Wind of change in Algeria

Google
 
Web algeria-reloaded.blogspot.com

dimanche 30 avril 2006

Lancement de travaux de réalisation d’une nouvelle usine de produits pharmaceutiques

Alger, (AAI) - Un montant s’élevant à 35 millions de dollars US, et une assiette de terrain d’une superficie de 21 657 m2, ont été dégagés pour la réalisation d’un projet visant la mise sur pied de trois unités de production spécialisées dans la fabrication pharmaceutique, au niveau de la zone industrielle de la future nouvelle ville Sidi Abdallah lit-on dans la presse.
La pose de la première pierre pour la construction de cette usine a été faite, hier, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, en présence notamment du wali délégué de Zéralda.
Le président de Sebbah Invest Services (SIS), bureau d’études et de consultation qui accompagne le projet, a indiqué, selon le quotidien El Watan, que les travaux de réalisation de cette première phase ont été entamés de façon effective le 6 juillet 2005.
Actuellement, le taux d’avancement des travaux est, selon lui, cité par la même source, de 30 à 40%. Une enveloppe financière de l’ordre de 15 millions de dollars américains a été dégagée.
Ce financement, précise Sebbah, est à la charge, à parts égales, des deux entreprises jordaniennes à l’origine de la création de Al Arabia, à savoir la Société arabe pour la production pharmaceutique et la société Dar Al Daoua pour le développement et l’investissement.
L’entrée en production, au cours du premier trimestre de 2007, de Al Dar Al Arabia pour la fabrication de médicaments, à la nouvelle ville Sidi Abdallah (Alger), permettra, dans un premier temps, de créer pas moins de 165 postes d’emploi.
La deuxième et la troisième phases de ce projet vont générer, selon la même source, un peu plus de 500 autres postes dans les différentes catégories
Al Dar Al Arabia pour la fabrication de médicaments est une société par actions de droit algérien. Elle ambitionne de produire et de commercialiser ses médicaments en Algérie, dans les pays arabes, les pays africains limitrophes ainsi qu’en Europe. Société privée, fondée en 2004, rappelle la même source, le SIS active dans le domaine des services « offerts aux investisseurs et compagnies étrangères en quête de moyens pour leur faciliter l’accès au marché algérien prometteur et investir dans les secteurs d’activité de l’économie », ajoute El Watan.
La nouvelle usine produira toute une gamme de médicaments, notamment les génériques, « selon les normes internationales ».

ESTIMEES A MOINS D’UN MILLIARD DE DOLLARS, L’Algérie veut payer ses dettes au Canada

Une délégation représentant des hommes d’affaires canadiens et conduite par le président du Conseil du commerce canado-arabe (CCCA), M. Dwain Lingelfelter est depuis plusieurs jours, l’hôte de l'Algerie.
L’objectif de cette visite, qui prendra fin lundi, est de jeter concrètement les jalons d’une coopération tous azimuts entre les deux pays et ce, en organisant directement des «tête-à-tête» entre les Algériens et les Canadiens dans le but de déceler des opportunités de partenariat. A cet effet une rencontre a été organisée hier à l’hôtel El-Aurassi en présence de Son Excellence l’ambassadeur du Canada en poste à Alger, M. Robert W. Peck qui n’hésitera pas à brandir la «réussite sociale» de nombre d’Algériens au Canada en guise d’argument pour inciter les hommes d’affaires des deux pays à faire de même et à mettre sur pied «un partenariat durable».

«En cette période de forte croissance économique tant en Algérie qu’au Canada, il est important que les compagnies des deux pays trouvent de bons partenaires pour identifier des projets mutuellement profitables et les mener, par la suite, à bien», dira l’ambassadeur qui soulignera, en outre, que les Algériens se sont rendus compte que les compagnies canadiennes de services sont en mesure de leur être très utiles car, explique-t-il «elles savent allier la technologie nord-américaine et l’usage de la langue française que nous partageons». Pour preuve le diplomate cite l’exemple des contrats de services raflés, l’année dernière, par le Canada en Algérie et qui s’élèvent à 1,6 milliard de dollars. L’ambassadeur qui rappellera que l’Algérie constitue le premier partenaire commercial du Canada en Afrique dira que les investissements canadiens, dans notre pays, dépassent largement le 1 milliard de dollars.

Cependant M. Robert W. Peck fera remarquer qu’avec seulement 226 millions de dollars, les exportations canadiennes vers notre pays ne sont pas à la hauteur des attentes en comparaison avec les exportations algériennes (hydrocarbures) vers le Canada qui s’élèvent, quant à elles, à 4,1 milliards de dollars.

Par ailleurs, l’ambassadeur a affirmé en ce qui concerne la dette contractée par l’Algérie auprès du Canada et qui avoisinerait d’après lui «moins d’un milliard de dollars» que les autorités algériennes ont formulé le voeu d’en rembourser totalement le montant.

Enfin concernant la ligne aérienne Alger-Montréal, l’ambassadeur du Canada a soutenu, en marge de la rencontre des hommes d’affaires algéro-canadiens que le plus gros du travail a été fait à ce sujet et «que nous travaillons sérieusement» pour mettre sur pied la desserte qui devrait relier les deux capitales. Il faut savoir, par ailleurs, que la visite de la commission commerciale du Canada, fondée en 1983, représentant plusieurs secteurs notamment: l’énergie, l’éducation et la formation, la gestion de projets, la consultation ainsi que les services et les produits de haute technologie est la deuxième dans notre pays en l’espace de deux années. Le président de la CCCA, également vice-président de la compagnie pétrolière Nixen a affiché, hier au cours de son intervention, sa ferme volonté à arriver à des résultats probants lors des séances de travail organisées à l’hôtel El-Aurassi entre Algériens et Canadiens et ce, en collaboration avec «la bourse de sous-traitance et de partenariat» qui est constituée, pour rappel, d’entreprises publiques et privées algériennes et soutenues dans leur démarche par les pouvoirs publics. Il y a lieu de souligner que la CCCA a déjà organisé des rencontres similaires, depuis le 19 avril dernier, en Libye et au Maroc. Ces rencontres, faut-il également le signaler, interviennent à la veille de la visite d’une délégation du MEDEF à Alger et qui tentera à son tour de relancer la coopération algero-française après plusieurs rencontres qui se sont soldées par des échecs à cause de la réticence des chefs d’entreprises de l’Hexagone qui ne veulent, analysent des observateurs, prendre aucun risque quant il s’agit de mettre des sous dans des investissements en Algérie; un pays qualifié hier par l’ambassadeur du Canada «d’incontournable» à cause de sa situation géostratégique et pour ce qu’il offre d’opportunités d’affaires dans tous les domaines d’activités. LE QUOTIDIEN D'ORAN

vendredi 28 avril 2006

La française «Air Liquide» n’a pas réussi à décrocher la transaction
Le groupe allemand, Linde, achète l’ENGI

La transaction annoncée, l’année écoulée, permettra d’étendre les activités de la compagnie allemande, surtout après la réalisation d’un complexe pour la production de l’Hélium, à Skikda (est), selon le site web de la compagnie. Le renforcement de la présence de la firme allemande dans le marché maghrébin est également envisagé.
Linde bénéficiera ainsi des différentes infrastructures de la société algérienne, qui seront réhabilité avec l’introduction de la nouvelle technologie, des techniques modernes susceptibles, et de nouvelles méthodes de gestion susceptibles de développer et de diversifier la production. L’ENGI, qui a été créée à la suite de la nationalisation des biens appartenant alors à la société française « Air Liquide », possède sept unités de production dont celles de Réghaïa (Est d’Alger), de ‘Arzew (ouest), de Annaba et de Constantine.
Le groupe allemand, Linde, a affiché son intérêt pour cette transaction bien avant le Forum d’affaires algéro-allemand, la visite de l’ex-chancelier allemand, Gerhard Schr?der, en octobre 2004. Des négociations entre les représentants du groupe allemand, Linde, et ceux de l’ENGI, ont eu lieu à Berlin, en 2005.
Le groupe allemand se concentre sur le marché algérien pour accéder aux marchés africains, l’Algérie représente pour Linde une base de lancement dans se concurrence avec la compagnie française « Air Liquide », surtout après les deux accords de partenariat signés en Algérie. Le premier conclu avec l’Entreprise nationale algérienne des gaz industriels, à Hassi-Messaoud (sud), pour la production des différents gaz industriels, et le deuxième avec Sonatrach, pour la production de l’Hélium, a Arzew (ouest). EL KHABAR

Le groupe français Danone achète la majorité des parts de sa branche en Algérie

Le groupe Français estime qu’il a réalisé, depuis la signature d’un accord de partenariat avec la compagnie Algérienne « Djurdjura », en 2001, une grande avancée et qu’il détient aujourd’hui 40% des parts de marché Algérien. La compagnie a bénéficié d’un accord de transfert d’une partie de la dette Algérienne contracté vers la France, estimée à 61 millions d’euros, avec le groupe «Michelin».
Dans le même contexte, la compagnie Française a annoncé qu’elle s’est mise d’accord à consacrer, dans un premier temps, 5 % des parts de la compagnie au propriétaire de la société «Djurdjura», en attendant la confirmation officielle de cet accord, en Juin prochain.
Le nouveau contrat permet à la compagnie Française d’adopter un large plan de développement, à commencer par le projet de réalisation d’un complexe de production de différents biscuits et rafraîchissements, sous la marque «Danone», avec la compagnie Tunisienne «Sotibé», et d’augmenter le taux de production de lait sur le marché Algérien à travers des projets d’importation de vaches laitières.
La compagnie Française a indiqué, dans son communiqué qu’elle a réalisé un taux de croissance annuelle en Algérie, estimé à 20 %, et que ses ventes ont dépassé les 60 millions d’euros, l’année dernière, Le groupe a estimé la moyenne de consommation de produits laitiers de l’Algérien à 7 kilogrammes contre 23 kilogrammes en Europe de l’Ouest, indiquant que le marché Algérien possèdent de grandes capacités qui doivent être exploitées. EL KHABAR

mercredi 26 avril 2006

Des projets touristiques et immobiliers à 500 millions d’euros prévus
Des Italiens à Madagh, Cap Blanc et Boutlélis

Un projet immobilier, touristique et culturel de grande envergure sera réalisé dans la wilaya d’Oran par une société italienne «Orano project management», représentant un consortium de 33 PME italiennes.
Ce projet, prévu dans la zone d’extension touristique (ZET) de Madagh et de Cap Blanc, ainsi que les communes de Aïn Karma, Boutlélis et Oran, a été présenté, hier, sur maquette, par une délégation du consortium, venue pour une visite de deux jours à Oran. «Echiraâ du MED» est le nom attribué à ce projet dont le coût d’investissement a été évalué à 500 millions d’euros et comporte quatre volets notamment l’hôtellerie, l’industrie, la culture et la construction immobilière.
Sur le montant réservé à cette opération, les habitations touristiques ont pris la part du lion avec 60% de la somme allouée à ce projet. Les habitations résidentielles, les habitations locales et les infrastructures socioculturelles 40% chacune. L’industrie prend 7% du montant et les infrastructures touristiques 13%. La réalisation de «Echiraâ du MED», dont l’étude a été élaborée par un bureau d’étude italien, va s’étaler sur une durée allant de 6 à 8 ans avec la création de 11.000 postes d’emploi, 5.000 postes pour la construction et 6.000 pour la gestion. Déjà déposé à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), le projet sera concrétisé une fois approuvé par la commission nationale de l’investissement qui devra donner son aval au mois de juillet prochain.
Lors de leur intervention pour donner les grandes lignes de ce projet, les représentants de «Orano du MED» ont montré un intérêt pour le projet du pont logistique intégré Oran-Alicante et notamment la réalisation de hangars. Pour la partie Oran qui s’étale sur une superficie de 25.600 m², elle comporte des infrastructures industrielles et de services, un parking public ainsi qu’un aqua-parc qui sera réalisé sur une superficie de 12 ha dont le coût est estimé à 30 millions d’euros.
Dans la ZET de Madagh, d’une surface de 21.150 m², il est prévu la réalisation d’un port de plaisance, d’une station thermale, d’un village touristique, des hôtels, des restaurants, une discothèque et des habitations.
Dans la ZET de Cap blanc qui s’étale sur une superficie de 98.250 m², il sera réalisé une école hôtelière, des restaurants, un marché, des hôtels et des locaux commerciaux. Concernant la localité de Boutlélis, une superficie de 69.600 m² a été réservée pour la construction d’habitations et d’un centre commercial. Dans la commune de Aïn Karma, une surface de 45.000 m² sera exploitée pour la réalisation d’une mosquée, d’une unité sanitaire, des habitations et des locaux commerciaux. LE QOTIDIEN D'ORAN

Lancement en juillet de l'appel d'offres pour le projet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset
Alger - Un appel d'offres sera lancé, en juillet, pour la réalisation de l'ambitieux projet de transfert d'eau potable de la région d'In Salah vers Tamanrasset dans l'extrême sud, a annoncé mardi le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Ce projet, qui s'étend sur une distance de 750 km dans le Sahara algérien, coûtera environ un (1) milliard de dollars, a indiqué le ministre lors d'un séminaire sur les assurances des ressources et installations hydrauliques. "De par sa taille, c'est le plus gros projet de transfert d'eau jamais réalisé en Algérie", s'est-il réjoui. APS

lundi 24 avril 2006

SWICORP veut investir 100 millions de dollars en Algérie
La banque d’affaires SWICORP est prête à investir dans un premier temps quelque 100 millions de dollars en Algérie, a annoncé M. Rudolph Waels, vice-président de cette banque pour l’Afrique et le Moyen-Orient.
Au cours d’une conférence de presse animée hier à l’hôtel Sofitel, M. Waels, qui rappellera tout au long de son intervention que la firme qu’il représente était à l’origine du rachat de l’ENAD par HENKEL, affirmera que les souscripteurs des fonds sont même prêts à augmenter leur souscription en fonction des opportunités qui leur seront offertes en Algérie.
Créée en 1987, SWICORP, explique le conférencier, est une banque d’affaires qui a développé une grande expérience dans le domaine du conseil en fusions et acquisitions et du capital investissement dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Basée à Genève (Suisse) et disposant de bureaux régionaux en Arabie Saoudite, en Iran, en Tunisie, cette banque d’affaires qui assure en tout la gestion de fonds qui s’élèvent à un milliard de dollars, est très intéressée, concernant notre pays, par les secteurs de l’immobilier, des infrastructures, des matériaux de construction, de la pétrochimie, des services financiers, de l’agroalimentaire, du tourisme et des industries en relation avec les consommateurs. Le vice-président, qui soulignera que les activités du groupe en Algérie datent déjà de 1997, annoncera également qu’un autre bureau représentant la banque sera installé prochainement dans notre pays. La décision d’ouvrir un bureau à Alger n’a pas été prise au hasard, admet franchement le conférencier qui déclare que «l’Algérie dispose aujourd’hui d’opportunités phénoménales et il suffit d’ouvrir la fenêtre pour s’en rendre compte».
LE QUOTIDIEN D'ORAN.

A L’EXEMPLE DE L’OPEP, L’Algérie et la Russie pourraient lancer le «lobby» du gaz
Les chances pour la création d’une organisation des pays exportateurs de gaz sont plus fortes depuis la crise de gaz déclenchée au mois de décembre dernier entre la Russie et l’Ukraine. Ce qui n’était jusqu’à présent qu’une idée qui a germé durant ce conflit gazier opposant ces deux pays, peut devenir dans un proche avenir une réalité.
Les initiateurs de cette action pourraient bien être Sonatrach et la russe Gazprom. Ces deux géants gaziers pourraient jouer un rôle important dans l’avènement d’une telle organisation qui constituera un lobby dans le marché gazier, tout comme l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La nouvelle a été annoncée lundi par le Times, cité par l’APS. Ce journal londonien voit qu’une telle organisation a toutes les chances de voir le jour au regard des développements importants enregistrés sur le marché gazier, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Elle a aussi toutes les chances de faire le monopole sur le marché gazier du fait que du point de vue écologique, le gaz est la source énergétique la moins polluante.

Le gaz figure parmi les sources d’énergie qui seront très demandées à l’avenir, vu la polémique sur la rentabilité économique de l’énergie nucléaire. Une commission parlementaire de la chambre des Communes britannique avait recommandé récemment d’opter pour l’utilisation du gaz pour le fonctionnement des centrales électriques au lieu de la mise en place d’une nouvelle génération de centrales nucléaires pour produire l’électricité, qui sont très coûteuses et exigent beaucoup de temps, alors que les besoins énergétiques doivent être satisfaits immédiatement.

Selon le Times, le rapprochement entre les compagnies algérienne et russe à la faveur des entretiens du mois écoulé, et au cours desquels il a été convenu de signer un protocole de coopération dans les plus brefs délais, conforte l’orientation vers la création d’une telle organisation, d’autant que Sonatrach et Gazprom occupent les premières places sur le marché émergent du gaz liquéfié. L’Algérie est le deuxième exportateur de gaz vers l’Europe et occupe une place de choix en matière de commercialisation de gaz. Elle est aussi, depuis les années soixante-dix, un exportateur traditionnel de gaz liquéfié vers l’Amérique.

La Russie occupe également une place de choix dans le marché gazier. Elle est le premier pays exportateur de gaz vers l’Europe. Ces positions font de ces deux compagnies des initiatrices privilégiées pour une telle action. De plus, l’Europe dépend presque entièrement des importations de gaz de Russie, d’Algérie et de la Norvège.

Si les chances étaient faibles jusque-là pour concrétiser ce projet, la crise gazière entre Kiev et Moscou semble avoir changé la donne sur le marché gazier et jouer le rôle de détonateur. Pour la genèse, au mois de décembre dernier, Moscou avait réclamé une forte augmentation du prix du gaz livré à Kiev et menacé de fermer les vannes si un compromis n’était pas trouvé avant la fin de l’année 2005. C’est à partir de là que l’idée de création d’une organisation a commencé à faire son chemin.

Ce qui a jusqu’à présent ralenti cette machine est la vision dominante selon laquelle le marché du gaz est «un marché local tributaire de la réalisation de gazoducs et de contrats à long terme entre producteurs et consommateurs». Cependant, l’évolution du marché gazier à la lumière de l’importante augmentation des échanges de cargaisons de gaz à l’aide de méthaniers a changé la donne sur ce marché et a créé une concurrence sur les prix entre l’Europe et l’Amérique du Nord.

Pour parler de la position de l’Algérie dans le marché gazier, il faut dire que depuis les années soixante, l’Algérie est considérée comme une pionnière dans la technique du refroidissement du gaz à -160 degrés. Elle est également le deuxième plus grand exportateur de gaz naturel vers l’Europe après la Russie. S’agissant des réserves de gaz, elle occupe le huitième rang mondial avec 4,5 trillions de mètres cubes, qui sont appelés à s’élever à 8 trillions de mètres cubes à la faveur des nouvelles prospections dans le Sahara.
Sur le marché international, la position de l’Algérie est confortée par son volume de production qui la place au quatrième rang ainsi que par sa position géographique stratégique. La jonction avec le sud de l’Europe est réalisée par le biais du gazoduc Transmed qui la relie au sud de l’Italie et par le gazoduc traversant la péninsule ibérique (Espagne et Portugal) via le détroit de Gibraltar. Il est également prévu la réalisation d’un troisième gazoduc reliant directement l’Algérie au littoral espagnol dans l’objectif d’augmenter les capacités d’exportations gazières vers l’Europe.
LE QUOTIDIEN D'ORAN

dimanche 23 avril 2006

Le tourisme rapportera un milliard de dollars à l’Algérie à l’horizon 2015
L’activité touristique rapportera à l’Algérie un revenu de près d’un milliard de dollars à l’horizon 2015 à travers la stratégie de développement touristique élaborée par le ministère de tutelle, a estimé samedi à Alger, M. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme. "Nous prévoyons à l’horizon de 2015 l’arrivée de quelque 4 millions de touristes en Algérie. Cela permettrait au pays d’enregistrer un revenu qui avoisinerait la somme de 1 milliard de dollars", a dit M. Moussa qui était l’invité du forum de la télévision nationale (ENTV). Le ministre est revenu longuement sur les structures hôtelières et leurs capacités d’accueil dont dispose le pays, précisant à ce sujet que l’Algérie"possède actuellement 1004 hôtels, dont 804 ne sont même pas classés et de 81.000 lits dont 10.000 seulement sont plus ou moins conformes aux normes internationales". "Nous comptons également atteindre le nombre de 120.000 lits, conformes aux normes internationales à l’horizon 2015", a-t-il encore précisé, ajoutant que son ministère accorde "une grande importance" au volet formation. Le ministre a ajouté, dans le même contexte, "que 700 demandes d’investissements ont été faites dans le secteur", précisant que "500 d’entre elles sont en voie d’étude".
Relevant le climat politique stable et le cadre juridique adéquat dont jouit actuellement l’Algérie, favorisant l’investissement touristique, M. Moussa a, en outre, mis l’accent sur le rôle des médias algériens dans la promotion de la destination Algérie.

BATIMATEC 2006: La France présente avec 60 exposants
La 9e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (BATIMATEC 2006) qui se tiendra du 3 au 8 mai 2006, au Palais des Expositions de la Safex, verra la participation de 60 exposants français, annoncent les co-organisateurs du pavillon France, en l’occurrence la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFCIA) et la chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence.

Orascom Télécom Algérie: Le bilan!

17 à 20 millions d’abonnés potentiels pour le mobile sur le marché algérien selon Hassan Kabbani Le directeur général d’Orascom Télécom Algérie, invité du Centre de presse d’El Moudjahid.
2 milliards de dollars d’investissement.
Le montant des investissements du groupe Orascom Telecom s’élève à plus de 4 milliards de dollars uniquement dans la téléphonie mobile, dont 2 milliards de dollars pour Djezzy. Aujourd’hui le groupe Djezzy compte 8 millions de clients et détient 56% des parts du marché.
Pour M. Hassan Kabbani, le groupe Orascom Télécom est présent dans plusieurs pays et ce depuis 1998. En Egypte, à travers un consortium Orascom-Motorola.
Le groupe a décidé d’étendre ses activités dans la région, au Maghreb et au Moyen-Orient, spécialement également en Algérie. Ce fut le début d’une stratégie de conquête de marchés régionaux qui place le groupe en tant que grand opérateur régional. De cette façon le groupe a décidé de se désengager des petites opérations pour se concentrer sur les opérations à forte potentialité de croissance, c’est-à-dire uniquement les grands marchés.

8 millions d’abonnés
Aujourd’hui, nous en sommes à 8 millions d’abonnés. Aujourd’hui existe une très forte demande sur le marché. Il s’agit d’une croissance phénoménale, dira M. Hassan Kabbani.
Le directeur général de Djezzy, note que les mêmes analystes qui s’apitoyaient sur le sort du groupe avant qu’il ne démarre ses activités, confirment aujourd’hui la bonne santé du groupe en Algérie et sa réussite dans le secteur des télécoms.
Pour M. Hassan Kabbani, l’Algérie a su comment se repositionner sur le marché. Comparée aux autres régions l’Algérie occupe en Afrique la troisième place pour le nombre d’abonnés juste derrière l’Afrique du Sud et le Nigeria en termes de télédensité on serait le 2e pays. Il n’y a que la Tunisie qui nous devance en la matière, surtout en raison de la faiblesse de sa population.
Le directeur général de Djezzy trouve plusieurs raisons à la réussite de son groupe, très forte consommation dans le mobile, beaucoup d’attentes, qualité de réseau couplée à une qualité de la communication, la recherche des meilleurs tarifs, et du meilleur service après-vente, pour être sûr que tous les messages seront bien pris en charge.
Toutes ces conditions peuvent contribuer à la réussite et s’agissant de Djezzy, c’est largement le cas aujourd’hui, où nous bénéficions d’un capital confiance important de la part de notre clientèle.
Entre Djezzy et les consommateurs, il y a en effet une relation de confiance qui s’est établit permettant de répondre aux attentes des abonnés. Le premier facteur de la réussite c’est l’investissement qui est d’un montant de 2 milliards de dollars pour Djezzy. Il y a une détermination et un engagement de Djezzy qui méritent d’être relevés. Nous avons dès le début pris les choses au sérieux, relève M. Hassan Kabbani, pour développer le réseau au maximum. L’investissement, il faut savoir où le placer, note l’orateur.
EL MOUJAHID

Gaz: Sonatrach et BG Group (GB) signent un mémorandum d'entente
Alger(APS) - L'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé récemment avec la compagnie britannique BG Group un mémorandum d'entente sur la coopération gazière, rapporte le bulletin Market news reçu samedi. Ce mémorandum identifie les domaines de coopération entre les deux parties sur toutes la chaîne gazière aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, a précisé cette publication mensuelle éditée par la direction commercialisation de Sonatrach. L'accord, ajoute-t-elle, couvre de nombreux domaines d'activités allant de l'amont (exploration et production de gaz naturel) à l'aval (liquéfaction, commercialisation et transport maritime du gaz naturel liquéfié).

samedi 22 avril 2006

Projet du gazoduc MEDGAZ
Le projet de gazoduc Medgaz, qui doit relier l’Algérie directement à l’Espagne par voie sous-marine, devrait connaître un coup d’accélérateur après la visite qu’a effectuée hier en Espagne le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, à l’invitation de son homologue espagnol, José Montilla.

Si la coopération entre l’Algérie et l’Espagne est très dense dans le secteur de l’énergie, il reste néanmoins que le projet de gazoduc, le deuxième du genre, le premier passe par le Maroc, est entré dans sa phase active après que la partie du pipeline située sur le territoire algérien ait vu un début de réalisation. Du côté espagnol, la phase finale des autorisations a été atteinte au mois de janvier 2006 lorsque les autorités espagnoles ont soumis à l’information publique le tronçon qui passe dans les eaux territoriales espagnoles ainsi que le terminal de réception. C’est la subdivision du gouvernement du secteur de l’industrie et de l’énergie d’Almeria qui avait soumis à l’information publique le projet Medgaz, futur gazoduc Algérie-Europe à travers l’Espagne. La phase actuelle des autorisations doit théoriquement s’achever au milieu de l’année 2006. Le processus d’information publique est nécessaire à l’obtention des autorisations administratives pour la construction et la mise en marche du gazoduc. L’annonce qui a été publiée dans le bulletin officiel de l’Etat et dans le bulletin officiel de la province d’Almeria est relative au tronçon qui passe dans des eaux territoriales espagnoles et le terminal de réception. Comme point d’entrée sur le territoire espagnol, les autorités ont choisi la plage du Perdigal, dans la côte d’Almeria, qui est située au sud de l’aéroport d’Almeria. Avec une capacité initiale de 8 milliards de mètres cubes par an dans sa première phase, Medgaz transportera le gaz naturel de Beni Saf, sur la côte algérienne, jusqu’à Almeria, en Espagne. La longueur du pipeline sera de 200 km. Il sera posé au fond de la mer Méditerranée à une profondeur de 2160 m. Sur le territoire espagnol, il sera connecté au gazoduc Almeria-Albacete. Cette connexion permettra de livrer du gaz aux autres pays européens. L’investissement nécessaire à la réalisation du gazoduc sous-marin a été estimé à 630 millions d’euros. Sur le territoire algérien, le gazoduc a connu déjà un début de réalisation avec l’octroi de la réalisation du tronçon Sougueur-Arzew au consortium algéro-libanais Kanaghaz-Zakhem. Les appels d’offres pour le tronçon Arzew-Beni Saf et la partie sous-marine Beni Saf-Almeria sont en cours. Selon un responsable du consortium Medgaz, la réalisation de la partie espagnole de la conduite a déjà été confiée à une entreprise nationale espagnole. Selon les prévisions du consortium, la mise en service du gazoduc est prévue au début de l’année 2009. La décision d’investissement doit être finalisée durant le premier semestre 2006. Et les travaux de réalisation s’étaleront du second semestre 2006 jusqu’à la fin de l’année 2008 pour tous les tronçons qui totalisent une longueur totale de 1050 km, dont 550 km sur le territoire algérien, 200 km en mer et 300 km sur le territoire espagnol. Le consortium Medgaz est formé de Sonatrach et Cepsa avec 20% chacun. BP, Endesa, Gaz de France, Iberdrola et Total possèdent 12% chacun. Avec ce nouveau gazoduc, le troisième du genre entre l’Algérie et l’Europe, Sonatrach consolidera son rôle de fournisseur important de gaz naturel en Europe.
EL WATAN

jeudi 20 avril 2006

Wataniya Télécom Algérie: Un nouveau service e-mail

L’opérateur multimédia de la téléphonie mobile Wataniya Télécom Algérie - Nedjma - proposera dès le premier mai prochain à ses abonnés un nouveau service e-mail, a annoncé hier le directeur général de l’entreprise, André Halley.
Invité au forum d’El Moudjahid à Alger, M. Halley a précisé qu’à la faveur de ce nouveau service, les abonnées de Nedjma pourront désormais recevoir gratuitement tous leurs emails sur leur mobile. Après plus de 18 mois d’activité commerciale, indiquera-t-il, la situation financière de l’entreprise, qui a amorcé un plan d’investissement d’un milliard de dollars, reste des plus favorables. Nedjma, dira ainsi M. Halley, « compte désormais près de 2 millions d’abonnés et son réseau couvre déjà 68% de la population sur l’ensemble des 48 wilayas du pays, avec près de 1200 sites installés ». Les dernières évaluations de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), a-t-il tenu à préciser, « situent à 98,79% la qualité de service de notre réseau ». Au plan commercial, a-t-il également souligné, « les produits Nedjma sont vendus dans 5600 points de vente, alimentés par 8 distributeurs nationaux et régionaux », auxquels s’ajoutent 19 espaces et boutiques répartis à travers le territoire national. Wataniya Télécom Algérie, a-t-il indiqué au demeurant, compte actuellement près de 1200 employés dont 95% de locaux et 40% de femmes. Proposant déjà nombre de produits à sa clientèle locale, Nedjma, affirmera M. Halley, envisage de lancer nombre de nouveaux services afin de conforter ses parts de marché.

Deux groupements internationaux au coude à coude pour décrocher la réalisation du tramway d'Alger Futur tramway
Alger(APS) - Les groupements Alstom et Siemens ont présenté mercredi à Alger des offres financières sensiblement identiques pour la réalisation du tramway d'Alger, a-t-on constaté à l'ouverture des plis au siège de l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA). Constitué de Alstom-Algérie, Alstom-France, Todini construction général (Italie) et l'entreprise privée de travaux publics "Hadad", le groupement Alstom a fait une offre de 25,62 milliards DA dont 213,48 millions d'euros, avec un délai de réalisation de 36 mois.

Sonatrach: nouvelle découverte d'hydrocarbures dans le bassin de Berkine
Alger (APS)- Une nouvelle découverte de pétrole brut et de gaz à condensât a été réalisée par Sonatrach, en efforts propres, dans le bassin de Berkine à la suite du forage du puits Ahm-1 (Ait Hamouda) effectué dans le bloc 405a, a annoncé jeudi la compagnie nationale des hydrocarbures dans un communiqué. Ce forage a atteint la profondeur de 4.500 m , a ajouté la même source en précisant que les tests de formation réalisés pour évaluer le potentiel du réservoir du Trias Argilo-gréseux inférieur (TAGI) et du Tournaisien ont donné des résultats confirmant ''l'important potentiel'' de ce bassin.

mercredi 19 avril 2006

Excédent record de la balance commerciale de l'Algerie au premier trimestre 2006
Les échanges commerciaux de l'Algérie durant le 1er trimestre 2006 se sont soldés par un excédent de 7,22 milliards de dollars, en hausse de 48% par rapport à la même période de l'année précédente (4,88 milliards), selon des données recueillies, hier (18 Avril), par l'APS auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes.
Les exportations ont atteint 12,33 milliards de dollars, soit une augmentation de 20,13% par rapport au 1er trimestre 2005 (10,26 milliards de dollars), tandis que les importations ont enregistré une baisse de 5,1%, totalisant 5,11 milliards de dollars contre 5,38 durant les trois premiers mois de 2005. Les exportations d'hydrocarbures ont continué à représenter l'essentiel des ventes de l'Algérie à l'étranger avec 98,18% du volume global (12,11 milliards de dollars) et une augmentation, en valeur de 20,4%par rapport à la même période 2005. Les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales avec seulement 1,82% du volume global des exportations, soit une valeur de 225 millions de dollars, en hausse de 7,14% aux trois premiers mois de 2005.

mardi 18 avril 2006

Chakib Khelil, ministre de l'Énergie et des Mines au quotidien Liberté: Le 7e appel d'offres fin 2006
L'Algérie devrait procéder au lancement du 7e appel d'offres pour l'attribution de nouveaux blocs d'exploration des hydrocarbures d'ici la fin de l'année 2006. Il sera le premier réalisé sous l'égide de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

C'est ce qu'a indiqué le ministre de l'Énergie et des Mines à Liberté en marge de la visite d'inspection du président de la République à Constantine. “Cela devrait se faire d'ici la fin de l'année. Nous avons actuellement beaucoup d'appels d'offres lancés pour le secteur”, a précisé Chakib Khelil. Ces appels d'offres concernent l'industrie pétrochimique, l'électricité ainsi que le dessalement. Il s'agit, pour le ministre, de mener à bien ces différents programmes. Le ministre n'a pas écarté que des blocs d'exploration, situés dans les Hauts-Plateaux et les steppes, soient inclus par l'Autorité de régulation. Quant au débat actuel, relatif au prix du gaz sur le marché international, Chakib Khelil a écarté l'idée d'une non-indexation du gaz sur le prix du baril du pétrole. “On ne peut pas sortir de manière artificielle le gaz du prix du pétrole. Les prix sont liés. S'il est inclus, c'est qu'il y a aujourd'hui une concurrence gaz, produits pétroliers, électricité. Le jour où ça ne sera plus lié, ce jour-là, il y aura une concurrence gaz-gaz. Mais, nous aurons à ce moment-là un marché saturé, notamment le marché européen”, a-t-il précisé. La création d'un marché du gazier est une éventualité assez éloignée, selon lui. “Ce jour-là n'est pas arrivé et il n'arrivera pas avant longtemps”, a affirmé le ministre de l'Énergie et des Mines. Il estime, par ailleurs, que les prix du gaz ne seraient pas pour autant plus importants s'ils n'étaient plus indexés sur les hydrocarbures. “Il y aura concurrence. Donc, il peut y avoir effondrement des prix du fait même de la concurrence”, a relevé Chakib Khelil.
LIBERTE.

Algérie Télécom: Mise en service du réseau multiservice national

Algérie Télécom procédera, aujourd’hui, à la mise en service du réseau multiservice (RMS) à large bande de nouvelle génération, au niveau de son nouveau centre situé à Kouba (Alger).
La cérémonie inaugurale de ce nouveau service se fera en présence du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication et sera suivie d’une visite au second site de Bordj El Kiffan. Le nouveau réseau multiservices présente de nouvelles opportunités de communication et aussi de nouveaux services très performants à large bande proposés sur un Backbone IP/MPLS qui couvre tout le territoire national. Ce nouveau réseau offre plusieurs services pour répondre efficacement aux besoins des clients d’Algérie Télécom. Il assure une adaptation et une bonne flexibilité des réseaux et une sécurisation des communications ainsi qu’une qualité de service d’une part, et d’autre part, il assure une migration et une intégration faciles avec les réseaux déjà existants et une couverture nationale ainsi qu’une bonne confidentialité du service VPN. Il est conçu pour supporter et fédérer tous les types de protocoles. Il est organisé autour d’un cœur (Backbone) basé sur la technologie IP-MPLS (Multi protocole Label Switching), laquelle permettra l’interconnexion, l’interfonctionnement et la convergence des réseaux voix et data et supportera la migration des réseaux existants (RTC, X25, etc...) ainsi que l’intégration des nouveaux services à haut débit et à valeur ajoutée.
EL WATAN.

dimanche 16 avril 2006

L'unité d'insuline Saïdal inaugurée à Constantine Insuline: unité de production
Constantine (APS)- Une unité de production d'insuline, conçue pour produire trois types de ce médicament à raison, annuellement, de 5 millions d'unités vente (UV) en forme injectable, a été inaugurée dimanche après-midi par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui poursuivait sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Constantine. Entièrement financée par l'entreprise Saidal à hauteur de 1,3 milliard de DA, dont une partie en devises évaluée à 10 millions d'euros, l'unité de production d'insuline, la première du genre en Algérie, est implantée dans la zone industrielle "Le Palma" (ouest de Constantine), au niveau de l'usine Saidal, sur une superficie de 13.000 m2.

Neuf projets de trémies prochainement à Alger, selon le Ministre

Alger, (AAI)- Neuf trémies seront réalisées prochainement dans la capitale, a annoncé hier le Ministre des Travaux publics, Amar Ghoul en marge de la signature d’un accord-cadre entre son département et celui de la Culture, en matière de décoration et d’ornementation des ouvrages d’art.
« Ces nouvelles trémies devant être construites à Bir Mourad Raïs et Bouchaoui, ainsi que celle de l’axe reliant Staouéli à Aïn Benian, renforceront les trémies d’Ain Allah et de Hassiba Ben Bouali et le nouveau pont d’El Hamma », a t- il précisé.
A cela s’ajoute la construction prochaine d’une nouvelle trémie qui reliera El Biar et Ben Aknoun et qui aura lieu à Château Neuf ainsi que celle du deuxième axe routier de l’autoroute reliant Zeralda à Boudouaou.
Une rocade au niveau de la route nationale n°36 reliant Dely Brahim à Birtouta est également prévue selon A.Ghoul qui a annoncé également un autre projet d’infrastructure devant relier Mohammadia à Boumerdès.
La route nationale n°24, la route à double sens reliée à la RN 8 depuis l’autoroute Est d’Alger vers Tablat en passant par Larbaâ, le pont de la cité des bananiers et les nouvelles déviations reliant Bordj El Kiffan et Bab Ezzouar à l’autoroute Est, font partie des projets qui seront prochainement réalisés.


samedi 15 avril 2006

Autoroute Est-Ouest: La réalisation confiée aux Chinois et aux Japonais
  • Le groupement japonais COJAAL réalisera le tronçon Est (399 km), et le chinois CITIC/CRCC le tronçon Ouest (359 km) et centre (169 km)
  • Début des travaux en mai et achèvement du projet en 2009

La réalisation de la future autoroute Est-Ouest aura une griffe purement asiatique ! Ce sont finalement les Chinois et les Japonais qui réaliseront ce chantier partagé en trois grandes parties. Sur les 15 offres ayant été retenues lors de l’ouverture des plis représentant pas moins de 64 entreprises internationales, trois ont été jugées les mieux disantes et les plus appropriées aux conditions exigées dans le cahier des charges. Il s’agit des offres du groupement japonais COJAAL et du chinois CITIC/CRCC. Ce dernier est retenu pour la réalisation de la partie Centre et Ouest. Le reste sera pris en main par le consortium japonais. Les Asiatiques ont donc raflé la mise face à des grands consortiums tels que le français Razel-Vinci, l’italien CMC/Todini/Pizzarotti/Impreglio, l’américain Bechtel et autres grosses pointures de constructeurs.
Ce choix découle du travail de la commission chargée de l’étude des offres techniques et financières à laquelle échoient l’examen et le traitement des propositions des soumissionnaires. Cette commission est formée de hauts cadres de l’ANA désignée comme maître de l’ouvrage délégué. Un avis d’attribution provisoire a été rendu public hier pour informer les entreprises et groupements concernés sur les consortiums retenus et une durée de dix jours leurs sont soumises pour déposer les recours auprès de la commission nationale des marchés.
Cette évaluation est, pour rappel, basée sur deux notifications relatives aux offres financières et techniques. COJAAL qui aura à réaliser les 399 km du tronçon Est a eu un total de points de 95,44 sur 100 (36,27/40 lors des évaluations financières et 59,17/60 lors des évaluations techniques). COJAAL qui regroupe six grandes entreprises japonaises (Kajima 6 1890, Taisei 7, Maeda, Nishimatsu, Hazama, Itochu) propose de réaliser le tronçon à un peu plus de 376 milliards de dinars.
Le chinois CITIC/CRCC a été noté à hauteur de 90,49 pour ses offres relatives à la partie centre et de 91,83 pour la partie Ouest. Il s’engage à réaliser les 169 km du lot centre contre une enveloppe de plus de 192 milliards de dinars et propose d’achever les 359 km du lot Ouest contre plus de 258 milliards de dinars. L’enveloppe totale qui, pour rappel, s’élève à plus de 560 milliards de dinars (7 milliards de dollars) est financée sur budget de l’Etat.
Selon un haut responsable du département des travaux publics, les critères de choix des entreprises dépasse les références financières pour déborder sur d’autres considérations liées aux performances des soumissionnaires et à leur expérience dans les domaines de la réalisation des autoroutes. Et si les engagements chinois font déjà objet d’une assurance totale de la part du maître de l’ouvrage il n’en demeure pas moins que le groupement japonais COJAAL (Consortium japonais des autoroutes d’Algérie) promet également d’être à la hauteur du défi étant composée de firmes reconnues pour être parmi les leaders mondiaux dans la réalisation des autoroutes. A titre d’exemple, Kajima est 6e dans le classement des entreprises les plus performantes dans le monde suivie par Taisei qui occupe la septième position.
Ainsi, le dossier de l’autoroute Est-Ouest qui a été ouvert dans les années 70 est enfin arrivé à une fin de blocage et ce, suite à la décision "courageuse" et "historique" prise par le Chef de l’Etat pour le financement total de ce projet qui a trop traîné. L’on annonce le début des travaux pour le mois de mai prochain et l’achèvement des chantiers dans les 40 mois qui suivent. On pourra enfin rouler sur une autoroute en 2 fois 3 voies d’ici à 2009. Une autoroute conforme aux normes internationales et reliée par des bretelles au réseau routier existant ou en cours de réalisation.
EL Moujahid.

jeudi 13 avril 2006

Sonatrach annonce une nouvelle découverte de pétrole près d'Ouargla
Sonatrach annonce une découverte d’huile réalisée en effort propre dans le bassin d’Oued Mya suite au forage du puits GLSW-1 ( Guellala Sud-West-1) dans le bloc 438c. Ce forage a été arrêté à la profondeur 4368 m dans l’Ordovicien (Argiles d’El Gassi), après avoir traversé tous les objectifs prévus.Le test de formation réalisé sur le réservoir de la série inférieure du Trias, dans l’intervalle perforé 3580-3591m a donné les résultats suivants, sous duse 32/64’’ :- Débit d’huile = 11.6 m3/h
- Débit de gaz = 1553 m3/h
- GOR = 134 m3/m3
- Pression en t^te = 785 Psi Ce résultat confirme l’important potentiel en hydrocarbures de ce périmètre du bassin d’Oued Mya où les gisements d’huile de BKRE, BKO-3, NHM ont été mis en évidence récemment. Cette découverte est la troisième réalisée cette année par Sonatrach en effort propre après celles de Hassi Guettar Sud-1 (HGAS-1) dans le bassin d’Amguid Messaoud et Ait Hamouda Nord-1 (AHMN-1) dans le bassin de Berkine. Durant la même période, Sonatrach a mis en évidence à travers son activité en association les deux découvertes de Tisselit Nord-1 (TEN-1) dans le bassin d’Illizi et SALI-1 (SL-1) dans le bassin de Reggane.
Source: www.sonatrach-dz.com

Lotto investit le marché algérien
L’équipementier sportif italien Lotto vient de s’installer officiellement en Algérie dans le but d’alimenter le marché algérien en tenues sportives.
Hier "12 Avril 06" à l’hôtel Sofitel, le premier vice-président de cette firme internationale, Pavaroti Mauro, accompagné de MM. Albertini et Barisi, respectivement conseiller du président et vice-président de la région France-Algérie, a animé une conférence de presse devant un parterre de journalistes. Au cours de cette rencontre avec les chevaliers de la plume, le conférencier a fait un tour d’horizon sur la firme italienne et son projet en Algérie. Il dira en substance : « Lotto existe depuis 1973 à Venise et compte 500 travailleurs en Italie et ailleurs (Europe et Asie notamment). Il est le troisième équipementier mondial en football et quatrième en tennis. » Malgré la présence de Lotto en Tunisie et au Maroc, l’Algérie demeure un marché incontournable dans le Maghreb, selon M. Pavaroti, de par sa grandeur et l’intérêt qu’elle porte pour le sport en général et le football en particulier. Il ajoutera : « L’Algérie est un pays de football qui a déjà fait ses preuves par le passé. Notre firme a fait sa pénétration en Algérie à travers le sponsoring des deux meilleurs clubs du championnat, à savoir la JSK et l’USMA, et nous comptons faire de même avec l’équipe nationale de football. » Une option qui n’a pas abouti par le passé, en l’absence, selon le conférencier, d’interlocuteurs au niveau de la FAF. Si pour équiper les Verts les portes restent ouvertes, pour les clubs l’opération s’arrêtera aux deux clubs précités, affirme M. Albertini. Toutefois, les responsables de Lotto nourrissent un grand espoir pour réussir en Algérie, bien que d’autres marques aient échoué par le passé à cause de la contrefaçon. Un responsable de la firme en Algérie, M. Maâtoub en l’occurrence, affirme que Lotto dispose d’un cabinet d’avocats qui prend en charge le volet de la contrefaçon et défendra son label en cas de litige. Il comptera aussi sur l’apport précieux des services de la douane pour limiter (du moins) l’arrivage de produits contrefaits. Pour sa part, M. Albertini propose d’aligner les prix des produits Lotto avec ceux de la contrefaçon afin d’inciter le client à en acheter le vrai. Pour le moment, Lotto n’envisage pas d’ouvrir une unité de production, comme cela existe en Turquie ou en Asie, mais plutôt des magasins et des points de vente sur une opération d’investissement évaluée à un million d’euros. M. Barisi n’écarte pas cependant que plus tard certains produits pourront être faits ici en Algérie et voir comment rentabiliser le marché national.
EL WATAN

Algérie-France: signature d'un contrat pour la rénovation des téléphériques d'Alger
Alger (APS)- Un contrat portant sur la rénovation et la "mise à niveau technologique" de quatre téléphériques d'Alger a été signé mercredi par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) et la firme française Poma Galski. D'un montant de 9,6 millions d'euros et 25 millions de dinars, le contrat porte sur la modernisation des quatre liaisons téléphériques existantes à savoir: Les Fusillés-Palais de la Culture, Belouizdad-El Madania, Jardin d'essais-Mémorial (Maqam El Chahid) et Bologhine-Notre Dame d'Afrique. Les délais de livraison oscillent entre 13 et 24 mois, le premier téléphérique rénové devant être réceptionné en mai 2007 et le dernier en avril 2008.

lundi 10 avril 2006

Le MEDEF appelle les entreprises françaises à investir en Algérie "plus vite et plus loin"
Paris - La branche internationale du MEDEF (patronat français), dont une délégation se rendra début mai prochain en Algérie, a appelé les entreprises françaises à investir en Algerie "plus vite et plus loin". "Certes des difficultés subsistent mais la concurrence asiatique, notamment chinoise avec l'augmentation sensible des échanges entre Alger et Pékin, l'intérêt croissant d'autres pays comme l'Italie, la Turquie ou l'Espagne dont les entreprises y sont de plus en plus présentes, la montée en puissance des Etats-Unis, nous poussent aujourd'hui à aller, nous aussi, plus vite et plus loin", écrit le vice-PDG de MEDEF International, Thierry Courtaigne, dans une note adressée aux entreprises françaises.

Grippeboites de saiflu aviaire: démarrage en Algérie de la production de l'antiviral Saiflu

Alger (APS)- Le groupe pharmaceutique Saidal a procédé lundi 10 avril au lancement de la production de l'antiviral Saiflu (Tamiflu), destiné à garantir la couverture sanitaire de la population en cas de pandémie de grippe aviaire. Le démarrage de la production de cet antiviral s'est fait en présence de la presse nationale, au sein de sa filiale Biotic, située à Gué de Constantine (sud d'Alger). "Saidal a tenu ses promesses", a lancé son président-directeur général (P-DG), M. Ali Aoun, en faisant allusion aux termes de l'accord signé entre le groupe pharmaceutique et son partenaire indien Hetero Labs Limited.

SNTF: Le bilan!
Le Maghreb par les lignes à grande vitesse ?

La Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) est en phase de reconquérir le marché des transports. Et ça ne sera forcément pas un manque d’argent qui risquerait de freiner son élan de développement: ce sont pas moins de 7 milliards de dollars que les pouvoirs publics consacrent à la mise à niveau du ferroviaire dans le cadre du programme quinquennal de consolidation de la croissance. Il ne reste, en fait, aux responsables de la SNTF qu’à veiller scrupuleusement à la réalisation des différents projets visant son redéploiement.
Invité hier à l’émission El- Mountada de la radio chaîne I, le président-directeur général de l’entreprise publique, Abdelhamid Lâlamia, a longuement exposé l’ambitieux plan qui permettra à terme au train de se placer comme moyen incontournable de transport aussi bien de voyageurs que de marchandises. Acquisition de nouvelles locomotives, dédoublement et électrification de la voie ferrée et les lignes à grande vitesse (LGV) sont les quatre grands chantiers de la SNTF. Pour remédier au manque flagrant en locomotives, la SNTF a fait une importante commande auprès de son traditionnel fournisseur, l’américain General Motors (GM). Selon son premier responsable, la société nationale réceptionnera 30 trains en février 2007. Un matériel de dernière génération qui lui permettra d’être en mesure de répondre à la demande en matière de transport de voyageurs, mais surtout de marchandises où elle a plus de mal à répondre ne serait-ce qu’à la demande de ses habituels clients. La SNTF, rappelle à ce propos Abdelhamid Lâlamia, a enregistré au courant de l’année écoulée une baisse d’activité en matière de transport de marchandises à cause justement du manque de ces moyens. Le parc de ce transporteur «est à 60% à l’arrêt», a indiqué le PDG. En de termes plus simples, c’est plus de la moitié des trains dont dispose le pays qui ne roulent plus de par leur ancienneté. Certains ont plus d’une trentaine d’années. Au sujet de l’électrification de la voie ferrée, le PDG de la SNTF a rappelé que ce sont quatre entreprises de renommée internationale qui sont sélectionnées pour la réalisation de cet important chantier, dont Alstom et Siemens. Abdelhamid Lâlamia explique que ce mécanisme garantit à la SNTF plus d’efficacité en matière de transport de marchandises, notamment dans les zones montagneuses.

Actuellement, la SNTF travaille sur l’électrification de 1.200 km de chemin de fer en deux lots: le premier va de Bordj Bou-Arréridj à Annaba et le second de Khemis à Oran. Sa réalisation prendra entre 36 et 40 mois.

S’agissant du dédoublement de la voie ferrée, le premier responsable de la SNTF a affirmé que celui de la ligne ouest, Alger-Oran, est achevé à hauteur de 50%. Du côté de l’est, le tronçon Bordj-Sétif est achevé.

Les travaux du dédoublement des 650 km restants débuteront vers le début du mois de juin prochain. L’autre défi de la société nationale de transport ferroviaire est les lignes à grande vitesse (LGV). En fait, si un tel projet venait à se concrétiser, les voyageurs seront en mesure d’effectuer de longs trajets en un temps record puisque la vitesse ces trains atteint les 220 km/heure. Les LGV doivent relier, à travers un nouveau chemin de fer, les deux frontières algéro-marocaine et algéro-tunisienne. Le patron de la SNTF a précisé que les voies ferrées des trois pays sont déjà reliées. Mais la concertation entre les pays voisins est ouverte sur cette nouvelle forme de desserte, à savoir les lignes à grande vitesse. Du côté marocain, selon l’invité de la radio nationale, «pas de problème». Et les choses peuvent même évoluer rapidement au grand profit des voyageurs et économies du Maghreb. Abdelhamid Lâlamia a attiré l’attention sur l’existence d’une voie ferrée reliant Oudjda à Fès puis à Casablanca. C’est plutôt du côté Est de l’Algérie qu’il y aura du travail. Le PDG évoque notamment l’état du réseau déjà existant. L’Algérie a demandé à la Tunisie, révèle-t-il, la possibilité de relier Annaba à Tabarka.
Le quotidien d'Oran

Trois nouvelles lignes pour l’extension du métro d’Alger
Alors que les travaux de réalisation de la première ligne du métro d’Alger sont entrés dans leur dernière phase, des études sont en cours pour la réalisation de trois nouvelles lignes pour son extension.
La première ligne relie Haï El-Badr à la place Emir Abdelkader sur 9,5 km avec 10 stations. Son extension est prévue pour joindre El-Harrach, Aïn Nâadja et Bab El-Oued. «Un appel d’offres pour l’extension de la première ligne vers El-Harrach, Bab El-Oued et Aïn Naâdja sera lancé après l’achèvement des études, prévu en août prochain. Cette extension comprend en tout une dizaine de stations», a déclaré, hier, sur les ondes de la Chaîne II de la radio nationale, le P-DG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Abdelkader Mekerbi. Une bonne nouvelle pour les habitants des trois quartiers populaires de la capitale. Le premier responsable de l’EMA n’a pas donné de détails sur le coût de cette extension, ni sur les délais de livraison. Entamé à la fin des années 80, la réalisation de la première ligne du métro d’Alger a souffert de la crise économique et sécuritaire qui a frappé le pays durant les années 90. «Durant la dernière décennie, la volonté politique et le financement ont fait défaut.

Ce n’est pas le cas maintenant. L’argent et la volonté politique existent et la première ligne du métro d’Alger sera livrée en 2008. Nous venons de signer avec le groupement Siemens-Vinci et Caf pour l’aménagement intégral du métro», a assuré le P-DG du Métro d’Alger qui a rendu hommage aux entreprises algériennes Cosider et Géni-Sider. «Durant les années 90, les étrangers ne voulaient pas venir pour réaliser le métro pour des raisons de sécurité.

Les travaux ont été réalisés par des entreprises algériennes. Elles manquent d’expérience pour ce genre d’ouvrage, mais elles ont travaillé». Dans un pays où les projets traînent et les délais de réalisation sont rarement respectés, M. Mekrebi a la tâche difficile pour convaincre.

«Le métro sera fonctionnel en 2008. Tout est prêt. Les travaux de génie civil seront achevés à 80% en juillet. Tous les grands problèmes sont derrière nous. Vous savez, dans la réalisation d’un métro, le plus dur, c’est le génie civil», a expliqué le P-DG de l’EMA qui a, toutefois, indiqué que l’ouverture du métro ne réglera pas tous les problèmes du transport, à Alger. «Dans tout système de transport, le métro constitue la colonne vertébrale. C’est un mode de transport de masse de voyageurs. Il y a une rame chaque deux à trois minutes.

Chaque rame peut transporter jusqu’à 1.200 personnes. En tout, le métro transportera 300.000 voyageurs par jour. Le métro ne va pas régler tous les problèmes de transport à Alger.

Mais avec le tramway, la modernisation du rail, la réalisation de nouveaux parkings, de nouveaux carrefours et rocades, Alger va commencer à respirer à partir de 2009», a t-il promis. Comme c’est le premier métro qui ouvrira ses portes en Algérie, sa gestion devra être confiée à un opérateur étranger comme la RATP qui gère le métro parisien. «Nous n’avons pas d’expérience dans la gestion du métro, nous sommes en train de préparer le cahier des charges pour lancer un appel d’offres et sélectionner un opérateur étranger pour sa gestion. Nous avons opté pour le mandat de gestion», a souligné M. Mekerbi.

En charge de la réalisation de tramways et de téléphériques, l’EMA s’apprête à attribuer la réalisation du tramway d’Alger et le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation des tramways de Constantine et d’Oran.

L’EMA a également lancé la rénovation de quatre téléphériques à Alger et la réalisation de quatre nouveaux téléphériques dans la capitale, un téléphérique à Tlemcen et un autre à Oran. «L’ouverture des plis financiers du tramway d’Alger aura lieu dans les prochains jours, avant fin avril. Le début des travaux est prévu pour fin mai, début juin. Le tramway d’Alger sera livré en 2009», a annoncé M. Mekerbi. Le quotidien d'Oran

Anadarko : 3,7 milliards de dollars investis en Algérie
Anadarko a participé au Salon, organisé simultanément avec la 10ème conférence sur le négoce et financement du pétrole et du gaz, clôturé mercredi dernier à l’hôtel El Aurassi. Des relations solides la lient au groupe Sonatrach. Elle produit en Algérie 450 000 barils de brut par jour, un volume qui fait de la compagnie américaine l’un des grands producteurs étrangers en Algérie. Anadarko est fortement implantée dans le bassin de Bekine. En 1998, Sonatrach et Anadarko ont créé le groupement Berkine. Comme l’expliquent ses responsables, Anadarko est l’une des rares compagnies à avoir basé la totalité de son équipe de sub-surface en Algérie.
Depuis le début de ses opérations de forage, en 1991, elle a découvert quinze gisements contenant plus de deux milliards de dollars de barils d’huile. Elle a investi déjà 3,7 milliards de dollars en Algérie. Anadarko souligne qu’elle s’est toujours assurée qu’une partie des richesses générées par ses projets était réinvestie localement au profit des Algériens, dégageant une croissance économique sous forme d’emplois, d’infrastructures et de demandes de service. La compagnie américaine estime dans un autre registre que ses investissements sont aussi importants : elle a fourni des équipements à des écoles, à des hôpitaux et créé des centres de formation.
Présente dans un ensemble de pays, Anadarko, soulignent ses responsables, est toujours à la recherche de projets à large volume et de fort impact dans des régions aussi diverses que le golfe du Mexique, l’Indonésie ou le Qatar. La compagnie américaine s’est engagée dans un programme de plusieurs milliards de dollars étalé sur plusieurs années pour commissionner la construction d’un nouveau navire de forage en eau profonde et bloquer sous contrat plusieurs autres appareils de forage afin de garantir la disponibilité des équipements et services nécessaires au programme.
Dans le forage en mer, Anadarko mène un groupe de cinq compagnies pétrolières pour développer de nouveaux gisements de gaz naturel en eau ultra-profonde dans l’est du golfe du Mexique, une zone jusqu’alors inexploitée. Cette coopération entre sociétés a permis de démarrer le développement de ces gisements dans des délais record, note Anadarko. Lorsqu’elle entrera en service en 2007, l’installation centrale de production d’une valeur de deux milliards de dollars sera la plus profonde au monde, avec plus de deux mille quatre cents mètres d’eau. Elle aura une capacité de vingt-huit millions de mètres cubes de gaz naturel par jour et livrera la production de dix gisements. Ce gisement gigantesque est, selon la compagnie américaine, une entreprise multinationale, les activités de construction se partageant entre Singapour, la Norvège, la République tchèque et les Etats-Unis. Divers matériaux et équipements sont fabriqués dans d’autres pays. Dans ce projet, le système sous-marin du centre de production est le joyau de ce programme, avec plus de trois cent trente-huit kilomètres de canalisations transportant le gaz produit par seize puits vers le centre de traitement et d’exportation. Le système comprendra également cent quatre-vingt-treize kilomètres de câbles ombilicaux qui permettront de contrôler le comportement des puits, la pression et la température, et de transporter les produits chimiques.
Anadarko, notent ses responsables, a démontré sa puissance technologique avec la découverte et le développement de ressources restées jusqu’alors inexploitées à des profondeurs record dans le centre du golfe du Mexique.
La compagnie américaine souligne aussi qu’elle va pousser les limites de l’exploration vers des régions restées jusqu’à présent inexploitées, notamment dans les îles Féroé, en Tunisie, à Malte, en Géorgie, en Alaska et dans le delta de Mackenzie (Canada).
Techniquement, Anadarko observe qu’une bonne compréhension des systèmes pétroliers implique l’étude de la roche mère, de son âge de maturation, des chemins de migration des hydrocarbures, des caractéristiques, de la présence, de la distribution et de la qualité des réservoirs, des pièges et des propriétés d’étanchéité. Les techniciens d’Anadarko utilisent ces informations pour déterminer les meilleures opportunités de forage et maximiser le succès potentiel. La Tribune

Prochaine ouverture d'une liaison maritime régulière Mostaganem-Port La Nouvelle (France)
Mostaganem - Une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Narbonne (France), conduite par son président, Léon Pujan, a examiné dimanche à Mostaganem avec les responsables de la Chambre régionale de commerce (Dahra) et ceux de l'entreprise portuaire, les modalités d'ouverture d'une nouvelle ligne de transport maritime de marchandises entre ce port de l'ouest algérien et celui de Port La Nouvelle, dans le sud de la France. APS

Technologies spatiales: convention de coopération Sonatrach-ASAL

Alger (APS) - Une convention cadre de coopération en matière d'utilisation et d'application des technologies spatiales dans l'activité pétrolière et gazière a été signée dimanche à Alger entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et l'Agence spatiale algérienne (ASAL). Cette convention, paraphée par le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et le directeur général de l'ASAL, Azzedine Oussedik, doit permettre à la compagnie nationale d'utiliser les technologies spatiales dans la surveillance de ses installations ainsi que pour ses projets d'exploration pétrolière.

jeudi 6 avril 2006

Dix sept soumissions pour la réalisation de trois unités de dessalement d'eau de mer
Alger(APS) - Dix sept soumissions techniques de compagnies internationales ont été présentées mercredi à Alger à l'Algerian Energy Company (AEC) pour la réalisation de trois unités de dessalement d'eau de mer, à El Tarf, Cap Blanc et Ténès, a-t-on constaté. L'unité de dessalement d'eau de mer de Cap Blanc (Oran), d'une capacité de 200.000 m3/j, a attiré sept soumissions de la part de G.E Ionix (USA), Hyflux (Singapour), Befesa/Cobra (Espagne), Biwater (Grande Bretagne) Acciona (Espagne) Inima aqualia (Espagne) et du groupement franco canadien Lavalin-De Gremont.

L'étude du projet de deux voies ferrées à Tiaret confiée à un groupe de bureaux d'étude austro-allemand
Tiaret (APS)- Une délégation d'un groupe de bureaux d'études austro-allemand se trouve actuellement à Tiaret dans le cadre de l'étude pour la réalisation de deux voies ferrées, a-t-on appris auprès des responsables de la société nationale du transport ferroviaire (SNTF). Cette mission qui séjournera deux semaines dans la wilaya, procédera à la collecte d'informations relatives à la nature et à la topographie de la région avant d'entamer l'étude du tracé des deux voies dont une ligne de transport de voyageurs et de marchandises qui reliera la capitale du Sersou (Tiaret) à Relizane et Tissemsilt.

mercredi 5 avril 2006

La Coface envisage de s'implanter en Algérie, "un marché-cible par excellence"Logo

Paris - L'implantation en Algérie de l'assureur-crédit français à l'exportation, Coface, figure parmi les thèmes d'un colloque d'experts qui se tiendra vendredi à Paris sur le thème "se développer en Algérie". Selon le programme de cette "journée d'information", des experts de Coface et de Natexis Banques Populaires aborderont le développement de la Coface en Algérie avec comme thème "nouvelle implantation et nouvelle offre:assurance-crédit et information commerciale".(APS)

Control Risks a enregistré sa branche en Algérie

Control Risks a officiellement enregistré sa branche, Control Risks Algérie, le 22 février 2006 pour faire face à l'intérêt croissant des investisseurs dans le pays.
Control Risks, consultant international en risques des affaires a officiellement enregistré sa branche algérienne, Control Risks Algérie, le 22 février 2006.
Control Risks qui opère depuis 1975 sur les cinq continents a créé et structuré Control Risks Algérie pour faire face aux besoins spécifiques de ses clients en Algérie.
Patrick O'Neill, directeur de Control Risks Algérie, déclare : «Control Risks a acquis une bonne expérience de l'Algérie depuis plusieurs années, mais la création de Control Risks Algérie était nécessaire pour faire face aux opportunités commerciales croissantes qui sont apparues.»
L'économie algérienne est en pleine mutation, et il paraît opportun de mettre l'expérience acquise par la compagnie dans le secteur pétrolier au service d'autres clients dans des secteurs d'activité plus diversifiés tels que celui des finances, des industries de transformation, des télécoms et de l'engineering, attirés par des perspectives d'investissement en Algérie.

Nouvelle République

Algérie Télécom: Le bilan!
Algérie Télécom a enregistré 126 milliards de dinars de chiffres d’affaires, soit un taux de croissance de 56% pour 2003-2004 et 33% pour 2004-2005. La part de l’interconnexion est de 21% de l’ensemble du chiffre d’affaires.
C’est les chiffres divulgués, hier, par Brahim Ouarets, directeur général de l’entreprise, lors de la conférence-débat qui a eu lieu au centre de presse El Moudjahid. Il a fait part aussi de l’augmentation du capital social depuis moins de 10 jours de 50 milliards de dinars. Il a annoncé aussi la nouvelle offre tarifaire : moins 20% des tarifs internationaux vers le fixe (15 DA/min vers l’Europe), moins 20% des tarifs de la bande passante internationale (80 000 DA au lieu de 120 000 DA/1 mbits), moins 16% des tarifs interurbains (5 DA/min), moins 10% des liaisons louées aux opérateurs, moins 10% du tarif E1 Voip et moins 50% du prix de synchronisation. Les responsables d’Algérie Télécom tiennent de plus en plus compte du nouveau contexte concurrentiel dans lequel l’opérateur historique évolue. La libéralisation des télécommunications et le lancement de Lacom, le deuxième opérateur de téléphonie fixe en Algérie, ont contraint Algérie Télécom à revoir sa copie. Malgré cela, Algérie Télécom semble en mesure de s’assurer une marge sécurisante pour rester leader. L’opérateur connaît mieux le marché national et dispose d’un réseau plus dense. Le nombre d’abonnés fixe est de 3 200 000 clients, dont 223 422 WLL CDMA. Mobilis, filiale d’Algérie Télécom, compte aujourd’hui 6 050 000 abonnés actifs. La densité téléphonique fixe est de 9,7% et la densité mobile est de 45,6%, soit une densité globale de 55,3%. Le nombre de cybercafés est de 5224. Le montant des investissements est estimé à 204 milliards de dinars. Son développement nécessite le maintien d’un niveau de rentabilité adéquat. Pour ce faire, Algérie Télécom doit stimuler la croissance du marché mobile par le développement de la pénétration et de l’usage des services de télécommunications mobiles, renforcer sa compétitivité sur le fixe, rester le principal moteur et acteur du développement de l’Internet en Algérie, s’appuyer sur une infrastructure de réseau conforme aux standards technologiques les plus récents et maintenir une gestion financière rigoureuse et une structure financière solide. Compte tenu de l’importance de la demande et des besoins croissants et diversifiés et des opportunités d’affaires très porteuses dans les différents services à valeur ajoutée, Algérie Télécom axe sur l’introduction des nouvelles technologies, telles que le Wifi-Wimax et WLL, l’installation et l’exploitation d’un réseau multiservice large bande, la vulgarisation des accès Internet à hauts débits ( ADSL et EVDO) ainsi que le GPRS et l’UMTS. Dans un autre volet, l’opérateur se prépare à l’ouverture de son capital. Cette opération, confiée à la banque d’affaire espagnole Santander, est actuellement en phase de préparation. Elle a finalisé son rapport et remis ses conclusions aux autorités concernées. Le niveau d’ouverture sera fixé par l’Etat, unique propriétaire d’Algérie Télécom. La plateforme Internet est constituée de Djaweb pour 100 000 accès, Fawri pour 50 000 accès (en équipements) et Easy ADSL pour 50 000 accès (en équipements). Les indicateurs-clés sont en constante progression. La capacité d’autofinancement progresse et constitue un avantage lui permettant de rembourser ses dettes et de financer ses investissements.

Annonce des découvertes de gisements gaziers et pétroliers:
Sonatrach prise de court ?
Les découvertes de deux importants gisements gaziers dans le désert algérien annoncées lundi par les deux compagnies d’hydrocarbures, l’espagnole Repsol YPF et l’italienne Edison, en font l’objet.
Rencontré hier en marge de la 10e conférence de la Cnuced sur le négoce et le financement des hydrocarbures en Afrique, le président-directeur général de Sonatrach, Mohamed Meziane, nous a déclaré que « les deux compagnies étrangères ont pris l’initiative d’annoncer les découvertes de gisements de leur plein gré sans notre accord ». Sollicité pour donner plus d’informations sur le sujet, le patron de Sonatrach n’a pas voulu donner plus de détails. Une chose, cependant, est sûre : l’initiative des deux compagnies étrangères n’a pas été du goût du partenaire algérien. Sonatrach a, en effet, toujours gardé le monopole de la diffusion de l’information et de la communication en matière de découvertes de gisements en Algérie. Serait-ce aujourd’hui le cas de voir la compagnie nationale entrer dans un nouveau segment de concurrence, à savoir la communication, notamment à la faveur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ? Au chapitre de l’investissement et de la diversification de ses activités à travers le monde, Sonatrach reste pour le moins très compétitive. En effet, la société nationale, qui dispose déjà de plusieurs chantiers en Amérique latine, en Asie et en Europe, prévoit, par ailleurs, d’investir au moins 100 millions de dollars par an sur les cinq prochaines années dans l’exploration pétrolière en Afrique. C’est ce qu’a déclaré M. Meziane lors de son exposé à la 10e conférence de la Cnuced. Sonatrach « fait de l’Afrique une zone d’intérêt prioritaire avec l’objectif d’acquérir de nouveaux blocs d’exploration et des projets de développement de gisement en Libye, en Tunisie, en Egypte, au Niger, au Mali », a-t-il déclaré. Le même responsable a relevé, par ailleurs, l’existence d’un « paradoxe énergétique » africain dont la première expression réside, selon lui, dans l’existence de réserves très importantes d’hydrocarbures avoisinant les 9% des réserves mondiales et d’autres encore - considérables - qui restent sous-explorées. Il a cité, à cet égard, l’Algérie, où la moitié du domaine minier, d’une superficie de plus de 1,5 million de km2, est encore inexplorée et où le nombre de puits forés par 10 000 km2 vient juste d’atteindre les 9 puits alors que la moyenne mondiale est de 100 puits par 10 000 m2. Ce rapport est, par contre, de 6/10 000 m2 à l’échelle de l’Afrique. Le second terme de ce paradoxe réside, poursuit M. Meziane, dans le fait que près des deux tiers de la population du continent n’ont pas accès aux hydrocarbures et sont encore « contraints, dans une très grande proportion, à n’avoir comme source d’énergie que la biomasse et le bois de coupe », alors que les ressources prouvées d’hydrocarbures sont plus qu’abondantes. La consommation gazière du continent n’a même pas dépassé 3% de la consommation mondiale avec 70% du volume consommé concentrés sur deux pays producteurs, l’Algérie et l’Egypte.
EL WATAN

mardi 4 avril 2006

Modernisation des chemins de fer: Des LGV pour réhabiliter le rail
Ces nouvelles lignes à grande vitesse (LGV), avec des pointes de 220 km/h, réduiront considérablement les temps de parcours, si l’on se fie aux propos du directeur général de la SNTF. Ainsi, par exemple, Oran ne sera plus qu’à 2h 40mn au lieu de 4h 40mn d’Alger (parfois plus) que les trains réalisent actuellement. Le voyage par train vers Tizi Ouzou ne sera qu’à 1h 10 mn. Ce qui permettra, à coup sûr, d’absorber les usagers des bus. Un mode de transport jusque-là fortement emprunté sur ces dessertes à cause des problèmes d’absence de confort dans les trains et ceux liés à la sécurité. Les responsables de la SNTF rassurent que pour les LGV, des forces motrices électriques tracteront des voitures neuves et équipées avec toutes les commodités. Des innovations qui attireront les voyageurs qui ont déserté le chemin de fer cette dernière décennie. En tout cas, on espère, du côté de la SNTF, porter la part du marché dans le trafic voyageurs à 30%. Le maillage des nouvelles lignes du Nord avec celles du Sud permettra également aux grandes entreprises enclavées dans le sud du pays de faciliter l’acheminement de leurs marchandises vers les ports. Mais aussi pouvoir exploiter certains projets (à l’exemple de celui de Gara Djebilet) qui sommeillent depuis des années. Tout comme le basculement vers le train permettra en outre de désengorger les routes qui font de plus en plus de morts. Cela dit, six groupements d’entreprises internationales sont en lice pour la conception et la réalisation des trois lignes LGV prévues dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC). Tous ces groupements, à savoir Bouygues, Vinci, OHL, Astaldi, Impressa Pizzarotti et Bechtel, ont de bonnes références dans les différents domaines de conception et de réalisation des lignes nouvelles des chemins de fer, rassure le PDG de la SNTF, Abdelhamid Lalaïmia. Ce dernier avait donné récemment le chiffre de 2 milliards de dollars concernant le montant déjà consommé entre équipements et ouvrages en cours de réalisation. Pour ce qui est des équipements, 64 automotrices électriques pour les services de la banlieue algéroise et 30 trains à traction électrique pour le service voyageurs de grandes lignes seront commandés. Près de 2200 km seront concernés par le dédoublement de voies. Pour ce qui est de l’électrification des lignes LGV BBA-Annaba et Khemis-Oran, projet lancé en conception, quatre groupements d’entreprises ont été présélectionnés.
EL WATAN

lundi 3 avril 2006

Ouverture prochaine d'une unité de la société algéro-italienne de textiles et cuirs à Tlemcen
Tlemcen (APS)- La société algéro-italienne de textiles et cuirs (SAITEC) doit mettre sur pied "avant fin juin" une unité de fabrication de textiles pour l'hôtellerie à Tlemcen, a annoncé lundi la responsable chargée du commercial de cette société, Nicoletta Pellizzettila. Rencontrée en marge d'une exposition sur le matériel de sécurité et les textiles organisée à Tlemcen, Mme Pellizzettila a justifié ce choix par "l'importance touristique de la région et sa vocation artisanale", précisant que cette unité débutera avec une dizaine de travailleurs pour "prendre ensuite de l'ampleur et répondre aux besoins du marché".

Statoil-Algeria: les travaux de forage du premier puits d'hydrocarbures à Timimoun débutent cet été
Adrar - Les travaux de forage du premier puits d'hydrocarbures dans la région de Timimoun doivent débuter cet été, a indiqué à l'APS le vice-président de la compagnie norvégienne Statoil-Algeria, Terje Martin Halmoe, en marge de l'ouverture du chantier de lancement du projet "Routes des Ksour" à Adrar. "Nos activités portent sur une zone de 23.000 km2 chevauchant sur les wilaya d'Adrar, Bechar et El Bayadh. Notre activité dans la région devra durer une trentaine d'années", a dit M. Halmoe, soulignant que le premier puits sera un "forage d'appréciation de débit".

La première ferme aquacole marine d'Algérie opérationnelle en juillet
Ain Temouchent(APS)- La première ferme aquacole au niveau national, située à Rachgoun dans la wilaya de Ain Temouchent, sera opérationnelle en juillet et sa production commencera a être livrée sur le marché national, après une année d'élevage, a annoncé dimanche son gérant. Cette ferme aquacole marine appelée "Société Aqua-Tafna", et dont le coût de réalisation atteint 490 millions de DA, produira entre 700 et 1000 tonnes de daurades royales et de loups de mer dans une soixantaine de bassins d'élevages équivalents à quatre hectares.

Amerada Hess réalise une production pétrolière de 60.000 b/j en 2005 en Algérie LogoAlger(APS)- Le groupe pétrolier américain Amerada Hess, installé en Algérie depuis six ans, a atteint une production pétrolière de l'ordre de 60.000 barils par jour (b/j) en 2005 contre 10.000 b/j en 2000, a affirmé dimanche un représentant du groupe, Mohamed Medjden. L'essentiel de cette production a été réalisé au niveau du bloc de Berkine, a indiqué M. Medjden en marge de la 10ème conférence de la CNUCED sur le négoce et le financement des hydrocarbures en Afrique.

dimanche 2 avril 2006

Création d’un conseil d’affaires algéro-singapourien

L’Algérie constitue «la nouvelle frontière économique de Singapour», un Etat d’à peine 5 millions d’habitants mais qui est devenu en l’espace de quelques années un centre d’affaires international. L’ex-Premier ministre singapourien, M. Goh Chok Tong, en visite en Algérie accompagné d’une importante délégation politique et économique, a tenu à employer ces termes pour témoigner de toute l’importance que représentera l’Algérie, dans les années venir, pour les businessmen singapouriens, en quête de nouvelles opportunités d’affaires et pour lesquels les marchés asiatiques, tout-proches pourtant, ne suffisent plus.

A l’occasion du forum d’affaires algéro-singapourien, qui s’est tenu hier à la Résidence El-Mithak, en présence du ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, M. Tong a indiqué qu’il y a trois ans, son pays a commencé à se tourner vers d’autres marchés internationaux, représentés par les pays du Moyen-Orient, en vue de développer son commerce et son économie.
Aujourd’hui, Singapour se tourne vers l’Afrique du Nord, en commençant par l’Algérie, en attendant, la Tunisie, la Libye et le Maroc. Cependant, puisqu’une coopération à long terme est fortement envisagée, les secteurs qui seront privilégiés sont déjà identifiés. Il s’agit, selon M. Tong, de l’ingénierie, des infrastructures, de l’habitat, des services et des hydrocarbures. Singapour est connu pour être l’un des plus grands centres de raffinage de pétrole au monde. Ce pétrole brut importé de Malaisie, de Brunei, d’Indonésie et du Moyen-Orient, est raffiné en différents produits pétroliers et exporté vers le Japon, Hong Kong, la Malaisie, l’Australie et la Thaïlande.

Le port de Singapour et ses chantiers navals sont parmi les plus importants du monde. Par ailleurs, le pays dispose d’un secteur financier extrêmement développé avec une présence de toutes les grandes banques du monde. Pour jeter les premiers jalons d’un partenariat durable, M. Temmar et son hôte ont convenu de la création d’un conseil d’affaires algéro-singapourien qui va explorer les domaines de coopération.

Les deux parties se sont également mises d’accord pour l’échange d’expertise, à travers le déplacement d’experts de part et d’autre et le renforcement des relations sur le plan politique. Ainsi, de hauts fonctionnaires singapouriens se rendront en Algérie dans les semaines à venir pour étudier les opportunités de coopération.

M. Temmar, qui a exposé à la délégation singapourienne les atouts de l’Algérie et les possibilités d’affaires qu’elle offre, a déclaré que «Singapour est un centre économique mondial qui trouve son efficacité dans la recherche de l’excellence».

Il a estimé que l’Algérie se doit de tirer profit de l’expérience économique de ce pays. En 2004, Singapour avait des réserves de changes de l’ordre de 112,8 milliards de dollars, un taux de chômage de 3 ,4 % et une inflation de 0,5 %.

Hier, en marge du forum d’affaires, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie a signé un accord cadre de coopération avec Singapourian Business Federation. De même, l’Entreprise portuaire de Béjaïa a signé un contrat de partenariat avec la société singapourienne Portek spécialisée dans la maintenance d’équipements.

Un contrat qui porte sur la création d’une SPA pour la réalisation d’un terminal à conteneurs d’une capacité de 200 000 unités par an. Les deux parties ont également le projet de mettre en place un centre de formation portuaire pour dispenser des formations en matière de traitement informatique des contenaires, entre autres.
Le jeune-independant

Edison découvre un important gisement de gaz en Algérie

MILAN (Reuters) - Edison, le numéro deux des services aux collectivités en Italie, a découvert un gisement de gaz de 100-120 milliards de mètres cubes dans le désert algérien, révèle son administrateur délégué dans une interview publiée dimanche par le journal Corriere della Sera.

"C'est un gisement de 100-120 milliards de m3. C'est une très bonne chose dans un marché où les grands consommateurs comme nous cherchons un accès direct à la matière première", explique Umberto Quadrino.

Edison, qui selon son patron se classe septième ou huitième sur le marché européen du gaz, a pour objectif de croître plus vite que le marché et de doubler ses ventes sur les 10 prochaines années.

"C'est pourquoi il nous faut diversifier nos approvisionnements et augmenter nos capacités d'importation par la création de nouveaux gazoducs qui puissent être une alternative à ceux d'Eni", ajoute Quadrino.
Il précise s'attendre à ce que la décision finale sur un gazoduc reliant l'Algérie à l'Italie soit prise avant la fin de l'année. "Une décision définitive sera prise avant la fin de l'année une fois réglés des problèmes techniques et évidemment la question fondamentale du prix du gaz", dit-il.
Edison, dont les principaux actionnaires sont EDF et la régie milanaise d'électricité AEM, entend que ce gazoduc soit opérationnel d'ici 2010.

samedi 1 avril 2006

61 milliards de dollars de réserves de change à fin février 2006
Alger (APS) - Les réserves de change de l'Algérie ont atteint un nouveau record de 61 milliards de dollars, à la fin du mois de février dernier, grâce à l'embellie pétrolière et à la politique de désendettement adoptée par le pays, a indiqué samedi dans une émission de la Radio nationale, le ministre délégué à la Réforme financière, Karim Djoudi. Les réserves de change, rappelle-t-on, étaient de 43,1 milliards de dollars à la fin de l'année 2004 et enregistrent, ainsi, un bond de près de 18 milliards de dollars en quatorze (14) mois.

CEVITAL: Profil d'un conglomérat privé en perspective.

  • Le groupe privé a investi près de 400 millions de dollars en 2005.
  • Mise en service de l’unité de verre plat en août 2006.

Le groupe Cevital prévoit de réaliser, selon M. Issad Rebrab, P-DG du groupe, trois unités de production de verre plat d’une capacité de 760 000 tonnes/an. La première unité de production de verre plat en cours de réalisation à Larbaâ dispose, indique M. Rebrab, d’une capacité de 600 tonnes/jour, couvrira les besoins du marché national en verre plat et dégagera 75% de la production à l’exportation. La sortie du premier verre est prévue en août 2006, dira-t-il. La deuxième unité, d’une capacité de 700 tonnes/jour, sera opérationnelle en 2007. La troisième unité d’une capacité de 900 tonnes/jour entrera en service en 2009. Le patron de Cevital a souligné que “l’une des unités de production va être destinée à la fabrication de verre pour les serres agricoles”, tout en précisant dans la foulée que “ces unités permettront, aussi, de développer d’autres produits tels que le verre automobile, le verre miroir et le verre industriel”. Ce projet permettra de réduire, confie M. Rebrab, le prix du verre industriel cédé, actuellement, à 30 000 DA/m2 pour le ramener à moins de 500 DA/m2.
Ce projet sera réalisé en partenariat avec la société chinoise CLFG qui assurera la formation et le transfert technologique aux cadres de Cevital. Le montant de ce projet est évalué à 180 millions de dollars dont 60 millions de dollars pour la réalisation de la première unité de production sise à Larbaâ. Le financement du projet est assuré, affirme M. Rebrab, sur fonds propres à hauteur de 75% et le reste, soit 25% ,via des crédits bancaires. Une fois ce projet achevé, l’Algérie deviendra, a-t-il rappelé, le 12e producteur mondial de verre plat.
Le groupe Cevital a obtenu un financement extérieur en “risque corporate” d’une banque étrangère pour financer l’un de ces projets industriels, révèle-t-il. Son groupe n’a, aujourd’hui, aucun découvert bancaire, soutient-il.
Il envisage de réaliser également 15 projets industriels d’ici 2010 dont trois unités de bâtiments préfabriqués à Alger, Oran et Sétif d’une capacité de 2 500 m2/jour chacune, ainsi qu’une unité de production d’eau minérale d’une capacité de 3 millions de bouteilles/jour.
Le premier responsable de Cevital a évoqué, par ailleurs, 4 projets industriels bloqués, à savoir l’unité de trituration des graines oléagineuses d’une capacité de 2,5 millions de tonnes/an, l’extension de la raffinerie du sucre pour atteindre 1,6 million de tonnes/an en 2007 dont 900 000 tonnes destinées à l’exportation, l’unité de cogénération électrique d’une capacité de 50 mégawatts et une unité d’aliment de bétail d’une capacité de 750 000 tonnes/an.
Pour M. Rebrab, “l’unité de trituration des graines oléagineuses et l’extension de la raffinerie du sucre permettront de doubler le montant des exportations hors hydrocarbures du pays puisque l’excédent dégagé par ces deux unités, soit 900 000 tonnes/an du sucre et les produits issus de la trituration, vont générer des recettes export respectivement de 400 et 445 millions de dollars”. Ce qui représente un total de 845 millions de dollars par an d’exportations. Ces projets bloqués vont créer 3 000 emplois directs.
Le groupe Cevital a investi, ajoute M. Rebrab, 28,9 milliards de DA en 2005, soit près de 400 millions de dollars. Il a enregistré un chiffre d’affaires de 43,4 milliards de DA en 2005 contre 3,2 milliards de DA en 1999, soit une croissance en moyenne de 50%. Il prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 159,5 milliards de DA, soit plus de 2 milliards de dollars en 2010 et la création de 50 000 emplois directs dont 40 000 emplois dans la grande distribution. La contribution de Cevital au budget de l’État est estimé à 10 milliards de DA en 2005 contre 1 milliard de DA en 1999, explique M. Rebrab.