Wind of change in Algeria

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jeudi 31 août 2006

Marchés financiers en Algérie: Ils sont peu développés

La mission économique de l’ambassade de France à Alger, dans une fiche de synthèse, estime que l’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement. Elle observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.

“Malgré un certain dynamisme à ses débuts et des opportunités de développement, portées notamment par le processus de privatisation, le financement direct ne s’est pas imposé dans la réalité économique. L’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement”, relève la mission économique de l’ambassade de France à Alger dans une note de synthèse sur le marché financier en Algérie. La mission économique de l’ambassade de France parle des marchés financiers peu développés et d’une Bourse encore limitée. La rareté des titres cotés actuellement, Saidal, et l’hôtel El-Aurassi, n’est pas en mesure d’animer le marché. La capitalisation boursière aujourd’hui est de l’ordre de 0,25% du PIB.
“La vague de privatisations aurait pu contribuer à enclencher la dynamique boursière, mais celles-ci s’effectue à présent davantage par avis d’appel d’offres ou de gré à gré”, souligne la mission économique de l’ambassade de France qui observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.
En effet, plusieurs entreprises sont intervenues sur le marché obligataire. Le montant total des obligations émises a atteint 130 milliards de dinars.
Au niveau régional, explique la mission économique de l’ambassade de France, “en Algérie, la Bourse d’Alger apparaît comme une exception : les bourses du Maroc et de Tunisie s’avèrent plus développées et contribuent réellement au financement de l’économie”. La Tunisie (capitalisation de 9% du PIB) a connu une reprise de l’activité boursière en 2005, reflétée notamment dans la nette progression qu’a connue l’indice de référence Tunindex (+21,3%).
“Cette amélioration est à mettre au crédit du regain d’activité du secteur privé, après deux années sans introduction en Bourse aucune. Les autorités se sont également distinguées par une politique volontariste d’introductions, augmentations de capital et des participations étrangères”, note le document. La Bourse du Maroc, quant à elle, connaît une capitalisation importante au vu des performances régionales, de l’ordre de 55% du PIB. Elle apparaît comme la structure la plus aboutie (fonds d’investissement, marchés dérivés en développement).
“Ce très faible développement des marchés financiers (en Algérie) ne leur permet pas de jouer leur rôle de financement direct de l’économie, malgré les coûts moindres et la mobilisation de l’épargne qu’ils permettraient. Le financement de l’économie repose par conséquent exclusivement sur le secteur bancaire, ce qui rend d’autant plus nécessaire la réforme bancaire en cours”, argumente la mission économique de l’ambassade de France. Maintenant que le cadre légal et normatif de la Bourse d’Alger s’établit en conformité avec les standards internationaux, l’enjeu principal note le document, “se trouve déplacé au niveau des acteurs mêmes du marché”.
En effet, la fragilité de l’activité boursière est en partie explicable par le fait que les entreprises susceptibles d’être cotées ne répondent souvent pas aux exigences d’une entrée en Bourse. “La réussite de la réforme bancaire en cours est sans doute un préalable au retour du dynamisme sur les marchés financiers, de par les améliorations qu’elle induira notamment au niveau de la lisibilité par le marché des acteurs économiques”, conclut la mission économique de l’ambassade de France. LIBERTE

lundi 28 août 2006

Exportations des hydrocarbures: 27,05 milliards de dollars pour le 1er semestre

Le chiffre d’affaires des exportations des hydrocarbures réalisé au cours du premier semestre 2006 a atteint le niveau record de 27,05 milliards de dollars, selon la compagnie nationale Sonatrach. Par rapport au premier semestre 2005, l’augmentation est de 29%. La part des associés de Sonatrach a atteint la valeur de 2,9 milliards de dollars au titre des enlèvements.

L’augmentation est de 51% par rapport au premier semestre 2005. En termes de volumes, les exportations ont atteint, au cours du premier semestre 2006, un niveau de 70 millions TEP, soit une baisse de 3% par rapport au premier semestre 2005, selon la même source. Pour le marché national, le chiffre d’affaires a atteint 57,9 milliards de dinars. Les volumes commercialisés ont été de 17,5 millions de tonnes équivalent pétrole pour tous les produits. La hausse a été de 6% par rapport au premier semestre de l’année 2005. Selon Sonatrach, les livraisons de pétrole brut au marché intérieur ont atteint une valeur de 38,1 milliards de dinars pour un volume de 4,4 millions de TEP, soit une évolution de l’ordre de 11% par rapport au premier semestre 2005. Les ventes de GPL (éthane inclus) ont atteint un montant de 740 milliers de TEP. La quantité du gaz naturel livrée au marché national a atteint 14,3 milliards de dinars correspondant à 12,7 milliards m3 (dont 8,7 milliards m3 enlevés par Sonelgaz) contre 12,3 milliards m3 pour le premier semestre 2005. Durant l’année 2005 et en matière de commercialisation, 170 millions de tep avaient été vendus dont plus de 141,3 pour les exportations (133,4 pour 2004) et 28,5 pour le marché national. Le chiffre d’affaires global à l’exportation pour 2005 a été de 45,6 milliards de dollars dont 4,4 milliards de dollars au titre des enlèvements des associés. Au vu de la conjoncture du marché pétrolier et des résultats atteints au cours du premier semestre 2006, la valeur des exportations des hydrocarbures pour l’année 2006 devrait dépasser largement la barre des 50 milliards de dollars avec près de 6 milliards de dollars au titre des enlèvements des associés étrangers.

Payement de la dette par anticipation: Signature de l’accord bilatéral avec l’Allemagne

L’Algérie a conclu ses accords bilatéraux de remboursement par anticipation de sa dette extérieure contractée auprès du Club de Paris en signant, hier, le dernier accord avec la République fédérale d’Allemagne.

L’accord, qui a été signé, du côté algérien, par le ministre des Finances, Mourad Medelci, et, du côté allemand, par Mme Elisabeth Wolbers, chargée d’affaires à l’ambassade d’Allemagne en Algérie, porte sur le remboursement d’un montant de 387 millions de dollars correspondant à la totalité de la dette algérienne au titre de la coopération financière et une partie de la dette commerciale. Pour rappel, la dette globale de l’Algérie vis-à-vis de l’Allemagne est de l’ordre de 759 millions de dollars. Pour les dettes commerciales restantes, soit 372 millions de dollars, les deux parties se sont engagées à poursuivre les négociations dans les prochaines semaines en vu de déboucher sur un accord. Le remboursement effectif de cette première tranche de la dette s’effectuera, d’après le ministre, le 31 août. L’accord conclu hier, indique Mourad Medelci, constitue un jalon supplémentaire dans la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne. Il permettra, par ailleurs, d’ouvrir des perspectives nouvelles, notamment dans la coopération financière et bancaire. De son côté, Mme Wolbers estime que l’accord s’inscrit dans le cadre des relations excellentes entre les deux pays. Elle a noté, également, que l’accord de la non-double imposition sur lequel les deux pays travaillent actuellement démontre que l’Algérie jouit d’une bonne santé économique assise sur une base saine et l’Allemagne, pour sa part, est avide de développer ses relations avec l’Algérie. Avec la signature d’hier, l’Algérie, souligne le ministre des Finances, aura dépassé, en termes d’accords conclus, les 7 milliards de dollars. Ce qui représente, selon lui, un taux de réalisation d’objectifs qui avoisine les 90%. L’Algérie, poursuit le ministre, a remboursé, en incluant le dette russe, un total de 13 milliards de dollars, ce qui représente un volume très important. Concernant de la dette américaine, dont seulement une partie a été remboursée, Mourad Medelci dira que, pour l’instant, il n’y a pas encore de négociations sur la moitié restante de la dette. Outre l’Allemagne, sont ainsi remboursés par anticipation l’Italie (1,7 milliard de dollars), le Japon (445 millions de dollars), la Suisse (66 millions), la France (1,6 milliard de dollars), le Portugal (20 millions de dollars), les Pays-Bas (45 millions), la Belgique (225 millions), le Danemark (54,3 millions), l’Autriche (369 millions), les Etats-Unis (1,2 milliard de dollars), l’Espagne (690 millions de dollars), le Canada (255 millions), la Suède (92 millions), la Norvège (15,6 millions), la Finlande (11,8 millions) et la Grande-Bretagne (202 millions de dollars). ELWATAN

BNP Paribas-Cetelem: Nouveaux crédits à la consommation

BNP Paribas El Djazaïr, filiale d’un des leaders européens des services bancaires, a annoncé hier la création de nouvelles offres de crédits à la consommation. Présente en Algérie depuis 2002, cette banque précise dans un communiqué qu’elle vient ainsi d’enrichir son offre avec une gamme « performante et flexible » de crédits automobiles.

A des taux minimums de 8% et sur la base d’un apport personnel minimum de 20%, ceux-ci pourraient s’étaler sur une période maximale de 5 ans. La banque propose, aussi, des crédits personnels pouvant atteindre 300 000 DA. Pour financer les achats et les projets des clients, ils s’étaleraient sur une durée maximale de 3 ans. La filiale algérienne du groupe BNP Paribas, fortement implanté sur toutes les grandes places financières mondiales, voit dans ses offres hautement concurrentielles une preuve de « l’engagement de BNP Paribas El Djazaïr d’offrir des produits et des prestations bancaires de qualité à l’ensemble de ses clients ». Elle poursuit sûrement une politique d’élargissement de sa gamme de produits bancaires destinés aux particuliers engagée depuis ces dernières semaines. En effet, BNP Paribas El Djazaïr commercialise également, depuis le 1er août, des crédits immobiliers permettant au contractant de bénéficier d’un taux d’intérêt « compétitif » à partir de 6,5%, pour des montants pouvant aller jusqu’à 20 millions de dinars. L’apport personnel pour ce type de crédit est fixé à 30%. L’extension de la gamme des crédits à la consommation, précise le communiqué, est le résultat d’un partenariat entre les banques BNP Paribas El Djazaïr et Cetelem Algérie, toutes deux filiales du groupe BNP Paribas. Numéro un en Europe sur le marché du crédit à la consommation, Cetelem est considérée comme une société partenaire de référence pour les établissements bancaires. Quant à BNP Paribas El Djazaïr, elle est devenue, en moins de quatre ans, une des toutes premières banques privées sur le territoire algérien. Comptabilisant déjà la présence de plusieurs agences à Alger et ses environs, de même qu’à Oran, cette banque envisage à présent la construction de plusieurs dizaines d’autres sur l’ensemble du pays. Ainsi, dans les prochains mois, de nouvelles agences devraient ouvrir leurs portes sur Alger, Sétif et Béjaïa. ELWATAN

mardi 1 août 2006

Leader de l’investissement au moyen-orient, Gulf Finance House veut s’implanter en Algérie

La banque d'investissement arabe Gulf Finance House (GFH) souhaite “développer sa connaissance du marché algérien” et y explorer toutes les possibilités qu'offre le développement rapide de l'économie algérienne, a indiqué hier un communiqué de cette institution financière. La société GFH, en tant que banque d'investissement, “souhaite développer sa connaissance du marché algérien et explorer toutes les possibilités offertes par le développement extrêmement rapide de son économie”, écrit-elle. “Les besoins en financement sont importants, et GFH compte apporter son expertise et son savoir-faire dans la mise sur pied de projets structurants”, souligne le communiqué. Plus largement, la banque dit manifester un intérêt particulier de s'implanter dans les sous-régions du Maghreb et du Moyen-Orient. Cet intérêt “s'est affiché par la transaction de 1,4 milliard de dollars conclue dernièrement avec le Maroc, et relative à deux projets immobiliers à usage mixte”, soutient-elle.
Ceci “marque le début d'une prospection active de l'établissement financier en Algérie, au Maroc et en Tunisie, et témoigne de son intérêt à développer des projets dans la région”, insiste le communiqué.
L'Algérie constitue “une composante clé de notre stratégie d'expansion régionale (...) dans une région qui connaît un développement économique soutenu”, a affirmé le P-DG de la banque,
M. Esa Janahi. La GFH, créée en octobre 1999 à Bahreïn, est un leader régional dans le domaine de l'investissement selon les préceptes de l'Islam. LIBERTE