Wind of change in Algeria

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lundi 27 février 2006

SONATRACH, des perspectives et des defis.
Dans un rapport élaboré par les services du ministère de l’Energie et des Mines, résumant les résultats enregistrés sur la période 2000-2005, il est écrit que, dans le segment des hydrocarbures, les succès réalisés en matière d’investissement ne doivent pas être considérés comme des avantages acquis définitivement. Aussi faudra-t-il faire preuve d’imagination sur un marché aux capitaux limités, pour attirer des investissements étrangers de plus en plus exigeants, y est-il recommandé. Les rédacteurs de ce document estiment ainsi que le nombre de contrats signés dans cet intervalle de temps (43 en tout), même appréciable, n’est pas élevé, si on le compare à ce qui a été réalisé dans certains pays concurrents. Ils notent aussi que les hydrocarbures, mis en concurrence, selon le régime de partage de production, ont, sur la même période, suscité l’intérêt d’une cinquantaine de compagnies pétrolières, pour 1,5 milliards de dollars d’investissement, en matière d’exploration et de recherche, et pour 9,5 milliards de dollars dans le domaine du développement de gisements d’hydrocarbures, entre autres. Le rapport du ministère de l’Energie et des Mines, souligne qu’une somme de projets et d’actions montrent les perspectives assignées à la valorisation des hydrocarbures dans leur ensemble. Dans la branche transformation, il a été ainsi réalisé, en partenariat avec les Allemands de l’Inde, une unité de production pour un montant de 90 millions de dollars. Il a été également mis en construction la raffinerie d’Adrar, une usine en partenariat avec les Chinois de CNPC. Toujours, dans la même filière, il a été mis en service l’usine de polyéthylène de Skikda (130 000 TM par an). Le groupe Sonatrach a lancé la réalisation, en partenariat, d’un ensemble de projets pétrochimiques pour un investissement estimé à 14 milliards de dollars, est-il mentionné dans le document en question. Dans le chapitre relatif à la branche transport par canalisation, il y est écrit : afin de permettre le relèvement des capacités d’évacuation de brut vers le Nord, le groupe a mis en place un nouvel oléoduc reliant Haoud El Hamra à Arzew, d’une longueur de 823 km, sans oublier les perspectives de Medgaz, du Glasi, et du Négal, qui sont en projet. Dans le transport maritime, la compagnie nationale des hydrocarbures a monté cinq postes de chargement en haute mer, au niveau des ports pétroliers d’Arzew, de Skikda et de Béjaïa, pour un investissement établi à 252 millions de dollars, notent les rédacteurs du rapport du ministère de l’Energie et des Mines. La gestion de ces trois ports a été confiée à STH, une filiale détenue à hauteur de 60% par le groupe Sonatrach. Dans le segment production et exportation des hydrocarbures, il est écrit dans ce document que l’énergie primaire est passée de 152 millions de tonnes équivalent en pétrole (Tep) à près de 180 millions de Tep en 2005, soit une croissance annuelle moyenne de 4% et que la production de pétrole a atteint actuellement 1,4 million de barils par jour.

Il y est aussi mentionné que malgré une nette progression de la consommation nationale en énergie, la part des exportations dans la production commerciale reste prépondérante, représentant plus de 80%. En volume, les exportations sont passées de 124 millions de Tep en 2000 à 145 millions de Tep en 2005, soit une évolution de 17%. En valeur, les exportation ont rapporté sur la même période 160 milliards de dollars. En perspective, la quantité de pétrole brut devra croître pour atteindre 100 millions de Tep en 2010, contre 62 millions de Tep en 2005, soit un relèvement annuel de 10%. Dans la production gazière, un projet d’exportation d’électricité vers l’Europe à partir d’une centrale électrique de 2 000 mégawatts est en train d’être mis en œuvre dans un cadre de partenariat international, selon le rapport du ministère de l’Energie et des Mines.
D'apres LA TRIBUNE


Le cabinet londonien Oxford Business Group élabore un guide d’investissement sur l'Algerie
Emerging Algeria 2006, premier guide d’investissement sur l’Algérie en langue anglaise, a été présenté samedi 25 février à l’hôtel Sheraton, au Club des Pins, devant un parterre d’opérateurs économiques, de responsables de l’administration centrale, d’économistes, de banquiers et d’ambassadeurs, entre autres convives. C’est un document de deux cent huit pages, confectionné par le cabinet londonien d’intelligence économique, Oxford Business Group, en association avec la Chambre algérienne du commerce et d’industrie, (Caci). Produit de huit mois de collecte d’informations, d’entretiens, Emerging Algeria 2006, est considéré comme un outil de référence en matière d’informations économiques et financières sur l’Algérie. Il l’est ainsi, à l’identique des autres pays couverts par le cabinet Oxford Business Group. Distribué à quarante cinq mille exemplaires, le document dont il s’agit est diffusé en Europe, au Maghreb, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. L’objectif de cette revue, est, selon ses concepteurs, de montrer la diversité du potentiel économique et financier de l’Algérie sans se limiter aux études traditionnelles centrées sur les hydrocarbures, un secteur dont Energing Algeria 2006 ne sous-estime pas l’importance(40% de la valeur ajoutée nationale). Le document, élaboré par une équipe de six analystes, est structuré en cinq chapitres. Il présente les tenants de la réforme bancaire, dresse un état des lieux du secteur, récapitule les principales évolutions attendues en 2006, ainsi que les conséquences importantes que ces changements peuvent avoir sur l’ensemble de l’économie nationale. La publication fait aussi une analyse sur la réglementation, celle sur les hydrocarbures comprise. Elle comprend enfin des opinions de décideurs et des investisseurs d’ici et d’ailleurs, en plus d’un compte rendu de la situation politique en l’Algérie. On y trouve ainsi, et dans le détail, une flopée de données sur l’Algérie, sur ses institutions, sur sa démographie, sur ses agrégats économiques….Extraits : il y est ainsi écrit que l’Algérie, trente-deux millions d’âmes, a vu le processus de libéralisation de son économie gelé ou presque pendant la décennie noire, qu’elle occupe le 63ème place dans l’index du développement humain des Nations unies. Et, qu’elle dispose d’un PIB établi à 384 milliards de dollars(un revenu de 2 596 dollars par tête). Il y est également mentionné les avantages comparatifs dont le pays doit tirer profit ainsi que les potentiels sur lesquels il est assis, avec des ressources humaines bien formées. Le document d’Oxford Business Group note aussi que l’Algérie, liée par un Accord d‘association avec l’Union européenne, mis en oeuvre le 1er septembre 2005, a accès à un marché important. Et qu’elle doit savoir transformer ce qu’elle tire du pétrole en une politique de croissance durable. La publication en question conseille six actions à l’Algérie pour rentabiliser ce dont elle dispose : mettre à niveau l’ensemble de son économie, avec plus d’efforts en matière d’application de la réglementation, permettre aux structures encadrant l’économie nationale de suivre le mouvement de libéralisation, continuer à libéraliser le régime commercial, mettre un terme à l’informel, mieux réguler le transport, continuer à améliorer la formation. Présent à la présentation de Emerging Algeria 2006, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Andrew Tessoriere, a prononcé un discours d’une vingtaine de minutes. Il l’a fait dans un français audible. Et, il a déclaré que le gouvernement britannique «a changé positivement» son avis à l’égard des ressortissants britanniques désirant se rendre en Algérie, la situation sécuritaire y étant améliorée. Et, d’ajouter que : désormais, les Britanniques peuvent se rendre «en toute sécurité dans le sud du pays avec des agences sûres, mais également dans le nord et ce, quel que soit le mode de transport utilisé, y compris par la route».
Le diplomate britannique a , par ailleurs, relevé que l’Algérie «se porte mieux» et ceci a été constaté non seulement par le rapport d’Oxford Business Group, mais également par les plus grandes institutions financières dans lesquelles le Royaume Uni est partie prenante. Andrew Tessoriere a souligné que la Grande-Bretagne est très attachée à son partenariat avec l’Algérie à travers les institutions multilatérales. Et de noter que : «notre présidence de l’UE a été l’occasion de réaliser beaucoup de choses avec l’Algérie (…). L’ambassadeur britannique a rapporté que le Royaume-Uni a proposé aux autorités algériennes un échange d’expériences plus élargi en matière de libéralisation du marché, de dérégulation, de démembrement des monopoles, et même dans le domaine de la privatisation. Algériens et Britanniques, ont mis en avant un processus d’échange d’expériences dans le secteur des finances, a-t-il rappelé. Il a par ailleurs estimé que Londres peut servir comme une vitrine très efficace sur l’Algérie pour les investisseurs étrangers. Attendu pour cette rencontre, le ministre des Finances, Mourad Medelci, y était absent, pour «des obligations gouvernementales». C’est son chef de cabinet qui a fait lecture de son discours. Il y est fait une comparaison entre l’Algérie d’il y a dix ou douze ans et celle d’aujourd’hui. Entre 1990 et 2000, l’Algérie enregistrait des taux d’inflation à deux chiffres, des équilibres budgétaires non contenus, une position extérieure défavorable….Aujourd’hui, il est mentionné dans le discours de Mourad Medelci, que la tendance est lisible : retour à la croissance économique, évolution baissière du taux de chômage, maîtrise de l’inflation, par la rigueur de la politique budgétaire et la prudence de la politique monétaire, stabilité de la parité monétaire….Il y est également souligné que les récentes révisions du cadre législatif et réglementaire constituent un vecteur de consolidation de la coordination de la politique budgétaire et monétaire, entre autres.
Hamid Temmar, n’était pas également de la partie, pour des raisons de santé.
D'apres LA TRIBUNE

vendredi 24 février 2006

Le premier opérateur privé de téléphonie fixe en Algérie annonce le lancement officiel de ses services
Alger – Le Consortium algérien de télécommunications (CAT), premier opérateur privé de téléphonie fixe en Algérie, a annoncé mercredi le lancement officiel de ses services en Algérie sous la marque commerciale de "Lacom". Lors d'une conférence de presse tenue à Alger en présence du PDG d'Orascom Télécom Holding, Naguib Sawiris et du Directeur général de Telecom Egypt, Akil Hamed Bashir, le Directeur général du CAT, Emad Elazhary, a affirmé que "Lacom est fin prêt pour fournir aux Algériens des services de téléphonie fixe d'une qualité irréprochable"


Le premier vol Alger-Montréal sera inauguré par Air Algérie en juin prochain

Alger, (AAI) – Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires, Air Algérie compte entamer des dessertes bi- hebdomadaires sur sa nouvelle ligne Alger-Montréal (Canada) à partir de la fin du mois de juin, a indiqué mercredi la compagnie.

jeudi 23 février 2006

Excédent record de la balance commerciale de l'Algérie en janvier
Alger - Les échanges commerciaux de l'Algérie se sont soldés, en janvier dernier, par un excédent de 3,3 milliards de dollars, en forte hausse (+119 %) par rapport au même mois de 2005, selon des données fournies à l'APS par le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des douanes. Les exportations, précise la même source, ont atteint 5,034 milliards de dollars (mds usd), soit une augmentation de 57,86 % par rapport à janvier 2005, tandis que les importations évoluaient de +2,27 %, totalisant 1,713 md usd.

mardi 21 février 2006

L’insuline de Saidal sera commercialisée à partir du 11 avril

L’usine de production de l’insuline de Saidal à Constantine devrait fournir les échantillons de son produit, probablement début mars prochain, au ministère de la Santé pour obtenir les autorisations nécessaires à sa mise sur le marché, a indiqué dimanche soir le président-directeur général du groupe pharmaceutique Saidal, M. Ali Aoun.
Exposant au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière M.Amar Tou, les données relatives à la concrétisation du projet de l’usine de l’insuline de Constantine, implantée à la zone industrielle “Palma”, M. Aoun a souligné que "l’usine est aujourd’hui entrée en production et devrait, probablement début mars, fournir les échantillons de son produit au ministère de la santé pour obtenir les autorisations nécessaires à sa mise sur le marché".
“ Nous espérons être sur le marché début avril”, a-t-il dit au ministre de la Santé qui avait entamé dimanche en début de soirée une visite de travail dans la wilaya de Constantine. L’usine, dont la réalisation a été lancée en mai 2004, a nécessité un investissement de 13 millions d’euros entièrement financé par Saidal. Elle est dimensionnée pour produire annuellement cinq millions de flacons des trois types d’insuline, une production largement suffisante pour la couverture des besoins du marché national, soit trois millions de flacons, a-t-on expliqué à M. Tou.
La prochaine mise sur le marché de l’insuline produite par Saidal mettra un terme à la dépendance des 600.000 à 700.000 personnes de l’insuline importée.
M. Amar Tou a consacré la journée d’hier à une visite qui l’a mené pratiquement à toutes les structures sanitaires de Constantine, en particulier le centre hospitalier universitaire, l’hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch, l’hôpital pédiatrique de Mansourah, la clinique des reins et la clinique de cardiologie.
Le ministre de la Santé a tenu également une réunion de travail avec l’ensemble des cadres du secteur.
EL MOUDJAHID 20 février 2006

lundi 20 février 2006

Deux groupements soumissionnent pour la réalisation d'une ligne de tramway à Alger


Alger - Deux groupements mondiaux ont présenté dimanche à Alger leurs offres techniques pour la réalisation, à l'horizon 2009, de la première ligne de tramway de la capitale. Cette ligne de 16,3 km doit relier le carrefour des Fusillés, dans le quartier des Anassers, à Bordj El Kiffan à l'Est d'Alger. Le début des travaux de réalisation doit commencer en septembre après le choix du partenaire dans les prochains mois. Nommé "Méditerail", le premier groupement est constitué d'Alstom-Algérie, Alstom-France, Todini construction général (Italie) et l'Entreprise privée de Travaux publics "Hadad" (Algérie). Le second groupe comprend Siemens AG-Allemagne Siemens-Algérie, Yapi Merkezi (Turquie) et CAF (Espagne).

dimanche 19 février 2006

US ABC: manifestations pour intensifier la coopération algéro-américaine

LogoWashington - Le Conseil d'affaires Etats-Unis-Algérie (US Algeria Business Council-US ABC) a programmé, pour 2006, une série de manifestations pour intensifier la coopération algéro-américaine dans divers domaines, mieux faire connaître les opportunités d'affaires que peuvent développer les deux pays et aider à mieux rapprocher les communautés d'affaires sur des projets économiques pouvant intéresser plusieurs secteurs d'activités, a expliqué à l'APS, son directeur, Smail Chikhoun. Créé en 2002, à l'initiative d'entreprises américaines présentes en Algérie, l'US ABC, qui regroupe également des entreprises algériennes (Air Algérie, Saidal, Sonatrach), œuvre à l'intensification et à l'amélioration des relations d'affaires, des échanges commerciaux et de la coopération multiforme entre les deux pays.

vendredi 17 février 2006

Saidal produira le TAMIFLU et s’intéresse à la trithérapie anti sida


Alger, (AAI)- Le Groupe pharmaceutique public Saidal a signé hier, à Alger un accords de partenariat avec le laboratoire indien Hetero Labs, pour la production de l’antiviral Saiflu ( Tamiflu) contre la grippe aviaire, dont la première livraison est prévue au mois avril, au niveau de son unité de production de Gué de Constantine.
Le contrat a été signé au siège de Saidal par le PDG Ali Aoun et le représentant de la firme indiene Bhavesh Shah en présence de l’ambassadeurs de l’Inde en Algérie.
Saidal s’engage à produire 6 millions de boîtes/an (30.000 boîtes de 10 gélules/jour), soit un volume de production suffisant pour couvrir les besoins du pays si une pandémie de la grippe aviaire venait à se déclarer.
Le prix de revient d’une boîte est de 17 euros, soit 1.496 dinars alors que le prix de vente d’une boîte est de 15 euros, soit 1.672 dinars.
C’est un stock de sécurité de 50%, dépassant de loin les 25% maximum qu’impose l’OMS dans le cadre du programme de prévention contre la pandémie de grippe aviaire, selon Aoun,
Le contrat signé hier comporte deux volets : Le transfert du savoir-faire et l’approvisionnement à partir d’Hetero du principe actif.
Aoun a expliqué qu’il s’agit d’une opération commerciale sous-tendue par un besoin de santé publique, ce qui veut dire qu’en cas de pandémie, le citoyen ne payera pas de sa poche et le produit ne sera pas commercialisé au niveau des officines, mais distribué gratuitement par les autorités sanitaires, soulignant que l’objectif essentiel est de prémunir le pays de tout risque de pandémie.
Il convient de rappeler que Roche a autorisé les pays capables de produire ce type de produits à exploiter sa licence, ce pourquoi Hetero a signé en deux mois seulement une douzaine de contrats avec la Malaisie, le Vietnam, l’Iran, les Emirats arabes unis, le Pakistan, l’Argentine, le Pérou et l’Algérie comme premier pays africain à bénéficier de ce transfert technologique.
Par ailleurs, le premier responsable de Saïdal a annoncé que des discussions sont en cours avec le géant indien de l’industrie pharmaceutique, Hetero, sur un autre projet relatif à la production de la trithérapie destinée au traitement du SIDA.
Le représentant d’Hetero a indiqué que les fondations Clinton et Bush de lutte et de prévention contre le SIDA s’approvisionnent essentiellement auprès d’Hetero, seul laboratoire au monde à produire de la trithérapie depuis la matière première jusqu’au produit fini, permettant aux malades de payer 1.200 dollars, alors qu’ils payaient 14.000 dollars/an.
Hetero labs, depuis sa création en 1993, a produit 185 produits, dont 75% sont classés deuxièmes au monde. Il possède 8 usines en Inde, bénéficiant des services de 150 médecins et chercheurs de haut niveau.

vendredi 10 février 2006

EADS Astrium est désigné partenaire pour la construction du nouveau Satellite Algérien

PARIS (Reuters) - EADS Astrium annonce la signature d'un contrat avec le Centre national des techniques spatiales (CNTS) algérien portant sur le développement du système Alsat-2 à base de deux satellites d'observation optique.

Dans un communiqué, la filiale satellites d'EADS précise que le satellite Alsat-2A sera intégré et testé en France dans ses locaux tandis que l'Alsat-2B sera intégré en Algérie au sein de l'Unité de développement de petits satellites (UDPS) à Oran.

"Le programme Alsat-2 comprend également la mise en oeuvre de deux segments au sol de contrôle et d'un terminal image permettant l'exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien", ajoute EADS Astrium, sans donner le montant du contrat.

Lula : Pour un partenariat entre Petrobras et Sonatrach

Alger, (AAI)- Les deux Compagnies pétroliéres, Petrobras et Sonatrach, peuvent développer un « énorme » partenariat pour agir ensemble, en Algérie ou au Brésil, ou encore sur des marchés tiers, a déclaré le Président de la République fédérative du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, à la veille de sa visite en Algérie.
« Ce que j’attends de cette visite, c’est que nous puissions définir les opportunités de partenariat d’un commun accord, de manière réaliste et pragmatique, et que nous ayons un programme de travail à exécuter, il ne s’agit pas seulement de voir les opportunités à court terme, il s’agit aussi de créer et consolider celles à moyen et long terme », a déclaré Lula dans une interview collective accordée à la presse algérienne (Via Internet) dont l’AAI.
Le Président brésilien a ajouté que l’Algérie est le 16ème partenaire général du Brésil, le premier partenaire arabe, le second africain et le septième parmi les pays en développement et, dans ce groupe le Brésil est le premier partenaire avec un commerce bilatéral de 3,2 milliards de dollars, a-t-il précisé.
« Le marché algérien croît et s’ouvre, il a besoin de matières premières, de biens, services et technologies que le Brésil est en mesure de fournir d’une manière compétitive », a dit LE Président Lula, ajoutant que l’Algérie est un grand pays pétrolier et gazier et qui a beaucoup à offrir dans ce domaine, mais aussi dans d’autres, par exemple, concernant le climat semi-aride et la question de la désertification.
Le Brésil, a t-il poursuivi, est en mesure de coopérer avec l’Algérie dans plusieurs domaines dont celui des technologies, comme celles développées par exemple dans le domaine agricole, à travers EMBRAPA -l’entreprise d’État brésilienne de recherche agro-pécuaire ; dans la promotion de la petite et micro-entreprise, à travers SEBRAE; dans le domaine de la santé ; l’informatisation des services du Gouvernement ; les programmes sociaux ; la surveillance du territoire, la protection de l’environnement, la recherche pétrolière en eaux profondes (off-shore).
L’Algérie a aussi développé une grande expérience en matière de gaz, par exemple, a encore dit Lula, soulignant qu’« il existe un certain nombre de secteurs dans lesquels la coopération peut servir à mieux nous connaître et pour approfondir nos relations, sans nuire à la donnée qui, aujourd’hui, est fondamentale, la compétitivité des biens, services et technologies dont ont besoin nos pays pour leur développement ».
Le Président brésilien a ajouté : L’Algérie va savoir que nous produisons des avions régionaux des plus modernes, qui ont un succès de vente à travers le monde, que nous possédons une technologie de système-radar de la dernière génération, que nous développons la recherche agro-pécuaire capable de transformer l’aspect d’une région comme le Nord-Est semi-aride du Brésil ».
Revenant sur l’expérience de partenariat entre le groupe algérien privé Cevital et des firmes brésiliennes (Randon et Neobus) couronné par la création une usine de montage de véhicules industriels, Lula a estimé que « c’est une initiative couronnée de succès » et « j’aimerais que les entreprises brésiliennes s’intéressent à la privatisation ou à l’ouverture du capital des entreprises algériennes, parce que ce marché est en train de croître et constitue une passerelle pour les marchés d’Afrique, du monde arabe, et en particulier méditerranéen et européen », c’est le message que le Président souhaite faire passer aux entrepreneurs brésiliens avec sa visite.
Le Brésil souhaite renforcer la coopération dans plusieurs secteurs dans lesquels il a « d’excellentes offres » (automobile, véhicules lourds, aviation, ingénierie routière, barrages ports, ponts, chemins de fer, systèmes radar, développement agricole, médicaments, informatisation de l’administration publique et des services du gouvernement ).


Au plan régional et international, le Président brésilien a estimé que « les pays du Sud peuvent être plus forts et non seulement augmenter leurs commerce, mais aussi participer avec plus de force dans les forums économiques et politiques où se discutent les grandes questions d’intérêt pour l’humanité, comme l’OMC et l’ONU » et « chercher une meilleure articulation dans les forums, pragmatique, souple ».
S’agissant du NEPAD, il représente, selon Lula, « une prise de conscience des pays africains sur la nécessité d’apporter des réponses appropriées aux défis de développement de l’Afrique » et « son point de départ est basé sur les mêmes principes qui régissent le processus de rapprochement et d’intégration de l’Amérique du Sud, la transparence, la bonne gouvernance, la prestation de comptes devant l’opinion publique, l’intégration des réseaux de transport, de communication et de l’énergie dans le continent, autour d’axes d’intégration bien identifiés. »
Le Président brésilien est certain que son pays et ses entreprises ont intérêt à participer dans l’initiative du NEPAD, de la même manière que les entreprises algériennes devront s’intéresser à ce que le Brésil est en train de réaliser en Amérique du Sud.
Par ailleurs, dans l’espace lusophone triangulaire - Brésil, Portugal et PALOP (pays lusophones) qui présente pour des raisons historiques un espace privilégié pour l’Algérie, qui a accompagné aussi bien l’indépendance des PALOP que la lutte pour la démocratie au Portugal et au Brésil,
Lula souhaite là aussi un rôle plus accru de l’Algérie.
« Nous avons beaucoup œuvré avec les Pays lusophones (PALOPs) et le Portugal pour consolider la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), qui, aujourd’hui, est une réalité politico-diplomatique et de coopération » a dit Lula, qui ajoute ne pas ignorer que « l’Algérie a un vaste programme de coopération avec cet ensemble, surtout dans la formation, ici, d’étudiants africains de langue portugaise ».
« Nous devons discuter plus sur la forme d’association de l’Algérie à cette coopération que développe la CPLP. J’ai grand espoir dans le Groupe CPLP que nous venons de créer ici, en Algérie, compte tenu de l’importance de la diplomatie et de l’action de coopération algériennes en Afrique. Avec plusieurs pays du PALOPs, le Brésil et l’Algérie peuvent mener des actions conjointes dans le domaine économique, par exemple à travers la création de partenariat de leurs deux grands états pétroliers, ou dans le domaine de la coopération » a conclu le Président brésilien.

mercredi 8 février 2006

Le président Lula Da Silva à Alger: une opportunité pour renforcer la coopération algéro-brésilienne

[Aps 8/2/06] Alger - Le Président brésilien, M. Luiz Inacio Lula Da Silva, est arrivé mercredi à Alger, pour une visite d'Etat de deux jours en Algérie à l'invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le chef d'Etat brésilien, dont la visite s'inscrit dans le cadre du "renforcement des liens traditionnels d'amitié et de coopération entre les deux pays, a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène par le Président Bouteflika.
A sa descente d'avion, le chef d'Etat brésilien, dont l'arrivée a été saluée par une salve de 21 coups de canon, s'est vu offrir une gerbe de fleurs par une jeune fille en tenue traditionnelle.

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a eu, ensuite, au siège de la présidence de la République, des entretiens en tête-à-tête avec le président brésilien, M. Luiz Inacio Lula Da Silva.

Le Président brésilien Lula Da Silva, s'est également recueilli au sanctuaire du martyr (Alger) à la mémoire des martyrs de la guerre de libération. Après avoir passé en revue un détachement de la Garde Républicaine qui lui rendait les honneurs, le président Lula Da Silva a posé une gerbe de fleurs devant le sanctuaire du martyr et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la glorieuse Révolution. Le Président Lula Da Silva était accompagné de M. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines.

Le Président Lula est accompagné d'une délégation comprenant, notamment, les ministres des Affaires étrangères, M. Celso Amorim, de la Culture M. Gilberto Gil, de la Santé M. Saraiva Felipe et celui du Développement, l'Industrie et le Commerce extérieur, M. Luiz Fernando Furlan.

La visite d'Etat du Président brésilien en Algérie, la première du genre depuis 1983, fait suite à celle effectuée par le Président Abdelaziz Bouteflika au Brésil, en mai 2005. Elle s'inscrit dans le cadre du "renforcement des liens traditionnels d'amitié et de coopération entre les deux pays, et offrira une nouvelle occasion aux deux Présidents de poursuivre leur concertation sur les questions bilatérales et internationales d'intérêt commun", a-t-on indiqué de source officielle.
Signature de quatre accords de coopération économique



L'Algérie et le Brésil ont signé mercredi quatre accords de coopération économique destinés à promouvoir leurs échanges bilatéraux, à l'occasion de la visite d'Etat de deux jours du président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva à Alger.

Les quatre accords ont été signés, côté algérien, par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Mohammed Bedjaoui, et, côté brésilien, par le ministre d'Etat des Relations extérieures, M. Celso Amorim, en présence des présidents Abdelaziz Bouteflika et Luiz Inacio Lula Da Silva.

Le premier accord, qui concerne le commerce bilatéral, est destiné à "renforcer" et à "diversifier" les relations économiques entre les deux pays.

A cet effet, les deux parties ont convenu d'adopter "toutes les mesures nécessaires dans le but de faciliter, de renforcer et de diversifier les échanges commerciaux".

Le second accord, un protocole d'intention, a trait à la coopération technique dans le domaine de l'agriculture.

En vertu de ce protocole d'intention, les deux parties s'engagent notamment à "développer la coopération technique mutuelle" dans les domaines de la recherche agronomique, la formation des ressources humaines, le développement agropastoral et forestier, ainsi que la gestion et la valorisation des ressources naturelles (sol, eau, ressources génétiques).

Les deux pays ont par ailleurs signé un protocole d'entente relatif à la sécurité sanitaire et phytosanitaire de produits d'origine animale et végétale.

Ils ont, en outre, conclu un accord dans le secteur de la marine marchande, destiné essentiellement à faciliter leurs échanges maritimes.

[Aps 8/2/06

lundi 6 février 2006

Welcome to Algeria reloaded





Ce blog a pour but la promotion de la nouvelle Algerie, ce pays riche avec son histoire avec son potentiel humain et naturel, ici je presente les opportunitées que presente ce pays.
L'Algerie est sur la voie de devenir un pays pionnier en matiere de developpment, et devenir une locomotive de toute la region.
C'est juste une vision d'un simple Algerien, comment il reve de voir son pays au troisieme millenaire.