Marchés financiers en Algérie: Ils sont peu développés
La mission économique de l’ambassade de France à Alger, dans une fiche de synthèse, estime que l’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement. Elle observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.
“Malgré un certain dynamisme à ses débuts et des opportunités de développement, portées notamment par le processus de privatisation, le financement direct ne s’est pas imposé dans la réalité économique. L’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement”, relève la mission économique de l’ambassade de France à Alger dans une note de synthèse sur le marché financier en Algérie. La mission économique de l’ambassade de France parle des marchés financiers peu développés et d’une Bourse encore limitée. La rareté des titres cotés actuellement, Saidal, et l’hôtel El-Aurassi, n’est pas en mesure d’animer le marché. La capitalisation boursière aujourd’hui est de l’ordre de 0,25% du PIB.
“La vague de privatisations aurait pu contribuer à enclencher la dynamique boursière, mais celles-ci s’effectue à présent davantage par avis d’appel d’offres ou de gré à gré”, souligne la mission économique de l’ambassade de France qui observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.
En effet, plusieurs entreprises sont intervenues sur le marché obligataire. Le montant total des obligations émises a atteint 130 milliards de dinars.
Au niveau régional, explique la mission économique de l’ambassade de France, “en Algérie, la Bourse d’Alger apparaît comme une exception : les bourses du Maroc et de Tunisie s’avèrent plus développées et contribuent réellement au financement de l’économie”. La Tunisie (capitalisation de 9% du PIB) a connu une reprise de l’activité boursière en 2005, reflétée notamment dans la nette progression qu’a connue l’indice de référence Tunindex (+21,3%).
“Cette amélioration est à mettre au crédit du regain d’activité du secteur privé, après deux années sans introduction en Bourse aucune. Les autorités se sont également distinguées par une politique volontariste d’introductions, augmentations de capital et des participations étrangères”, note le document. La Bourse du Maroc, quant à elle, connaît une capitalisation importante au vu des performances régionales, de l’ordre de 55% du PIB. Elle apparaît comme la structure la plus aboutie (fonds d’investissement, marchés dérivés en développement).
“Ce très faible développement des marchés financiers (en Algérie) ne leur permet pas de jouer leur rôle de financement direct de l’économie, malgré les coûts moindres et la mobilisation de l’épargne qu’ils permettraient. Le financement de l’économie repose par conséquent exclusivement sur le secteur bancaire, ce qui rend d’autant plus nécessaire la réforme bancaire en cours”, argumente la mission économique de l’ambassade de France. Maintenant que le cadre légal et normatif de la Bourse d’Alger s’établit en conformité avec les standards internationaux, l’enjeu principal note le document, “se trouve déplacé au niveau des acteurs mêmes du marché”.
En effet, la fragilité de l’activité boursière est en partie explicable par le fait que les entreprises susceptibles d’être cotées ne répondent souvent pas aux exigences d’une entrée en Bourse. “La réussite de la réforme bancaire en cours est sans doute un préalable au retour du dynamisme sur les marchés financiers, de par les améliorations qu’elle induira notamment au niveau de la lisibilité par le marché des acteurs économiques”, conclut la mission économique de l’ambassade de France. LIBERTE
La mission économique de l’ambassade de France à Alger, dans une fiche de synthèse, estime que l’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement. Elle observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.
“Malgré un certain dynamisme à ses débuts et des opportunités de développement, portées notamment par le processus de privatisation, le financement direct ne s’est pas imposé dans la réalité économique. L’économie algérienne demeure exclusivement une économie d’endettement”, relève la mission économique de l’ambassade de France à Alger dans une note de synthèse sur le marché financier en Algérie. La mission économique de l’ambassade de France parle des marchés financiers peu développés et d’une Bourse encore limitée. La rareté des titres cotés actuellement, Saidal, et l’hôtel El-Aurassi, n’est pas en mesure d’animer le marché. La capitalisation boursière aujourd’hui est de l’ordre de 0,25% du PIB.
“La vague de privatisations aurait pu contribuer à enclencher la dynamique boursière, mais celles-ci s’effectue à présent davantage par avis d’appel d’offres ou de gré à gré”, souligne la mission économique de l’ambassade de France qui observe malgré tout un certain dynamisme du marché obligataire depuis 2004.
En effet, plusieurs entreprises sont intervenues sur le marché obligataire. Le montant total des obligations émises a atteint 130 milliards de dinars.
Au niveau régional, explique la mission économique de l’ambassade de France, “en Algérie, la Bourse d’Alger apparaît comme une exception : les bourses du Maroc et de Tunisie s’avèrent plus développées et contribuent réellement au financement de l’économie”. La Tunisie (capitalisation de 9% du PIB) a connu une reprise de l’activité boursière en 2005, reflétée notamment dans la nette progression qu’a connue l’indice de référence Tunindex (+21,3%).
“Cette amélioration est à mettre au crédit du regain d’activité du secteur privé, après deux années sans introduction en Bourse aucune. Les autorités se sont également distinguées par une politique volontariste d’introductions, augmentations de capital et des participations étrangères”, note le document. La Bourse du Maroc, quant à elle, connaît une capitalisation importante au vu des performances régionales, de l’ordre de 55% du PIB. Elle apparaît comme la structure la plus aboutie (fonds d’investissement, marchés dérivés en développement).
“Ce très faible développement des marchés financiers (en Algérie) ne leur permet pas de jouer leur rôle de financement direct de l’économie, malgré les coûts moindres et la mobilisation de l’épargne qu’ils permettraient. Le financement de l’économie repose par conséquent exclusivement sur le secteur bancaire, ce qui rend d’autant plus nécessaire la réforme bancaire en cours”, argumente la mission économique de l’ambassade de France. Maintenant que le cadre légal et normatif de la Bourse d’Alger s’établit en conformité avec les standards internationaux, l’enjeu principal note le document, “se trouve déplacé au niveau des acteurs mêmes du marché”.
En effet, la fragilité de l’activité boursière est en partie explicable par le fait que les entreprises susceptibles d’être cotées ne répondent souvent pas aux exigences d’une entrée en Bourse. “La réussite de la réforme bancaire en cours est sans doute un préalable au retour du dynamisme sur les marchés financiers, de par les améliorations qu’elle induira notamment au niveau de la lisibilité par le marché des acteurs économiques”, conclut la mission économique de l’ambassade de France. LIBERTE