait indiqué qu’avec la disparition des intermédiaires, le prix du gaz sera bon marché pour les consommateurs espagnols et la part de Sonatrach sera située entre 3 et 5%. A propos du prix du gaz, le ministre avait indiqué que les négociations avec Gas Natural avaient commencé il y a deux ans et qu’elles portent sur le tiers du gaz livré à l’Espagne. L’augmentation serait de 20% étalée sur une année en deux périodes. Mais pour le consommateur espagnol, l’augmentation serait de 6%. Selon le ministre, Gas Natural avait accepté l’augmentation il y a 11 mois avant de faire marche arrière. ELWATAN

Groupe Société Générale: Credal, une nouvelle filiale pour le crédit à la consommation

Le Groupe Société Générale attend l’agrément de la Banque d’Algérie pour installer officiellement une nouvelle filiale dédiée exclusivement au crédit à la consommation.
Baptisée Crédal (Crédit d’Algérie), la nouvelle filiale sera entièrement capitalisée par la maison mère, à savoir le Groupe Société Générale. Elle n’aura aucune relation organique avec l’autre filiale qu’est Société Générale Algérie (SGA). C’est ce que nous a indiqué récemment Joël Jarry, président du directoire de la SGA. Société Générale sera ainsi le second groupe bancaire mondial à implanter en Algérie une filiale pour le crédit à la consommation après Cetelem, propriété de BNP Paribas. Crédal viendra compléter l’offre du groupe français sur un segment de plus en plus concurrentiel. En effet, pour ne prendre que les statistiques de la SGA, plus de la moitié du portefeuille client a contracté un crédit à la consommation, confirme le président du directoire de cette banque. « Ce qui représente plus de 30 000 dossiers, si nous partons sur la base des 65 000 clients particuliers que compte la banque », a-t-il précisé. D’après M. Jarry, la SGA dispose à l’heure actuelle de près de 70 000 clients, dont environ 5000 entreprises, 65 000 particuliers et une centaine de multinationales. Actuellement, la SGA commercialise le crédit automobile, le crédit immobilier ainsi que les crédits « bien-être » et « liberté ». Ces deux dernières formules sont des formes de crédit non affecté qui permettent à l’emprunteur de parer aux imprévus de la vie quotidienne. ELWATAN

mercredi 2 mai 2007

Rebrab affiche ses ambitions: Cevital se lance dans des mégaprojets

Après l’agroalimentaire, dont il est leader depuis 1999, le groupe Cevital entame son extension vers d’autres branches d’activité comme les énergies renouvelables, le bâtiment et surtout le développement du secteur agricole.

Lors d’une conférence-débat qu’il a animée hier à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, à l’initiative de la faculté des sciences économiques, Issaâd Rebrab a présenté le programme d’actions du groupe, dont il est PDG, pour le moyen et le long termes. Les projets que le groupe réalise actuellement entrent ainsi dans le cadre du programme arrêté pour la période 2005-2010, dont le volume des investissements atteint les 166 milliards de dinars (2,3 USD), financé à 75% sur fonds propres du groupe. Durant cette période, le volet agroalimentaire sera renforcé par 7 nouvelles unités consacrées à la trituration de graines oléagineuses, d’une capacité de 3,3 millions de tonnes par an, à la production d’aliments de bétail, de l’eau minérale et à l’extension des capacités de production de sucre d’un volume de 1,8 million de tonnes par an. Ces unités entreront en activité avant la fin de l’année en cours. Pour le secteur agricole, Cevital compte se lancer dans la production et la transformation des agrumes et des fruits, la production laitière et animale ainsi que les cultures florales. Concernant le bâtiment, il a opté pour la production de bâtiment préfabriqué en béton avec le lancement de sa filiale, Cevico. Vers 2010, 12 unités seront lancées dans cette spécialité, à Alger — où une unité est déjà opérationnelle —, à Tizi Ouzou, à Oran et à Constantine, a déclaré encore M. Rebrab. Chacune de ces dernières aura à produire 2000 m3 de préfabriqué, ce qui permettra de « répondre à la demande nationale qui est énorme en matière de construction ». Une unité pour la production de 760 000 t annuelles de verre plat est également prévue à l’ombre de ce programme quinquennal. Le domaine énergétique est également au menu de Cevital avec le lancement des unités de production du biodiesel, de l’énergie solaire et de l’énergie électrique. En aval, le groupe vise le renforcement de sa position sur le marché international en se traçant comme objectif des exportations qui dépasseront un milliard de dollars en 2009. Au-delà de 2010, Issaâd Rebrab a présenté « l’approche pragmatique et volontariste des défis de politique industrielle » que son groupe s’est tracé pour le « cap 2015 ». Dans le cadre de ce programme, le premier responsable du leader de l’agroalimentaire en Algérie a présenté les grands axes du mégaprojet qu’il prévoit dans la zone maritime de cap Djenet (wilaya de Boumerdès). Les réalisations que Cevital a programmées dans cette région sont évaluées à plus de 20 milliards de dollars, à commencer par un port de 5000 ha et plus de 20 km de quais. En plus du port, Cevital envisage à cap Djenet une dizaine d’unités industrielles dans les domaines de la sidérurgie, de l’électricité, du dessalement de l’eau de mer, de la pétrochimie, de la construction navale et automobile. Ces projets seront-ils concrétisés ? Si tel était le cas, « l’activité économique dans la zone de cap Djenet permettra de réaliser des exportations hors hydrocarbures atteignant les 15 milliards USD en 2015 et plus de 30 milliards USD à l’horizon 2030 », dira M. Rebrab. En matière de croissance, Cevital suit une courbe ascendante depuis le lancement de la filière agroalimentaire en 1999. En effet, selon les chiffres présentés par Rebrab, le chiffre d’affaires de Cevital est passé de 3,2 milliards de dinars en 1999 à 62,8 milliards de dinars en 2006. Le groupe a contribué au budget de l’Etat à hauteur de près de 50 milliards de dinars durant 7 ans d’activité. ELWATAN