Wind of change in Algeria

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mercredi 6 juin 2007

Coopération algéro-coréenne: 50 projets en négociation

Cinquante projets impliquant des opérateurs privés et publics sont en discussions entre l’Algérie et la Corée du Sud, a révélé hier le Dr Joe Dong Joo, chargé de la recherche au Korea Institute for Industrial Economics and Trade.

Présentant une communication à l’ouverture des travaux de la 3e rencontre de la Task Force algéro-coréenne, Joe Dong Joo a néanmoins insisté sur l’impérieuse nécessité de « passer à l’action ». « Il est temps de passer à la concrétisation des consultations », a-t-il soutenu après avoir déploré l’« absence de grands projets entre les deux pays ». Un fait qui contraste avec la dynamique que connaissent les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Corée du Sud, soutient-il. Statistiques à l’appui, le chargé de la recherche sud-coréen a indiqué que la croissance des relationscommerciales est imprégnée d’un « fort rythme ». « La moyenne annuelle d’évolution est de 26% sur la période 2001-2006 », a-t-il précisé. Les exportations sud-coréennes sont principalement constituées d’automobiles, de plastique, de machines, de sidérurgie et de mobiles, alors que ses achats auprès de l’Algérie se limitent aux hydrocarbures et aux mines. C’est la preuve, ajoute M. Joo, de l’existence d’un important potentiel d’investissement qui pourrait aller jusqu’à la création d’une « zone de libre échange ». En termes d’investissements, un premier projet de joint-venture dans le domaine de l’électronique pourrait voir le jour. LG convoite en effet l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE). « LG a manifesté son intérêt à l’ENIE », a affirmé le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, lors de la même rencontre. Sur ce projet, M. Temmar soulignera : « Les Sud-Coréens nous ont soumis une approche graduelle avec laquelle nous sommes d’accord. » Les représentants de LG en Algérie ont visité les installations de l’ENIE à Sidi Bel Abbès (Ouest algérien). Rencontré en marge de la rencontre, Ahn Deuk-Soo, DG du bureau LG Electronics à Alger, émet une appréciation plutôt « positive » du site de l’ENIE. De son côté, l’entreprise nationale se montre très intéressée par ce partenariat. D’après un cadre de l’ENIE, ayant requis l’anonymat, la proposition de LG est la « plus sérieuse ».
Stratégie industrielle : l’expertise coréenne

Outre le développement prioritaire des nouvelles villes de Bouinan (Blida) et de Sidi Abdallah (ouest d’Alger), les Coréens veulent avoir de plus amples détails sur la nouvelle ville de Ghardaïa. Le vice-ministre de l’Industrie, de l’Energie et du Commerce, Young Ho Oh, qui conduit la délégation coréenne, a souligné l’intérêt de son pays pour en faire un pôle intégré d’agriculture et d’agroalimentaire. Un déplacement dans la vallée du M’zab est programmé pour aujourd’hui. Au-delà du marché local, les Sud-Coréens veulent s’appuyer sur l’Algérie en tant que plateforme de production et d’exportation vers les marchés africains et européens. Ils ont aussi besoin des ressources naturelles algériennes pour alimenter la forte croissance que planifie ce « dragon » asiatique. Vers 2020, la Corée du Sud projette de passer entre la 8e et 10e puissance économique mondiale avec un taux de croissance moyen de 5,6% par an. Aujourd’hui, ce pays est au 11e rang. L’expertise coréenne est également impliquée dans la nouvelle stratégie industrielle de l’Algérie. Tout en reconnaissant que cette même stratégie est en grande partie d’« inspiration coréenne », le ministre des Participations et de la Promotion des investissements a fait savoir que ce qui intéresse l’Algérie à plus long terme est « le développement de l’intelligence, notamment la recherche et le développement, l’expertise et l’innovation. » Sur ce point, M. Temmar a tenu à préciser que la stratégie industrielle a été « retardée par la tenue des élections législatives ». Assurant que celle-ci sera relancée dès l’installation du nouveau gouvernement, M. Temmar, qui a veillé à son élaboration, ne donne plus d’échéancier quant à son passage en conseil des ministres. S’agissant de la coopération bilatérale, plusieurs secteurs ont été identifiés. Il s’agit de l’énergie, de l’agriculture, les nouvelles technologies de l’information, l’électricité, l’électronique et le montage automobile. En fin de matinée, un mémorandum d’entente a été signé entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Korea International trade Association (KITA). La délégation compte 105 opérateurs et 58 organismes. M. Zentar

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mardi 5 juin 2007

Bombardier: Première livraison pour Tassili Airlines en juillet

La livraison du premier avion Bombardier à la compagnie aérienne en constitution, Tassili Airlines, aura lieu en juillet prochain, a indiqué, hier, l’ambassadeur du Canada en Algérie, Robert Peck, lors d’une rencontre avec la presse nationale à l’occasion de la 40e Foire internationale d’Alger (FIA).

De type Q400, cet appareil de 74 places est le premier d’une série de quatre avions commandés en juillet 2006 auprès de l’avionneur canadien au lendemain des résultats de l’appel d’offres émis par Sonatrach, détentrice à 100% de Tassili Airlines. Au mois d’avril dernier, Tassili Airlines a fait une nouvelle commande ferme de 4 biturbopropulseurs Bombardier Q200 (35 places) pour une valeur totale de 74 millions de dollars US. Les avions de ligne Q400 assureront la liaison entre Alger et les champs pétrolifères du Sud de l’Algérie, tandis que les Q200 feront la navette pour les travailleurs sur des vols plus courts entre les champs pétrolifères du sud. Tassili Airlines prévoit, également, de devenir une compagnie grand public en y introduisant des vols réguliers intérieurs et internationaux. Dans le même registre, Robert Peck a avoué l’intérêt que porte le constructeur canadien pour le renouvellement de la flotte d’Air Algérie. « Air Algérie s’intéresse à la gamme de Bombardier, mais il n’y a pas de contacts officiels pour l’instant », a souligné l’ambassadeur du Canada à Alger, avant d’aborder le chapitre des relations économiques entre les deux pays. Robert Peck, qui qualifie les relations économiques d’« excellentes », a déclaré que la présence des firmes canadiennes à la FIA est un témoignage de cette qualité des échanges. « La majorité des quarante entreprises exposant sous le pavillon du Canada viennent en Algérie pour la première fois », a-t-il tenu à préciser. Ces entreprises sont issues des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’agroalimentaire, du transport, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de la santé et de la construction. Il s’agit pour de le Canada de tenter de prendre des parts de marché en Algérie pour réduire l’écart commercial actuellement à l’avantage de l’Algérie. D’après les données communiquées par la représentation diplomatique du Canada à Alger, l’Algérie a exporté vers le Canada pour près de 5 milliards de dollars US, pendant que ce dernier n’a pas dépassé les 258 millions dollars US de recettes. Pour Robert Peck, « commercer » n’est pas une fin en soi. Ce qui ferait la force de la contribution canadienne serait d’aller vers « un transfert de savoir-faire et de technologie ». C’est ce qui instaurera un « partenariat durable », soutient l’animateur de la conférence. Outre les entreprises, le Canada est présent à travers ses institutions, dont le Conseil canadien pour l’Afrique, la commission canadienne du blé et le ministère de l’Agriculture. M. Zentar

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Transport ferroviaire
Suisse Tram équipera la SNTF pour 33 milliards DA

Le groupement Suisse Tram, leader mondial dans la construction ferroviaire, regroupant les filiales Implenia construction, ABB, Furrer et Frey, Stadler, Walo, Elbas et Emch Berger, vient de décrocher un important contrat d’équipement avec la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF).

De l’ordre de 33 milliards de dinars (près de 460 millions de dollars), le contrat signé porte sur la livraison à la SNTF de 64 rames automotrices électriques dont le premier arrivage est prévu en avril 2008, la dernière livraison étant attendue en septembre de la même année. Une commande effectuée par la compagnie nationale dans la perspective de l’amélioration de ses prestations dans la banlieue d’Alger avec deux dessertes : Alger-El Affroun (66 km) et Alger-Thénia (54 km). « Le contrat signé avec l’Algérie est un succès énorme, c’est la première fois que l’entreprise reçoit une commande de 64 automotrices d’un jet », a affirmé le directeur de Stadler, Anton Zimmermann. Prenant part à un séminaire sur la construction ferroviaire tenu hier à Alger et organisé par Suisse Tram, des experts suisses des chemins de fer ont estimé que « le plan de développement du rail en Algérie est cohérent et mûrement réfléchi » avec cet avantage qu’il « touche à tous les réseaux du rail : grandes lignes, RER, lignes urbaines (métro et tramway), dans un ensemble cohérent qui met en place des moyens modernes et surtout respectueux de l’environnement ». A ce propos, « l’automotrice du constructeur suisse Stadler qui sera livrée prochainement à la SNTF est une voiture qui respecte les technologies actuelles des véhicules interrégions », souligne M. Zimmermann. L’accord signé avec l’entreprise suisse prévoit, en outre, la formation de travailleurs de la SNTF ainsi que la fourniture d’une assistance technique, durant les trois années suivant la livraison du matériel, pour la maintenance et l’entretien des équipements importés. Selon les représentants d’autres filiales suisses, cette rencontre avec les opérateurs algériens « arrive à point nommé » du fait que les entreprises suisses veulent toutes se placer sur le marché algérien des chemins de fer, du moment que « des budgets supplémentaires sont alloués pour le développement du rail » en Algérie. Salah Slimani- ELWATAN

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Alger Médina: Les travaux démarrent

A l’occasion du premier workshop sur le thème des « Solutions pour bâtiment intelligent » organisé par la revue Vies des Villes le 4 juin à l’Algeria Business Center, Abdelouahab Rahim, PDG du Groupe Dahli, a présenté les grandes lignes d’un des plus grands projets d’aménagement de la baie d’Alger.

Il s’agit d’Alger Médina, un modèle d’urbanisation moderne du genre, s’étalant sur 108 ha de l’hôtel Hilton à l’embouchure de l’oued El Harrach. Ce mégaprojet, dont les travaux de terrassement et de VRD ont démarré en décembre dernier, livrera trois de ces principaux modules (le pôle commercial, le district d’affaires appelé à remplacer celui d’Alger-Centre et la Marina) d’ici la fin 2010. Toutes les formalités administratives, qui ont nécessité plus de trois années de démarches (autorisation du conseil national de l’investissement, permis de lotir, etc.) ont été accomplies et les travaux préparatoires à l’implantation des différentes infrastructures du projet avancent, comme nous avons pu le constater sur le terrain, au pas de charge. Les Algérois et, plus largement encore, les visiteurs d’Alger, trouveront dans ce nouveau pôle urbain toutes les commodités et tous les plaisirs de la vie que ne peuvent plus leur assurer les quartiers centraux de la capitale, arrivés à saturation. Outre le business district ultramoderne qui prendra le relais du centre actuel d’Alger, ils y trouveront des infrastructures destinées à la promenade et au sport (plus de 20 km d’allées piétonnières et de footing sont prévus). Ils y trouveront également des espaces de shopping, avec notamment de grandes surfaces comme le supermarché Carrefour, dont les travaux doivent démarrer incessamment, une chaîne de grands magasins susceptibles d’offrir une panoplie de plus de 100 000 produits et une très large gamme de loisirs. Près de 4000 places de parkings seront offertes quotidiennement aux visiteurs. Le million de m2 de bureaux répartis dans des « bâtiments intelligents », dont certains atteindront cinquante étages, permettront à de nombreuses sociétés, notamment étrangères, de s’installer et de créer un environnement favorable aux affaires. L’offre d’hébergement aussi bien pour les hommes d’affaires que pour les touristes y sera importante et diversifiée avec la construction d’hôtels et d’appartements de passage de différents standings. La Marina appelée à rayonner sur toute la Méditerranée accueillera les bateaux de plaisance en provenance de tous les ports méditerranéens enclenchant ainsi une forte dynamique d’échanges touristiques, d’autant que sur le site seront développés une pêcherie et des restaurants qui attireront de nombreux visiteurs. L’habitat ne sera pas en reste dans Alger Médina, où la construction d’un million de m2 habitables (soit environ 10 000 logements promotionnels de différents standings) est prévue. C’est un bureau d’études du groupe Dahli (en partenariat avec un bureau d’ingénierie étranger) qui pilotera la réalisation du projet qui résulte comme on le sait d’un concours international d’architecture. Le financement sera, pour une grande part, assuré par les fonds propres du groupe et les crédits accordés par sa banque. Les préfinancements accordés par les futurs acquéreurs de logements promotionnels et autres biens immobiliers viendront en complément. Si les engagements sont tenus, les Algérois auront la chance d’assister d’ici les trois années à venir, aux premières métamorphoses de la baie d’Alger. ELWATAN

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