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samedi 28 juillet 2007

L’Espagne annule les conditions imposées à Sonatrach
Le projet Medgaz relancé

Le gouvernement espagnol a désavoué la commission nationale espagnole de l’énergie dans le différend qui l’oppose à Sonatrach, selon un média espagnol qui cite des sources de la commission.
La résolution, qui désavoue les conditions imposées par la CNE à Sonatrach dans l’augmentation de sa quote-part dans la société de projet du gazoduc Medgaz, a été prise le jeudi 19 juillet, soit le même jour de la visite du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui était invité par son homologue espagnol, Joan Clos, ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme. Le gouvernement a considéré que les conditions imposées à Sonatrach par la CNE sont illégales ou disproportionnées, selon la condition citée. Il faut rappeler que la CNE a imposé huit conditions au total. Selon la même source, le gouvernement, qui avait un délai courant jusqu’au 8 septembre pour répondre au recours de Sonatrach, a décidé de les éliminer dans une résolution qui remet en cause les positions de la commission. Au total, ce sont cinq conditions qui ont été éliminées et deux autres allégées. Certaines des conditions étaient contradictoires et d’autres outrepassaient les pouvoirs de la commission. Des sources proches du gouvernement ont indiqué que, jeudi 19 juillet, une réunion a regroupé le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, Bernardino Leon, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, et Chakib Khelil. La partie espagnole aurait accepté d’éliminer les conditions de la CNE en échange de cessions qui n’ont pas été rendues publiques. Dans la négociation figuraient le problème du prix du gaz dans les contrats entre Sonatrach et Gas Natural, le différend dans le retard du projet de Gassi Touil dans lequel est concerné aussi Gas Natural, mais aussi Repsol, et l’entrée de Gas Natural dans Medgaz. Pour le prix du gaz, il faut savoir qu’en donnant son accord pour l’augmentation et ensuite en se rétractant une année après, la compagnie espagnole a déjà fait un gain de 300 millions de dollars et Sonatrach une perte du même montant. Mais cette somme, elle peut la récupérer après que le tribunal de Genève eut tranché le différend. Concernant le projet de Gassi Touil, les retards et l’augmentation des coûts des projets au niveau international rendent difficile la réalisation d’une unité de GNL à Arzew. Celle-ci pourrait être annulée ou reportée. Les associés au projet doivent prendre une décision d’ici deux mois environ. Selon une autre source, Gas Natural et Sonatrach seraient en négociation pour l’entrée de la compagnie espagnole dans la société de projet du gazoduc Medgaz. Il faut rappeler qu’avant l’apparition du différend, Sonatrach avait accepté de céder 10% de ses parts à Gas Natural suite à la demande formulée par cette dernière et par le ministre espagnol de l’Industrie. El watan

Chakib Khelil à propos du rapprochement avec des compagnies françaises
Sonatrach n’a pas reçu de proposition

Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a expliqué, dans un entretien accordé à Pétrole et gaz arabes, dans le numéro daté du 1er août, la vision de Sonatrach concernant le rapprochement avec les compagnies françaises GDF, Suez et Total. Si la thèse développée n’est pas nouvelle, elle est néanmoins explicitée et détaillée.
En citant les exemples de partenariats stratégiques conclus sur la base de projets concrets avec la compagnie norvégienne Statoil et le groupe italien Eni, le ministre montre ainsi la voie à suivre qui pourrait être empruntée par les compagnies françaises dans le cadre de leur coopération avec Sonatrach. Et c’est pour cela qu’il a pu affirmer que « les sociétés françaises n’ont pas fait à Sonatrach des propositions de nature à contribuer à son développement international, ce qui a un caractère stratégique pour nous, comme l’ont fait Statoil ou le groupe italien Eni avec lequel nous sommes associés dans l’exploration au Mali ». Statoil a associé Sonatrach dans deux projets d’exploration en offshore en Egypte. Ce qui est une première pour la compagnie nationale qui ne dispose d’aucune expérience en offshore. Tandis que le groupe italien Eni est entré en partenariat avec Sonatrach dans plusieurs projets d’exploration au Mali. Le ministre a cité aussi le partenariat stratégique conclu avec la compagnie portugaise EDP qui a permis à Sonatrach de détenir une partie du capital de la compagnie. Le ministre a constaté qu’« à ce jour, nous n’avons pas pu développer de partenariats similaires avec Gaz de France ou avec Total d’ailleurs ». Pour le ministre, « Sonatrach n’est peut-être pas leur partenaire préféré, ce qui est leur droit. Parfois des gouvernements poussent à des accords alors que les acteurs industriels concernés ne sont pas forcément intéressés parce que le schéma proposé n’entre pas dans leur stratégie globale ». En exposant ce constat, le ministre, qui s’est refusé à porter un jugement ou à faire un reproche, a souhaité que la récente visite du président français Nicolas Sarkozy puisse constituer une occasion de pousser dans cette direction. Exposant la stratégie de partenariat de Sonatrach, le ministre a indiqué : « De façon générale, nous voulons trouver des partenaires qui nous apportent une valeur ajoutée en termes notamment de technologie, de capacité de management ou de marchés qui nous intéressent. » « C’est par rapport à ces besoins que l’on peut envisager des alliances qui déboucheront sur des synergies importantes », a-t-il expliqué. Cela étant, il existe une coopération assez développée entre Sonatrach et les compagnies françaises. A titre d’exemple, Sonatrach et Gaz de France ont créé durant l’année 2000 une société commune de commercialisation de GNL (MEDLNG). De plus, GDF et Sonatrach doivent bientôt développer en partenariat un projet gazier en Algérie. Ceci en plus des contrats de vente de GNL et de gaz naturel à travers le gazoduc Medgaz. Avec Total, le partenariat est aussi important dans l’exploration en Algérie. Le 16 juillet, le groupe français Total a remporté un projet pétrochimique. Le coût du projet est estimé à 3 milliards de dollars. Le complexe, d’une capacité de 1 400 000 t d’éthane par an, produira 800 000 t de polyéthylène avec 450 000 t de LLDPE, 350 000 t de HDPE et 410 000 t d’éthylène glycol qui seront destinés aussi bien au marché national qu’à l’exportation. L’usine sera détenue à 49% par Sonatrach et 51% par Total. C’est une grande percée pour le groupe français dans le secteur de la pétrochimie qui va connaître un essor en Algérie. Il faut rappeler que M. Sarkozy, avant son élection, avait prôné un rapprochement entre Sonatrach et GDF au lieu d’une fusion GDF-Suez sans donner de précisions. Ensuite, il avait su nucléaire-gaz naturel. Lors de la visite qu’il a effectuée le 10 juillet en Algérie, le chef de l’Etat français avait affirmé que les deux pays mènent des discussions sur l’énergie « dans son ensemble et sous toutes ses facettes », en ajoutant : « Nous aurons l’occasion d’avancer un certain nombre de propositions concrètes au mois de novembre. » M. Sarkozy doit effectuer une visite d’Etat en Algérie au mois de novembre prochain, selon ses déclarations. Lors de cette visite, on en saura un peu plus. Toutefois, selon les déclarations de leurs dirigeants, les compagnies françaises GDF ou Suez discutent régulièrement avec Sonatrach de leur coopération et des opportunités qui s’offrent à elles. ELWATAN

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mercredi 11 juillet 2007

GNL de Skikda : Sonatrach et KBR signent un contrat de 2,851 milliards de dollars

Sonatrach et la compagnie américaine Kellogg Brown and Root ont signé hier à Alger le contrat pour la réalisation du nouveau train géant de Skikda de 4,5 millions de tonnes. Le contrat a connu une véritable odyssée, puisque les discussions avaient été entamées au mois de février 2006 avec la première offre commerciale de KBR qui était de 3,560 milliards de dollars.
Le contrat signé hier porte sur le montant de 2,851 milliards de dollars. Cette offre a été faite après que Sonatrach et KBR eurent pris la décision d’arrêter les négociations suite à une autre offre commerciale de KBR qui se chiffrait à 3,147 milliards de dollars au mois de janvier 2007. La décision d’arrêter les discussions a été prise au mois de mars 2007 après une ultime réunion. Au mois d’avril 2007, entre le 8 et le 14, les deux sociétés clôturent leurs discussions. C’est en marge du congrès international du GNL qui s’est tenu à Barcelone du 24 au 27 avril que KBR relance les discussions avec une nouvelle offre révisée qui a été remise à Sonatrach. Le différend portait sur le risque pour l’entrepreneur concernant les prix des équipements et vu que le prix arrêté est généralement non révisable. Les deux sociétés reprennent les discussions à partir du 14 juin. Elles sont clôturées le 4 juillet et aboutissent à l’accord signé hier. Plusieurs rounds de discussions ont eu lieu du mois de février 2006 au mois d’avril 2007. Selon Henni Mekki, directeur de la division développement aval de Sonatrach qui a exposé longuement le film des discussions, le prix obtenu pour l’unité GNL de Skikda se situe dans la fourchette basse de ce qui se fait à l’échelle internationale. L’analyse des coûts dans le monde indique que la tonne revient entre 600 et 1000 dollars. Le prix obtenu pour Skikda est de 634 dollars la tonne, a-t-il indiqué. Il faut rappeler que le nouveau train géant de Skikda a été conçu pour remplacer les unités 20, 30 et 40 du complexe GLK1 détruites par l’accident du 19 janvier 2004. Les trois unités avaient une capacité d’environ 3 millions de tonnes. KBR, en consortium avec la compagnie japonaise JGC, avait obtenu le projet à la fin de l’année 2005 suite à un avis d’appel d’offres qui a vu la sélection de 4 sociétés et consortiums.

Une production de 32 millions de tonnes
KBR avait été sélectionné pour avoir déjà réalisé une unité de GNL de la même grandeur que celle de Skikda (4,5 millions de tonnes). Bechtel avait été éliminé parce qu’elle avait demandé le financement par Sonatrach des études pour le projet avant de faire une offre commerciale, selon le responsable de la division développement. Les discussions sur le contrat commercial avec KBR ont finalement duré 18 mois. Entre-temps, KBR s’est séparé de Halliburton et est devenue une compagnie indépendante, alors qu’elle était filiale du géant américain. La séparation eu lieu au mois d’avril 2007. A la question posée par la presse de savoir pourquoi Sonatrach n’a pas lancé un autre avis d’appel d’offres devant la longueur des discussions, les responsables de la compagnie ont indiqué qu’il y a quatre compagnies au monde qui peuvent réaliser ce genre d’unité géante et vu la nombre de projets lancés dans le monde, la procédure risquait encore de prendre plus de temps. De plus, les équipements importants pour lesquels des commandes avaient été faites pouvaient ne plus être disponibles à cause de la forte demande dans le monde. Il faut attendre 6 mois ou même une année pour placer une commande. Et l’autre facteur contraignant est l’augmentation des prix des équipements qui ont été multipliés par deux et même trois dans certains cas, selon le vice-président aval. Toujours est-il que les responsables de Sonatrach semblaient satisfaits de la conclusion du contrat qui a été signé par John Rose, vice-président de KBR, et Abdelhafid Feghouli, vice-président aval de Sonatrach, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et des PDG de Sonatrach et de KBR, Mohamed Meziane et Bill Utt. Le projet est financé par Sonatrach sur fonds propres et sera réalisé en 50 mois sur la zone industrielle de Skikda. Le projet prévoit la réalisation d’une usine d’une capacité de production de 4,5 millions de tonnes par an de GNL, la réalisation d’installation de stockages intégrées à l’usine existante d’une capacité de 150 000 m3 de GNL, de 66 000 m3 de butane, de 66 000 m3 de propane et d’une sphère de gazoline de 3000 m3. Les capacités de production en produits finis seront de 4,5 millions de tonnes de GNL par an, de 164 000 t d’éthane, de 207 600 t de propane, de 171 400 t de butane, de 108 700 t de gazoline et 163,1 millions de tonnes de gaz enrichi en hélium. La phase de la construction va permettre de créer 4000 à 6000 emplois. En phase d’exploitation, l’usine emploiera 500 personnes. Le démarrage des travaux est prévu au mois de septembre 2007 et celui de la production au mois de novembre 2011. Pour le PDG de Sonatrach, « ce projet, une fois réalisé, mettra à la disposition de Sonatrach un outil qui permettra une valorisation optimale de nos produits énergétiques, consolidera la place qu’occupe l’Algérie dans l’industrie du GNL et renforcera son rôle prépondérant dans l’approvisionnement énergétique des pays européens, asiatiques et américains ». Les projets de GNL vont porter, dans les prochaines années, la production de l’Algérie de 20,6 millions de tonnes à 32 millions de tonnes, dans le but de préserver sa place de leader dans le marché mondial, a-t-il ajouté. Pour le ministre de l’Energie, « le projet de Skikda est important pour notre stratégie gazière et la flexibilité offerte par le GNL tombe à point pour notre stratégie de diversification ». Le PDG de KBR a indiqué pour sa part que « ce nouveau projet sera l’un des plus performants du monde et nous sommes fiers de le faire avec Sonatrach ». ELWATAN

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Le CPA installe le premier distributeur automatique pour carte visa

Le Crédit populaire d'Algérie (CPA) a annoncé, hier, avoir mis en place un distributeur automatique de billets ouvert à l'acceptation des cartes internationales Visa, le tout premier du genre en Algérie. Ce nouveau système a été installé dans la zone publique de l'aéroport international Houari-Boumediene d'Alger, a précisé cette banque dans un communiqué. Le CPA informe également que ce distributeur “est opérationnel depuis le 8 juillet dernier et répond aux dernières normes internationales EMV (Europay, Mastercard, Visa)”. “Il permet aux visiteurs étrangers ainsi qu’à ceux de la communauté algérienne établie à l'étranger, détenteurs de carte Visa internationale, d'effectuer des opérations de retrait en monnaie locale”, indique encore la même source. Le CPA prévoit également de généraliser ce service dans les principaux sites accueillant notamment les visiteurs étrangers qui effectuent des déplacements dans le cadre de visites d'affaires ou de tourisme.Par ailleurs, la banque informe les utilisateurs que ces mêmes distributeurs seront ouverts prochainement à l'acceptation des autres cartes internationales Mastercard et de la carte nationale interbancaire (CIB). “Cette action s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective du programme de modernisation des instruments de paiement de la banque et dont la finalité est d'offrir à la clientèle une gamme de services diversifiés et de qualité”, commente-t-on au CPA, la première banque publique dont le processus de privatisation est en cours et doit aboutir cette année. LIBERTE

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mercredi 4 juillet 2007

Après l’expérience américaine dans la gestion du port de Bejaia« Les ports de Dubaï » en bonne voie pour décrocher la gestion du terminal des containers du port d’Alger

Une source bien informée a confié à El Khabar que les ministères du Transport et de l’Industrie et des Participations, en coordination avec le port d’Alger, ont achevé la préparation du dossier de la concession de 50% du terminal des containers du port d’Alger à l’Emiratie « les Ports de Dubaï ».La même source a révélé que cette transaction va permettre de développer les outils de gestion du traitement des containers à l’instar de ce qui s’est passé à Bejaia avec le groupe américain Portec à travers sa filiale de Singapour.D’autre part, la même source a affirmé que la finalisation du dossier de partenariat entre le port d’Alger et « les ports de Dubaï » se fera entre les 15 et les 20 Août, soulignant que les négociations actuelles permettent aux « ports de Dubaï » d’obtenir 50% du terminal des containers.En vertu de l’accord, qui sera prochainement signé entre les deux parties, « les ports de Dubaï » va apporter son expérience internationale dans le domaine de la gestion du mouvement des containers et leur traitement, ce qui va permettre au port d’Alger de se débarrasser progressivement des containers entassés, qui occupent une grande place dans le port.Sur un autre plan, la coordination nationale des syndicats des ports a menacé hier, dans un communiqué, d’organiser des journées de protestation au cas où les autorités publiques ne répondent pas à leur revendications, qui sont le rejet des négociations des autorités algériennes et « les ports de Dubaï » pour la concession d’une part du terminal du port d’Alger.Le même communiqué a indiqué que la coordination s’est réunie hier à l’hôtel Essafir et a confirmé ses positions annoncées, dont le refus de la libéralisation des activités qu’ils ont qualifié de « privatisation sauvage ». ELKHABAR

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Une quatrième centrale électrique projetée à Oran

Oran - Un projet portant réalisation d'une nouvelle centrale électrique est inscrit à Oran, a-t-on appris lundi du directeur des mines et de l'industrie (DMI) de la wilaya. Cette infrastructure, la quatrième du genre à Oran, dont l'implantation est prévue à "moyen terme" au niveau de la commune côtière de Aïn El Kerma (ex-cap Blanc), offrira une production de 1.200 Mégawatts, a indiqué le même responsable. APS

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CPA : Bénéfice net de 7,9 milliards DA en 2006

Un bénéfice net de 7,9 milliards de dinars (environ 110 millions de dollars) a été réalisé par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) en 2006, selon le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire de cette banque publié hier par un acte notarié et rapporté par l’APS.
Le bilan total réalisé par cette banque durant la même année s’est établi, quant à lui, à 487,86 milliards de dinars, ajoute la même source. Le bénéfice réalisé sera affecté à hauteur de 95% en dividendes tandis que le reste sera placé au titre des réserves légales. Sur décision du Conseil de la monnaie et du crédit, le capital du CPA a été augmenté, en septembre dernier, de 4 milliards de dinars pour atteindre 29,3 milliards de dinars. La banque, faut-il rappeler, est concernée, depuis 2005, par une décision de privatisation dont le processus devrait aboutir avant la fin de l’année en cours. L’opération, chapeautée par la banque d’affaires Rothschild, est actuellement à la phase des data-room organisés à l’intention des banques préqualifiées. Le ministre des Finances a tenu à relever, il y a quelques semaines, que « les banques préqualifiées ont exprimé leurs satisfactions quant aux conditions dans lesquelles se déroule le processus » et de préciser que les six banques en question (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, Natexis-Banque Populaire, l’espagnole Santander et l’américaine City Bank) se penchent actuellement sur l’examen de la situation du CPA et sur toutes les données relatives à l’ouverture de son capital. Entamés le 21 mai dernier, ces data-room sont des opérations d’audit où il s’agira de connaître avec plus de précision l’évaluation physique, la structure générale, le réseau ou la politique des crédits du CPA ainsi que l’environnement bancaire en Algérie. Ces audits doivent être suivis de la remise par ces banques des offres techniques et financières qui seront soumises à examen par une commission ad hoc. ELWATAN

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Privatisation de l’ENIE Sidi Bel abbès : Négociations avancées avec le coréen LG

Un accord cadre est prévu pour le mois de septembre prochain entre la firme sud-coréenne LG Electronics, leader mondial des technologies digitales, et le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) traitant des modalités de la reprise de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE).
C’est ce qu’a annoncé hier le directeur général de LG Electronics Algérie, D. S. Ahn, lors d’une rencontre avec les représentants des médias nationaux. La société coréenne, note le responsable, devra répondre dès la fin du mois en cours au questionnaire formulé par le MIPI. LG entretient déjà depuis une quinzaine d’années des relations étroites avec l’ENIE. « Entre 1997 et 2003, LG et l’ENIE avaient de très bonnes relations d’affaires. Mais depuis 2003, l’ENIE trouvait de grandes difficultés à vendre et perdait, de ce fait, de plus en plus de parts de marché en raison de la concurrence féroce que lui livraient les produits chinois. Pour faire face, les deux sociétés ont voulu aller plus loin dans leur partenariat et chercher ensemble les moyens de développer le marché de l’électronique en Algérie », précise M. Ahn. La volonté des deux sociétés, fait remarquer le manager, est totalement en phase avec celle du gouvernement qui prévoit dans le cadre de sa stratégie industrielle de faire de la région de Sidi Bel Abbès un pôle national pour l’industrie électronique. Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, avait, pour rappel, fait état de la manifestation d’intérêt du groupe LG pour l’ENIE. Sur ce projet, le ministre soulignera que « les Sud-Coréens nous ont soumis une approche graduelle avec laquelle nous sommes d’accord ». Aussi, des représentants de LG en Algérie ont visité les installations de l’ENIE à Sidi Bel Abbès d’où ils sont revenus avec une appréciation plutôt « positive » du site de l’entreprise nationale. S’agissant de la stratégie globale de LG sur le marché algérien, son représentant fera savoir qu’au-delà de ses partenaires qui activent déjà sur le marché local, notamment pour la distribution des produits, « LG Electronics a tenu à être présente elle-même en Algérie à travers une équipe de dirigeants et développer durablement nos activités ». L’objectif à terme, projette M. Ahn, est de faire de l’Algérie « le marché prioritaire de LG dans le Maghreb, et ce, pour l’ensemble de ses produits ». ELWATAN

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Compétences managériales : Rebrab en chasseur de « têtes algériennes » au Canada

Issad Rebrab, le PDG de Cevital, a beau avoir été élu manager de l’année en 2002, il est en manque de… managers pour son mégaprojet Cap-2015 annoncé depuis quelques semaines. Déterminé à trouver la perle rare, il est venu la chercher au Canada.
Montréal : De notre correspondant
Profitant de sa visite au pays de la feuille d’érable pour négocier un partenariat de 2,5 milliards de dollars avec le numéro deux mondial de l’aluminium, le canadien Alcan, Issad Rebrab a eu deux rencontres, jeudi et vendredi derniers, avec les Algériens du Canada à l’école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal. La première réunion a été organisée par le Regroupement des Algériens universitaires du Canada (RAUC) que préside Belgacem Rahmani, chargé de formation au service de l’enseignement des affaires international aux HEC Montréal, et qui vient d’être réélu à la tête du RAUC — une tradition (les élections) plutôt rare dans le milieu associatif algérien au Canada. A la seconde rencontre, le PDG de Cevital était l’invité de Taïeb Hafsi, professeur aux HEC Montréal, titulaire de la chaire de management stratégique international Walter-J.-Somers. Le fils de Taguemount Azzouz a fait montre d’un excellent talent pédagogique quand il a présenté son groupe, son histoire et ses perspectives d’avenir. Un talent salué par le professeur Taïeb Hafsi et les présents dont certains se sont déplacés de lointaines régions québécoises pour écouter de la bouche même de Rebrab sa success story. Le projet qui lui tient à cœur et pour lequel il déploie toute son énergie ces derniers temps est sans conteste le mégaprojet Cap-2015. Bien que largement expliqué à travers les médias en Algérie, une présentation s’imposait. Il s’agit d’un mégacomplexe logistique, industriel et énergétique avec un port à Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, et une ville nouvelle pouvant absorber 250 000 habitants. Le tout créerait 100 000 emplois directs et un million de postes de travail indirects. Le coût de cet investissement, selon Issad Rebrab, sera de 20 milliards de dollars. « Notre groupe compte actuellement 5500 employés et nous allons atteindre les 25 000 en 2010 », a-t-il expliqué aux présents. « Aujourd’hui, notre problème n’est pas d’ordre financier ou d’idées. Nous avons plusieurs projets et nous cherchons même s’il y a des compatriotes qui veulent investir. Nous sommes prêts à leur remettre des projets pour lesquels, s’ils sont bien menés, ils n’ont absolument aucune crainte de réussir », dira Rebrab. « Notre plus grand souci aujourd’hui est la ressource humaine. Particulièrement dans le management, la direction commerciale et le marketing. Nos universités et nos anciennes écoles n’en ont pas formés suffisamment », a affirmé le PDG de Cevital avant de lancer un appel aux présents : « S’il y a parmi vos connaissances des compatriotes compétents, des gens qui en veulent, ils sont les bienvenus. Nous sommes prêts à débaucher des managers des sociétés étrangères. » Et il ne lésinera pas sur les salaires. « Nous allons suivre les standards internationaux », a-t-il assuré. L’idée de Rebrab est de faire entourer les managers recrutés d’assistants locaux. Ces derniers auront l’occasion de se faire coacher, ce qui assure un transfert de compétences. Rebrab s’est fait rassurant sur l’Algérie. « Le pays avance, ce n’est plus comme il y a quelques années », a-t-il affirmé en faisant référence à ses déboires antérieurs. « Personnellement, on m’a bloqué 5 usines dans des caisses pendant 5 ans. Je me suis battu et je suis arrivé à obtenir gain de cause. Nous avons un pays hostile au niveau des investissements, mais je vous assure que si vous vous battez honnêtement vous y arriverez », explique Rebrab qui ambitionne de faire passer son groupe de 7e entreprise en Algérie, après Sonatrach, Naftal, Naftec, Sonelgaz, Algérie Télécom et Oracom Télécom Algérie, à la deuxième place après Sonatrach, dans quelques années. Il conclura par un : « Ce sont les enfants de l’Algérie qui la feront avancer », en rappelant qu’un investisseur étranger essaiera de tirer le maximum de son affaire pour reprendre ses gains et aller les investir ailleurs. « Sur les richesses créées par Cevital, 54% ont été versés au budget de l’Etat en fiscalité. 45% ont été réinvestis et 1% distribué aux actionnaires », terminera-t-il sous les applaudissements. Samir Ben Djafar

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Sonatrach ouvre un bureau au Mali

Sonatrach International Petroleum & Production (Sipex), la filiale de la compagnie nationale des hydrocarbures, a inauguré officiellement hier à Bamako l’ouverture de son siège au Mali qui permettra à Sipex Branch Mali d’entamer ses activités.
Il faut rappeler que Sipex a signé au mois de février dernier une convention de concession portant sur le bloc 20 du bassin de Taoudenni Mali pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures. Filiale de Sonatrach pour les projets d’exploration et de développement à l’étranger, Sipex s’est engagée à réaliser, en quatre ans, des travaux géologiques et géophysiques ainsi qu’un forage sur ce bloc pour un montant minimum de 11,6 millions de dollars, selon le contrat signé. Le bloc concerné (le numéro 20), d’une superficie totale d’environ 118 000 km2, est situé dans le bassin Taoudenni, mitoyen avec la frontière algérienne où Sonatrach opère déjà, en territoire algérien, avec un contrat de prospection sur le périmètre de Chénachène. Cette nouvelle acquisition s’était ajoutée à la participation (à hauteur de 25%) de Sipex, à l’exploration et l’exploitation des blocs maliens 1, 2, 3, 4 et 9, avec les compagnies ENI (Italie) et Baraka (Mali). Elwatan

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