Wind of change in Algeria

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vendredi 31 mars 2006

GDF: annulation de la cession d'actifs en Algérie à une société britannique

AFP-PARIS

Gaz de France (GDF) a annoncé jeudi l'annulation de la cession de 20% de ses intérêts dans un permis d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures qu'il détient à Touat, en Algérie, à la société britannique pétrolière Dana Petroleum.

La société algérienne Sonatrach n'ayant pas approuvé cette cession, "cette transaction particulière n'aura pas lieu", annonce GDF dans un communiqué.

GDF l'avait annoncé en novembre dernier pour 93 millions de dollars (78,7 millions d'euros).

mercredi 29 mars 2006

Vers le développement des projets d'adduction des eaux vers le sud et les hauts plateaux (Sellal)
Alger - Le ministère des ressources en eaux lancera à partir de juillet 2006, un appel d'offre international pour la réalisation du projet d'adduction de la ville de Tamanrasset à partir des eaux du nord de Ain Salah via les petits village du sud (750 Km), a affirmé mardi le ministre du secteur, Abdelmalek Sellal. Invité de l'émission "tahaoulat" (mutations) de la radio nationale, M. Sella a indiqué que ce projet qui permettra d'alimenter la population du Hoggar, sera réalisé dans un délai de 36 mois et compte l'installation de deux canalisations et 6 stations de pompage d'une capacité de 100 000 mètres cubes/jour.

Une banque d'affaires marocaine compte s'installer en Algérie
Rabat - La première banque d'affaires marocaine, la BMCE, compte "s'installer sur le marché bancaire algérien avant la fin de l'année", ont annoncé mercredi des sources financières à Casablanca. La banque marocaine pour le commerce extérieur (BMCE) a déjà déposé son dossier d'agrément auprès des autorités bancaires algériennes pour créer une banque en Algérie, et "devrait débuter ses activités avant la fin de l'année", précisent les mêmes sources.
Selon des sources bancaires à Casablanca, le projet de la BMCE serait évalué à hauteur de 30 millions de dollars.

L’ATTRIBUTION DU MARCHE CONNU LE MOIS PROCHAIN
Les travaux de l’autoroute Est-Ouest lancés en juin

Américains, Chinois, Japonais, Italiens, Français se sont lancés à l’assaut du juteux marché de l’autoroute Est-Ouest de plusieurs milliards de dollars. L’Agence nationale des autoroutes a abrité hier en son siège la cérémonie d’ouverture des plis des offres financières, après celles techniques effectuées au mois de janvier dernier. Le lancement des travaux des 927 km, constituant les trois principaux lots de l’autoroute, est prévu au mois de juin prochain. Cinq groupements internationaux de renom sont en compétition. Mais ce n’est qu’à la mi-avril que l’attributaire du marché sera connu à l’issue d’une cérémonie de communication que l’Agence des autoroutes aura à organiser, après évaluation des offres. Le marché sera attribué selon le principe du moins disant.

Le tronçon de la partie Est de l’autoroute, long de 399 km, ira de Bordj Bou Arreridj aux frontières tunisiennes, celui de l’Ouest - 359 km - longera la wilaya de Chlef jusqu’aux frontières marocaines alors que le linéaire du Centre - 169 km - reliera la région de Chlef à Bordj Bou Arreridj. Le projet de l’autoroute Est-Ouest a longtemps buté sur un problème de financement avant qu’il ne soit relancé dans le cadre du programme de soutien à la croissance. Long de 1.216 km, le projet est présenté comme le plus grand chantier du secteur des travaux publics de par son volume et des enjeux qu’il déroule aussi bien en matière de circulation routière que pour la création d’emplois. Il est aussi de portée régionale puisqu’il devra rallier la Tunisie et le Maroc. L’intérêt que lui portent les groupements étrangers de renom confirme que l’infrastructure n’est pas quelconque. Il coûtera au terme de sa réalisation une bagatelle de 7 milliards de dollars. Cinq groupements - constitués chacun de plusieurs compagnies internationales - ont fait part hier, au siège de l’Agence, de leurs offres financières relatives à la finalisation des travaux de l’autoroute devant être réceptionnée dans sa totalité en 2009. 117 km étant déjà achevés et 175 autres en cours de réalisation.

Il s’agit de la société américaine Bechtel, qui a soumissionné individuellement, de 14 sociétés portugaises réunies dans le groupement Luso Group, de quatre sociétés chinoises représentant deux groupements (CSCEC/CHEC et CITIC/CREC), d’un groupement japonais formé par six sociétés, d’un groupement italien «Italia» composé de quatre sociétés et des sociétés françaises Razel et Vinci, et l’allemande Bilfinger réunies dans un consortium franco-allemand.

Pour le tronçon Est (399 km), cinq soumissionnaires, à savoir Bechtel, le groupement japonais, les deux groupements chinois et le groupement Italia, ont fait des offres qui varient entre 123 et 226 milliards de dinars. Outre les deux groupements chinois, Razel/Vinci/Bilfinger, Luso Group et Italia ont fait des offres financières définitives pour la réalisation du tronçon Centre (169 km) allant de 56,66 à 67 milliards DA.

Quant au dernier lot, il a enregistré les offres de Bechtel, Luso Group, les deux consortiums chinois et Italia Group, situées entre 60 et 112 milliards DA. Le délai de réalisation des trois parties est fixé à 40 mois, selon le cahier des charges établi par le ministère des Transports qui impose également aux sociétés étrangères de recruter de la main-d’œuvre locale et de former des cadres spécialisés dans ce domaine.

Au terme de l’ouverture des plis, les Chinois et les Italiens semblent vouloir s’accaparer du marché avec les trois lots, les Américains visent deux lots, ceux de l’Est et l’Ouest, alors que les Français et les Allemands comptent sur le Centre.
Le quotidien d'Oran.

Alcatel: Déployer le haut débit en Algérie

Nous sommes en phase avancée de négociations avec Algérie Télécoms afin de déployer le haut débit en Algérie et aider ainsi à réduire la fracture numérique et à désenclaver certaines zones du pays.»
C’est ce que le directeur général d’Alcatel Algérie, Slimane Djellal, a affirmé, hier, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Sheraton, à Alger, animée conjointement avec Pascal Dussiau, vice- président de l’activité entreprise d’Alcatel pour les régions Afrique, Moyen-Orient, Inde et Turquie. Présentant les grands axes de la stratégie d’Alcatel en Algérie, M.Djellal soulignera qu’en plus du développement du haut débit, l’équipementier français en télécommunications intègre également le développement des réseaux d’entreprises en matière de communications, ainsi qu’un intérêt particulier pour la modernisation du réseau ferré national. Sur ce registre précis, M. Dussiau affirmera que les négociations avec les instances concernées sont déjà à un stade très avancé. Le projet de déploiement d’un nouveau réseau optique sous-marin avec l’opérateur Orascom-Telecom connaît également un état d’avancement favorable, a souligné, par ailleurs, M.Djellal. S’agissant du programme Ousratic (un ordinateur par foyer), il indiquera que « le rôle d’Alcatel, qui est leader dans le monde avec 80 millions de lignes ADSL, consiste justement à déployer rapidement le haut débit en Algérie ». Et d’indiquer au demeurant qu’Alcatel œuvre actuellement à se rapprocher davantage du monde de l’entreprise, y compris les PME, en vue de leur fournir les nouvelles applications modernes en matière de communications.
EL WATAN.

lundi 27 mars 2006


Profil d'une entreprise algérienne:


HB Technologies, société algérienne implantée à Rouiba, spécialisée dans la production et personnalisation de toute la gamme de cartes intelligentes:

  • Carte SIM ayant un mode unique de sécurisation pour l’authentification et identification de l’abonne sur le réseau et stockage des données

  • Carte USIM avec les mêmes fonctions que celles de la SIM mais ayant une capacité de stockage supérieure

  • Carte à gratter hautement sécurisée pour recharge pré payée

  • Carte de téléphonie publique avec puce mémoire ou processeur et cartes à gratter hautement sécurisée

Website: http://www.hb-technologies.com.dz/

Algérie Télécoms: En attente d’une privatisation

Ce n’est cependant qu’en 2003 qu’elle change de statut pour devenir une société par actions (SPA). " La levée de monopole a eu lieu en plusieurs phases et avant d’ouvrir le marché, il y a eu ce qu’on appelle la déclaration de politique sectorielle (DPS) qui a été faite par le gouvernement. Celle-ci prévoit d’ouvrir les marchés du mobile, du VSAT, du GMPCS, du fixe, pour arriver en dernier lieu à l’ouverture du capital d’AT " a souligné M.Kehili. Jusqu’à maintenant toutes les étapes de la DPS ont été réalisées. Il ne reste plus que l’ouverture du capital d’Algérie Télécoms. Les premiers pas d’AT dans un marché libéralisé ont été plutôt chancelants. AT donnait l’image d’un opérateur dépassé par la levée du monopole. Pourtant, cette entreprise avait un patrimoine infrastructurel qui faisait d’elle un passage incontournable pour tout opérateur qui voulait investir dans les télécommunications en Algérie. Ce patrimoine est évalué à 4 milliards de dollars. M.Kehili relèvera que AT peut s’enorgueillir " d’offrir toute son infrastructure pour tout le monde que ce soit pour Mobilis ou Djezzy, ou Wataniya, l’EEPAD". La réalisation de tels investissements a nécessité plus de vingt ans. Rien que le backbone, il coûte 2,5 milliards de dollars ". Mais après avoir longtemps navigué à vue, AT a réussi à retrouver ses repères. En témoigne sa position actuelle sur le marché. Selon M.Kehili, " globalement , AT détient actuellement entre fixe et mobile plus de 50% du marché. Sur le fixe nous avons 100%. Sur le mobile nous avons à peu près 40% du marché ". Elle est aussi passée en un an et demi de 50 000 abonnés dans le segment de la téléphonie mobile à 5,2 millions d’abonnés. Pour ce qui est du fixe le nombre de ses abonnés a atteint 3,1 millions. " Nous avons d’autres activités comme la voix sur IP, le réseau VSAT, la publiphonie, AT est le seul opérateur qui offre toute la gamme de produits " indiquera non sans fierté M.Kehili.

Ouverture du capital

Beaucoup d’opérateurs étrangers auraient manifesté leur intérêt auprès de la banque Santander, qui a été sélectionnée pour accompagner l’ouverture du capital d’AT. Cette institution financière a commencé par faire une évaluation d’Algérie Télécoms. Dans une deuxième étape, elle va vendre l’image d’AT. Actuellement la question qui se pose est : à quel taux ouvrir le capital d’AT ? La décision revient en dernier lieu au Chef du gouvernement et au Chef de l’Etat. Une fois qu’ils auront décidé , la procédure sera enclenchée. " En fait ce n’est pas les actions qu’on vend, l’acquéreur va au contraire contribuer à l’augmentation du capital d’AT. Déjà aujourd’hui nous sommes la troisième entreprise après Sonatrach et Naftal. Avec l’ouverture du capital d’AT on pourra devenir deuxième " a relevé M.Kehili. Et d’ajouter : " beaucoup on été impressionnés par les indicateurs : très peu d’endettement, une bonne santé financière, une bonne progression du chiffre d’affaires (CA). Avant 2004, l’évolution du CA était de 2 à 5%. On a introduit 12 nouveaux produits. On a fait dix nouvelles offres tarifaires. Le taux de progression de Mobilis est plus important actuellement. Dans tous les autres services, tel que l’Internet, la voix sur IP ; le fixe, nous avons de bonnes part du marché ". Pour se maintenir en pole position, AT ne lésine pas sur les moyens. L’année dernière, elle a investi 30 milliards de dinars. Le même montant sera investi en 2006. AT a amorcé un nouveau plan stratégique, selon M.Kehili. Il consiste en un repli vers le réseau. " Même si on perd un peu au niveau des abonnés, nous avons toujours ce backbone. C’est notre métier qui change. Il se déplace de l’abonné vers le réseau. La structure du chiffre d’affaire aussi change. Avant c’était 100% vers les abonnés" a-t-il conclu.

EL WATAN

dimanche 26 mars 2006

Des entreprises allemandes envisagent d’investir 200 millions d’euros en Algérie
“Nous sommes ici pour la première fois avec une délégation bavaroise de cette importance. il y a un potentiel énorme ici présent pour nouer un partenariat économique étroit à l’avantage des deux parties», a déclaré M. Hans Spitzner, ministre délégué de l’Etat libre de Bavière chargé de l’Infrastructure, du Transport et de la Technologie lors de la conférence organisée hier par la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie à l’hôtel El Djazaïr sur le thème «Algérie pôle de croissance».
M. Spitzner conduit une délégation d’environ 30 entrepreneurs représentant à la fois des grandes et des moyennes entreprises de Bavière qui activent dans les secteurs de la construction mécanique, la construction d’équipements, l’énergie, la planification et la construction d’infrastructures, les technologies de l’information et des télécommunications, la chimie, la pharmacie et les technologies médicales. Le ministre délégué a souligné la volonté des allemands d’intensifier les échanges, de développer le partenariat avec les entreprises algériennes ainsi que les investissements. L’Algérie est un partenaire important pour la région bavaroise, note-t-il. Evoquant les progrès accomplis par l’Algérie sur le plan économique, M. Spitzner relève que le standard économique de l’Algérie s’est beaucoup relevé ces dernières années et qu’elle est devenue un marché très important. Parmi les facteurs qui ont contribué à améliorer les positions de l’Algérie comme l’a souligné M. Spitzner, il y a le lancement d’un très grand programme de relance économique et de restructuration. Les réformes économiques ont aussi créé les conditions nécessaires pour une meilleure implication des investissements étrangers, précise-t-il. Il citera à cet égard la loi sur les hydrocarbures. Il y a également l’accord d’association avec l’Union européenne, l’élimination de la double imposition au mois d’août dernier, l’assurance sur les crédits par l’organisme Hermes. Le ministre délégué mettra en relief l’importance de l’accompagnement politique en rappelant la visite en Algérie en octobre 2004 du chancelier fédéral M. Schroeder. La visite d’aujourd’hui est une preuve complémentaire des bonnes relations entre nos deux pays dira-t-il.
Les relations économiques entre l’Algérie et la Bavière ont tendance à augmenter. 350 entreprises bavaroises entretiennent des contacts d’affaires en Algérie. En 2005, l’Algérie était le 3e partenaire commercial de la Bavière au plan africain. Le volume des échanges bilatéraux se chiffrait à plus de 550 millions d’euros en 2005 (total en 2004 : 383 millions d’euros). La valeur des exportations de la Bavière vers l’Algérie était de 189 millions d’euros en 2005 soit une augmentation de 13% par rapport à 2004. Les exportations algériennes vers la Bavière se chiffraient à 325 millions d’euros en 2005 soit un accroissement de 50% par rapport à 2004.
Tout en soulignant que la Bavière est un partenaire sûr et fiable M. Spitzner mettra en évidence les atouts et potentialités du plus vaste land de l’Allemagne.
Située au centre de l’Union européenne, elle est la plaque tournante entre l’est et l’ouest de l’Europe, note-t-il. C’est une région parmi les plus importantes sur le plan économique. Avec un PIB d’environ 400 milliards d’euros en 2005, la Bavière est la 7e économie dans l’Europe des 25. L’économie bavaroise a de fortes positions notamment dans les secteurs des hautes technologies, la construction, la mécanique, les technologies de l’information et des télécommunications, la médecine, la technologie spatiale.
Il convient de noter que cette rencontre a vu l’intervention de M. Baghdadi, directeur de l’ANDI, qui a présenté le cadre général de l’investissement en Algérie et les grands axes du programme quinquennal de relance doté de 60 milliards de dollars. La représentante du ministère de la participation et de la promotion des investissements a, pour sa part, exposé les grandes lignes du programme de privatisation.
D'aprés El Moujahid

samedi 25 mars 2006


Petrochimie: Plusieurs partenaires mondiaux intéressés
Dans une déclaration rapportée par l’APS, Chakib Khelil a annoncé le lancement en appel d’offres d’« une dizaine de projets dans la pétrochimie qui ont suscité l’intérêt de grandes compagnies telles que l’américaine Exxon et la saoudienne Sabic ». Ces projets concernent, notamment, la réalisation d’un complexe intégré de craquage catalytique du fuel d’une capacité de 4 millions de tonnes/an, un projet intégré de déshydrogénation du propane (PDH) pour produire du polypropylène, un complexe d’extraction de production de benzène (LAB) d’une capacité de 75 000 t/an et un complexe intégré de production d’oléfines. Le ministre a cependant ajouté que la partie algérienne « recherche le partenaire qui lui apporte le savoir-faire, le capital mais aussi le marché pour l’écoulement des produits ». M. Khelil a précisé que ces projets s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie initiée par le secteur pour promouvoir et développer l’industrie pétrochimique, d’autant plus que l’Algérie possède, a-t-il dit, les potentialités et les atouts pouvant attirer les investisseurs étrangers. ` « Nous avons une stratégie qui va permettre au secteur de la pétrochimie de se développer à travers notamment la tarification du gaz sur le marché national, très attractif pour les investisseurs dans ce domaine », a-t-il souligné. Il a également rappelé que la loi sur les hydrocarbures, mise en œuvre en juillet dernier, offre des mesures incitatives telles que l’allégement fiscal aux investisseurs dans l’exploration et l’exploitation désirant réinvestir leurs profits dans les activités pétrochimiques.
EL Watan.

vendredi 24 mars 2006

La compagnie General electric augmente sa part dans le capital d'Algesco
Alger - Un accord a été signé mercredi à Alger entre les sociétés algériennes Sonatrach et Sonelgaz et la compagnie multinationale General Electric oil and gas (G E) pour porter à 52 % la part de cette dernière dans le capital de la société mixte Algerian engineering services (Algesco). Le capital de l'Algesco, spécialisée dans la maintenance des turbines à gaz basée à Hassi R'mel, était détenu jusque là, à 48 % par G E, 26% par Sonatrach et 26 % par Sonelgaz.

Sonatrach en voie de remporter 35 % du capital de SNDP-AGIL (Tunisie)
Tunis - La Société algérienne des hydrocarbures Sonatrach serait en voie de remporter les 35 % du capital de la Société tunisienne de distribution des produits pétroliers (SNDP-AGIL), dont les pouvoirs publics tunisiens ont décidé d'ouvrir partiellement à l'investissement privé, indique jeudi l'hebdomadaire ''Réalités'' à Tunis.''Sonatrach, qui se présente sous les couleurs de sa filiale commerciale Naftal, aurait dépassé les autres participants à l'appel d'offres sur les différents aspects du cahier des charges (technique, administratif, financier, etc), ajoute la source en précisant que ''ceci la placerait en position de gagnant''.

Le potentiel d'énergies renouvelables en Algérie.

Selon M. Tewfik Hasni le P-DG de la New Energy Algeria (NEA) le potentiel d’énergies renouvelables algérien est le plus important dans le Bassin méditerranéen, selon les évaluation de l’Agence spatiale allemande.
Trois projets ont été évalués par la NEA: pour le solaire thermique, ce sont 169.000 Twh/an ; pour le solaire photovoltaïque, 13,9 Twh/an et pour l’éolien, 35 Twh/an. La consommation du pays entre pour 25 à 30 Twh/an. L’Europe prévoit de consommer à fin 2006, près de 300 Twh/an.
Le programme national est un projet intégré. Il vise au développement des Hauts Plateaux, d’autant que le rendement des technologies solaires est plus intéressant au sud des Hauts Plateaux. L’autre paramètre retenu dans ce choix, selon Selon le P-DG de la NEA, d’implantation des projets au Sud va à la disponibilité de superficies requises. le premier projet de 150 MW nécessitera près de 60 ha.
L’autre projet, situé à Meghaïer, devrait permettre par la mise à disposition aussi bien de l’électricité que de l’eau, la structuration en termes de développement durable de la région du Souf. Ce projet permettra de tester l’utilisation du réservoir albien pour le transfert d’eau vers les Hauts Plateaux. Le réseau de transmission électrique national intégrera ces grands transferts, selon l’orateur, dans le sens est-ouest et sud-nord.
Le programme intègre aussi la constitution d’un technopôle solaire autour du projet de Hassi R’Mel avec l’assistance de l’Institut des énergies renouvelables de Ghardaïa.

Un technopôle d’ici à la fin de l’année

Un technopôle devrait voir le jour d’ici la fin de l’année entre Sonatrach-Sonelgaz, la NEA, le centre du développement des énergies renouvelables, les universités de Ghardaïa et Laghouat, l’Agence spatiale algérienne (ASAL).
Participent à ce projet l’agence spatiale allemande et le Centre espagnol de recherche sur le solaire (CIEMAT). L’objectif est la constitution d’une base industrielle et technologique algérienne à même de contribuer à la réalisation des capacités de production d’électricité à partir du solaire et qui sont estimées à plus de 6000 MW d’ici à 2015.

mercredi 22 mars 2006

Algérie-USA: les échanges commerciaux ont atteint plus de 11 milliards de dollars en 2005
Washington (APS) - Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis ont poursuivi en 2005 leur renforcement et leur dynamisation, atteignant à fin décembre dernier un total de plus de 11,515 milliards de dollars contre moins de 7 milliards de dollars en 2004 et moins de 5 milliards de dollars en 2003, selon les dernières statistiques du Bureau du commerce extérieur du ministère américain du commerce.

mardi 21 mars 2006

La situation socio-économique de l'Algérie en 2005 par les chiffres
Alger - Voici les principaux chiffres résumant la situation socio-économique de l'Algérie en 2005, communiqués mardi à Alger par le Chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, lors d'une conférence de presse. Tous les chiffres concernent l'année 2005, sauf mention spéciale.
- CADRE MACRO-ECONOMIQUE
Croissance : 5,1% PIB : 101 milliards de dollars US (USD) PIB par habitant : 3.100 USD Inflation : 1,6% "La balance des paiements est largement positive. La monnaie nationale est stable : durant toute l'année dernière, le dinar est resté stable par rapport au dollar et il a regagné du terrain par rapport à l'euro" (M. Ouyahia).

Tramway d'Alger: l'entreprise suisse Stadler Bussnang sélectionnée pour fournir 64 rames automotrices
Alger (APS)-La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a attribué le marché de fourniture des 64 rames automotrices électriques pour le transport des voyageurs de la banlieue algéroise à l'entreprise suisse Stadler Bussnang AGA, a indiqué mardi la société algérienne dans un communiqué. Sélectionnée parmi cinq entreprises, Stadler Bussnang AG a soumissionné par une offre de 34.327.873.767,72 DA, toutes taxes comprises (TTC), contre 36.365.648.217,00 DA TTC de l'entreprise française Bombardier, 40.580.727.877,70 DA TTC du groupement Alstom-France Alstom-Algérie et enfin 41.027.617.442,38 DA TTC de l'entreprise espagnole CAF.

Excédent de la balance commerciale de l'Algérie en février 2006
Alger (APS)- Les échanges commerciaux de l'Algérie durant le mois de février 2006 se sont soldés par un excédent de 2,8 milliards de dollars contre 1,7 milliard par rapport à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 63 %, selon des données fournies mardi à l'APS par le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes.Les exportations ont atteint 4,373 milliards de dollars (mds usd), soit une augmentation de 26,2 % par rapport au mois de février 2005 (3,465 mds usd), tandis que les importations ont enregistré une baisse de - 9,27 %, totalisant 1,615 md usd contre 1,78 en février 2005.

L'Algérie décide de payer par anticipation toute sa dette publique au Club de Paris
Alger (APS) - L'Algérie a décidé de payer par anticipation toute sa dette publique échelonnée à 8 milliards de dollars au Club de Paris, a annoncé mardi à Alger le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. "On a fait une demande en ce sens au Club de Paris", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. La dette globale de l'Algérie qui était de "21,4 milliards de dollars à la fin 2004" se situe "actuellement, à 15,6 milliards de dollars", a-t-il ajouté. M. Ouyahia a encore fait savoir que la dette contractée par l'Algérie auprès de la Russie, estimée à 4,7 milliards de dollars et qui vient d'être annulée par Moscou, n'"était pas comptabilisée dans la dette globale car, a-t-il expliqué, elle était évaluée en roubles et datait depuis longtemps".

Complexe du projet El Merk: La réalisation confiée à Brown and Root Condor
Un contrat de conception et de réalisation du projet EL Merk a été signé entre la compagnie pétrolière nationale Sonatrach et Anadarko Petroleum Corporation et leurs associés (les compagnies Maersk Olie Algeriet AS, Eni Oil Algeria Limited, Eni Algeria Limited Sarl, Burlington Ressources LLC, Talisman, BV et Teikoku Oil) d’un côté et le groupe Brown and Root Condor de l’autre, a annoncé jeudi dernier Anadarko dans un communiqué diffusé sur son site Internet.( http://www.anadarko.com )
Le gisement d’El Merk situé dans le Block 208, à 90 km au sud de l’installation de Sonatrach et Anadarko à Hassi Berkine comprend, précise-t-on, un complexe de traitement central, des pipelines pour l’exportation et d’autres infrastructures. L’ensemble du gisement sera géré, signale-t-on, en partenariat par Sonatrach et Anadarko. Le complexe va servir, entres autre, de centre de production et de transformation des hydrocarbures du Block 208 et du Block 212 exploité par Sonatrach et son associé Eni, et du champ El Merk qui inclut une partie du Block 208 et une autre du Block 405 exploité par Sonatrach et Burlington, et de liquéfaction de gaz extrait de Hassi Berkine. Cette unité sera d’une capacité de production quotidienne de 108 000 barils de pétrole, 55 000 barils de condensât, et 75 000 barils de gaz de pétrole liquéfié, est-il souligné dans le communiqué. Selon le premier vice-président d’Anadarko chargé de la production et de l’exploration, Bob Daniels, cité par le communiqué, ce complexe sera opérationnel au plus tard en 2008. Il a relevé que le gisement d’El Merk est « une composante significative de la stratégie de croissance d’Anadarko ».
EL WATAN.

Téléphonie VoIP: Le groupe français Télémédia s'installe en Algérie


Le nouvel opérateur privé Smart Link Communication Télémédia, filiale du groupe SLC spécialisé dans la téléphonie mobile sur Internet (Voix IP), sera opérationnel, indiquent des sources concordantes, à partir d’aujourd’hui 21 mars.
La société SLC Télémédia, créée en février 2006, est une joint-venture entre le groupe algérien SLC, spécialisée dans les télécommunications, et l’entreprise française Télémédia Groupe, précisent nos sources. Le capital social de SLC Télémédia est estimé à 40 millions de DA, dont 51% sont détenus par le groupe SLC et 49% par le groupe français Télémédia. L’opérateur privé commercialisera, confient nos sources, ces produits sous le label Numédia.
Il a installé, déjà, une plate-forme de téléphonie sur voix IP ou téléphonie mobile sur Internet d’une capacité de 80 millions de minutes par mois, indique-t-il.
Cette plate-forme servira, avoue Lotfi Nezzar, vice-président du groupe SLC, à faire des appels sur les réseaux national et international. Aussi, les abonnés de SLC peuvent effectuer à la fois des appels vers le réseau international et national, tout en se connectant à Internet à haut débit.
Il envisage de couvrir une dizaine de wilayas durant la première période d’activité de SLC. Chacune de ces wilayas bénéficiera, selon lui, au départ, de quelque 800 appels simultanés. Il a prévu, également, une offre spéciale pour les KMS (kiosques multiservices) ou taxiphones en leur offrant un service prépayé contenant un nombre déterminé de minutes de communication en fonction de leurs besoins.
L’opérateur SLC a déployé, déjà, un réseau multiservices à large bande basé sur la technologie Wi-Max couvrant le territoire national, dira Lotfi Nezzar.
Il prévoit d’atteindre 5 000 entreprises connectées à raison de 30 à 40 utilisateurs par société d’ici fin 2006, précise-t-il.
Cette société emploie entre 300 à 400 personnes dont 150 uniquement à Alger. L’opérateur SLC est détenteur, rappelle-t-on, d’une licence de téléphonie mobile sur Internet d’une durée de 5 ans renouvelables.
Liberté.

lundi 20 mars 2006

Recettes pétrolières: près de 8,5 milliards de dollars en deux mois
Alger (APS) - Les recettes pétrolières enregistrées par l'Algérie en deux mois (janvier-février) sont estimées à près de 8,5 milliards de dollars, a annoncé lundi le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. "Je crois qu'on a bien travaillé ces deux derniers mois. On a presque atteint 8,5 milliards de dollars en terme de recettes", a-t-il affirmé à la presse au terme d'une cérémonie consacrée à l'installation de l'Observatoire de l'emploi féminin de l'entreprise Naftal. Le ministre a, par ailleurs, estimé que "le prix du pétrole restera, pour quelque temps encore, au dessus de 50 dollars", ajoutant que la réunion de l'OPEP, programmée pour le mois de juin prochain à Caracas, permettra d'étudier l'évolution du marché du pétrole et de déterminer la conduite à tenir.

dimanche 19 mars 2006

  • Chakib Khelil reçoit une délégation américaine de la NNSA

  • Les possibilités de création de laboratoires jumelés examinées

Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a reçu, hier, à Alger une délégation américaine de l’Administration nucléaire nationale de sécurité (NNSA) conduite par M. Kenneth E. Barker, a-t-on appris auprès du ministère.
L’audience, qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence du directeur général du Commissariat national de l’énergie atomique (COMENA), M. Mohamed Derdour, a porté sur la coopération en matière de formation dans le domaine de la sécurité des activités nucléaires à des fins pacifiques, précise la même source.
L’audience a permis aux deux parties d’échanger de points de vue et d’examiner des possibilités de la création de laboratoires jumelées (sister’s laboratories), a-t-on souligné.
Durant son séjour en Algérie, la délégation américaine de la NNSA aura des entretiens avec les responsables du COMENA.
La NNSA est une agence semi-autonome dans le département américain de l’Energie chargée de la sécurité nationale par l’application militaire de l’énergie nucléaire.
Elle a pour principale mission d’augmenter la sûreté, la sécurité, la fiabilité et l’exécution de la réserve d’armes nucléaires des Etats-Unis sans essai nucléaire, de réduire le danger global des armes de destruction de masse, de fournir à la marine des Etats-Unis les usines nucléaires militairement efficaces de propulsion et de soutenir la conduite des Etats-Unis dans la science et technologie.
L’Algérie a abrité, en février dernier, un séminaire sur les moyens de garantir la sécurité et la sûreté des installations nucléaires et la protection des personnes et de l’environnement des risques d’utilisation des matières nucléaires à des fins pacifiques.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil avait insisté sur la nécessité de cette sûreté qui est devenue “une préoccupation de tous les Etats, car les activités nucléaires sont sujettes à des défaillances, dont les conséquences peuvent être très dangereuses”.
EL MOUJAHID.

Autoroute Est-Ouest: ouverture fin mars des plis financiers.
Alger (APS) - L'ouverture des plis financiers pour la réalisation des trois tronçons du projet de l'autoroute Est-Ouest aura lieu le 28 mars, a annoncé dimanche à Alger le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. L'ouverture des offres financières relatives à la réalisation des tronçons Est, Centre et Ouest de cet important projet structurant, qui s'étend sur une longueur de 1.216 km,"se tiendra le 28 mars au siège de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) en vue d'entamer les travaux de réalisation avant la fin de ce semestre", a déclaré M. Ghoul à l'issue d'une visite d'inspection aux différents chantiers d'infrastructures dans la capitale.

samedi 18 mars 2006

Djaweb lance le premier portail e-learning en Algérie et au Maghréb

Alger, (AAI)- Djaweb, filiale Internet de Algérie Télécom, a officiellement lancé hier à Alger le premier portail de formation électronique en Algérie et au Maghreb, en partenariat avec IMT training Solutions, Humansoft learning solution et Thomson Netg.
Cette offre du fournisseur d’accès et de services Internet, propose un contenu de 4000 cursus de formation en ligne dans le domaine des nouvelles technologies et du développement des compétences professionnelles qui vont des cours sur l’initiation à l’informatique aux certifications les plus connues des éditeurs informatiques (Microsoft, Oracle, Cisco, IBM, Novell, Comptia et SAP).
La directrice générale de Djaweb, Mme Houria Atif, a déclaré à la presse que les cours qui englobent également le management porteront, dans une première phase, sur un programme de formation pour l’obtention de la certification Microsoft sur la suite bureautique enseignée en 16 modules sur une durée d’une année avec un volume horaire de 200 heures.
Cette nouvelle méthode d’apprentissage est accessible à raison de 4500 dinars après enregistrement sur le portail (http//elearn.djaweb.dz) par l’acquisition de cartes prépayées disponibles au niveau de toutes les agences commerciales d’Algérie-Télécom.
Djaweb prévoit 127.000 accès XDSL et compte également de renforcer davantage dans l’avenir ses services et offrir prochainement la voix sur IP, l’audio-vidéo streaming, un site pilote pour le commerce électronique ainsi qu’un nœud d’échange Internet algérien qui ne dépendra pas des bandes passantes étrangères.

Air France lance son troisième vols Alger- Paris

Alger, (AAI)- La compagnie Air France lance à compter du 26 mars prochain d’un troisième vol quotidien Alger- Paris Charles de Gaulle, selon le directeur d’Air France pour l’Algérie, Bruno Grégoire.
Ce vol programmé à 14h10 « vient répondre à la demande en croissance et accompagner tous les projets de tourisme et d’affaires au départ d’Alger vers le monde », a déclaré hier Bruno Grégoire, lors d’une conférence de presse à Alger.
Avec cette nouvelle liaison aérienne, Air France propose 21 fréquences hebdomadaires d’Alger vers la capitale française et trois horaires par sens et jour, avec des dessertes quotidiennes vers Marseille.
Cette nouvelle desserte sera exploitée avec Airbus A 320, donne ainsi l’avantage de nombreuses correspondances vers plus de 189 destinations dans le monde via le hub Charles de Gaulle. Le pavillon français a en effet constaté que les voyageurs venant d’Inde, du Brésil, de Chine ou du Canada sont de plus en plus nombreux à se rendre en Algérie.
Concernant la tarification pratiquée actuellement par la compagnie dans la destination Algérie-France, les responsables d’Air France en Algérie ont indiqué qu’une baisse des tarifs est « envisageable vu la fréquence des vols et le volume du trafic entre les deux pays, surtout si les voyageurs acceptent la formule du "billet jetable" (billet non remboursable et non valable après le vol arrêté sur le titre de voyage).
A l’été 2006, Air France verra accroître ses capacités (sièges kilomètres offerts) de
+ 5,6 % par rapport à l’été 2005 avec + 6% sur le réseau long-courrier, + 6,3% sur le réseau moyen-courrier international et + 1,1 sur les lignes métropolitaines. L’Algérie ne constitue que 1% du réseau de la compagnie française.
A noter que l’aéroport Charles de Gaulle enregistre 860 vols quotidiens et 17.300 correspondances avec 21. 252 passagers.

Ouverture du capital d’une filiale de la SNVI au profit du français BTK

Alger, (AAI) - Les négociations entre la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) et le constructeur français BTK pour une prise de participation dans le capital de l’usine de carrosserie de Tiaret filiale de SNVI, sont en bonne voie, a indiqué, jeudi, Mokhtar Chahboub, président-directeur général de la SNVI dans une conférence de presse animée au stand de l’entreprise au Salon international de l’automobile, rapportée par le quotidien national El Watan .
Les pouvoirs publics ayant donné leur feu vert pour une ouverture du capital à un seuil maximum de 64% , le groupe français pourrait devenir actionnaire majoritaire de cette usine située à Tiaret au cas où les discussions aboutissent.
Le dossier est actuellement à l’étude au niveau du Conseil des participations de l’Etat (CPE) qui tranchera la question prochainement, a souligné le PDG de la SNVI, rapporte la même source.
Ce dernier a tenu à préciser que BTK s’est engagé à préserver les emplois, voire à procéder à un renforcement du personnel, à un transfert de technologie et à réexporter une partie de sa production.
Ce constructeur français souhaite à travers cette opération améliorer sa part du marché en Algérie où il a réalisé, en 2004, un résultat de 12 millions d’euros.
Le même responsable a par ailleurs a démenti, selon la même source, tout contact avec le constructeur coréen Hyundai. « Il n’y a à ce jour aucune proposition concrète ni par Hyundai ni par Cevital au niveau du ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) ni au niveau de la SNVI ».
La SNVI a entamé l’exercice 2006 avec de meilleures perspectives que l’année dernière où une légère baisse du chiffre d’affaires a été enregistrée. Il a été de 18,06 milliards de dinars en 2005 contre 19,13 milliards de dinars en 2004.
L’année en cours s’annonce sous de meilleurs auspices avec un carnet de commandes pour un montant de 26 milliards de dinars. Les responsables de la SNVI se sont assignés comme objectif de réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 23 milliards de dinars.
Le contrat signé avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour la livraison en septembre 2006 de 1300 minicars destinés au transport scolaire et un autre portant réparation et rénovation de 3000 véhicules des parcs communaux ont été d’un grand secours pour la SNVI dont le portefeuille de clients comprend essentiellement des institutions publiques et des ministères. Ils représentent 50% de ses commandes.
M. Chahboub a, par ailleurs, dévoilé les nouveaux produits proposés par la SNVI en commençant par un tracteur routier qui, a-t-il assuré, allie qualité et bon prix. La deuxième nouveauté de la SNVI est un véhicule destiné à la décontamination et au nettoyage haute pression.
Pour ce qui est des véhicules de transport des personnes, la gamme de la SNVI s’est enrichie aussi avec un nouvel autobus au design plus raffiné que les précédents.
M. Chahboub a signalé que la décision des autorités de geler la dette de l’entreprise s’élevant à 47 milliards de dinars lui a permis de fonctionner « normalement ». D’autant plus que les banques créancières s’abstiennent de prélever les 40% des recettes de la SNVI tel qu’elles le faisaient auparavant.
Le conférencier a ajouté que le CPE examine la possibilité d’un assainissement financier de cette entité industrielle. Il a révélé qu’aucun investissement n’a été fait depuis 1980, année où les pouvoirs publics ont décidé de bloquer les investissements.
La SNVI a réussi à se placer dans le marché africain où elle compte plusieurs clients. Il en est ainsi de la Libye et du Gabon avec lesquels elle a négocié des contrats d’une valeur de 16 millions d’euros.
Elle a aussi soumissionné pour un contrat avec le Niger et essaye de conclure des contrats d’achat avec le Zimbabwe et le Congo-Brazzaville. Pour le marché national, la SNVI détient 40% de parts. Elle fabrique 4000 véhicules sur les 20 000 qui représentent le nombre global des besoins du marché tous segments confondus.
Enfin, M. Chahboub a soutenu q’une « réduction de l’effectif n’est pas à l’ordre du jour ». Celui-ci est passé en dix ans de 15 000 à 8200 employés.

vendredi 17 mars 2006


Gaz de France investira 650 millions d’euros dans Medgaz

Le projet de gazoduc transméditerranéen Medgaz, devant relier directement l’Algérie à l’Espagne, de Béni Saf à Almeria, fera prochainement l’objet d’une signature entre les autorités algériennes et le gazier français Gaz de France. C’est ce qu’a affirmé le président-directeur général de Gaz de France, M. Jean-François Cirelli, dans une déclaration au journal économique français la Tribune.

Gaz de France, actionnaire à hauteur de 12 % dans Medgaz, devra contribuer au financement de ce gazoduc avec un montant de 640 millions d’euros. «Nous avons obtenu l’accord des autorités algériennes et nous signerons le contrat dans les prochains jours», a déclaré M. Jean-François Cirelli, cité par le journal.

Avec l’entrée en service de Medgaz, qui acheminera également du gaz d’Espagne vers la France, GDF, selon son P-DG, souhaite faire de l’Algérie en 2010 «son deuxième fournisseur, à égalité avec la Russie», a précisé le journal. Les travaux de réalisation de Medgaz, d’une capacité de transport de 8 milliards de m3 pouvant être étendue à 10 milliards de m3, devront démarrer en juillet 2006 pour s’achever vers la fin de 2008 ou le début de 2009, selon les dernière estimations de la partie algérienne.

Ce gazoduc, long de 747 km, dont 200 km en mer, devra fournir à l’Espagne un volume de 4 milliards de m3 de gaz par an. Le projet Medgaz est dirigé par un consortium composé de la société nationale des hydrocarbures Sonatrach (20 % du capital), des compagnies espagnoles Cepsa (20 %), Endesa (12 %) et Iberdrola (12 %), de la française GDF (12 %) et de la britannique BP (12 %).

Par ailleurs, le P-DG de gaz de France a annoncé au même journal que sa compagnie compte investir dans un autre projet d’envergure et «plus ambitieux» de fourniture de gaz à partir des gisements iraniens. Il s’agit du gazoduc Nabucco, qui acheminera en Autriche le gaz provenant des gisements de la Caspienne et extrait des réserves iraniennes.

Le gazier français propose de financer 30 % de Nabucco, dont la longueur atteindra 3 300 km et dont le coût est estimé à 4,6 milliards d’euros, selon la même source. «Nous sommes candidats et prêts à y mettre de l’argent», a déclaré M. Cirelli.

Le gazoduc Nabucco devrait permettre de livrer jusqu’à 30 milliards de m3 de gaz par an en Europe à partir de 2015. En somme, Gaz de France est prêt à investir 1,5 milliard d’euros dans la réalisation des deux projets de gazoducs pour assurer sa sécurité énergétique et diversifier ses fournisseurs.

Le jeune indépendant

mercredi 15 mars 2006

Kyocera Japon intéressée par le marché des panneaux photovoltaïques en Algérie
Panneaux solairesAlger - (APS) La compagnie japonaise Kyocera-Japon, spécialisée dans la production de silicone, est intéressée par le marché des panneaux photovoltaïques en Algérie où le potentiel solaire est énorme, a indiqué mercredi à Alger le directeur de la firme Kyocera-Allemagne, Jochen Ruehle. Présentant les dernières technologies de l'énergie solaire appliquées en Afrique, au Proche-Orient et en Europe lors d'un séminaire sur ce sujet, organisé par la société arabe Rafidain Business (RBC), M. Ruehler a indiqué que sa firme ambitionne d'obtenir au moins 20 % du marché algérien.

lundi 13 mars 2006

INTERNET: Les Coréens proposent de «connecter» 10 millions d’Algériens
Le directeur général des technologies de l’information et de la communication (TIC) au sein du ministère coréen de tutelle, M. Daiyoung Kang, a affirmé hier que son pays peut assurer une couverture Internet haut débit pour 10 millions d’Algériens et de foyers. Le responsable coréen a souligné au cours d’une rencontre organisée conjointement avec le ministère algérien de la poste et télécommunications à l’hôtel Hilton que la Corée peut se targuer aujourd’hui de dire qu’elle est très avancée en matière de technologie des télécommunications.
Il faut savoir, d’après les explications fournies hier, que le nombre d’internautes en Corée du Sud est estimé à 30 millions pour une population totale de 48 millions d’habitants. 80% des Coréens sont raccordés au haut débit, ce qui place ce pays, dont le président est l’hôte de l’Algérie depuis samedi, comme l’un des leaders mondiaux dans le secteur des télécommunications.
M. Kang soutiendra que l’Algérie dispose d’un énorme potentiel et qu’il propose de développer en partenariat. Il lancera qu’en matière de TIC l’Algérie peut être facilement un modèle en Afrique et au Moyen-Orient. De son côté, M. Brahim Mansour, directeur au sein du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a exhorté les investisseurs coréens à venir en Algérie qui offre, explique-t-il à son tour, d’immenses possibilités notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Le représentant de M. Boudjemaâ Haïchour soulignera en outre que la visite des Coréens ouvrira des perspectives dans le domaine des TIC. D’ailleurs c’est autour de ce thème qu’a été organisée la rencontre d’hier: «Le transfert de technologies» et «L’élargissement de la coopération en matière des TIC».
M. Brahim Mansour affirmera par ailleurs que l’Algérie peut aujourd’hui faire face à la globalisation car ayant entamé des réformes depuis l’année 2000. Les responsables aussi bien du côté algérien que du côté coréen se sont tous accordés à dire que la rencontre d’hier visait principalement à revitaliser les relations entre les deux pays du moins en ce qui concerne le secteur des télécommunications.
Le Quotidien d'Oran.

Des banques d’affaires seront recrutées: Dix grandes entreprises à vendre

Des banques d’affaires et des cabinets conseils pour privatiser une dizaine d’entreprises publiques. En effet, des appels d’offres seront lancés à partir d’avril prochain pour le recrutement de banques d’affaires internationales et de cabinets conseils qui seront chargés, en 2006-2007, d’accompagner le processus d’ouverture du capital d’une dizaine de grosses entreprises algériennes, a appris l’APS auprès du ministère de la Participation et de la Promotion des investissements.
La première liste d’entreprises publiques concernées est composée de SAIDAL (pharmacie), l’ENMTP (matériels des travaux publics), l’ENIEM (électroménager), l’ENIE (électronique), la SNVI (véhicules industriels) ainsi que des hôtels «El-Aurassi» (Alger), «Es-Safir» (ex-Aletti, Alger), «El-Djazaïr» (Alger) et «Seybouse» (Annaba), a précisé à l’APS le chef de division des Grandes entreprises auprès de ce ministère, M. Mohamed Ould Mohamedi. Les principales missions qui seront confiées à ces banques d’affaires consistent à assister ces entreprises dans la préparation, la conduite et l’accomplissement de l’ouverture de leur capital et à rechercher, pour chacune d’elles, un partenaire stratégique qui s’engagerait à améliorer leur compétitivité. S’appuyant ainsi sur le principe de l’accompagnement par une expertise internationale comme préalable à la privatisation, ce programme de préparation sera mené sur la période 2006-2007. Il concerne des entreprises classées dans la catégorie des «Grandes entreprises publiques économiques» (GPE).
Au nombre de 145, sont considérées comme GPE, celles qui répondent à certains critères quantitatifs (chiffre d’affaires, effectifs et bilans), et qualitatifs (niveau technologique et localisation). Sur la base de cette liste, 55 sociétés ont été sélectionnées pour être préparées à la privatisation. Celle-ci va donc se faire par lots d’entreprises, indique M. Ould Mohamedi. Ce dispositif d’accompagnement par une expertise étrangère avait déjà été appliqué en 2005 à la compagnie Air Algérie et à la Société nationale des Tabacs et Allumettes (SNTA). Pour le cas d’Air Algérie, cependant, un cabinet-conseil a été recruté pour l’accompagner dans une opération de filialisation comme première étape avant l’ouverture du capital, signale ce responsable. En effet, explique-t-il, avant de proposer la compagnie aérienne nationale au partenariat privé, une filialisation sera préalablement mise en oeuvre pour certaines de ses activités notamment celles du catering, de la maintenance et des vols intérieurs. Quant à la SNTA, l’étude relative à la stratégie à adopter pour sa privatisation a été engagée en 2005 par un bureau de conseil allemand, dont les résultats devraient être réceptionnés en avril prochain. L’opération de filialisation, comme préalable à la privatisation, concernera également les activités de la SNVI qui «obtiendra l’appui nécessaire à la recherche de partenaires sur ses principaux segments d’activités», selon le même responsable. En ce qui concerne SAIDAL, les travaux qui précéderont l’ouverture de son capital porteront essentiellement sur la définition de la stratégie de sa privatisation, qui doit prendre en considération la politique nationale du médicament, et l’étude des niveaux d’ouverture de son capital, a-t-il ajouté. A travers la mise en oeuvre de ce programme d’action d’accompagnement des grandes entreprises publiques, il s’agit de «mener simultanément la privatisation des entreprises déjà prêtes à ouvrir leur capital, et la préparation de nouveaux lots d’entreprises au nécessaire accompagnement par une expertise internationale avant privatisation», a résumé ce cadre.
Le gouvernement a déjà opté pour la solution des banques d’affaires pour l’ouverture du capital d’Algérie Télécom et du Crédit populaire d’Algérie. «Il faut mettre en place un organisme qui sera chargé de privatiser les entreprises publiques. Les hommes d’affaires manquent d’interlocuteurs directs. Il faut les définir, leur donner des prérogatives claires pour décider», propose un homme d’affaires. Relancé en 2003, le processus de privatisation des entreprises publiques doit connaître, cette année, une impulsion particulière, avait annoncé en janvier dernier, le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar. La privatisation d’Algérie Télécom et du Crédit populaire d’Algérie sont les deux principales ouvertures de capital attendues en 2006.
Le quotidien d'Oran

Sonatrach et Repsol signeront demain un contrat pour la création d’une société de liquéfaction de gaz à Arzew

Alger, (AAI)- La compagnie nationale des hydrocarbures (Sontrach) et le consortuim espagnol composé des sociétés Repsol et gaz naturel, procèderont demain à Alger, à la signature d’un contrat de l’accord des actionnaires pour la création de la société de liquéfaction qui aura la charge de la réalisation, de l’exploitation et de la gestion du complexe de GNL d’Arzew, en présence de Chakib Khelil ministre de l’Energie et des Mines, a indiqué un communiqué de sonatrach reçu à l’AAI.
Cette nouvelle société sera implantée dans la zone industrielle d’Arzew et prendra en charge la liquéfaction du gaz naturel pour une capacité de 6,5 milliards de mètres cubes par an produite par l’association des gisements de Gassi Touil et Rhourde Nouss dans sa première phase pour la production de 4 millions de tonnes de GNL et de sous-produits dans le premier train.
Cette société est une « SPA » de droit algérien, régie par la législation et réglementation applicables , formée par les actionnaires et s’inscrit dans la durée du projet intégré de Gassi Touil qui doit livrer le premier gaz en novembre 2009.
A rappeler que le projet intégré de Gassi Touil consiste en la réalisation d’une usine de GNL constituée d’un train extensible à deux d’une capacité de 4 millions de tonnes par an de GNL, de GPL réfrigéré et de gazoline et d’une nouvelle jetée au port d’Arzew pour les enlèvements de la capacité additionnelle.
Cette usine utilisera une technologie prouvée : voie sèche avec extraction des GPL, éthane et gaz enrichi d’hélium pour valorisation.

Le groupe Daewoo International veut investir en Algérie
D'aprés EL MOUDJAHID
Le président du groupe coréen Daewoo International, M. Lee Tae Yong, a affirmé hier à Alger sa volonté d’investir dans divers domaines en Algérie, estimant que le marché algérien est "le plus important du Maghreb".
"Nous sommes en train de discuter avec le ministère algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour investir dans ce domaine en Algérie, et nous avons créé, dans ce but, un consortium avec la compagnie Korea Telecom", a déclaré M. Lee à l’APS, en marge de la 4e session du Conseil des hommes d’affaires algéro-coréens.
Cette réunion "est pour nous une occasion de découvrir d’autres domaines dans lesquels nous pourrions investir en Algérie, non seulement pour y vendre des produits importés, mais en mettant sur pied des usines", a-t-il ajouté. Parmi les pays du Maghreb, "nous visons surtout le marché algérien, dans lequel nous voyons beaucoup de potentialités", a souligné le président de Daewoo, dont les activités s’étendent de la métallurgie et l’énergie, au textiles, en passant par l’électronique. De son côté, le président de la Fédération des industries coréennes (FKI), M. Kang Shin Ho, s’est dit "impressionné et très enthousiaste" par les promesses offertes par l’Algérie en termes d’investissement.
"Nos hommes d’affaires, en discutant avec leurs homologues algériens, pourront très certainement découvrir beaucoup de domaines dans lesquels ils pourront coopérer", a estimé M. Kang. Le plus important, aux yeux du président du FKI, est l’instauration d’un climat de confiance entre les deux parties.
"L’avenir des relations de coopérations entre l’Algérie et la Corée est très prometteur", a-t-il souligné.
La FKI a pour activité principale l’appui des sociétés coréennes dans leur recherche d’opportunités d’affaires à l’étranger.

M. Haïchour reçoit le P-DG de Daewoo International
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la communication, M. Boudjemaâ Haïchour, a reçu hier à Alger le P-DG de la Société coréenne Daewoo International, M. Lee-Tae Young, a indiqué hier le ministère.
Lors des entretiens, l’évolution technologique en Algérie, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), a été présentée à la partie coréenne, précise le ministère dans un communiqué.
Au cours de la rencontre, MM. Haïchour et Young ont examiné "les opportunités offertes à Daewoo International pour participer activement dans le cadre du partenariat et du transfert technologique", ajoute la même source.
Concernant l’exploitation de l’expérience coréenne en matière de nouvelles technologies, le communiqué indique qu’"elle pourra être exploitée dans de grands projets", tels que la e-gouvernance, la réalisation du Cyber parc de Sidi Abdellah et le domaine de l’Internet à haut débit (ADSL).
La relance du projet de joint venture, qui s’inscrit dans la cadre d’un mémorandum signé en septembre 2004 entre la société Algérie Télécom et un consortium coréen pour la réalisation d’un million de lignes ADSL, a été également examiné par les deux parties lors des entretiens, souligne-t-on.

dimanche 12 mars 2006

LogosRecrutement imminent de banques d'affaires pour la privatisation de grandes entreprises algériennes
Alger (APS) - Des appels d'offres seront lancés à partir d'avril prochain pour le recrutement de banques d'affaires internationales et de cabinets conseils qui seront chargés, en 2006-2007, d'accompagner le processus d'ouverture du capital d'une dizaine de grosses entreprises algériennes, a appris l'APS auprès du ministère de la Participation et de la promotion des investissements. Il s'agit des entreprises Saidal (pharmaceutiques), ENMTP (matériels des travaux publics), ENIEM (électroménager), ENIE (électronique), SNVI (véhicules industriels) ainsi que des hôtels El Aurassi (Alger), Es Safir (ex.Aletti, Alger), El Djazair (Alger) et Seybouse (Annaba), précise le chef de division des Grandes entreprises auprès de ce ministère, M. Mohamed Ould Mohamedi.

Sonatrach en course pour l'exploration de blocs pétroliers au Yémen
Sanaa (APS)- La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a été présélectionnée avec 33 autres compagnies internationales pour l'exploration de 14 blocs pétroliers au Yémen, à l'issue de l'ouverture des offres techniques relatifs à un appel d'offre international lancé par ce pays du Moyen-orient. L'annonce en a été faite par le président de la société d'exploration et de production de pétrole du Yemen, M. Nabil Salah El Qoussi, cité par l'agence de presse yéménite Sabaa.

samedi 11 mars 2006

Algérie-Russie: accord sur l'annulation de la dette algérienne estimée à 4,7 millards de dollars
Alger (APS)- L'Algérie et la Russie sont parvenues vendredi à un accord sur l'annulation de la dette, estimée à 4,7 millards de dollars, contractée par l'Algérie auprès de la Russie, a-t-on indiqué de source officielle. Cet accord est intervenu à la faveur de la visite du président Vladimir Poutine à Alger. En contrepartie de cette annulation, l'Algérie s'engage à acheter des biens et services auprès de la Russie pour un montant équivalent de la dette.

vendredi 10 mars 2006

La Coreé du sud, un partenaire privilégié de l'Algérie

A la veille de la visite du président sud-coréen, M. Roh Moo Hyun, en Algérie, du 11 au 13 mars en cours, les opportunités du marché algérien sont évoquées avec un intérêt assez explicitement avoué par les responsables concernés par cette visite, qu’ils fassent partie ou non de la forte délégation qui accompagnera le Président à Alger. Cet intérêt est d’autant plus explicite qu’il s’exprime dans une conjoncture plus que jamais favorable par les 60 milliards de dollars dégagés au profit du programme présidentiel dans le cadre du plan quinquennal de la consolidation de la croissance économique. «60 milliards de dollars c’est énormément d’argent», n’hésite-t-on d’ailleurs pas à le souligner et à le rappeler parmi les responsables économiques que nous avons eu à rencontrer ici à Séoul. Ces derniers ne tiennent toutefois pas à préciser qu’il s’agira surtout de «savoir placer cet argent pour permettre à l’Algérie de poursuivre son développement au rythme actuel fort encourageant».
Un développement auquel les entreprises sud-coréennes seraient prêtes à prendre part en apportant leur expérience dans différents secteurs qui seront représentés par la quarantaine d’entreprises en déplacement à Alger à l’occasion de cette première visite d’Etat d’un président sud-coréen en Algérie depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1990. Parmi ces secteurs, quelques-uns jouissent d’une certaine priorité chez les plus hautes autorités sud-coréennes qui seront également représentées à Alger par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Industrie, des Ressources naturelles et de l’Energie ainsi que par le ministre de la Construction. C’est d’ailleurs dans cette logique de priorité pour les secteurs de l’énergie et de la construction que la visite du président sud-coréen en Algérie sera marquée par la signature d’accords de partenariat entre les ministères des deux pays. Des accords sectoriels seront également signés entre des entreprises sud-coréennes et respectivement Sonatrach, Sonelgaz et l’ORGM. D autres accords pourraient également voir le jour dans le secteur de la pêche. Autant d’accords attendus à l’occasion d’une visite inscrite dans le cadre d’un accord plus global, celui du partenariat stratégique entre les deux pays qui sera signé à Alger, concrétisant, à l’occasion, la volonté des chefs d’Etat des deux pays exprimée lors de la visite en Corée du Sud du président Abdelaziz Bouteflika en décembre 2003.
En fait, l’ntérêt de la Corée du Sud pour le secteur de l’énergie est particulièrement orienté vers la construction des infrastructures et, à un degré moindre, l’exploration des hydrocarbures. «Surtout dans le raffinage», précise M. Chun Kyu-Yu, président de l’Association internationale des constructeurs coréens ICAK. «La Corée a une très grande expérience dans la construction d’infrastructures au profit du secteur de l’énergie et nous souhaiterions investir cette expérience en Algérie», ajoute M. Chun. Ce dernier ne manquera pas l’occasion de sa rencontre avec des journalistes algériens pour parler d’un projet en étude avec un groupe privé algérien pour la construction d’un chantier naval d’un coût d’investissement de 5 milliards de dollars, avec la participation du géant sud-coréen de la sidérurgie Posco et d’autres entreprises du même pays.
De son côté, l’assistant du ministre de l’Habitat, M. Seo Jong-Dae, revient sur la situation géographique «idéale» dont jouit l’Algérie ainsi que sur le développement économique «significatif» qui la caractérise ces dernières années, en annonçant d’ores et déjà que, «durant son voyage, le ministre coréen de la Construction va signer un accord avec le ministre algérien de l’Habitat pour la construction de logements en Algérie, dont des logements sociaux».
Le même responsable ne manquera pas de souligner l’intérêt des entreprises de son pays pour le programme de 1 million de logements initié par le chef de l’Etat et ne se privera pas de rappeler les «compétences» de ces mêmes entreprises reconnues à travers le monde et qui permettent, selon lui, de construire 500 000 logements par an en Corée.
Visiblement donc, le président sud-coréen et la délégation qui l’accompagnera en Algérie semblent résolus à faire fructifier au maximum leur court séjour dans notre pays et à mettre rapidement sur les rails du concret l’accord de partenariat stratégique qui sera signé entre MM. Abdelaziz Bouteflika et Roh Moo Hyun, lequel accord permettra, selon les responsables coréens, de donner plus de volume à des échanges bilatéraux qui ne dépassent pas les 500 millions de dollars.
D'aprés LA TRIBUNE.

jeudi 9 mars 2006

Représentant du groupe américain "panorama" à Jijel
Jijel (APS)- Le vice-président du groupe hôtelier américain "Panorama", M. Corey Hoffpaur, a effectué mercredi à Jijel une visite d'information et de prospection, après celle du patron de cette chaîne en février dernier. Cette visite de deux jours permettra au représentant du groupe américain d'envergure mondiale de récolter le maximum d'informations, de données et de paramètres dans la perspective d'investir dans le domaine hôtelier et touristique dans cette région septentrionale de l'Algérie.

Sonatrach: Nouvelle découverte d'hydrocarbures dans le bassin de Berkine
Une découverte d’huile a été réalisée dans le bassin de Berkine suite au forage du puits AHMN-1 (Ait Hamouda Nord-1) dans le bloc 405a par Sonatrach en effort propre.

Ce forage a atteint la profondeur de 4590 m après avoir traversé tous les objectifs prévus.
Le test de formation réalisé sur le réservoir TAGI dans l’intervalle perforé 3207-3219 m a donné les résultats suivants, sous duse 24/64 ‘’ :
Débit d’huile = 3.49 m3/h
Débit de gaz = 1347 m3/h
Densité d’huile = 0.79 g/cc
Pression en tête = 750 psi
Ce résultat confirme l’important potentiel en hydrocarbures dans cette partie du bassin de Berkine.
Cette découverte est la troisième réalisée en Algérie cette année après celle de Sonatrach, HGAS-1 dans le bassin d’Amguid Messaoud et celle de Rosneft-Stroystransgaz, TEN-1 dans le bassin d’Illizi.
Bulletin: http://www.sonatrach-dz.com

mardi 7 mars 2006

Tiaret : Une délégation de Total-France inspecte le site du projet de la raffinerie
D'aprés: EL MOUDJAHID
Une délégation composée d’experts de Total-France, chargée de l’étude et de la réalisation de la raffinerie de pétrole de Tiaret, séjourne actuellement dans la capitale du Sersou pour discuter avec les responsables locaux des dispositions administratives et réglementaires nécessaires au lancement de ce projet.
Au cours d’une séance de travail présidée par le wali, et à laquelle ont pris part les directeurs de l’exécutif, la délégation a été informée des atouts de la wilaya dont les ressources hydriques, les infrastructures d’accueil et le réseau routier. Le projet, pour lequel une assiette foncière implantée à l’ouest du chef-lieu de wilaya, sera réalisé non loin de la zone industrielle de Zaâroura, à quelques kilomètres de la première zone d’habitation afin d’éviter, en cas d’incidents techniques, tous dangers aux habitants, note-t-on. Parmi les autres atouts dont dispose la wilaya de Tiaret, figure également une station de production d’énergie électrique, d’une capacité de 450 mégawatts et des ressources hydriques non négligeables notamment dans la zone du chott Chergui qui seront renforcées par la réalisation d’une retenue collinaire non loin du site de la raffinerie et par une station de traitement des eaux usées qui verra le jour à Dahmouni. S’agissant des transports, la wilaya de Tiaret dispose d’un aéroport international et d’un important réseau routier relié par voie ferrée à Relizane et disposera également d’un accès grâce à l’autoroute des hauts plateaux, indique-t-on.
Des infrastructures constituent également le potentiel industriel de la wilaya, dont l’usine de fonderie, le complexe des engins industriels de Aïn Bouchekif et l’usine de montage des véhicules particuliers actuellement au stade de projet.
L’étude géologique du site devant abriter le projet de raffinerie, qui produira 15 millions de tonnes de produits dérivés du pétrole, a déjà démarré.
Une partie de la production de cette usine, qui relèvera de l’activité aval du Groupe Sonatrach, sera destinée à couvrir les besoins de l’entreprise Naftal, alors que l’autre partie sera exportée grâce à un réseau d’oléoduc qui reliera la raffinerie au port d’Arzew, indique-t-on.

vendredi 3 mars 2006

Ouverture à Oran d'un guichet commercial de la mission économique française Oran - Un guichet commercial de la mission économique de l'ambassade de France en Algérie a été inauguré mercredi au niveau du siège de la chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie (CCIO) à Oran. La cérémonie a été marquée par la présence de Pierre Mourlevat, président de la mission économique auprès de l'ambassade de France en Algérie, et de plusieurs opérateurs économiques activant dans la région.

Algérie Télécom signe un contrat avec Siemens pour développer le réseau IP avancé en Algérie
LogoAlger (APS) - Algérie Télécom (AT) a conclu un contrat avec le groupe Siemens communications et son partenaire mondial Juniper networks pour développer le réseau Internet protocol (IP) avancé en Algérie, a-t-on appris lundi auprès de l'opérateur historique. Le contrat d'un montant d'"environ 20 millions de dollars" porte sur la mise en place d'un réseau fédérateur multiservice basé sur la technologie MPLS (commutation de type multi-protocoles) future génération, a appris, par ailleurs, l'APS du groupe Siemens communications.

La future gare des lignes à grande vitesse érigée au Hamma (Alger)
Alger (APS)- Les actuels ateliers de maintenance de la SNTF situés au Hamma (Alger) serviront d'assiette à la construction de la future gare des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) qui doivent être réalisées d'ici 2009 sur tout le nord du pays, a indiqué mercredi à Alger le directeur des infrastructures de cette entreprise, Mohamed Leulmi. "La future gare des LGV sera érigée sur le site des ateliers de maintenance du Hamma, appelés à être démolis" dans les prochaines semaines, a déclaré à l'APS ce responsable qui accompagnait le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, dans une visite d'inspection de certaines infrastructures ferroviaires de l'Algérois.

L'électrification du réseau ferroviaire de la banlieue d'Alger réalisée à 20 %
Alger (APS)- Le projet d'électrification du réseau ferroviaire de la banlieue d'Alger a atteint un taux de réalisation de 20 %, un an après le démarrage des travaux, a indiqué mercredi à Alger le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui. S'exprimant lors d'une visite aux infrastructures ferroviaires d'Alger, M. Maghlaoui a qualifié ce taux d'"encourageant". Selon lui, à ce rythme, les premières lignes de chemin de fer électrifiées reliant Alger à El Affroun (60 km) et Alger à Thenia (50 km) "seront fin prêtes en février 2008".

l'Algerie aura son TGV!

Lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV): six groupements internationaux retenus
Alger(APS) - Six grands groupements internationaux ont été "pré-qualifiés" par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) pour la réalisation de trois projets de lignes à grande vitesse (LGV), a indiqué mercredi le directeur des infrastructures de la compagnie, Mohamed Leulmi. Il s'agit des Italiens Astaldi et Pizarotti, des Français Bouygues et Vinci, de l'Espagnol OHL ainsi que de l'Anglais Bechtel, a précisé ce responsable en marge d'une tournée du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, dans des infrastructures ferroviaires de l'Algérois.

Sonatrach: découverte d'un nouveau gisement d'hydrocarbures près de Hassi-Messaoud
Alger (APS)- Un nouveau gisement d'hydrocarbures dans la région d'Amguid Messaoud, près du champ pétrolier géant de Hassi-Messaoud, a été découvert par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach qui en a fait l'annonce mercredi dans un communiqué. Selon les précisions techniques de l'entreprise, le forage a été réalisé dans le bloc 427, situé dans Hassi Guettar sud-1 (Hgas-1), à une profondeur de 4.227 mètres et a mis en évidence une accumulation d'huile dont le débit a été estimé à 4.50m3/h de pétrole brut et 559m3 de gaz.

L’Algérie n’est plus déconseillée aux Britanniques
L’Algérie n’est plus considérée comme une destination à risque et n’est plus un pays déconseillé aux britanniques, a affirmé l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, M. Andrew Tesoriere.
S’expriment en marge de la présentation du rapport « Emerging Algeria », établi par le bureau Oxford Business Group, l’ambassadeur a souligné l’amélioration effective de la situation sécuritaire en Algérie, indiquant en ce sens que le gouvernement britannique « a changé positivement » d’avis à l’égard des ressortissants britanniques désirant se rendre en Algérie.
Cette décision intervient au lendemain de la visite à Alger du ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw qui, lors de son séjour algérois, a certainement discuté avec les responsables algériens de la question du déplacement des étrangers dans le pays. Il y a également lieu de signaler que ce signal fort de la Grande-Bretagne sera sans doute politiquement appuyé par le Premier ministre, Tony Blair, dont on annonce la visite pour le mois de juin prochain.Désormais, les Britanniques peuvent se rendre « en toute sécurité dans le Sud du pays avec des agences sûres, mais également dans le Nord et ce, quel que soit le mode de transport utilisé », y compris en bus ou en voiture, a encore ajouté le diplomate britannique. Par ailleurs, et pour soutenir les déclarations de M.Tessoriere, l’ambassade a rendu public, hier, un communiqué dans lequel elle assure qu’« il n’y a plus de recommandations contre les voyages en Algérie ». Même la recommandation de ne pas voyager par route au nord de l’Algérie, indique le communiqué, a été supprimée. « Ces nouvelles recommandations, contenues dans le « Travel Advice » et publiées par le Foreign Office, ont été faites « en rapport avec la très nette amélioration de la situation sécuritaire en Algérie », précise la même source.
D’après l’Expression