Wind of change in Algeria

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mardi 30 janvier 2007

Tourisme : 200 millions de dollars de rentrées en 2006

En inaugurant, à Alger, une journée d’information sur l’aménagement des plages, en présence des directeurs du tourisme des wilayas côtières, Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, a rappelé que le tourisme est « un secteur économique à part entière, capable de créer de l’emploi et de la richesse ». Pour mieux mettre en exergue cette réalité, il cite le chiffre de 220 millions d’emplois dans le monde.
L’Algérie a réalisé des rentrées en devises en 2006 estimées, selon l’ONS, à 200 millions de dollars. En 2005, ce chiffre était de 175 millions de dollars. « Cela peut paraître insignifiant pour certains, mais si on le place dans un contexte purement économique, on peut dire qu’il y a des motifs de satisfaction : les rentrées de l’Algérie hors hydrocarbures est de 1 milliard de dollars dont 20% proviennent du tourisme. » Le ministre a annoncé également que des conventions de financement de projets touristiques seront signées avec la BDL et la Cnep avant fin février. Une convention a déjà été signée entre le ministère du Tourisme et le Crédit populaire algérien (CPA) ayant pour objet l’octroi de crédits destinés à la réalisation d’infrastructures touristiques et à la réhabilitation et la rénovation des infrastructures existantes. Le CPA a réduit d’un point le taux d’intérêt par rapport à ce qui est pratiqué. Pour bénéficier d’un crédit bancaire, le promoteur d’un projet hôtelier doit présenter à la banque une demande de crédit accompagnée d’une étude technico-économique fiable, devant faire ressortir les éléments pertinents de l’investissement, notamment l’expérience et la qualification professionnelle du promoteur, les conditions d’implantation (exemple : existence des utilités), le marché ciblé et les produits offerts, les comptes d’exploitation et bilans prévisionnels sans omettre d’appréhender les besoins en fonds de roulement du projet. D’autre part, une convention a été signée entre le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et le ministère du Tourisme. Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale s’engage à orienter les chômeurs promoteurs disposant d’une formation et/ou d’un savoir-faire dans les métiers du tourisme vers la création d’activités intervenant dans les programmes du secteur du tourisme. Il s’agit de la prise en charge par la Cnac, notamment des chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans. Evoquant l’aménagement des plages, il a fait savoir que sur les 450 plages répertoriées sur le littoral, plus de 311 autorisées à la baignade seront mises à la disposition des estivants l’été prochain. En 2005, il y avait 291 plages exploitées et 20 autres ont été ouvertes en 2006, ce qui porte le chiffre des plages autorisées à la baignade à 311. Les plages sont interdites pour deux raisons : absence d’accès et pollution. Le ministre a fait savoir qu’un groupe de travail commun avec le secteur des travaux publics a été mis en place à Tipaza et s’est fixé comme priorité l’aménagement des accès à plusieurs plages. En coordination avec le ministère des Ressources en eau, plusieurs stations d’épuration seront mises en service avant le 1er juin prochain (ouverture de la saison estivale). Le ministre a affirmé aussi qu’une concession de 5 ans sera octroyée aux potentiels opérateurs. L’application de la réglementation relative à la concession des plages aura pour effet d’impulser des investissements en matière d’aménagement des espaces et de renforcement des équipements balnéaires. « Le cahier des charges est utile pour que chacun sache ce qu’il a à faire. Nous devons aller progressivement vers la professionnalisation des activités », a-t-il dit. El watan


Autoroute Est-Ouest: l'ancien programme achevé courant 2007

Alger - L'ancien programme du projet de l'autoroute Est-Ouest portant sur 175,5 km doit être totalement terminé durant l'année en cours, tandis que 114 km du même programme ont déjà été livrés à la circulation, selon un communiqué de presse diffusé samedi par les services du chef du gouvernement et relatif à un conseil interministériel consacré à ce sujet. Le Conseil, réuni sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a été consacré à la situation générale et à l'avancement des travaux de ce projet structurant, a indiqué le communiqué.

General Electric (USA) veut élargir sa présence en Algérie

Alger APS 30/01/2007- Les relations entre les compagnies énergétiques algériennes Sonatrach et Sonelgaz et la multinationale américaine General Electric (GE), qui cherche à accentuer ses activités en Algérie, ont été au centre d'entretiens dimanche à Alger entre le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le PDG de GE, Jeffrey Immelt. L'entrevue s'est déroulée en présence des PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa.


"Bejaia Mediterranean Terminal", un joint-venture prometteur

Béjaïa - Le joint-venture entre les entreprises du port de Béjaïa (EPB) et "Portek" de Singapour pour l'exploitation d'un terminal à conteneurs, baptisé Bejaia Mediterranean Terminal Spa (BMT), est arrivé à s'imposer après moult embûches, au point de devenir "un cas d’école à méditer", indique son PDG, Mehdi Adam Iskounen. "Nous sommes sur le fast-track (voie rapide)", commente ce responsable, soulignant qu'après "tous les tumultes traversés au moment de la matérialisation de ce projet, BMT et l'EPB ont pris sur elles de prouver tout le bien-fondé de l'entreprise". APS

ZTE inaugure une académie à Alger

Une convention de partenariat pour la création d’une académie ZTE à l’ENPT a été signée hier à Alger entre l’Ecole nationale des postes et télécommunications (ENPT) et le fournisseur mondial majeur d’équipements de télécommunications et de solutions réseaux ZTE.

Ce partenariat permettra aux deux institutions de sceller de façon formelle leurs liens de coopération au profit du développement technologique au bénéfice des opérateurs nationaux et étrangers. L’objectif de la convention est la mise en œuvre des actions de formation dans le domaine des nouvelles technologies de télécommunications, notamment les technologies Wireless Local Loop (WLL), Code Division Multiple Access (CDMA), les communications mobiles GSM, les réseaux d’accès haut débit (ADSL) et les systèmes de transmission SDH. Ces équipements sont un don de ZTE au profit de l’ENPT pour des besoins de formation. Toutefois, ZTE peut les utiliser pour ses clients. Les locaux mis à la disposition se composent de trois salles pour l’installation du matériel, d’une salle de cours et d’un bureau. La diffusion du cours sera assurée par des spécialistes de la firme chinoise. Un ou deux enseignants leur seront associés à chaque session pour une prise en charge progressive de ces actions de formation. Cet événement permettra de valoriser la formation et l’apprentissage par l’intermédiaire de nombreuses démonstrations. Selon Outemzabet Rachid, directeur de l’ENPT, « ce partenariat vient répondre à des besoins exprimés par le secteur. Le type de formation actuel concerne les techniciens et ingénieurs qui travaillent dans des entreprises sur ces équipements. Les formations sont variables et de courte durée, généralement entre 3 et 15 jours en fonction de la technologie et du niveau qu’on veut donner. Il y a ceux qui interviennent juste pour la maintenance de premier degré et d’autres pour traiter les alarmes. On va former aussi les étudiants (travaux pratiques sur matériels réels) à partir de l’année prochaine ». Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication donne des orientations et définit une politique générale de formation. L’école, qui est un établissement public à caractère administratif (EPA), autonome dans la gestion, dispense des formations. Elle forme pour les secteurs des ministères des Finances, de l’industrie, la présidence de la République et pour les entreprises telles que Algérie Télécom, Algérie Poste et Sonelgaz. La demande est énorme et la mission est de mieux faire connaître les technologies de l’information et la communication dans leur globalité, aussi bien l’informatique, les réseaux, la téléinformatique, les télécommunications et même le management des technologies (projets, changements et qualité). Dans le cadre de sa politique d’ouverture, l’ENPT a déjà conclu des accords de partenariat avec Microsoft, Oracle et Cisco dont elle est érigée en académie régionale. Tout cela entre dans le cadre de la politique nationale d’appropriation des TIC. Les responsables de ZTE ont déjà exprimé leur volonté de participer activement à la réalisation du projet e-gov initié par le ministère. De même qu’il a été envisagé l’implantation de cette entreprise au cyberparc de Sidi Abdallah. ZTE mise sur un partenariat gagnant-gagnant pour s’imposer sur le marché algérien. Les Chinois ne se contentent pas de vendre des technologies. Ils s’impliquent également dans la gestion des réseaux. Le chiffre d’affaires moyen annuel de sa filiale est de 65 millions d’euros. Le secteur des télécommunications apparaît ainsi de plus en plus comme un terrain de prospection privilégié. Le chiffre d’affaires généré par la téléphonie mobile et fixe, à titre illustratif, tous opérateurs confondus, a atteint près de 300 milliards de dinars à fin 2006. ELWATAN

jeudi 25 janvier 2007


Pour faire face à ses difficultés financières:
Sonelgaz lancera prochainement un emprunt obligataire



Le P-DG de Sonelgaz a rassuré les travailleurs : le découvert important enregistré, soit 1 000 milliards de centimes, n’empêchera pas l’entreprise de maintenir les primes et les avantages.
Sonelgaz reviendra encore une fois cette année sur le marché obligataire pour lever 20 milliards de dinars. C’est ce qu’a annoncé hier le président-directeur général du groupe M. Bouterfa, en marge des travaux de la commission exécutive de la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières. C’est l’une des solutions envisagées par l’entreprise nationale de l’électricité et du gaz pour couvrir une partie de son important plan d’investissement, estimé à environ 20 milliards de dollars à l’horizon 2016. C’est ce dilemme, un plan d’investissement important et des capacités de financement limitées, qui préoccupe aujourd’hui tant les responsables de l’entreprise que les travailleurs. Des investissements que Sonelgaz est obligée de consentir pour éviter “des conséquences graves”. La croissance de la demande en électricité entre 2004 et 2016 est estimée entre 5,7% (scénario moyen) et 6,6%. Plus de 2 millions d’abonnés additionnels à satisfaire. Cette forte croissance, appelée à augmenter davantage, induit des besoins de financement, pour installer de nouvelles capacités de production et pour renforcer les réseaux de transport et de distribution. Pour l’exercice de 2007, Sonelgaz a inscrit 115 milliards de dinars de dépenses dans 40% en fonds propres, un taux jugé excessif par la fédération. Du coup, le groupe prévoit un découvert de 10 milliards de dinars, qui pourrait atteindre 30 à 35 milliards de dinars en 2008. Sans apport de l’État, la situation de l’entreprise risque de se compliquer. Quelqu’un doit supporter les coûts des investissements projetés. D’où la requête déposée par Sonelgaz auprès de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg), l’instance chargée de fixer la tarification de l’électricité et du gaz, pour augmenter les tarifs de 10 à 15%. Le gouvernement n’a pas encore tranché la question. “Le gouvernement probablement a jugé que le citoyen ne pouvait pas supporter le niveau d’augmentation demandé. Sinon, il aurait donné son accord”, estime M. Bouterfa. Le P-DG de Sonelgaz se dit optimiste. “L’État a pris le dossier en main. Il n’a pas dit non. Des mesures ont été prises dans le cadre de la loi de finances 2007”, explique-t-il aux différents responsables des structures syndicales de l’entreprise, inquiets de voir leurs entreprises s’enfoncer dans des découverts bancaires. La loi de finances 2007 prévoit une bonification des taux d'intérêt sur les prêts bancaires octroyés aux entreprises du secteur de l'énergie pour les projets relatifs à la production d'électricité, au transport et à la distribution publique d'électricité et de gaz. “Pour 2008 à 2010, Sonelgaz sera dans l’incapacité d’assurer sa mission de service public dans les meilleures conditions”, avertit M. Telli responsable, du syndicat, évoquant dans la foulée le risque d’un déficit en moyens de production d’électricité, de transport et de distribution. Le président-directeur général de Sonelgaz ne partage pas complètement la crainte du secrétaire général de la fédération. “Tous les investissements d’ici à 2010 sont engagés. 3 000 MW sont soit en cours de réalisation soit font l’objet d’appel d’offres”, rassure-t-il. “Nous allons assurer ce plan de développement, y compris en recourant au découvert”, précise-t-il, tout en soulignant les garanties de l’État à travers les facilités d’accès aux sources de financement. “Vous n’allez pas perdre vos primes et avantages”, ajoute M. Bouterfa, comparant Sonelgaz “à un boxeur qui prend des coups, mais ne tombe jamais K.-O”. Le risque peut surgir après 2011. Il ne faut pas trop attendre, les décisions doivent être prises maintenant. L’État a plusieurs cartes entre ses mains. De la subvention directe à l’augmentation du capital, en passant par la hausse graduelle des tarifs, des décisions doivent tomber pour permettre à Sonelgaz d’assurer la continuité et la qualité du service et pour pouvoir effectuer les investissements indispensables en moyens de production, dans les transports et la distribution afin de répondre à la demande dont la croissance, boostée par la relance économique, est rapide. D’autant que l’émergence d’un marché concurrentiel de l’électricité n’et pas pour demain. L’environnement financier, juridique et administratif du pays ne le permet pas encore. Du coup, les investisseurs privés prennent moins de risques et recherchent des contrats en “take or pay”. “Le secteur de l’énergie est en avance sur le plan de la restructuration et de la mise à niveau par rapport aux autres secteurs”, souligne le P-DG de Sonelgaz. LIBERTE

Gigantesque découverte d’or à Tamanrasset

Selon les estimations d’un opérateur australien, le gisement d’Amesmessa pourrait produire entre 200 000 et 300 000 onces d’or par an dans les 3 à 5 années à venir.
“Durant toute ma carrière, je n’ai jamais vu un gisement aussi prometteur que celui d’Amesmessa. C’est une chance que l’on a qu’une seule fois dans la vie.” C’est ainsi que Doug Perkins, P-DG de Gold Mines of Algeria (GMA), le consortium australien associé de Sonatrach dans l’exploration aurifère au sud du pays, a qualifié les premiers résultats des recherches effectuées par les deux entreprises dans la région d’Amesmessa, située à 460 km à l’ouest de Tamanrasset. L’ampleur de la découverte semble avoir surpris les services chargés de l’exploration de ce périmètre, comme le démontrent les propos du patron de la compagnie. En effet, dans un entretien accordé à l’agence Reuters, le premier responsable de GMA a estimé que les efforts d’exploration effectués au cours de ces dernières années dans ce gisement d’or ont donné des résultats “très prometteurs pour l’Algérie”.L’opérateur australien est détenteur avec Sonatrach de la joint-venture Enor, d’une licence d’exploration et de développement du bloc en question. Doug Perkins, qui n’a pas été avare de détails sur ce projet où son entreprise détient 52% du capital, a affirmé qu’il s’agit là “probablement du plus grand gisement d’or en Afrique en dehors du Congo”. Selon les estimations de l’opérateur australien, le gisement pourrait produire entre 200 000 et 300 000 onces d’or par an dans les 3 à 5 années à venir. La production attendue du gisement est estimée à environ 8 000 onces par mois, ce qui permettra d’atteindre un total de production de 100 000 onces par an, toujours d’après les prévisions de l’associé de Sonatrach. D’autres travaux exploratoires en cours sur les périmètres aurifères les plus prometteurs, devraient permettre de doubler ou même de tripler la production dans les quelques années à venir. Au prix actuel de l’or sur les bourses mondiales, qui cumulent autour de 600 dollars l’once, le développement d’autres gisements dans la région est nettement envisageable à court terme, estime le patron de GMA. Les premiers lingots d’or du gisement d’Amesmessa seront produits au cours du 2e trimestre de l’année en cours. Pour rappel, en plus du gisement d’Amessmessa, GMA et Sonatrach ont acquis des licences pour l’exploration d’or sur les périmètres de Tirek et Zita, dans la même zone. La région de l’Ahaggar recèle d’importants gisements d’or notamment, mais jusqu’ici, les travaux d’extraction ont tardé à commencer en raison des difficultés liées aux coûts induits par l’exploitation et le traitement du produit minier. Les principaux gisements sont, bien évidemment, Amessmessa, où les réserves géologiques sont de l’ordre de 3,38 millions de tonnes avec une teneur moyenne de 18 g/t, Tirek, situé à 400 km de Tamanrasset, avec des réserves géologiques de l’ordre de 730 000 tonnes avec une teneur moyenne de 18 g/t, Tiririne, situé à 450 km à l’est de Tamanrasset qui dispose de réserves de l’ordre de 481 100 tonnes avec une teneur moyenne de 17 g/t et, enfin, In Abegui où les réserves sont évaluées à 2 807 000 tonnes avec une teneur de 3,59 g/t. D’autres opérateurs étrangers, à limage des Chinois, s’intéressent de près à ces gisements. Certains d’entre eux ont été d’ailleurs sélectionnés pour engager les travaux d’exploration dans les périmètres choisis. La société chinoise Travaux hydrauliques Shaolin s’est vu confier les travaux d’exploration et de mise en valeur des périmètres aurifères d’Isselfène Sud 1, Seldar et Iderksi situés dans l’Ahaggar, suite au résultat de l’appel d’offres lancé en juillet 2006. Cette dernière, qui détient une part de 53%, est associée avec Sonatrach (35%) et l’ORGM (14%). Les estimations officielles indiquent que les réserves mises en évidence sont de l’ordre de 100 tonnes, alors que le potentiel global est évalué à plus de 200 tonnes. Selon le président-directeur général de l’Entreprise nationale de traitement et extraction de l’or (Enor), la production aurifère de l’Algérie devrait croître en 2007 pour atteindre 3,2 tonnes. Les perspectives prometteuses du secteur aurifère algérien avaient, pour rappel, incité GMA à débourser 14 millions de dollars américains pour l’acquisition de 52% des parts de l'entreprise publique dont le reste du capital demeure en possession de la Sonatrach et l’ORGM. Liberté

mercredi 24 janvier 2007

Une académie algéro-allemande pour cadres
Par: Liberté
L’ Académie algéro-allemande pour cadres a été inaugurée le 22 janvier dernier dans la soirée en présence de la vice-présidente du Parlement fédéral allemand, Mme Gerda Hasselfeldt. L’académie est le fruit d’un partenariat de la Fondation Konrad-Adenauer et la Chambre algéro-allemande. L’Académie algéro-allemande pour cadres s’adresse aux chefs d’entreprise et aux personnels d’encadrement. Elle offre neufs modules. L’objectif est de renforcer les compétences de gestion des hommes et des équipes au sein des entreprises, de développer les pratiques de management moderne et d’acquérir les outils et méthodes pour mieux gérer les compétences. Les tarifs oscillent entre 50 000 et 75 000 dinars suivant les formules choisies. L’académie débutera ses activités en février prochain. Elles s’achèveront en juin 2007 et seront animées par des experts étrangers.


Ciment: plus de 500.000 tonnes exportées à partir de 2009 par l'ECDE Chlef

Chlef - Plus de cinq cent mille (500.000) tonnes de ciment seront exportées à partir de 2009 par l'entreprise de ciment et dérivés (ECDE) de Chlef, a déclaré mardi le président directeur Général de l'entreprise, Mohamed Meknassi. Ce responsable qui s'adressait aux journalistes de la presse locale pour lesquels a été organisée une visite guidée à la cimenterie d'Oued Sly, a justifié cette option par l'importance du volume de production actuel de l'entreprise qui s'élève à plus de deux millions de tonnes par an, et aussi par l'achèvement du programme de soutien à la croissance économique en 2009.


Ports de pêche: 51 soumissionnaires pour la réalisation de 104 projets d'investissement

Alger- APS- Au moins 51 opérateurs nationaux et étrangers ont soumissionné pour la réalisation des 104 projets d'investissement prévus dans les 29 ports de pêche que compte le pays, a-t-on appris mardi auprès de la Société de gestion des participations de l'Etat chargée des ports (SOGEPORTS). Sur les 160 investisseurs ayant retiré les cahiers des charges, 51 ont soumissionné pour cette opération, la première du genre en Algérie dans le secteur de la Pêche, a précisé à l'APS le Président directeur général de Sogeports, Faiçal Kelil.

Algérie: le chômage est tombé à 12,3 % en 2006
Alger - Le taux de chômage en Algérie a été ramené en 2006 à 12,3 % contre 15,3 % en 2005 et 17,7 % en 2004, a appris mardi l'APS auprès des services de l'Office national des statistiques (ONS). La population active en chômage ou à la recherche d'un emploi est ainsi estimée à 1.240.800 personnes sur une population active de près de 10,1 millions de personnes en octobre 2006, selon les données statistiques d'une enquête de l'ONS. APS

**Ce n'est qu'un chiffre officiel, il faut se mifier.

Sonatrach et Gazprom négocient des échanges d’actifs

La réunion régulière du comité des experts des deux groupes a été instituée lors de la signature du mémorandum d’entente. Cette réunion a eu lieu à l’occasion de la visite de quatre jours que le ministre russe de l’Energie a effectué du 19 au 22 janvier, visite durant laquelle il était accompagné des dirigeants des compagnies russes comme Gazprom, Loukoil et Rosneft. Au menu de cette rencontre figurait l’étude des échanges d’actifs conformément aux dispositions du mémorandum d’entente signé entre les deux groupes au mois d’août 2006 à Moscou, durant la visite du ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Selon le ministre russe, « Gazprom a proposé à la partie algérienne huit sites de son segment d’extraction, parmi lesquels la compagnie algérienne en a relevé quatre ». Gazprom a aussi proposé à Sonatrach de prendre part au projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel sur la mer Baltique. Selon des estimations faites en 2006, le coût de l’unité de liquéfaction de gaz naturel serait d’environ 1,5 milliard de dollars pour une capacité de 5 millions de tonnes par an. Le GNL de cette unité est destiné au marché nord-américain. La compagnie canadienne PetroCanada et la compagnie britannique BP auraient déjà été choisies par Gazprom comme futurs partenaires dans le projet. En contrepartie, Sonatrach serait en train d’élaborer sa proposition dans le cadre de cet échange d’actifs et la réunion de lundi était consacrée aussi à l’examen des actifs que Sonatrach devait proposer à Gazprom en échange des quatre sites sur lesquels Sonatrach a jeté son dévolu. EL WATAN

mardi 23 janvier 2007


Mise en service du grand système hydraulique de Beni Haroun

Alger -APS. Le système de Beni Haroun, qui constitue le plus grand aménagement hydraulique structurant de l'Algérie, pourrait être mis en service vers la fin du mois de mars, selon un communiqué de presse diffusé lundi 22/01/2007 par les services du chef du gouvernement relatif à une réunion dimanche d'un conseil interministériel consacré à ce sujet. Le conseil, réuni sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a examiné l'état d'avancement de cet ensemble hydraulique. "L'évaluation des travaux réalisés indique que le système pourrait être mis en service fin mars 2007", précise le communiqué.

Balance commerciale 2006: Excédent de près de 32 milliards

Un nouvel excédent commercial record de 31,82 milliards de dollars a été réalisé en 2006, a indiqué hier à l’APS le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), relevant des Douanes nationales.
Par rapport à 2005 où l’excédent commercial était de 25,64 milliards de dollars, une augmentation de l’ordre de 24,07% a été enregistrée l’année dernière, souligne la même source. Les exportations ont atteint, l’année passée, 52,82 milliards de dollars, soit une hausse de 14,83% par rapport à 2005, alors que les importations ont été de 21 milliards de dollars, en hausse de 3,18%. Représentant l’essentiel des ventes de l’Algérie vers l’étranger, les exportations d’hydrocarbures ont connu également, au cours de l’année dernière, une augmentation de 14,77% avec une valeur de 51,75 milliards de dollars. La balance commerciale algérienne, faut-il noter, est tirée à la hausse depuis quelques années par la flambée des prix des hydrocarbures qui constituent 97,98% des exportations du pays. Le cash, mode de financement le plus répandu Selon les même données fournies par le CNIS, les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales avec seulement 2,02% du volume global des exportations et une valeur de 1,07 milliard de dollars, malgré une hausse de 17,53% par rapport à 2005. Avec une part de 1,42% du total des exportations, soit l’équivalent de 748 millions de dollars, le groupe « demi-produits » a constitué l’essentiel des produits hors hydrocarbures exportés en 2006, suivi du groupe « produits bruts » avec 180 millions de dollars, du groupe « alimentation » avec 66 millions de dollars et des « biens d’équipements industriels » avec 43 millions de dollars. Le groupe « biens de consommation non alimentaires » vient en dernière position avec une part de 0,05%, soit 28 millions de dollars, indique encore le CNIS. Pour ce qui est des importations, le centre des statistiques précise que leur répartition par groupes de produits fait ressortir une hausse pour l’ensemble des groupes, sauf pour celui des biens d’équipements et biens de consommation non alimentaires qui ont enregistré des baisses respectives de 2,08% et de 4,86%. Les importations destinées à l’outil de production qui représentent 28,26% du total des importations sont passées, en effet, de 5,05 milliards de dollars en 2005 à 5,94 milliards de dollars en 2006, soit une amélioration de 17,52%. Les biens alimentaires ont connu également, durant l’année dernière, une hausse de l’ordre de 2,59%, soit 3,68 milliards de dollars. Par ailleurs, le CNIS précise que le mode de financement le plus répandu dans les importations est le cash avec 82,67%, soit 17,36 milliards de dollars, enregistrant ainsi une hausse de 1,85% par rapport à 2005. Le reste des importations a été financé par le biais de lignes de crédit, avec une hausse de 9,15% puisque le montant est passé de 2,28 milliards de dollars à 2,49 milliards de dollars et le reste des importations a été financé par le recours aux comptes devises propres et autres, à raison de 0,38% et de 5,08%, soit 80 millions de dollars et 1,07 milliard de dollars. Au cours de l’année 2006, les principaux clients de l’Algérie étaient les Etats-Unis d’Amérique avec 14,04 milliards de dollars, l’Italie (8,98 milliards de dollars), l’Espagne (5,52 milliards de dollars), la France (4,33 milliards de dollars), le Canada (3,39 milliards de dollars), les Pays-Bas (2,58 milliards de dollars) et la Turquie (2,01 milliards de dollars). Quant aux principaux fournisseurs, la première place est revenue à la France avec 4,32 milliards de dollars, suivie de l’Italie (1,85 milliard de dollars), la Chine (1,70 milliard de dollars), l’Allemagne (1,46 milliard de dollars), les Etats-Unis d’Amérique (1,41 milliard de dollars), l’Espagne (1,01 milliard de dollars) et le Japon avec 709 millions de dollars, précise enfin le CNIS. ELWATAN

Algérie Télécom : Les annuaires téléphoniques pour bientôt

Algérie Télécom et la société d’édition et de publicité Pages Maghreb viennent de signer un contrat en vue de la réalisation de deux annuaires téléphoniques. Le premier, intitulé Les pages blanches, sera destiné aux abonnés ordinaires d’Algérie Télécom, tandis que le second, appelé Les pages du Maghreb, aura un objectif beaucoup plus professionnel (annuaires des entreprises, des artisans et autres métiers). La sortie de la première édition se fera à l’occasion de la 40e Foire internationale d’Alger qui devrait se tenir en juin prochain. L’annuaire couvrira dans un premier temps les régions d’Alger, de Blida, de Bouira, de Boumerdès, de Tipaza et de Tizi Ouzou. Il sera élargi progressivement aux autres régions du pays. Rappelons que la publication du dernier annuaire remonte à 1995. On le devait à la défunte P et T aujourd’hui restructurée en deux entreprises, en l’occurrence Algérie Télécom et Algérie Poste. Nordine Grim

samedi 20 janvier 2007


Le poids du secteur de l’énergie :
Les hydrocarbures, 75% des recettes fiscales de l’Algérie

Les ressources du pays sont devenues un enjeu pour l’Europe.
“L’Algérie représente un enjeu tout particulier pour les approvisionnements de la France et plus globalement de l’Europe”, souligne la mission économique de l’ambassade de France en Algérie, dans une fiche de synthèse du mois de janvier consacré au secteur des hydrocarbures en Algérie. L’Algérie, relève le document, a figuré, en 2005, au 6e rang des fournisseurs de la France en pétrole brut en assurant 6,1% de ses approvisionnements. La même année, l’Algérie a également été son 4e fournisseur en gaz naturel avec 16% des approvisionnements français, derrière la Norvège, la Russie et les Pays-Bas. La France est destinataire d’environ 40% des exportations de GNL algérien. Les principaux clients en gaz de l’Algérie, selon le document, sont l’Italie avec 37%, l’Espagne avec 25,3%, la France avec 12,8%, la Turquie avec 6,7%, la Belgique avec 5,1, le Portugal avec 4,7% et les États-Unis avec 4,7%. “L’Algérie, un des quatre représentants du continent africain au sein de l’Opep, produit 1,35 M Barils/jour, alors que son quota de production est actuellement de 850 000 b/j. Le potentiel pétrolier du pays reste cependant de second ordre par rapport aux perspectives ouvertes par les ressources gazières car l’Algérie se classe au cinquième rang mondial en termes de réserves prouvées (4 580 Gm3). Sa production de 89,2 Gm3 en 2005, en forte progression, lui permet d’être le troisième exportateur mondial de gaz naturel”, rappelle la mission économique de l’ambassade de France en Algérie. L’Algérie occupe le troisième rang parmi les pays producteurs de pétrole en Afrique et le douzième rang dans le monde. La Sonatrach est classée 12e compagnie pétrolière mondiale et 1re firme du continent africain. La Sonatrach est également le 3e exportateur mondial de gaz naturel et le deuxième concernant les gaz de pétrole liquéfiés. Avec une production de brut qui a atteint 1,35 MB/j en 2005, l’Algérie a exporté pour 33 Mds USD de pétrole et de gaz, soit une augmentation de plus de 40% par rapport à 2004. Les exportations constituent plus de 95% des ressources en devises de l’Algérie, la vente de gaz représentant plus de 60% de ces revenus. Le secteur des hydrocarbures contribue en moyenne pour 50% au produit intérieur brut. Quant aux recettes, elles se sont élevées en 2005 à environ 44,5 Mds USD, soit plus de 75% des recettes budgétaires de l’état. Le président directeur général de la Sonatrach avait annoncé que les recettes en hydrocarbures de l’Algérie dépasseront les 52 milliards de dollars en 2006. La fiche de synthèse de la mission économique de l’ambassade de France rappelle que l’Algérie prévoit d’augmenter significativement sa capacité de production de gaz et de pétrole. “Elle vise un niveau d’exportation de 85 Mds mètres cubes et de 2 M barils/jour respectivement d’ici 2010, s’appuyant notamment sur le réseau de gazoducs existants (Maghreb Europe et Transméditerranéen Mattei) et en projet (Medgaz et Galsi)”, précise le document. Toutefois, estime la mission économique de l’ambassade de France, “ces objectifs devraient être retardés compte tenu de l’esprit des amendements à la loi sur les hydrocarbures et des décrets d’application qui en découlent ainsi que du ralentissement de l’offre de blocs mis en exploitation. En plus des activités de développement de l’industrie des hydrocarbures, la Sonatrach fait du développement sur les marchés internationaux, notamment dans les secteurs de l’exploration/production (Afrique, Amérique latine et Moyen-Orient), de la maintenance de canalisations et de la distribution de gaz aux grands comptes (Europe et Asie) une priorité”. Le document évoque, par ailleurs, les projets de développement des hydrocarbures, un plan global d’investissements d’une valeur de 30 milliards de dollars a été mis en place pour la période 2003-2010. Cet investissement se répartit à raison de 19,5 Mds USD pour l’amont, de 6,5 Mds USD pour l’aval et de 4 Mds USD pour le transport par canalisation. En 2007 auront lieu le Salon international des hydrocarbures et du gaz SIHGAS (du 30 janvier au 2 février 2007) ainsi que le CAPE Congrès et salon africains sur le pétrole (19 au 21 juin 2007). LIBERTE

L’enjeu du gaz algérien entre Bruxelles et Moscou


Le ministre russe de l’Industrie et de l’Energie, Victor Khristenko, effectuera une visite officielle en Algérie du 19 au 22 janvier, a annoncé hier le ministère de l’Energie et des Mines repris par l’APS.
Un mémorandum d’entente sera signé à cette occasion entre le ministre russe et son homologue algérien Chakib Khelil. M. Khristenko visitera des installations gazières à Hassi R’mel et dans la zone industrielle d’Arzew. Le ministre russe devrait également rencontrer le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et le ministre des Finances, Mourad Medelci. La délégation russe, forte d’une quinzaine de personnes, comprend des proches collaborateurs du ministre ainsi que des dirigeants des grands groupes pétroliers et gaziers de la Russie, dont le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedevera, et des responsables de Rosneft et de Loukoil. Sonatrach a signé en août 2006 avec Gazprom et Loukoil des protocoles d’accord de coopération à l’occasion d’une visite à Moscou de M. Khelil. Le protocole d’accord entre Gazprom et Sonatrach porte sur « l’exploration, l’extraction, le transport d’hydrocarbures, le développement d’infrastructures gazières, le traitement et la vente de gaz » en Russie, en Algérie ou dans des pays tiers, ainsi que de possibles « échanges d’actifs », selon le géant gazier russe. Gazprom a également évoqué la participation de Sonatrach au projet baltique d’usine de liquéfaction de gaz, soit un investissement de plus d’un milliard de dollars, en association avec les groupes canadien et britannique PetroCanada et BP. La Russie est le premier pays producteur de gaz et le deuxième en pétrole dans le monde derrière l’Arabie Saoudite. Loukoil envisage, pour sa part, de collaborer avec Sonatrach dans l’exploration et le développement de gisements gaziers et pétroliers. Elle estime que l’Algérie « est l’un des pays prioritaires » pour son expansion internationale.
Contexte tendu
Le timing de la visite intervient alors que l’Europe, dépendante de l’Algérie, de la Russie et de la Norvège dans le domaine du gaz, ouvre le débat sur son autonomie énergétique. La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays assure actuellement la présidence du conseil de l’UE, préconise la création d’un réseau européen de gazoducs pour garantir l’indépendance énergétique de l’UE. L’Algérie, qui semble avoir plusieurs fers au feu, veut avancer dans sa coopération avec la Russie, tout en gardant un œil bienveillant sur ses voisins du nord de la Méditerranée : la commission européenne ne cache pas sa volonté de concrétiser un accord de coopération énergétique avec l’Algérie, tout en démontrant à Moscou que l’UE ne dépend pas que du gaz russe. La Russie et l’Algérie assurent à eux deux presque 40% des importations de gaz européennes (avec respectivement 160 et 60 milliards de mètres cubes par an). Sonatrach, l’un des principaux fournisseurs de l’Espagne, de l’Italie, du Portugal et de la France, ambitionne de devenir à terme le deuxième fournisseur de l’UE derrière Gazprom. La compagnie algérienne vient de lancer une offensive sur le marché européen pour accéder au plus grand terminal gazier d’Europe, à Montoire en France. L’UE craint la constitution « d’un cartel du gaz » ( ?). Les Européens disent avoir été rassurés par leur partenaire algérien. Le commissaire européen à l’Energie, Andris Piebalgs, le président du conseil italien, Romano Prodi, et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, se sont succédé à Alger en novembre pour s’enquérir des intentions des deux partenaires. Mais comme le souligne un analyste de l’agence d’information russe RIA Novosti, Vassili Zoubkov, « l’Union européenne représente depuis longtemps un cartel gazier sur le marché mondial du gaz naturel, et il semble bien que la politique européenne commune en matière d’importation de gaz fasse fi des intérêts des producteurs. Son essence ? Légaliser les reventes dans les volumes voulus et aux prix voulus. Les contrats de fourniture de gaz étant conclus avec différents pays, à différentes époques, à différentes conditions et à différents tarifs, y compris préférentiels, la pratique des reventes de gaz qui a débuté dans les années 1990 cause à la Russie un préjudice annuel de 700 millions de dollars ». Est-ce dans ce sens qu’intervient la visite actuellement du ministre de l’Energie, M. Khelil, en Pologne pour parler d’éventuelles livraisons de gaz algérien à la Pologne alors même que Mme Merkel a relancé la proposition de créer une liaison gazière entre l’Allemagne et la Pologne qui permettrait de livrer à ce pays le gaz qui sera acheminé par la mer vers le futur terminal gazier allemand de Wilhelmshafen. Proposition rejetée par Varsovie. La visite du ministre algérien en Pologne intervient également alors que les relations entre le géant russe Gazprom et le gazier polonais PGNiG sont « dans l’impasse », à la suite des revendications de Gazprom concernant le transit de gaz par la Pologne. Gazprom a revendiqué des « compétences élargies » au sein d’EuRoPol Gaz, une société mixte qui gère le tronçon polonais du gazoduc de Iamal acheminant du gaz sibérien en Europe. Le géant russe a aussi « contesté » les tarifs perçus par la Pologne pour le transit de gaz par son territoire. Cela intervient après la crise avec les voisins biélorusse et ukrainien sur les prix du gaz. ELWATAN

British Petroleum investit dans le social

Le groupe britannique, British Petroleum (BP), une des principales firmes exploitant des gisements de gaz en Algérie, investit dans le social. En effet, le groupe a réalisé au moins trois projets importants au profit des citoyens de la ville de In Salah (1200 km au sud-ouest d’Alger).
Cette ville déshéritée située au nord de la wilaya de Tamanrasset, vient de bénéficier d’une bibliothèque publique. Inaugurée mercredi dernier par le PDG de BP Algérie, Gerry Peereboom, en présence des autorités locales, cette bibliothèque est dotée d’un fonds documentaire très important. « L’aménagement de cette bibliothèque a été fait suite à une étude des besoins de la population locale. L’objectif d’un tel projet est l’encouragement de la lecture », ont affirmé les responsables de BP. En plus des financements du projet, BP s’est chargé, avec la collaboration de la Bibliothèque nationale du Hamma, de l’équipement de cette bibliothèque en livres et la formation des jeunes dans le domaine des techniques documentaires. Ces jeunes, filles et garçons (15 personnes), ont reçu une formation de 3 semaines au niveau de la Bibliothèque nationale, sanctionnées par un diplôme. Mais, le sort des diplômés demeure incertain, d’autant qu’aucun poste budgétaire, susceptible de les tranquilliser quant à leur avenir professionnel, ne se profile à l’horizon. Ces jeunes n’ont pas caché leur inquiétude, en dépit des assurances données publiquement par le chef de daïra de In Salah. Selon le P/APC de In Salah, Labiadh Mohammed, ces jeunes sont employés pour le moment dans le cadre du pré-emploi et du filet social. En tous cas, l’ouverture officielle de cette bibliothèque s’est faite dans une ambiance bon enfant. Des centaines de jeunes et de moins jeunes étaient présents à cette cérémonie. Outre ce projet, BP Algérie a réalisé, depuis 2004, d’autres chantiers très utiles pour la population locale. Il s’agit notamment des stations de dessalement d’eau. Le groupe a financé le projet de mise en place de 4 stations de dessalement d’eau réparties sur les différents quartiers de la ville. Ces entités sont actuellement gérées par la société du traitement des eaux (STE), dont la gestion est confiée à un groupe de jeunes. « Nous tentons de remédier au problème de salinité d’eau, dont souffre la région. Nous traitons l’eau physiquement et nous la cédons à la population à un prix symbolique (1DA/litre). Mais, les personnes malades (hypertendus et ceux qui ont des problèmes de rein) auront de l’eau gratuitement avec l’aide de BP », a précisé, Rédha Atiki, gérant de la STE. Les responsables de cette société sont, désormais, appelés à compter sur eux-mêmes puisque BP a décidé d’arrêter ses financements. Le groupe s’est intéressé également à l’enseignement, puisque il a financé la formation d’une quinzaine d’enseignants en langue anglaise. ELWATAN

Saint-Gobain majoritaire dans une société algérienne


Le groupe français Saint-Gobain, à travers son pôle Produit pour la Construction, a acquis 66% du capital de la société algérienne CM Gypso dont le siège social et l’activité sont à Bouira. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de presse disponible sur le site internet du groupe. D’après la même source, la Sarl CM Gypso exploite deux carrières dans la région de Bouira. Saint-Gobain motive son choix par plusieurs facteurs, notamment les prévisions de réserves en gypse des deux carrières. Elles dépasseraient les 40 millions de tonnes. Il y a aussi l’emplacement des sites d’exploitation à équidistance d’Alger et de Constantine. Les données dont dispose Saint-Gobain sur la demande nationale en plâtre font ressortir une concentration à hauteur de 75% dans ces deux villes. L’acquisition des participations, dont le montant a été tenu secret s’accompagnera d’un investissement productif. En effet, Saint-Gobain a inscrit dans son business plan la construction d’une unité de 220 000 tonnes pour la fabrication d’une large gamme de plâtres. Il faut dire que le secteur de la construction en Algérie ne cesse d’attirer de grandes multinationales. Le groupe Knauf, leader mondial dans le secteur des matériaux de construction avec un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros par an, a racheté, en 2006, 50% des actions de la plâtrerie de Fleurus à Oran. ELWATAN

vendredi 12 janvier 2007

Le 5e Salon international Djazagro du 16 au 19 avril à Alger

La 5e édition du Salon international des industries agroalimentaires de la boulangerie, de la pâtisserie, de la restauration et de l’hôtellerie, Djazagro, se tiendra du 16 au 19 avril prochain dans le pavillon central du palais des Expositions des Pins-Maritimes de la Safex. La nouveauté pour cette année est l’organisation en parallèle d’un Salon “Forum Labo”. Celui-ci, premier du genre en Algérie, regroupera tous les acteurs de la profession du laboratoire dans les domaines de la recherche, du diagnostic, de l’analyse et du contrôle.

Naftal : Saïd Akretche nouveau PDG

Saïd Akretche a été installé comme nouveau PDG de Naftal, la filiale à 100% de Sonatrach chargée de la distribution des produits pétroliers. C’est Mohamed Meziane, PDG de Sonatrach, qui a procédé à cette installation en présence des cadres de l’entreprise. Saïd Akretche succède à Salah Cherouana, qui a été désigné comme nouveau PDG de GCB, en remplacement de Mourad Zeriati, qui serait appelé à de nouvelles missions, selon une source du secteur. GCB est la filiale à 100% de Sonatrach chargée du génie civil et du bâtiment. Avant d’être nommé à la tête de Naftal, Saïd Akretche occupait les fonctions de directeur général de l’énergie au ministère de l’Energie et des Mines depuis le mois de septembre 2003. Il capitalise une expérience de plus de trente ans dans le secteur de l’énergie.

Cevital lance cinq nouveaux projets

Le Conseil national des investissements (CNI) vient d’accorder au groupe Cevital, le 25 décembre dernier, les autorisations nécessaires au lancement de cinq nouveaux projets de grande envergure. « Toutes les difficultés auxquelles nous étions confrontés sont aujourd’hui levées », a affirmé le PDG du groupe, Issad Rebrab, invité hier à l’émission « En toute franchise » de la radio nationale Chaîne III.
Il s’agit de projets se chiffrant à plusieurs milliards de dinars que le groupe a décidé d’engager dans des différents secteurs. Le premier concerne la construction de deux centrales électriques en cogénération d’une capacité de production de 50 mégawatts et dont le coût est estimé à 1,83 milliard de dinars. Les deux centrales serviront à renforcer l’alimentation en énergie électrique du complexe de Cevital de Béjaïa et viendront en soutien à la production électrique de Sonelgaz. Les quatre projets restants concernent la réalisation d’une raffinerie de sucre d’une capacité d’un million de tonnes par an, 29 lignes de conditionnement de sucre, une unité de production d’aliments de bétail d’un milliard de dinars et enfin, une unité de production de verre plat et sa transformation de 17,8 milliards de dinars. Le patron de Cevital a indiqué, par ailleurs, que le groupe est également à la recherche d’un partenaire pour se lancer dans la production des cellules photovoltaïques dans le cadre d’un projet de production d’énergie électrique à partir de l’énergie solaire. D’ici à 2010, Cevital devrait également réaliser un complexe de sidérurgie pouvant atteindre, à terme, une capacité de production de 10 millions de tonnes/an. Outre le projet d’un complexe de pétrochimie, pour la production du méthanol, dont l’étude est achevée et prête à être présentée au CNI, plusieurs autres unités industrielles d’une valeur totale de 163 milliards de dinars (plus de 2 milliards de dollars) seront lancés durant les trois prochaines années, a affirmé M. Rebrab. Ce dernier a indiqué que le groupe peut couvrir les 100% des besoins du marché national au niveau des huiles brutes, qui sont totalement importées actuellement, et dégager plus de 50% à l’exportation. Les capacités du groupe peuvent également s’étendre au secteur de la production laitière, sauf que le problème de l’indisponibilité du foncier bloque tout projet en ce sens. Selon l’invité de la Chaïne III, le groupe, qui connaît une croissance annuelle de 50%, a investi jusqu’ici 500 millions de dollars dont 225 millions en 2005. Le volume des investissements pour 2007 est de l’ordre de 500 millions de dollars, a indiqué encore le patron de Cevital. Comment le groupe parvient-il à financer autant de projets ? Pour M. Rebrab, le secret réside dans le fait que les résultats réalisés par le groupe sont automatiquement réinvestis dans des projets touchant des secteurs porteurs. « La transparence dont jouissent les comptes financiers certifiés » permet également à Cevital de lever des capitaux sur la place internationale « sans aucune garantie bancaire », a expliqué encore le PDG du groupe. La bonne santé financière de cette société est confirmée par la confiance dont elle jouit auprès des banques nationales et internationales. « Nous n’avons aucun découvert bancaire, et nos comptes sont certifiés par un cabinet d’audit de renommée internationale, KPMG », soulignera M. Rebrab. Il dira néanmoins que 75% du montant des investissements sont réalisés sur les fonds propres du groupe. Par ailleurs, revenant sur l’accord d’association signé avec l’UE, le patron de Cevital n’a pas manqué de relever les points qu’il considère comme étant « des avantages énormes accordés aux pays européens sans contrepartie » et constitue à ses yeux « une concurrence déloyale ». En effet, en vertu de cet accord, l’UE bénéficie d’un contingent de 150 000 tonnes de sucre blanc à l’exportation vers l’Algérie, à 0% de droits de douanes. Cependant, l’Algérie ne bénéficie pas d’une mesure réciproque et le producteur national de sucre est assujetti pour ses importations de matière première (sucre roux) à 5% de droits de douanes. De plus, a indiqué M. Rebrab, « l’UE subventionne son sucre à l’exportation à hauteur de 70% de sa valeur sur le marché domestique, soit près de 400 euros la tonne ». Lyes Malki.

Coface. 1 milliard d’euros pour le marché algérien

Le représentant en Algérie de la Coface, l’organisme public français d’assurance crédit à l’exportation, Jean-Marc Pons, a indiqué, hier à Alger, que son établissement, Coface Algérie Services (CALS), a réservé une nouvelle enveloppe d’un milliard d’euros pour la couverture, à court terme, des risques crédit sur le marché algérien.
M. Pons, qui participait, hier, à une rencontre organisée par le forum d’El Moudjahid, a affirmé que ce montant pourrait augmenter dans les deux ou trois années à venir et que cela atteste de « l’importance du marché algérien en matière de transactions commerciales », rapporte l’APS. Il convient de rappeler à ce propos que la Coface, troisième fournisseur mondial d’informations économiques et commerciales, a pris la décision de s’implanter en Algérie en octobre 2006 pour y déployer son offre d’assurance crédit avec une police émise par son partenaire la Caisse algérienne de garantie à l’exportation (Cagex). L’Algérie devient ainsi le 60e pays dans lequel est implanté cet assureur, qui gère une base de données de 50 millions d’entreprises dans le monde. Le directeur général de la CALS a rappelé par ailleurs que, classé « A4 » par la Coface, selon une notation à 7 niveaux en matière de risque pays, « fait partie des pays les mieux notés dans le monde ». Pour sa part, le directeur régional de cet organisme public français d’assurance crédit à l’exportation de la région Afrique et Moyen-Orient, Alain Tovar, s’est réjoui du fait que l’Algérie ait pu, en deux ans, rattraper la Tunisie et le Maroc en matière de risque pays. Il dira que l’assureur français « offrait au marché algérien les mêmes services dont bénéficient les autres pays où il s’est implanté », si bien que beaucoup d’entreprises marocaines et tunisiennes « ont exprimé leur intention de s’installer en Algérie et de bénéficier de l’assurance Coface ». Le premier responsable de la Cagex a estimé de son côté que le choix de la Coface comme partenaire « n’est pas fortuit, compte tenu de sa grande expérience dans l’information commerciale exhaustive sur la maîtrise du risque ». Le même responsable a déploré, par ailleurs, « la faiblesse du nombre d’exportateurs faisant appel aux services de la Cagex » en raison du manque de communication et d’information expliquant le rôle de la caisse. L.M

Emprunt obligataire: L’ALC lève 3,3 milliards de dinars

L’établissement financier Arab leasing corporation (ALC) a levé, hier, un deuxième emprunt obligataire institutionnel pour un montant de 3,3 milliards de dinars destiné notamment au financement des opérations de crédit-bail dans les secteurs des travaux publics et des transports.
Accompagné de la Cnep Banque, comme chef de file de l’opération, et du bureau de consulting financier algérien Strategica, ALC a émis des obligations remboursables sur une échéance de 5 ans avec un taux de rendement moyen de 3,93%. Ces obligations ont été souscrites par cinq banques : la BNA, le CPA, la Badr, la Cnep Banque et la banque privée Arab bank corporation (ABC). Avec le premier emprunt obligataire, qu’elle avait lancé en juillet 2006 pour un montant de 3,65 milliards de dinars, ALC aura ainsi émis un montant global de près de 7 milliards de dinars d’obligations en l’espace de six mois. Le directeur général d’ALC, M. Trabelsi, a indiqué que cet emprunt « sera affecté au financement des opérations de crédit-bail et au refinancement des contrats de leasing conclus par son établissement financier ». Il convient de rappeler que, entré en activité en 2002, ALC a comme principaux actionnaires Arab bank corporation (ABC), the Arab investment company (un fonds d’investissement multilatéral arabe), la Cnep Banque et la Société financière internationale (filiale de la Banque mondiale). Le portefeuille d’ALC compte des entreprises dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, du transport, des services pétroliers, du secteur minier et de la santé. L’établissement a réalisé des financements par crédit-bail d’un montant de 11 milliards de dinars, dont 4,2 milliards de dinars, effectués en 2006 et couvrent près de 30 wilayas. Le marché obligataire national, qui pèse près de 160 milliards de dinars, compte actuellement neuf sociétés émettrices d’obligations. Elwatan

Réouverture de la ligne Alger-Madrid-Alger
Iberia renforce la relation entre les deux pays

La ligne reliant Madrid à Alger a été inaugurée cette semaine par la compagnie espagnole Iberia. Cette reprise fait suite aux demandes croissantes de connexion entre l’Algérie et l’Espagne, dues aux relations économiques toujours plus fortes entre les deux pays.
C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’ambassadeur d’Espagne en Algérie lors d’une cérémonie qui a eu lieu à l’hôtel Sofitel Alger, confirmant qu’en 2007, « Sa Majesté le roi d’Espagne se rendra en Algérie en visite d’Etat, donnant ainsi un essor particulier aux relations entre les deux pays ». Il précise que « ce vol inaugural d’Iberia avec une importante délégation de chefs d’entreprises espagnoles, présidée par le secrétaire d’Etat au Tourisme et au Commerce et le vice-président de la Confédération espagnole des organisations patronales (CEOE), a une importante signification politique, économique, sociale et humaine ». Ce vol répond ainsi à un besoin exprimé dans les deux pays par les entreprises et l’ensemble de la société dans la mesure où il va encourager les échanges humains et la promotion du tourisme, secteur perçu par les Ibériques, du moins les officiels, comme ayant « un grand avenir en Algérie. La longue expérience dans ce domaine de l’Espagne peut apporter une contribution importante ». L’Espagne n’est plus une destination uniquement prisée pour ses plages et son soleil. Sa position est forte sur le marché international parce qu’elle accueille de très nombreux congrès et autres conférences. Dans la déclaration commune de la réunion de haut niveau hispano-algérienne du 12 décembre 2006 à Alger, présidée par le président Abdelaziz Bouteflika et Jose Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol, la décision d’Iberia de reprendre ses vols en Algérie, suspendus pendant les dures années du terrorisme, a été mentionnée comme « un élément dynamique qui doit encourager le développement des relations entre les deux pays ». Le retour d’Iberia est commenté comme étant « une décision positive et d’une grande portée qui souligne le caractère stratégique des relations bilatérales, la stabilité et le progrès de l’Algérie et ses bonnes perspectives d’avenir. Le gouvernement espagnol a misé sur l’Algérie. La présence de la forte délégation souligne l’engagement des entreprises espagnoles et leur souhait de devenir des partenaires et des acteurs privilégiés ». Pedro Mejia, secrétaire d’Etat au Tourisme et au Commerce, y voit « un resserrement des liens politiques, sociaux et personnels. Il y a trois semaines, j’ai participé à la troisième réunion de haut niveau entre l’Algérie et l’Espagne et j’ai constaté l’accueil chaleureux des autorités algériennes ». Son discours s’adresse aux décideurs économiques, mais aussi aux politiciens qui influent sur la décision politique : « L’Algérie est pour l’Espagne un pays prioritaire. Ces dernières années, nos relations bilatérales se sont renforcées : des traités d’association signés avec l’UE, la bonne gestion des autorités algériennes au niveau macroéconomique, le processus de libéralisation de l’économie algérienne sont autant de facteurs qui la rendent de plus en plus attrayante pour les entreprises espagnoles qui sont de plus en plus nombreuses à tenter cette expérience. » Il pense aussi que le marché espagnol représente d’intéressantes perspectives pour les Algériens. L’Espagne est aujourd’hui la huitième économie mondiale, elle a connu une croissance économique proche de 4% en 2006, un niveau bien supérieur de la moyenne de la zone euro, ses comptes publics sont excédentaires et son rythme de création d’emplois est très élevé. En somme, il s’agit d’une économie ouverte qui constitue un bon choix pour les entreprises algériennes. Les possibilités pour le tourisme, par exemple, sont énormes. Le tourisme en Algérie est un chantier à explorer. Dans ce contexte, Iberia veut jouer un rôle de premier plan en assurant deux fréquences hebdomadaires entre les deux capitales (jeudi et dimanche) avec des Airbus A 319 de 140 places. « Cette cadence peut être élevée à trois vols hebdomadaires et même au-delà, si le besoin se fait sentir », a assuré le directeur commercial. La majorité des compagnies aériennes étrangères ont décidé d’ouvrir des lignes avec Alger après avoir fait une étude de marché. Plusieurs d’entre elles ont renforcé leur présence. Iberia, qui est membre de l’Alliance oneworld, a une flotte de 160 appareils et est spécialisée dans le long courrier, notamment en Amérique du Sud. En Afrique, cette compagnie dessert 9 destinations, dont Alger. Iberia est la 14e compagnie aérienne à être de retour en Algérie. ELWATAN

mercredi 3 janvier 2007

Les banques bahreïnies s’intéressent au marché algérien

Des rapports publiés par des bureaux d’études bahreïnies ont révélé que plusieurs banques du Bahreïn voudraient investir en Algérie à travers l’ouverture de filiales dans le pays ou la participation dans le capital des banques publiques dont le gouvernement envisage la privatisation, tel que le Crédit Populaire d’Algérie (CPA).Les études menées dans ce contexte indique que les banques bahreïniennes veulent investir en Algérie en estimant que le climat est favorable et le marché prometteur. A la tête des banques bahreïnies voulant investir en Algérie, il y a des banques islamiques qui ont une bonne appréciation en Algérie suite aux bénéfices réalisés par certaines banques islamiques implantées en Algérie, telle que la banque El Baraka qui a réalisé 42% de bénéfices. Les derniers chiffres relatifs au secteur des banques en Algérie indiquent que de tout les 10 demandes d’agrément déposées auprès de la Banque centrale, 7 sont adressées par des banques arabes. Les experts disent que les banques arabes sont attirées par l’investissement en Algérie grâce aux résultats réalisés sur le terrain et à l’opération de privatisation, entamée récemment par le gouvernement en vue de développer le secteur financier. ELKHABAR

Apport des émigrés du sud de la Méditerranée

15 milliards d’euros transférés chaque année

Chaque année, pas moins de 15 milliards d’euros, dont 7 milliards dans le secteur informel, sont transférés par des travailleurs du sud de la Méditerranée émigrés en Europe vers leur pays d’origine. C’est ce que révèle une étude de la Banque européenne d’investissement (BEI) publiée en mars 2006.
Ces transferts des immigrés dépassent les investissements directs étrangers (6,5 milliards d’euros) dans les pays étudiés : Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Turquie, selon la même étude. Les ressortissants algériens à l’étranger (estimés à 1,2 million, dont 95% en France) ont transféré vers leur pays plus de 1,5 milliard d’euros par an durant la période étudiée (1996-2003) essentiellement par des voies informelles. Ce chiffre est en outre largement sous-estimé, selon la banque. Durant les onze premiers mois de 2006, les transferts financiers des Marocains, résidant à l’étranger (MRE), vers le royaume ont progressé de 15% par rapport à la même période, l’année dernière, atteignant 3,9 milliards d’euros, d’après l’Office des changes marocain, cité par l’AFP. Ces résultats des onze premiers mois de 2006 représentent une progression de 30,1%, par rapport à la moyenne des onze premiers mois des années 2001-2005, ajoute l’office dans son bulletin mensuel. Les transferts financiers des MRE constituent l’une des principales sources de devises pour le Maroc. Pour l’ensemble de l’année 2005, ils sont montés à 40,7 milliards de dirhams (3,6 milliards d’euros), soit 9% du PIB du pays, selon un responsable du ministère des Finances. Le gouvernement compte un ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, dirigé par la socialiste Nezha Chekrouni. Il tente de faire participer davantage cette diaspora au développement économique du pays. Le nombre des MRE est estimé à environ trois millions de personnes, dont la plupart vivent dans trois pays de l’UE : la France, l’Espagne et l’Italie. Globalement, les transferts réguliers s’effectuent souvent par les sociétés de transfert, car elles sont accessibles, rapides et efficaces. Toutefois, elles sont extrêmement coûteuses pour les expéditeurs, les frais de transaction pouvant atteindre jusqu’à 16% du montant transféré. En outre, selon cette étude qui servira de base à la conférence de Paris, ces fonds sont essentiellement destinés à la consommation et seule une faible part s’oriente directement vers des investissements productifs. Cette tendance n’est pas appelée à évoluer rapidement à court et moyen termes mais, considère la BEI, il est possible de mieux valoriser ces fonds afin de financer le développement de l’économie des pays destinataires. La conférence de Paris présente la spécificité d’associer le secteur bancaire euro-méditerranéen à la réflexion sur ce sujet, encore peu exploré pour ce qui concerne les flux des migrants d’Europe vers la Méditerranée. Elle réunira quelque 250 participants autour d’une vingtaine d’acteurs du secteur bancaire et financier, des autorités de supervision, d’experts et de représentants des communautés de migrants. La conférence FEMIP 2007 permettra également de nourrir l’échange d’expériences et de susciter des recommandations concrètes sur la portée économique des migrations, la facilitation des transferts financiers des migrants, le développement du secteur bancaire, l’étude des aspects réglementaires et le développement : micro-finance, produits hypothécaires et titrisation. Le conseil de la FEMIP, composé des ministres des Finances des 35 pays du partenariat de Barcelone (25 membres de l’UE et les 10 partenaires sud-méditerranéens), a souhaité l’organisation régulière de conférences destinées à approfondir la compréhension des mécanismes du développement économique et social en Euro-Méditerranée. A noter qu’une conférence sur la question des transferts financiers des travailleurs émigrés en Europe vers les pays du sud de la Méditerranée (la 2e du genre) sera organisée par la BEI et la Fédération bancaire européenne (FBE) les 22 et 23 mars prochain à Paris. EL WATAN