Wind of change in Algeria

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jeudi 29 juin 2006

Volume de la dette extérieure de l’Algérie
Medelci : “Autour de 10 milliards de dollars US à fin juin 2006”

Le grand argentier du pays, M. Mourad Medelci, a indiqué hier en marge de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral portant remboursement anticipé d’un montant de 202 millions de dollars, soit la totalité de la dette rééchelonnée contractée auprès de la Grande-Bretagne, que le volume de la dette extérieure algérienne se situe autour de 10 milliards de dollars US à fin juin.
Ce niveau de dette, signalons-le, était un objectif à atteindre par l’Exécutif en 2009-2010. Les choses se sont donc accélérées ces derniers mois. À fin juin, et après ce douzième arrangement, l’Algérie aura effacé 4,3 milliards de dollars dans le cadre du Club de Paris. “On en est à 60% de l’objectif (le remboursement anticipé de 7,9 milliards de dollars au titre de l’accord conclu avec le Club de Paris en mai dernier d’ici à novembre prochain)”, a ajouté le ministre des Finances.
L’Algérie va de surcroît rembourser 0,8 milliard de dollars de prêts par anticipation auprès du Club de Londres. On arrivera en fin d’année à une dette extérieure autour de 5 à 6 milliards de dollars, a-t-il rappelé.
La signature d’accords bilatéraux se poursuivra au cours des prochaines semaines. L’arrangement avec la Suisse sera signé le 15 juillet. Il restera à conclure des accords de ce genre avec le Japon,
l’Italie, l’Allemagne et les États-Unis.
Quant à l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger signataire de l’accord, il a estimé que les relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne deviennent de plus en plus serrées. Les échanges sont appelés à croître. Le processus sera encouragé avec la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en Grande-Bretagne le 12 juillet.
Au cours de cette visite, quatre accords seront signés, notamment dans les domaines du commerce, de la technologie, de la sécurité et de la défense. “L’objectif de ce resserrement des relations est de construire un partenariat stratégique entre l’Algérie et la Grande-Bretagne”, a-t-il soutenu. LIBERTE

mardi 27 juin 2006

Le gisement gazier d'In Amenas entre en production

Alger - Le gisement de gaz d'In Amenas dans la wilaya d'Illizi (sud est algérien) est entré en production, a annoncé lundi à Alger le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce grand gisement sur lequel Opère Sonatrach en association avec les compagnies BP et Sttoil, doit atteindre sa capacité de 9 milliards de m3/an en septembre, a précisé le ministre à la presse en marge d'un séminaire sur l'expertise pétrolière en Afrique. APS

Sonatrach réalise 5 milliards de dollars de bénéfices en 2005
Elle versera une prime de 25 millions de centimes à ses cadres

À l’instar des grandes compagnies internationales, Sonatrach a réalisé un bénéfice important de l’ordre de 5 milliards de dollars en 2005, confie une source sûre. C’est un record jamais atteint depuis la création de Sonatrach. Ce résultat permettra d’augmenter les fonds propres et de verser vraisemblablement un bonus à une bonne partie des travailleurs de la compagnie nationale. Cette performance va être sans doute rendue publique au cours de l’assemblée générale du groupe prévue fin juin, ajoute la même source. Ce qui est sûr, c’est qu’elle va verser une prime d’intéressement suite à ce résultat positif.
Les cadres dirigeants ne sont pas concernés par ce bonus. Leur salaire est déterminé plutôt par leur performance. Il est lié aux objectifs annuels de la compagnie. Quant au restant des travailleurs, la prime d’intéressement est fixée suivant la catégorie professionnelle. Un directeur, par exemple, qui ne fait pas partie du top management ou des cadres dirigeants peut recevoir, en 2006, jusqu’à 25 millions de centimes au titre du bonus. C’est jusqu’à présent, nous semble-t-il, et ce, outre les divers avantages, la seule source de motivation, faute d’une politique de ressources humaines adéquate. Sensible à cette question, Sonatrach tente, aujourd’hui, d’élaborer une politique salariale beaucoup plus motivante pour garder ses cadres et réaliser ainsi ses ambitions. L’entreprise américaine IBM est en train de boucler le chantier relatif au nouveau système de rémunération de Sonatrach.
En butte au départ de dizaines de ses ingénieurs et de ses cadres mensuellement pour les pays du Golfe, elle n’a d’autres choix que de revoir sa politique de ressources humaines pour motiver ses travailleurs. Elle pourrait s’articuler sur une politique salariale fondée sur la performance, un plan de carrière, la formation continue et une série d’avantages sociaux pour empêcher le turn-over. Il s’agit aussi de motiver les opérationnels, ceux qui sont à la source des succès de Sonatrach, par exemple les fourreurs, les explorateurs et les commerciaux. Le P-DG de Sonatrach envisage cette solution. Enfin, le maintien et la progression du chiffre d’affaires Sonatrach sont trop importants aujourd’hui pour le pays. La compagnie nationale assure l’essentiel des recettes fiscales et des entrées en devises du pays. C’est pourquoi, sa gestion ne peut obéir, comme auparavant, au principe de la rente.
À noter qu’en 2005, Sonatrach a réalisé un chiffre d’affaires de 45 milliards de dollars. Elle a versé au Trésor plus de 30 milliards de dollars, l’année dernière. Elle contribue de façon significative à l’embellie financière du pays. Sa dette extérieure n’est aujourd’hui que de 600 millions de dollars. Son plan de développement 2006-2010 prévoit, du reste, des investissements de l’ordre de 30 milliards de dollars. Et l’année 2006 s’annonce meilleure en termes de recettes. LIBERTE

dimanche 25 juin 2006

Algérie-Canada: accord sur le remboursement anticipé de la dette

[Aps 24/6/06] Alger - L'Algérie et le Canada ont signé samedi à Alger un accord bilatéral de remboursement par anticipation de la totalité de la dette algérienne rééchelonnée vis-à-vis de ce pays pour un montant équivalent à 255 millions de dollars portant à 8 le nombre d'accords bilatéraux conclus par l'Algérie depuis la signature de l'accord multilatéral avec le Club de Paris en mai dernier. Les documents relatifs à l'accord ont été signés par le ministre des Finances, Mourad Medelci, et par l'ambassadeur du Canada à Alger, Robert Peck, en présence de hauts responsables du ministère des Finances. Ce remboursement avant terme sera effectué le 30 juin.
Depuis le 11 mai dernier, date de la signature de l'accord multilatéral entre l'Algérie et le Club de Paris pour le paiement avant terme de la dette algérienne rééchelonnée (7,9 milliards de dollars), huit pays créanciers sur seize ont déjà signé avec l'Algérie des accords bilatéraux pour un montant global de près de 3,25 milliards de dollars.

Outre le Canada (255 millions de dollars), il s'agit de la France pour 1,6 milliard de dollars, du Portugal (20 millions de dollars), des Pays-Bas (45 millions), de la Belgique (225 millions), du Danemark (54,3 millions), de l'Autriche (369 millions) et de l'Espagne (690 millions de dollars).

Les créanciers français, portugais, néerlandais et belges ont été effectivement remboursés le 31 mai dernier, alors que les Danois l'ont été le 8 du mois en cours.

A l'issue de la signature de l'accord avec le Canada, M. Medelci a relevé devant la presse qu'avec la signature de ces accords bilatéraux, ''l'Algérie est à mi-parcours'' du processus du remboursement par anticipation de sa dette avec le Club de Paris. Il a rappelé que d'ici au 30 juin en cours, l'Algérie aura remboursé par anticipation un total de 4,3 milliards de dollars.
Deux autres accords similaires seront signés cette semaine avec la Suède pour 11 millions de dollars et la Finlande pour 15 millions de dollars, a indiqué à l'APS une source du ministère des Finances.
Pour ce qui concerne les crédits contractés auprès des institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque africaine de développement...), le ministre des Finances avait affirmé récemment que l'Algérie a "pratiquement payé par anticipation la totalité des prêts multilatéraux pour un montant de plus de 3 milliards de dollars".
Au terme du remboursement anticipé de la dette auprès du Club de Paris et de celle prévue en septembre avec le Club de Londres (pour 1 milliard de dollars), ainsi qu'avec les institutions financières multilatérales, le montant de la dette extérieure de l'Algérie devrait tomber aux alentours de 5 milliards de dollars à la fin de l'année en cours, soit moins de 5 % du PIB et à un peu plus de 10 % des recettes d'exportations.
Sur les 19 pays membres du Club de Paris, 16 sont créanciers de l'Algérie. Il s'agit de l'Allemagne, l'Autriche, les Etats-Unis, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, le Japon, Norway, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et de la Suisse. Quant aux trois autres pays membres (Irlande, Australie et Russie), ils ne sont pas concernés par cet accord: les deux premiers pays ne détiennent pas de dettes sur l'Algérie, alors que la dette avec la Russie a été réglée, en mars dernier, par un accord d'annulation de la dette algérienne estimée à 4,737 milliards de dollars contre l'achat de biens et services russes pour un montant équivalent.
L'Algérie a cessé d'emprunter depuis près de deux ans, et les dettes existantes ne représentent que les emprunts contractés avant 2005. La dette extérieure de l'Algérie était évaluée à 15,5 milliards de dollars à fin février 2006, contre 21,4 milliards de dollars à fin 2004. Entre 1985 et 2005, le pays a versé quelque 117,9 milliards de dollars dont près de 84 milliards de dollars de remboursement du principal et 34 milliards de dollars pour les intérêts.

samedi 24 juin 2006

Algérie-Espagne: Accords pour le remboursement par anticipation de la dette

Des accords portant sur le remboursement par anticipation de la dette et la conversion d’une partie de celle-ci ont fait l’objet jeudi dernier, de plusieurs accords financiers signés entre l’Espagne et l’Algérie.
Les deux premiers accords, signés à Madrid, par le ministre des Finances, M. Medelci, et les présidents de la Compagnie espagnole d’assurances du crédit à l’exportation (CESCE) et de l’Institut du crédit officiel (ICO) englobent un montant de 690 millions de dollars, et sont relatifs au remboursement par anticipation de la dette algérienne auprès de l’Espagne, dont la date a été fixée au 30 juin prochain. Le troisième accord, signé par Mourad Medelci et le secrétaire d’Etat espagnol à l’économie, David Vegaras, concerne la conversion d’une partie de la dette en investissements portant sur 30 millions de dollars. Selon cet accord, les échéances de cette dette, au lieu d’être remboursées, seront versées dans un fonds domicilié à Alger. Ce fonds va permettre à un comité algéro-espagnol de sélectionner et de financer un certain nombre de projets qui seront réalisés en Algérie. Lors de sa visite en Espagne, M. Mourad Medelci a eu des entretiens avec le vice-président du gouvernement espagnol, ministre de l’Economie et des Finances, M. Pedro Solbes, qui ont porté sur l’état de la coopération entre les deux pays aux plans bilatéral, régional et méditerranéen. Le développement du partenariat dans la sphère financière, au niveau des banques, assurances et sociétés de capital risques, a été également examiné lors de ces entretiens. Dans ce contexte, M. Medelci a souligné, dans une déclaration à l’APS, que son homologue espagnol s’est engagé lors de cette rencontre à œuvrer au développement du partenariat financier. Le ministre espagnol de l’Economie et des Finances a, par ailleurs, accepté une invitation à effectuer une visite à Alger à la tête d’une délégation du secteur financier, a ajouté M. Medelci. Il a observé qu’au moment où l’Algérie procède à la restructuration et modernisation de son système financier, l’apport d’un partenaire tel que l’Espagne, qui a fait des progrès extrêmement importants dans son système financier, au point qu’il est considéré comme l’un des meilleurs systèmes européens, ne pourrait être que bénéfique pour notre pays.
Outre la signature des trois accords financiers précités, M. Medelci a participé hier à une rencontre de six ministres africains des Finances avec le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Rodrigo Rato. Les six ministres africains (Algérie, Afrique du Sud, Nigeria, Mozambique, Côte d’Ivoire et Gabon) forment un groupe mandaté, lors d’une réunion tenue à Washington, au printemps dernier, pour dialoguer avec le directeur du Fonds sur les réformes des structures de cette institution. L’objectif de ce groupe est de renforcer la représentation des pays africains au sein des organes de décision du FMI et de la Banque mondiale. «Les réformes du FMI doivent certainement prendre en compte le besoin des pays africains d’obtenir une représentation adéquate», a indiqué M. Rato hier, après avoir rencontré plusieurs représentants africains, au cours d’une réunion de préparation de l’Assemblée générale annuelle de Singapour en septembre.
Tout comme l’Asie, l’Afrique demande une plus grande représentation et une augmentation de ses droits de vote au sein du FMI. «En tant qu’Africains, nous avons deux sièges au conseil d’administration du FMI, l’un représente 24 pays et l’autre 21 pays», a déclaré le représentant de l’Afrique du Sud, Trevor Manuel. «Nous devons maintenant être capables de convaincre les autres pays, notamment ceux du G7 pour s’assurer que la taille de la représentation de l’Afrique ne diminue pas», a-t-il ajouté.
Rodrigo Rato doit présenter pendant l’Assemblée générale de Singapour des propositions de réforme du calcul des quotes-parts des Etats membres, qui détermineront leurs droits de vote au sein de l’exécutif. LA TRIBUNE

mercredi 21 juin 2006

Nouveau record des réserves de change: 66 milliards de dollars

Alger - Les réserves de change de l'Algérie ont atteint un nouveau sommet à 66 milliards de dollars au 31 mai dernier, a indiqué samedi aux journalistes le ministre des Finances, Mourad Medelci, en marge de la séance de signature de l'accord bilatéral algéro-autrichien de remboursement anticipé de la dette algérienne. Portées par une conjoncture pétrolière exceptionnellement favorable, ces réserves grimpent de quelque 2 milliards de dollars par mois depuis au moins le début de l'année en cours. Elles étaient de 64 milliards de dollars, à fin avril, et de 56,18 milliards de dollars à fin 2005. APS

Coopération algéro-égyptienne: Sur les traces d’Orascom

Plusieurs contrats entre opérateurs économiques algériens et égyptiens ont été signés durant la toute récente Foire internationale d’Alger (FIA), selon le correspondant de l’APS au Caire qui souligne également que d’autres opérateurs des deux pays ont «établi des contacts sérieux», selon des responsables d’entreprises égyptiennes interrogées. Ces derniers manifestent un intérêt particulier pour les opportunités d’investissement et de partenariat dans un marché algérien «prometteur» qu’ils comptent investir dans le cadre du partenariat avec leurs homologues algériens.
Se confiant à l’APS, le directeur d’un groupe égypto-suédois de fabrication d’appareils de climatisation pour les grands ouvrages, M. Karim El Kilani se dit intéressé par le marché algérien qui recèle, selon lui, d’«énormes opportunités d’investissement» générées par le nombre important de chantiers et de projets dans le domaine du bâtiment.
De son côté, le vice-président du conseil d’administration de la compagnie «Abdelhamid», spécialisée dans la fabrication de produits métalliques, M. Abdelhamid Zaki, a confirmé son intention d’établir, avec un opérateur algérien, un partenariat dans le même créneau avec comme ambition d’exporter vers les autres pays maghrébins, voire vers l’Europe.
Pour sa part, M. Issam Al Ghomri, responsable d’une compagnie de fabrication d’engrais naturels, a souligné que la Foire d’Alger a été une occasion pour les opérateurs économiques de visiter Alger ainsi que d’autres villes algériennes telles que Jijel, Blida et Mila, avant de préciser qu’il a conclu un accord avec un responsable d’une société de plantes ornementales pour la réalisation d’une usine de fabrication d’engrais et d’herbicides.
Quant au propriétaire d’un groupe de fabrication d’emballages, M. Khaled Al Quirche, il s’est montré enthousiaste à l’idée d’investir en Algérie d’autant que le marché algérien, qui est en continuelle expansion, offre des perspectives prometteuses, avant d’affirmer qu’il entend «revenir en Algérie dans deux mois en vue de participer à une foire spécialisée qui lui permettra de rencontrer des opérateurs intéressés par le partenariat et l’investissement».
Même ton affiché par M. Farid Habiche, directeur d’une entreprise spécialisée dans la fabrication des conduites d’eau et de gaz, qui a annoncé avoir établi des contacts avec un opérateur algérien lors de la 39ème FIA pour la réalisation en Algérie d’une usine spécialisée dans ce domaine en vue de répondre aux besoins importants exprimés en la matière.
L’intérêt manifeste des opérateurs économiques égyptiens pour le marché algérien semble s’inspirer de la réussite de plusieurs entreprises égyptiennes, issues de différents créneaux, en Algérie, et à leur tête le groupe Orascom (téléphonie et production de ciment). Une réussite qui permet à l’Egypte de se classer au premier rang des investisseurs arabes en Algérie avec un montant estimé à 2,5 milliards de dollars. L’environnement de plus en plus favorable aux investissements en Algérie n’est pas sans rajouter à l’enthousiasme des opérateurs égyptiens, particulièrement depuis les récents accords économiques signés par les deux pays relatifs à la non double imposition, la protection et la promotion des investissements et la coopération douanière.
Une douzaine d’accords de coopération dans différents secteurs ont été également signés lors de la dernière réunion de la haute commission mixte algéro-égyptienne. LA TRIBUNE

Téléphonie mobile: Mobilis aspire à atteindre 40 % de parts de marché

El Hachemi BelhamediAlger - Mobilis aspire à atteindre 40 % de parts de marché de la téléphonie mobile en Algérie d'ici à la fin 2006, a affirmé mardi à Alger le PDG de l'entreprise, El Hachemi Belhamedi, soulignant que Mobilis compte actuellement 6.354.000 abonnés. Poursuivant la présentation des objectifs et perspectives de son entreprise pour l'année 2006, il a indiqué, lors d'une rencontre avec la presse, que son entreprise oeuvre pour l'accroissement de sa base clients principalement sur le post-payé pour atteindre les 350.000 abonnés contre 187.000 actuellement. Il a ajouté, dans ce sens, que Mobilis compte s'orienter vers de nouvelles technologies et des services à valeur ajoutée, estimant que "les usages voix arrivent déjà à saturation". APS

Une unité de fabrication d'alcool de Méthanol prochainement à Biskra

Biskra - Une unité de fabrication d'alcool de Méthanol à partir des déchets de dattes vient de recevoir l'aval du comité d'aide à la localisation et la promotion de l'investissement (Calpi) de la wilaya de Biskra. Selon sa fiche technique, l'unité, de statut privé, sera implantée sur un site de cinq hectares au niveau de la zone des activités de la commune d'Oumach, à 20 km au Sud de Biskra. Devant employer 436 travailleurs, cette unité traitera annuellement 5.000 tonnes de dattes dont les déchets servent à la fabrication de l'alcool de Méthanol qui constitue un combustible non pollueur pour les engins agricoles et les moteurs d'irrigation, indique la fiche technique de ce projet. APS

dimanche 18 juin 2006

Autoroute Est Ouest : Livraison de 300 kilomètres en 2007

Au moment ou l’on parle du démarrage des travaux de l’autoroute Est-Ouest prévus pour cet été, l’on parle également de la livraison d’un premier tronçon durant l’année prochaine. En effet, près de 300 kilomètres de l’autoroute Est-Ouest seront livrés en 2007, a-t-on récemment appris auprès du ministère des travaux publics. Ce tronçon situé essentiellement dans la partie centre s’ajoute aux 175 kilomètres livrés au niveau notamment des branchements de Oued El Karma et autres liaisons non de moindre importance.
La livraison prochaine de ce premier tronçon de 300 kilomètres pose la problématique du péage qui n’a toujours pas livré ses secrets. Interrogé à plusieurs reprises sur le prix du kilomètre, le ministre des travaux publics s’est toujours refusé à donner une quelconque estimation « une étude dans ce sens est en cours » dira t-il préférant jouer la carte de la patience « je peux vous assurer que le prix sera abordable et à la portée de tout le monde » précise M.Ghoul. Et d’ajouter que l’Etat fera le nécessaire pour amortir son investissement dans une durée favorable à la baisse du prix du kilomètre. « C’est là le plus grand désavantage que nous avons pu écarter en optant pour un financement étatique du projet » dira t-il en faisant allusion à la formule BOT retenue précédemment pour la réalisation de l’autoroute. Rappelons que les dernières nouvelles sur ce projet indiquent que les travaux de réalisation du tronçon autoroutier s’étendant de Bordj Bou-Arréridj jusqu’à la frontière tunisienne via Constantine seront lancés en juillet prochain. Cette partie de l’autoroute Est-Ouest longue de 399 kilomètres sera réalisée par le consortium japonais “COJAAL” dans un délai de 40 mois. Les représentants du consortium japonais ont rencontré dernièrement les responsables de la wilaya et ont parlé de la création de pas moins de 12.000 emplois dont 3.000 à Constantine.Une chose est sûre, le démarrage effectif des travaux se fera, suivant le planning du département de M. Ghoul, en parallèle et ce en vue d’une harmonisation de l’évolution des trois chantiers. L’autoroute Est-Ouest est pour rappel partagée en trois grands tronçons à savoir le lot Est, long de 399 kilomètres, le lot Centre sur 169 kilomètres, et le lot Ouest sur 359 kilomètres. La totale des tronçons dont les études ont été achevés mais les travaux restent à lancer sont évalués à 371 kilomètres contre 222 kilomètres dont les études sont en cours et qui donc n’ont pas été engagés sur le terrain. Les tronçons restant à l’état vierge et dont le lancement suppose l’engagement immédiat des études s’élève quant à lui à 334 dont une majeure partie localisée dans la région ouest. Cette autoroute sera par ailleurs émaillée par onze tunnels sur deux fois trois voies et 390 ouvrages d’art dont 25 viaducs. ELMOUJAHID

Taux d'inflation de 1,1 % en mai 2006 (ONS)

Alger - Le taux d'inflation des prix à la consommation en Algérie a atteint 1,1% en mai 2006 contre 0,5 % en avril, 1% en mars, 2,4 %en février et 1,9 % en janvier, a-t-on appris samedi auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Pour les cinq premiers mois de l'année en cours par rapport à la même période de 2005, le taux d'inflation se situe à 0,8 %. Le rythme d'inflation annuel (mai 2005 à mai 2006) se situe à 2,3 %, soit un taux supérieur à celui observé durant tout l'exercice 2005 (1,6 %) mais bien en dessous du niveau de 2004 (3,6 %) et de 2003 (2,6 %), selon la même source. APS

Capital d'Algérie Télécom: la société émiratie Ittisalat exprime son intérêt

Alger - La société émiratie de télécommunications, Ittisalat, a exprimé samedi son intérêt pour se porter "volontaire" et participer "concrètement" à l'ouverture du capital de la société Algérie Télécoms (AT). Les responsables d'Ittisalat, reçus samedi à Alger, par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemâa Haïchour, "ont exprimé leur volonté de participer concrètement à l'ouverture du capital d'Algérie Télécom", a indiqué le ministère dans un communiqué. Les Emiratis se sont engagés, à cet égard, à apporter leur "riche expérience" dans les domaines technique, financier et organisationnel. APS

Cardif s’intéresse au marché algérien des Assurances

Paris, (AAI)- Cardif, filiale du groupe français BNP Paribas, qui s’intéresse au marché algérien des Assurances, a déposé sa demande d’agrément auprès de la Banque
d’Algérie, rapporte le quotidien « La Nouvelle République ».
Si les dispositions dictées par la législation algérienne sont remplies dans des délais courts l’entrée en activité est programmée pour la fin de l’année en cours, précise ce journal qui note que l’ installation de cette branche en Algérie sera la deuxième sur le continent africain après l’Afrique du Sud.
A l’international, Cardif est présente dans 32 pays, dont la plupart en Europe, en Amérique latine et en Asie.
Son portefeuille compte, aujourd’hui, selon le site de la compagnie, 35 millions d’assurés. A priori, deux types d’assurances seront investis avec agressivité pour le nouvel entrant. Il s’agit de l’assurance- vie et de l’assurance de crédits.
Ce choix obéirait au fait que le marché algérien exprime d’importants besoins sur ces deux produits ensuite à la grande expérience de Cardif dans ce type d’offres, selon la même source.
Outre l’ assurance vie, Cardif couvre de nombreux risques en assurance des emprunteurs et en prévoyance individuelle et propose, en France, des contrats collectifs standards et personnalisés aux grandes entreprises comme aux PME.
En 2005, BNP Paribas Assurance, pôle dont fait partie Cardif, a réalisé une collecte assurance de 13 milliards d’ euros, en croissance de 14% par rapport à l’année précédente. 27% du chiffre d’affaires est issu de l’international avec une évolution de 18,4% en 2005.
Selon les comptes arrêtés de 2005, cette forte croissance s’ inscrit dans une tendance sur longue période puisque le taux de croissance annuel moyen est de 16% depuis 2002.
Le réseau Cardif représente plus de 10% du chiffre d’affaires de BNP Paribas Assurance. A l’international, le chiffre d’affaires de l’assureur qui projette de s’installer en Algérie est de l’ordre de 1,6 milliard d’euros en progression de 25%.
A noter que le marché des assurances, ouvert depuis 1995 au privé, compte 16 compagnies dont 7 privées.

samedi 17 juin 2006

LIGNES FERROVIAIRES A GRANDE VITESSE: Français, Italiens et Espagnols en force

En présence du ministre des Transports, de diplomates et de représentants des entreprises soumissionnaires, il a été procédé, hier, au siège de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), à l’ouverture des plis des offres techniques pour la conception et la réalisation de trois lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV). Le groupement Astaldi (Italie), Acciona (Espagne) et Alstom (France) a soumissionné pour le premier projet de ligne à grande vitesse reliant Bordj Bou Arreridj à Khemis Miliana, sur 320 km.

Pour le deuxième projet de LGV reliant Boumedfaa à Djelfa, 260 km, il a été enregistré trois soumissions émanant du groupement italien, conduit par Pizzaroti et associant les compagnies Impreza, Todini, CMC et CLF, du groupement espagnol OHL-Cobra-Inabenza et Elecnor et du groupement Astaldi (Italie). Pour le troisième projet, Tougourt - Hassi Messaoud (160 km), une seule soumission de Bechtel (Grande-Bretagne) a été enregistrée. L’étude de ces offres débutera dès samedi et durera jusqu’à fin juillet, indique-t-on à la SNTF.

D’autre part, en ce qui concerne le deuxième groupe qui porte sur la construction de 3 autres lignes LGV reliant Oued Tlélat à la frontière marocaine (220 Km), Relizane - Tiaret - Tissemsilt (180 km) et Oued Sly à Yellel (100 km), un appel d’offres sera lancé en septembre prochain, selon la direction de la SNTF. LE QUOTIDIEN D'ORAN

POUR UN MONTANT DE 225 MILLIONS D’EUROS: Alstom va fournir le premier tramway algérien

C’est sur le consortium international dirigé par Alstom Transport qu’est tombé le choix pour la réalisation du tramway d’Alger. Le groupement a été choisi, selon un communiqué rendu public hier par le groupe français, pour la fourniture d’»un système clés en main» destiné à la première ligne de tramway d’Alger.
Les partenaires d’Alstom dans le consortium sont, pour rappel, la société italienne Todini et la société algérienne ETRHB pour le génie civil (travaux publics). Le coût total du projet s’élève à 225 millions d’euros, a précisé Alstom, soulignant que des options pourront s’ajouter à ce montant initial.
Alstom fournira le matériel roulant (voitures), les voies, le système d’alimentation, l’électrification de traction, le système de signalisation, les équipements de commande, une partie des travaux publics et un atelier, soit la plus grande partie du contrat. La première ligne de tramway d’Alger, conçue pour transporter 150.000 passagers par jour, reliera le centre de la ville aux quartiers Est de la capitale.
La ligne du tramway, qui doit être prête en 2009, s’étendra sur 16,3 km et comptera 30 stations. Elle longera la rue de Tripoli puis passera par El-Harrach, Cinq-Maisons, le Lido, les Bananiers, l’université de Bab Ezzouar et, enfin, la sortie de Bordj- El-Kiffan. Les travaux de réalisation devront commencer en septembre prochain. La mise en service des premières rames interviendra 30 mois après l’entrée en vigueur du contrat, a indiqué Alstom.
Pour rappel, le groupement Alstom était en course avec le groupement Siemens. Les deux consortiums internationaux avaient présenté des offres financières sensiblement identiques pour la réalisation du tramway d’Alger, à l’issue de l’ouverture des plis des offres commerciales qui s’est déroulée au niveau du siège de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), le 19 avril dernier.
Le groupement Alstom a fait une offre de 25,62 milliards de dinars, dont 213,48 millions d’euros, avec un délai de réalisation de 36 mois. L’offre du groupement Siemens, comprenant Siemens AG-Allemagne, Siemens-Algérie, Yapi Merkezi (Turquie) et CAF (Espagne), s’élevait à 25,975 milliards de dinars, dont 208,355 millions d’euros, pour un délai de réalisation de trois années également. La commission d’évaluation des offres avait fait état d’une «légère longueur d’avance» pour Alstom grâce à son étude technique. Un paramètre qui, semble-t-il, a eu son poids pour le choix définitif de ce partenaire. Alstom a, pour rappel, vendu 778 voitures de tramway de nouvelle génération Citadis à plus de vingt villes dans le monde, dont Paris, Madrid, Dublin et Tunis. Il a déjà fourni des «systèmes clés en main» pour le tramway de Barcelone et le train à grande vitesse KTX pour la Corée. L’avis d’appel d’offres pour la réalisation du tramway d’Alger avait été lancé le 1er octobre 2005. 24 entreprises avaient alors retiré le cahier de charges après s’être constituées en groupements. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Après leur séjour en Algérie: Les Ecossais veulent construire une université à Alger

Les hommes d’affaires écossais en visite à Alger depuis trois jours ont exprimé hier leur satisfaction pour avoir prospecté le marché algérien. Des contacts fructueux ont été noués avec leurs homologues algériens à l’issue du séjour, ont-ils affirmé lors d’un point de presse animé hier à l’hôtel El-Djazaïr.
L’éducation, la formation, le développement des ressources humaines, les télécommunications sont les vecteurs d’une coopération algéro-écossaise de demain. Du moins, c’est ce qui est mis en avant. Mais les hydrocarbures en semblent marquer l’attrait déterminant. La délégation qui a séjourné à Alger renferme des représentants de 9 compagnies et entreprises décrites comme le fleuron de l’industrie écossaise qui s’est illustrée dans le secteur de l’énergie, le plus actif de Grande-Bretagne.
Les représentants d’entreprises écossaises et de la prestigieuse université James Watt ont souligné que leur présence en Algérie s’est confinée, dans cette première étape, à une prise de contact avec des responsables algériens, notamment ceux de Sonatrach, de Sonelgaz, du secteur des ressources en eau et de l’enseignement supérieur.

Les Ecossais ont saisi le besoin de l’Algérie en matière de transfert de savoir-faire et de technologie. Un besoin qui rencontre celui de débouchés dans les pays émergents qui est le leur.

Le chef de la délégation, M. Abdel Hadi Fawzi, représentant de la Scottish Development International (SDI), qui parraine ce déplacement, a porté son attention sur cet aspect de transfert de technologie «à ne pas dissocier du développement des ressources humaines», tient-il à préciser.

Et ce n’est pas un hasard si des représentants de trois grands instituts de technologie écossais sont du voyage avec la délégation. Les Ecossais souhaitent ainsi ouvrir une université écossaise à Alger qui enseignera la gestion et la technologie. L’idée semble avoir été retenue par les Algériens. Mais il reste à déterminer les modalités de sa faisabilité. Les discussions se poursuivront avec le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Université de la formation continue.
Le déplacement de la délégation en Algérie est à l’initiative de la SDI, organisme gouvernemental, chargé d’assister les compagnies et les institutions écossaises dans le développement et la réalisation de leurs projets spécialement à l’étranger. Elle s’inscrit aussi dans la stratégie de la SDI qui encourage l’internationalisation des sociétés écossaises.

Les Ecossais retrouvent leur appartenance britannique pour faire valoir la présence en Algérie de 55 entreprises ayant investi 6 milliards de dollars, hissant la Grande-Bretagne au rang de premier investisseur en Algérie. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Le système de Voix sur IP (VoIP) de Thomson choisi par Eepad en Algérie
Le premier fournisseur de services Internet en Algérie a choisi la plateforme Cirpack de Voix sur IP de Thomson pour lancer le premier service de téléphonie à large bande du pays, suite à l'adoption de nouvelles réglementations du marché

Paris, le 15 juin 2006 - Les systèmes de commutation Cirpack MultiNode-B de Thomson (Euronext 18453 ; NYSE; TMS) ont été choisis par Eepad, le premier fournisseur privé de services Internet en Algérie, dans le cadre d'une offre exclusive regroupant des solutions de Voix sur IP pour les entreprises et les particuliers. Ce contrat est le premier signé par l'activité Télécoms de Thomson avec un client algérien.

Eepad a rapidement profité de la réglementation introduite en Algérie cette année pour offrir les premiers services de Voix sur IP du pays. Les prix de la téléphonie analogique algérienne sont généralement élevés, et les économies proposées par le système IP devraient augmenter le nombre d'abonnés aux services large bande. Grâce aux commutateurs Voix sur IP Cirpack de Thomson, Eepad sera en mesure d'offrir à ses clients une large gamme de fonctionnalités de qualité, notamment une ligne principale, et ses services associés, pour les particuliers, et des solutions IP Centrex pour les entreprises.

" Ce projet constitue un évènement majeur pour Thomson, car Eepad va devenir le premier opérateur de services de Voix sur IP en Algérie dans le cadre d'une stratégie visant à offrir des services de ligne principale affichant les mêmes caractéristiques, qualité et fiabilité que les lignes analogiques PSTN, " a déclaré Bruno Fabre, Vice Président de l'activité Télécoms de Thomson. " La téléphonie sur IP est sur le point de devenir un service dominant au Moyen-Orient et en Afrique, et nous pensons que nos commutateurs logiciels et passerelles Cirpack pourraient bientôt occuper une position de leader sur ces marchés, comme le montre leur succès dans de nombreux pays européens."

" Nous avons atteint la dernière étape du déploiement de notre réseau national DSL/de commutateurs logiciels, visant à offrir un accès large bande fonctionnel à travers tout le pays, " poursuit Nouar Harzallah, président de Eepad. " Nous lançons une gamme de services tout-en-un Internet et téléphonie, sous le nom d' " ASSILA ", et d'ici cet été, nous activerons notre service IP Centrex, grâce auquel les entreprises n'auront plus besoin de la téléphonie analogique ou de systèmes de standard téléphonique PABX. Nous avons choisi la plateforme de Voix sur IP Cirpack de Thomson pour mener à bien ce projet important, en raison de ses caractéristiques étendues en matière de Voix sur IP et de ses solutions IP Centrex, qui nous fourniront une véritable avance concurrentielle sur ce marché en constante évolution. "

A propos de Eepad

EEPAD est le premier opérateur privé d'ADSL et de voix sur IP en Algérie. La société a lancé ses premiers services d'ADSL à large bande en 2003 et de voix sur IP en 2005, sous les marques ASSILA et ASSILABOX pour le pack téléphonie et ADSL. EEPAD est également engagé dans plusieurs programmes nationaux tels le e-learning et le projet " OustraTIC : un PC pour chaque foyer ", lancé par le gouvernement algérien en octobre 2005 dans le but d'équiper 6 millions de familles algériennes avec un ordinateur personnel d'ici 2010.

EEPAD possède également depuis quelques mois une usine de montage d'ordinateurs portables à Annaba (à 450 km d'Alger). EEPAD est une start-up créée en 1991 par M. Nouar Harzallah. La société dégage une hausse annuelle de son chiffre d'affaires de 600 % depuis 2003. Plus de 300 000 abonnés ADSL utilisent les services de large bande de Eepad, qui couvrent 60 % du territoire algérien et 84 % de l'ensemble des lignes PSTN. tf1.fr

mercredi 14 juin 2006

Sonatrach achète un pétrolier géant

Sonatrach et Kawasaki créent une joint venture et achètent un VLCC auprès de NACKS Shipyard.
Sonatrach Petroleum Corporation, la filiale trading de la compagnie nationale des hydrocarbures, basée à Londres, et la compagnie japonaise Kawasaki Shipbuilding Corporation ont signé hier un accord d’association portant création d’une joint venture dénommée New Ocean Shipping Venture Ltd (NOVSL) qui est détenue à parts égales par le groupe Sonatrach (50 %) et la société japonaise Kawasaki (50 %). Juste après la cérémonie de création de la société mixte, la joint venture NOVSL a signé avec le constructeur NACKS un contrat d’acquisition d’un navire VLCC (Very Large Crude Carrier) de type Malacca Max pour le transport du pétrole brut. Le navire de type VLCC est un tanker géant qui permet d’économiser du temps et de l’argent en permettant le transport d’une très grande quantité de pétrole sur une longue distance. Le navire qui a une capacité de 315 000 m3 (ou 2 millions de barils) et une longueur de 333 m avec une largeur de 60 m sera construit en Chine par NACKS Shipyard, considéré comme le plus grand chantier naval du monde. NACKS étant une joint venture du chinois COSCO et du japonais Kawasaki. Le coût du navire est de 120 millions de dollars, selon Sonatrach. Un appel d’offres sera lancé en septembre prochain pour le financement du VLCC, selon le premier responsable de SPC, Chawki Rahal. « Il sera financé sous la forme de project financing », selon M. Rahal, directeur général de SPC à hauteur de 80 % et les 20 % restants seront financés par SPC BVI et Kawasaki. Le navire se financera par sa propre activité grâce aux rentrées qu’il va générer dans le transport du brut. « Il sera destiné surtout au transport du brut vers la région asiatique dont la demande en pétrole est en constante évolution », selon le directeur de SPC. Le début de la construction est prévu pour février 2007 et sa réception se fera vers le mois de décembre 2007. C’est le premier navire du genre qui est commandé par SPC dont la flotte est de 6 navires de transport de GPL dont 5 ont été construits par Kawasaki, qui est plutôt un constructeur qu’un armateur. La compagnie prévoit d’assurer le transport de ses exportations à hauteur de 35 % d’ici 2010 et 50 % d’ici 2015, selon M. Rahal. Le PDG de la compagnie qui était présent à la signature a estimé l’« opération bénéfique » pour les deux compagnies et a indiqué que « le groupe Sonatrach qui en appuie la réalisation souhaite également qu’elle ouvre la voie à d’autres projets communs avec Kawasaki dans toutes les directions que nous avons eu l’occasion de tracer lors de nos divers entretiens avec les dirigeants de ce grand groupe ». Le redéploiement de Sonatrach à l’international touche actuellement tous les segments de l’activité des hydrocarbures, aussi bien dans l’amont que dans l’aval avec le transport des hydrocarbures. Cette stratégie a été relevée par le premier responsable de la compagnie qui a indiqué hier que « la dynamique nouvelle du marché pétrolier commandait des adaptations multiples et Sonatrach, parallèlement aux efforts soutenus qu’elle mène dans l’amont pour accroître sa production et pour doubler ses capacités portuaires d’évacuation, s’est engagée avec succès ces dernières années dans la réalisation d’un grand programme d’acquisition et de modernisation de moyens de transport maritime des hydrocarbures, afin de donner à sa politique commerciale plus d’atouts et une plus grande flexibilité, pour s’assurer d’une valorisation optimale de ses produits ».

dimanche 11 juin 2006

Deux soumissionnaires pour le téléphérique de Constantine

C’est aujourd’hui que seront ouverts officiellement les plis pour le choix de la société qui sera chargée des travaux du téléphérique de Constantine. Seules deux sociétés étrangères se sont portées candidates. Il s’agit de Garavanta, une société austro-helvétique, et Pomagalski, une entreprise française.

Le projet contient deux tronçons bien distincts. Le premier, qui part de la rue Tatache (ex-rue Thiers), ralliera le centre hospitalo-universitaire et sera long de 425 mètres. Le second, plus important, ralliera ce même CHU à la cité Emir Abdelkader (ex-faubourg Lamy) et sera long de 1.091 mètres.
L’une ou l’autre de ces deux sociétés, si elles venaient à être retenues, sera dans l’obligation de terminer les travaux dans les délais impartis et devra se charger de la formation de techniciens et d’agents d’exploitation spécialisés dans ce domaine spécifique des téléphériques.
Le téléphérique devrait permettre à des centaines, voire à des milliers d’usagers d’emprunter un moyen commode, rapide et non polluant. Constantine étouffe littéralement avec le flux quotidien des habitants de la périphérie. Ce flux a besoin d’être organisé et le téléphérique contribuera à une certaine régulation dans des conditions idéales. Avec l’avènement tant attendu par certains et décrié par d’autres du tramway (et son enveloppe de 1.800 milliards de centimes), et l’ouverture de l’ascenseur de Sidi M’cid, on pourrait, dans quelques années, et si tout va bien, dire que Constantine aura relativement gagné son pari et réglé son immense problème de la circulation au centre-ville.
Pour l’instant, le coeur de la cité, en dépit des efforts louables d’agents de la circulation mobilisés en permanence, n’arrive toujours pas à trouver cette fluidité souhaitée, et qui pour l’instant demeure une utopie au vu de la topographie tout à fait spéciale de la ville des ponts. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Tassili Airlines: Bombardier remporte un marché de 4 avions

L’avionneur canadien Bombardier a remporté, hier, le marché de l’acquisition d’avions neufs de la compagnie Tassili Airlines. Bombardier était en concurrence avec Airbus et ATR pour la vente de 4 avions neufs de type moyen pouvant transporter environ 70 passagers. L’ouverture des plis des offres commerciales a eu lieu hier au siège de Sonatrach.
Elle s’est déroulée en présence du PDG de Sonatrach, des représentants des compagnies soumissionnaires dont les offres techniques ont été retenues suite à l’appel d’offres lancé au début de l’année 2006. Dans le classement des offres commerciales, Bombardier a réuni 84,72 points devant ATR (70,68 pts) et Airbus (64,34 pts). Les critères de sélection englobaient aussi bien les paramètres économiques, techniques que ceux de l’exploitation. Le montant global du marché est de 84 millions de dollars. Ainsi et selon les offres communiquées publiquement à l’ouverture des plis, Bombardier a proposé de vendre son Q 400 de 74 places à 21 millions de dollars alors que ATR a proposé le ATR72-500 de 52 places à 16,5 millions de dollars et Airbus le A 318-100 de 76 places à 26,8 millions de dollars. Pour le coût de la maintenance sur 10 ans, Bombardier a proposé un coût de 9,3 millions de dollars, ATR un coût de 10,4 millions de dollars et Airbus un coût de 12,6 millions de dollars. Concernant la consommation de carburant qui est devenue un critère déterminant dans le secteur de l’aviation, Bombardier a proposé 1456 dollars de consommation pour la distance In Amenas-Oran. ATR a proposé 1156 dollars tandis que Airbus a proposé 2513 dollars. Sur d’autres critères comme les paramètres d’exploitation tel que le cycle de vie en exploitation ou la vitesse, Bombardier s’est classé à la première place avec une vitesse de 667 km/h contre 648,2 pour Airbus et 515 pour ATR. Pour le cycle de vie, Bombardier a rassemblé 160 000 points contre 70 000 à ATR et 48 000 à Airbus. Concernant les délais de livraison, Bombardier a fait la meilleure offre en s’engageant à livrer les avions à partir de juillet 2007, soit dans 13 mois et ensuite un avion par mois. Airbus a proposé une livraison qui débuterait dans 28 mois avec le 4e appareil livrable en octobre 2009. ATR a proposé de livrer le premier appareil dans 18 mois. Selon le directeur financier de Sonatrach, Ali Rezaïguia, qui a insisté beaucoup sur le caractère transparent de la procédure, Tassili Airlines va acquérir 50 avions en tout. Un budget de 1 milliard de dollars va être débloqué par le groupe Sonatrach pour ces acquisitions. Tassili Airlines sera un groupe divisé en trois entités, transport aérien national et international, transport des pétroliers et prestations agro-aériennes. Selon Stéphane Lizette, dirigeant à Bombardier, l’entreprise est en négociation avec Air Algérie pour la vente d’avions de type Jets. Bombardier est leader mondial dans le segment des avions de type « régional » comme les 70 places. Le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a confirmé qu’un appel d’offres a été lancé pour gérer en partenariat Tassili Airlines, a indiqué que l’objectif est de faire de Tassili Airlines la deuxième compagnie d’aviation du pays. ELWATAN

samedi 10 juin 2006

Cisco s’installe en Algerie

Le groupe américain Cisco System, leader mondial des solutions réseaux pour l’Internet, a ouvert son siège en Algérie et renforce ainsi sa présence en Afrique du Nord.

L’inauguration a eu lieu mercredi dernier en présence de Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication « L’ouverture de ce bureau concrétise la présence du groupe Cisco System en Algérie avec lequel nous avons déjà collaboré dans le passé, notamment dans le cadre de nos instituts de formation d’Alger et d’Oran », explique à la presse M. Haïchour. Rappelant que le chiffre d’affaires de Cisco System a atteint les 25 millions de dollars et ses gains près de 5,6 millions de dollars, le ministre a incité ce groupe « à venir s’installer dans le cyberparc de Sidi Abdallah, dont les portes seront ouvertes avant la fin de l’année 2007 ». Lors de cette cérémonie, Hesham El Metainy a été nommé directeur général de Cisco Systems Algérie qui dépendra directement de Yasser El Kady, directeur général de Cisco Systems Moyen-Orient et Afrique et travaillera en étroite collaboration avec lui afin de préparer le plan stratégique pour l’année fiscale 2007. Pour sa part, le vice-président de Cisco System pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mark De Simone, a indiqué que « l’installation du groupe en Algérie vise la création d’un pôle pour la région de l’Afrique ». « L’Algérie est un marché très important pour nous et nous avons consenti un investissement important en ouvrant ce nouveau siège. Ces changements importants font partie de la stratégie de Cisco visant la création d’un Emerging Markets Theatre » « Le Emerging Markets Theatre intègre une approche institutionnelle commune de la part de Cisco pour une série de régions telles que l’Amérique latine, le Moyen-Orient et l’Afrique, la Russie et les autres Etats de la Communauté des Etats indépendants (CEI), ainsi que l’Europe de l’Est. » a-t-il soutenu. Il a rappelé, à cette occasion, les investissements de Cisco System en Algérie, en mettant en exergue le lancement de 33 académies de réseaux destinées à former des jeunes Algériens dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les wilayas d’Alger, d’Oran et de Constantine. M. De Simone a annoncé que Cisco System envisage d’investir en Algérie dix fois plus dans les années à venir, ajoutant que « ce pays représente le cinquième plus important marché pour le groupe ». Il a évoqué également le projet de créer, en collaboration avec le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, une université des TIC. Ce nouveau siège s’inscrit dans une stratégie d’investissements en Afrique du Nord et confirme l’engagement de Cisco à offrir un soutien et des services de proximité aux nombreux clients et partenaires en Algérie. Les opérations directes de Cisco permettront aussi un conseil stratégique et des solutions d’affaires aux entreprises évoluant en Algérie. « Tous les marchés émergeants sont des marchés à forte croissance pour Cisco au cours de années à venir et l’Algérie demeure l’un des pays avec le plus fort potentiel de croissance. Nos clients ont mis en œuvre des environnements réseaux parmi les plus avancés de la région et nous voyons une possibilité de croissance accélérée, » a dit M. El Kady. ELWATAN

Coopération dans le secteur des télécommunications: Une délégation de British Telecom à Alger
Une délégation de British Telecom conduite par lady Olga Maitland, présidente du conseil d’affaires Algérie-Royaume-Uni et du forum Défense et Sécurité, effectuera, indique t-on, à Alger une visite de travail du 9 au 13 juin prochain. Cette délégation est composée de 6 membres du directoire de British Telecom dont son vice-président M. Paul Falkner. Elle rencontrera, confie-t-il, les responsables de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), ceux du ministère des Participations et de la Promotion des investissements ainsi que les représentants d’Algérie Telecom.
Cette première mission vise essentiellement, révèle-t-il, le développement du partenariat dans les nouvelles technologies de l’information, la création d’un centre de formation aux technologies modernes de l’information, la restructuration du secteur des télécommunications et la promotion des services à très forte valeur ajoutée dans la téléphonie fixe et mobile. La mission de British Telecom permettra, précise-t-il, d’avoir une vision plus claire et concrète sur la stabilité et le climat des affaires en Algérie. Ce qui constitue, explique-t-il, un élément essentiel dans son évaluation du risque souverain. Il y a lieu de noter que l’opérateur British Telecom est le numéro deux mondial après le département d’État Américain dans les nouvelles technologies de l’information. Il emploie plus de 100 000 personnes à travers le monde et totalise plus de 28 millions d’abonnés au réseau téléphonique mobile en Grande-Bretagne. LIBERTE

En vue de développer de nouveaux services à haute valeur ajoutée
Djezzy décroche un crédit de 307 millions de dollars

Le groupe Orascom Telecom Holding a annoncé, hier, sur son site Internet, l’obtention d’un crédit à long terme, d’une durée de 5 ans, pour un montant de 307 millions de dollars, au profit de sa filiale Orascom Telecom Algérie. Ce crédit a été octroyé, précise-t-on, par un consortium de banques algériennes et internationales grâce à une opération de montage financier réalisée par les banques française Calyon et américaine Citibank. Le groupe Orascom Telecom Holding a indiqué qu’“un crédit de 103 millions de dollars est assuré par les banques algériennes pour éviter le risque de change, alors que les deux crédits, d’un montant de 137 et 67 millions de dollars, sont octroyés par des banques internationales avec la garantie de l’Agence française d’assurance crédit (Coface) et l’agence allemande Hermès”. Ces crédits sont destinés, argumente-t-on, au financement des projets d’investissements d’Orascom Telecom Algérie, notamment le développement de nouveaux services à valeur ajoutée. Il y a lieu de rappeler, ici, que Djezzy a investi plus de 2 milliards de dollars pour le développement de la téléphonie mobile en Algérie. Il totalise, actuellement, plus de 8,6 millions d’abonnés. LIBERTE

UN ACCORD DE COOPERATION SIGNE JEUDI: Des produits pétroliers pour l’Albanie

La première visite, jeudi, du ministre albanais de l’Energie, des Finances et du Commerce, M. Grunc Ruli, en Algérie a été sanctionnée par la signature d’un accord de coopération dans les domaines énergétique et minier. Il s’agit d’un premier accord ratifié entre les deux pays dans ce secteur et qui porte sur un projet de fourniture de produits pétroliers algériens à l’Albanie. Ceci marque le début d’une coopération bilatérale qui va s’élargir aux domaines de l’électricité, le transport, l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, l’approvisionnement de l’Albanie en produits pétroliers, en particulier le GPL et le GNL, voire même le gaz naturel à travers le réseau de gazoducs européens et aussi dans le secteur minier. «Cette courte visite a été fructueuse puisqu’elle a permis de développer des projets concrets et d’en envisager d’autres», selon les déclarations de M. Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, après son entretien avec le ministre albanais, rapportées par l’APS. Pour M. Khelil, l’Algérie et l’Albanie veulent développer des relations énergétiques, inexistantes à l’heure actuelle. «Nous avons étudié les opportunités d’échanges entre les deux pays et identifié les possibilités de coopération notamment dans les domaines de l’approvisionnement de l’Albanie en produits pétroliers, en particulier le GPL et le GNL, voire même le gaz naturel à travers le réseau de gazoducs européens et l’Albanie est géographiquement bien placée pour les interconnexions», a dit le ministre. Exprimant sa satisfaction de son séjour en Algérie, M. Grunc Ruli a souligné, pour sa part, «nous avons toujours eu de bonnes relations politiques et diplomatiques, je pense qu’il est temps d’accroître nos relations économiques» pour ces deux pays situés dans la même région méditerranéenne et qui s’apprêtent à intégrer l’économie mondiale. «Nous avons discuté des opportunités de coopération entre les deux pays dans les secteurs des hydrocarbures, de l’électricité, de la fourniture de gaz algérien à l’Albanie et d’autres secteurs», a dit M. Ruli.
Les deux parties veulent également faire de ce rapprochement une coopération de complémentarité et notamment dans le secteur des mines étant donné que l’Albanie recèle d’importantes richesses en nickel, cuivre et chrome et que l’Algérie n’en dispose pas. «Nous avons découvert une complémentarité entre l’Albanie, qui produit du chrome, du nickel et du cuivre, et l’Algérie, qui produit d’autres métaux», a indiqué M. Khelil. Partant de là, l’Algérie et l’Albanie ont convenu d’échanger des délégations pour étudier les possibilités de développer des projets dans ces domaines.

SELON LE P-DG D’AIR ALGERIE: «Le projet de la ligne Alger-Montréal est maintenu»

Le P-DG de la compagnie nationale aérienne Air-Algérie, M’hamed Benouis, invité au séminaire consacré à «la gouvernance et pilotage des grands projets», tenu au siège du ministère des Transports, jeudi dernier a indiqué, en marge de cette rencontre que le projet de desserte Alger-Montréal «est toujours maintenu». Selon lui, «il sera opérationnel en été 2007, à condition qu’il sera procédé à la signature de l’accord aérien liant les autorités algériennes et canadiennes». Il explique que le non-aboutissement de ce projet n’incombe pas à la compagnie qui a tout fait pour le concrétiser et d’ajouter que «la compagnie n’est plus dans le coup», insinuant ainsi qu’il échoit aux autorités du pays «d’aller vers cet accord».
M’hamed Benouis a précisé que sa compagnie envisageait de desservir cette ligne dans la première décade de juin. La licence d’exploitation commerciale «ne nous est pas parvenue, elle devait nous parvenir à notre demande, a expliqué le P-DG d’Air Algérie, au plus tard le 15 avril dernier pour avoir le temps de faire connaître notre nouveau produit». Et ce n’est que le 2 mai dernier que les Canadiens ont informé que la desserte doit passer par la conclusion d’un accord aérien entre les gouvernements des deux pays.
Quant à la filialisation d’Air Algérie, M. Benouis a indiqué que la nouvelle compagnie aérienne que l’entreprise-mère compte créer, sera «destinée au transport domestique» et sera, précise-t-il, une entreprise à 100% Air Algérie.
Par contre le catering et la maintenance seront confiés au secteur privé.

Danone renforce sa présence en Algérie.

Après les produits laitiers frais et les biscuits, le groupe français investit dans les eaux minérales. Danone a, en effet, annoncé jeudi dernier l’acquisition de l’unité d’eau minérale Tessala du groupe privé Algad, implantée à Tessala El Merdja, près d’Alger. Le groupe français n’a pas indiqué le montant de cette transaction. Cette opération permet au groupe Danone d’acquérir une usine d’embouteillage ainsi que les droits d’exploitation d’une source d’eau de qualité supérieure, riche en calcium et en magnésium. La source a un potentiel de production supérieur à 500 millions de litres par an, selon le communiqué du groupe français. Danone annonce que les premières bouteilles seront commercialisées au cours de l’été sous la marque Hayet qui se positionnera comme une référence de qualité sur un marché algérien en croissance de plus de 30% par an. L’arrivée du groupe Danone sur le marché algérien des eaux minérales intervient après celle d’un autre géant mondial, le suisse Nestlé Waters, associé avec Sidi El Kebir. L’arrivée de Danone intervient également dans un contexte favorable au développement du marché des eaux minérales, avec la multiplication des investissements dans le tourisme et l’augmentation de la demande des ménages, à cause des difficultés d’approvisionnement en eau potable.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre du renforcement des positions du groupe Danone en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et lui permet notamment de consolider son implantation en Algérie à travers la présence de ses trois métiers. Elle fait suite, dans ce pays stratégique au potentiel de développement très important, à deux investissements récents: l’augmentation de 51 à 95% de la participation du groupe Danone dans Danone Djurdjura, leader local des produits laitiers frais (avril 2006), avec plus de 40% de parts de marché, et la création, fin 2005, d’une société détenue à 51% destinée à développer le marché algérien des biscuits. Une usine est actuellement en cours de construction dans la région d’Alger.
Avec un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros pour l’année 2005, le groupe Danone est le leader mondial des produits laitiers frais et des eaux en bouteille (en volume) et n° 2 mondial sur le marché des biscuits et produits céréaliers. Sur la zone Afrique du Nord / Moyen Orient, le groupe familial français réalise un chiffre d’affaires économique de plus de 1 milliard d’euros au travers de participations dans des sociétés qui détiennent localement des positions fortes de leader. Comme en Algérie, le groupe Danone est numéro un des produits laitiers français sur les marchés saoudien, turc, marocain, israélien et tunisien. LE QUOTIDIEN D'ORAN

mercredi 7 juin 2006

D’UN MONTANT DE 54,3 MILLIONS DE DOLLARS: L’Algérie remboursera sa dette au Danemark

L’Algérie continue dans la série de ses accords bilatéraux avec les pays créanciers du Club de Paris, portant sur le remboursement par anticipation de sa dette rééchelonnée auprès de ce club.

En effet, l’Algérie a signé, hier, un accord bilatéral avec le royaume du Danemark pour le remboursement par anticipation de la totalité de sa dette rééchelonnée vis-à-vis de ce pays, soit un montant équivalent à 54,3 millions de dollars US, indique un communiqué du ministère des Finances rendu public hier. Le remboursement aura lieu demain, ajoute le document. L’accord a été signé, au ministère danois des Affaires étrangères par l’ambassadrice d’Algérie au Danemark, Mme Latifa Benazza, et le ministre conseiller auprès du gouvernement du Danemark, M. Christoffer Berdelsen, précise la même source. Ainsi, le Danemark est le cinquième pays membre du Club de Paris à avoir signé, jusqu’ici, un accord bilatéral avec l’Algérie concernant le paiement avant terme de la dette algérienne rééchelonnée et ce, en application des dispositions de l’accord multilatéral signé, le 11 mai à Paris, entre l’Algérie et les pays créanciers de ce club.

Jusqu’au 28 mai, quatre pays créanciers sur seize ont déjà signé avec l’Algérie des accords bilatéraux pour un montant global de près de 1,9 milliard de dollars. Il s’agit de la France, de la Belgique, du Portugal et des Pays-Bas, rappelle-t-on. LE QUOTIDIEN D'ORAN

Des hommes d’affaires écossais attendus à Alger

Une délégation d’hommes d’affaires écossais de la SDI va effectuer une visite du 10 au 13 juin à Alger où une rencontre est prévue avec des opérateurs algériens. La venue de cette mission commerciale écossaise de la SDI composée de 9 sociétés et organisations en Algérie serait une opportunité pour créer des relations de partenariat à l’extérieur de l’Ecosse.

Selon l’ambassade de Grande-Bretagne et d’Irlande, «cet événement est créé pour accroître le degré d’engagement de ces mêmes sociétés dans des centres clefs et stratégiques à l’extérieur de l’Ecosse. Cet engagement peut prendre plusieurs formes comme la joint-venture, le partenariat et dans d’autres cas l’investissement direct». Le développement de ces relations économiques entre les deux pays sera mené du côté des Britanniques par la SDI qui est une organisation de développement et de soutien des opportunités d’affaires avec les autres pays. Les discussions entre les deux parties seront focalisées essentiellement sur l’éducation et la formation qui représentent des domaines clefs dans le développement des ressources humaines et le transfert de technologie pour l’Algérie et l’Ecosse. Pour permettre un échange d’expérience dans ces deux domaines, la délégation compte parmi ces participants à cette mission les trois plus grands instituts de technologie.

Le groupe industriel ambitionne d’être parmi les 10 meilleurs africains
Issad Rebrab trace la stratégie de Cevital

Diversification des secteurs d’activité, investissement de 115 milliards de dinars entre 2005 et 2010, recrutement de 50 000 personnes, plan de formation. Le groupe Cevital ambitionne de devenir, à moyen terme, la deuxième entreprise algérienne après Sonatrach.

En étant le parrain de la première promotion des 29 cadres d’entreprises algériennes diplômés du MBA International Paris, réalisé par le MDI en collaboration avec les universités Paris I et Paris-Dauphine, mercredi dernier à la Sorbonne, Issad Rebrab entend marquer son engagement et celui du groupe qu’il dirige à “contribuer au développement de la formation en Algérie”. Un choix stratégique à un moment où le groupe Cevital entame une profonde diversification de ses activités. “Le chef d’entreprise a le souci du renouveau et de la qualité de sa société”, dira celui qui a fait d’un groupe familial, la première entreprise privée algérienne.
Une entreprise que le patron du groupe veut propulser bien au-delà des frontières algériennes pour devenir un fleuron de l’économie algérienne à l’image des grands groupes sud-coréens qui font, aujourd’hui, la force de Séoul et que M. Rebrab affectionne particulièrement. Fier de son entreprise, Issad Rebrab l’est à coup sûr. “Avec un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars, notre groupe est aujourd’hui la sixième entreprise d’Algérie et la première entreprise privée…” Cevital s’est progressivement développée depuis sa mise en exploitation en 1999 jusqu’à réaliser, en 2005, un chiffre d’affaires de 43 milliards de dinars. “Sa croissance est en moyenne de 50% par an”. L’entreprise, dont l’activité est centrée sur la filière agroalimentaire avec la production d’huiles végétales, de margarine, de graisses végétales et de sucre, a réalisé, à elle seule, les 2/3 du chiffre d’affaires du groupe en 2005. “Nous avons fait passer notre pays du statut d’importateur à celui d’exportateur pour les huiles et les margarines. Nous envisageons de le faire dès 2007 pour le sucre”.

Vers l’exportation du sucre
Le patron de Cevital n’entend pas pour autant s’endormir sur les lauriers réalisés ou s’arrêter à ce stade. “Notre ambition est d’en faire, dans un avenir très proche, la seconde entreprise d’Algérie, derrière Sonatrach, et de lui permettre de figurer parmi les dix plus importantes entreprises d’Afrique.” Un bastion jusqu’à présent réservé aux compagnies pétrolières et aux établissements bancaires et financiers, notamment sud-africains. En filigrane, il développe la stratégie du groupe à moyen terme. Celle-ci s’articule autour de la diversification profonde des activités “dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée”. Le plan de charge assigné prévoit une première tranche d’investissement pour la période 2005-2010 de 115 milliards de DA, financé à 75% sur fonds propres. Le signal à destination de la sphère économique et institutionnelle a été donné en janvier dernier par la levée de 5 milliards de DA sur le marché obligataire. Du “gagnant-gagnant” pour le groupe et pour l’économie algérienne. D’un côté, Cevital a pu dégager un financement avec un taux inférieur à celui pratiqué par le secteur bancaire et de l’autre lancer un signal positif et optimiste sur les capacités et les potentialités du marché algérien. Les investissements viseront en priorité l’industrie agroalimentaire avec la production d’eau minérale et de boissons carbonatées, la trituration des graines oléagineuses, la production d’aliments de bétail, mais également la création de la plus importante unité de production de verre plat et sa transformation du bassin méditerranéen, le lancement de trois unités de production de bâtiments préfabriqués en béton, le développement des énergies renouvelables, la production agricole et la grande distribution.

50 000 recrutements en perspective
Le groupe envisage un recrutement important allié à la mise à en œuvre d’un programme de formation à même d’apporter, selon Issad Rebrab, “des réponses pertinentes aux défis” posés pour le développement. En somme, 50 000 personnes seront engagées en trois ans. “Le recrutement se fera avec la volonté de privilégier compétences techniques et qualités humaines pour favoriser une juste harmonie entre savoir, savoir-faire et savoir-être…” Il s’agit également de former les personnes recrutées, notamment dans le domaine de la grande distribution. “Un supermarché, c’est au minimum 400 personnes. Avec 100 supermarchés, il faut 40 000 personnes initiées au management, au marketing, à la distribution, aux chaînes de rayons… Nous allons essayer de former tout ce monde, puisqu’il n’y a pas de formations spécifiques.” Issad Rebrab veut s’appuyer, dans ce contexte, sur l’enseignement supérieur, afin de lancer des filières préparant à des diplômes professionnels, la mise en place de pôles d’excellence et de compétitivité dans les secteurs où Cevital est présente et le développement des coopérations avec les institutions de formation ainsi que les actions de coopération et de recherche avec les universités algériennes. Pour réaliser un tel objectif, Issad Rebrab dénote un peu de l’approche habituelle des entrepreneurs algériens qui s’appuient plus sur une logique familiale fermée que sur un développement externe et interne ouvert aux compétences. LIBERTE

lundi 5 juin 2006

Les émiratis investissent en Algérie

Une délégation d’experts émiratis viendra prochainement à Alger en vue d’examiner, indique M. Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, les opportunités de partenariat en Algérie, notamment au niveau du cyberparc de Sidi-Abdallah. Le ministre a souligné que “la présidente du comité d’organisation de la conférence arabe des télécommunications effectuera une visite de travail le 13 juin prochain en vue de préparer la 2e édition d’Arabcom qui se tiendra en 2007 à Alger”.

Projet d’investissement émirati de 900 millions de dollars
Il a déclaré, par ailleurs, que “l’opérateur économique émirati El-Aâbar a visité dernièrement l’Algérie et manifesté son intérêt pour l’investissement dans les secteurs du tourisme, de l’habitat, l’énergie et du cyberparc de Sidi-Abdallah”. Et d’ajouter : “Il y a près de 43 opérateurs étrangers dont le groupe Etisalat Emirate qui sont intéressés par l’ouverture du capital d’Algérie Télécom.” Un opérateur émirati compte réaliser, précise M. Ahmed Al-Hosani ambassadeur des Émirats arabes unis à Alger, un projet d’unité de production d’aluminium en Algérie pour un montant de 900 millions de dollars.
Ce projet sera financé, confie-t-il, à hauteur de 48% par l’Algérie et les 52% restants seront partagés entre les Émiratis et les Canadiens. Le volume des investissements émiratis est estimé, soutient-il, à 1,1 milliard de dollars depuis 1970 à ce jour.

Thuraya s’installe en Algérie
Pour M. Yousuf Al-Sayed, P-DG de Thuraya, “l’Algérie est l’un des marchés du monde arabe les plus conséquents et où Thuraya peut apporter une contribution de valeur et partenariats importants dans le développement du marché des télécommunications”. Il a affirmé que “Thuraya Algérie sera une plate-forme au service de l’Afrique du Nord et desservira les marchés importants de la Libye, la Tunisie, du Maroc, du Niger et de la Mauritanie”. La compagnie Thuraya assure, dira-t-il, la couverture en télécommunications sur 110 pays au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, Centrafrique, Europe et en Asie centrale, soit une population estimée à 2,3 milliards de personnes. Cette compagnie totalise 250 000 abonnés dont plus de 4 000 utilisateurs en Algérie. Les services de téléphonie mobile par satellite Thuraya sont assurés, aujourd’hui, par Algérie Télécom Satellite, France Telecom Satellite et KpointCom. Il y a lieu de noter que le ministre de la Poste et des TIC a ouvert officiellement, hier, le bureau de Thuraya Algérie. LIBERTE

samedi 3 juin 2006

Le ministre français de l'Economie attendu à Alger le 22 juillet
Alger - Le ministre français de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Thierry Breton, effectuera une visite de travail à Alger à partir du 22 juillet, a indiqué samedi à la presse le ministre des Finances, Mourad Medelci, à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec la ministre déléguée française au Commerce extérieur, Christine Lagarde. APS

Les réserves de change de l'Algérie ont atteint 64 milliards de dollars à fin avril Banque Algérie

Alger - Les réserves de change de l'Algérie ont atteint un nouveau record de 64 milliards de dollars à la fin du mois d'avril dernier, a indiqué samedi à l'APS le ministre des Finances, Mourad Medelci, en marge d'une réunion économique algéro-française. Elles étaient de 62 milliards de dollars à fin mars et de 56,18 milliards de dollars à fin 2005. Les réserves de change enregistrées à fin avril 2006 équivalent à plus de trois années d'importations. APS

vendredi 2 juin 2006

Leader mondial des réseaux informatiques: Cisco Systems s’installe en Algérie

La compagnie internationale Cisco Systems, leader mondial des réseaux informatiques, a ouvert, hier, le siège de sa filiale en Algérie. Il a été inauguré par M. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information.
Le directeur général de Cisco Systems Moyen-Orient et Afrique, M.Yasser El Kady, a indiqué que “tous les marchés émergents sont des marchés à forte croissance pour Cisco au cours des prochaines années, mais l’Algérie demeure l’un des pays avec le plus fort potentiel de croissance”. Et de souligner que “les clients de Cisco ont mis en œuvre des environnements réseaux parmi les plus avancés de la région”. Il a déclaré que “la création d’un Emerging Market Theatre permettra à Cisco de combler des besoins spécifiques grâce à des solutions prêtes à l’emploi et à géométrie variable”.
Par ailleurs, le DG de Cisco Systems a affirmé que “les opérations directes de Cisco permettront, également, d’assurer un conseil stratégique et des solutions d’affaires aux entreprises évoluant en Algérie”. Les opérations de Cisco Systems ont été réparties, dira-t-il, en cinq “Théâtres” au cours des trois dernières années, en l’occurrence les pays émergents, l’Europe, l’Asie-Pacifique, les USA et le Canada ainsi que le Japon.
La société Cisco Systems emploie, aujourd’hui, plus de 34 000 personnes à travers le monde. LIBERTE

jeudi 1 juin 2006

INVESTISSEMENT: Des Italiens veulent installer leurs usines dans le Sud algérien

Le directeur de l’institut italien pour le commerce extérieur, M. Samuele Porsia, a annoncé, hier, que son pays sera représenté par quelque 100 entreprises à la 39ème Foire internationale d’Alger (FIA) dont l’ouverture officielle est prévue pour aujourd’hui jeudi 1er juin. Intervenant à l’occasion d’une conférence de presse animée conjointement avec l’ambassadeur d’Italie, M. Porsia a souligné que le nombre d’entreprises italiennes qui participent au rendez-vous économique qu’organise chaque année notre pays a doublé en l’espace d’un an seulement, ce qui dénote, explique-t-il, tout l’intérêt que porte l’Italie à l’Algérie en matière de coopération économique.
D’après les chiffres présentés hier, l’Italie malgré une concurrence très rude reste le deuxième fournisseur de l’Algérie avec un montant de 450 millions de dollars au premier trimestre 2006, soit une hausse de 14% par rapport à la même période en 2005.
Si les investisseurs italiens ne se bousculent pas jusqu’ici au portillon dans notre pays, il n’en demeure pas moins que l’Italie reste l’un des premiers équipementiers de la PME algérienne et les biens d’équipements importés de ce pays avoisinent les 47% du total des importations de ce secteur durant le 1er trimestre 2006. D’ailleurs, 80% des exposants italiens à la foire d’Alger sont des fabricants de machines et d’équipements pour diverses industries.
Mais au-delà de ces chiffres, il existe un certain lien très fort entre les Algériens et les Italiens et qui remonte à la décennie écoulée. Au moment où nombre de pays ont préféré tourner le dos à l’Algérie, l’Italie, au contraire, est restée et a continué à faire tourner ses chantiers à travers tout le territoire national, notamment dans le secteur des travaux publics, a rappelé M. Porsia, d’une manière très diplomatique.
En tous les cas, les Italiens, présents en force cette année à la foire d’Alger, comptent peser de tout leur poids pour aller très loin dans le marché algérien devenu de plus en plus attractif grâce à de nouvelles orientations mais surtout aux opportunités qu’il offre aux étrangers en matière de coopération. Le directeur de l’institut italien pour le commerce extérieur affirmera que les Italiens sont particulièrement intéressés par un partenariat dans le secteur des PME/PMI.
Le conférencier annoncera même que des entrepreneurs italiens seraient prêts à délocaliser certaines de leurs entreprises du secteur de l’agroalimentaire pour les installer dans le Sud algérien.
De son côté, l’ambassadeur d’Italie, M. Giovan Battista Vederam, s’est félicité de voir autant d’entreprises italiennes s’intéresser à l’Algérie en prenant part et en grand nombre à l’événement international qu’organise notre pays.
Tout en rappelant le traité d’amitié et de bon voisinage signé entre les deux pays en 2003, le diplomate dira que les instruments de coopération entre l’Algérie et l’Italie fonctionnent très bien.
Néanmoins, l’ambassadeur souhaite encore davantage, d’autant plus, explique-t-il, que l’Italie, malgré les conditions économiques mondiales très difficiles, est restée très forte et a su démonter ses capacités. LE QUOTIDIEND'ORAN

OPERATIONNELLE DANS 10 MOIS: Une usine de camions chinois à Djelfa

La construction d’une usine de fabrication d’engins (tracteurs et camions) à Aïn Oussera est un acquis très important pour la région et surtout pour l’économie nationale. Elle sera bâtie sur un site de 50 hectares et coûtera 120 millions de dollars. 51% du coût du projet seront supportés par le côté algérien représenté par le groupe Hadj Ahmed Benbrahim, concessionnaire exclusif de la société chinoise Shee Fun, qui prendra en charge les 49% restants. Le pourcentage augmentera en faveur de l’Algérie à raison de 15% pendant deux ans pour arriver en fin de compte à 81% . Cette usine donnera la possibilité d’emploi à plus de 1.800 ouvriers après sa réalisation qui durera 10 mois. 250 logements seront construits spécialement pour les Chinois qui viendront en force. La visite du site a eu lieu mardi à Aïn Oussera, qui a accueilli les autorités locales, le groupe Hadj Benbrahim et une importante délégation conduite par l’ambassadeur de Chine M. Chang Chang Sheng. Ce dernier a, dès son arrivée, fait part de sa joie (en parlant un arabe parfait) de participer à ce partenariat qui, en fait, a-t-il dit n’est que le prolongement logique d’une coopération qui a toujours été excellente entre les deux pays. Il a fait remarquer que la réconciliation nationale et la stabilité que vient de reconquérir l’Algérie constituent un gage de garantie pour des perspectives encore plus importantes. De son côté, le wali de Djelfa, M. Hamou Ahmed Touhami, s’est montré très fier d’accueillir un tel projet dans la wilaya et a promis toute l’aide nécessaire pour sa réalisation. Le représentant du groupe algérien Hadj Ahmed Benbrahim a, pour sa part, déclaré que son groupe a toujours été un partenaire privilégié de la Chine et que cette coopération dure depuis plus de 100 ans dans d’autres domaines. Il a également révélé que c’est grâce aux efforts et à l’insistance du wali que cette usine a été implantée à Aïn Oussera. Signalons enfin que les premiers engins (Sidi Nail I pour les camions et Sidi Nail II pour les tracteurs) sortiront de cette usine, le 15 mars 2007. La production sera dès le départ très importante et sera de l’ordre de 400 camions et 400 tracteurs par jour. Un projet d’exportation vers l’Afrique est en phase de finalisation. Des négociations avec des pays européens sont en cours dans le même but. LE QUOTIDIEN D'ORAN