lundi 18 décembre 2006
Un nouveau espace est née
Avec plaisir nous accueillons l'espace http://www.babelmaghreb.com , un nouveau forum pour la communauté maghrebine que vient de lancer une equipe jeune et ambitieuse.
Nous les encourageons et les souhaitons tout le success.
Bon courage.
samedi 16 décembre 2006
Privatisation de la SNVI Tiaret : Une part de 60% pour le français BTK
La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le groupe français BTK SA (Beahm-Titan-Kaiser) ont conclu un accord portant sur la création d’une joint-venture sur la base des actifs de la division carrosserie industrielle de la SNVI située dans la commune de Aïn Bouchekif dans la wilaya de Tiaret.
L’annonce a été faite hier par le PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub, et les responsables de BTK dont le PDG, Emile Behm, qui ont animé une conférence conjointe à l’aéroport internationale d’Alger. L’accord a été signé dans le sillage de la visite du ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton. BTK détiendra 60% du capital de cette carrosserie contre 40% pour la SNVI. Le partenariat entre BTK SA et SNVI devra être effectif dès le mois de janvier 2007. Le contrat prévoit que la carrosserie de Rouiba ne va pas fabriquer les équipements tractés, qui seront l’apanage de la carrosserie de Tiaret, du moins pendant une certaine période. En somme, pas de concurrence entre les deux associés. Le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a donné son aval pour une ouverture du capital pouvant atteindre 66%. En vertu de cet accord, BTK va investir près de 10 millions d’euros sur trois ans, notamment pour les besoins de la mise à niveau de cette entité industrielle. Le groupe français s’est engagé à maintenir les 900 employés de l’entreprise avec en perspective un recrutement de 250 autres employés d’ici trois ans. Les deux parties se sont fixé comme objectif de doubler le chiffre d’affaires de cette unité de Tiaret pour le porter de 40 millions d’euros actuellement à 70 millions d’euros d’ici à l’horizon 2009. Aussi, la production devrait passer de 1800 à 2000 véhicules par an à 5500 véhicules. La SNVI espère arriver avec ce partenariat à fabriquer d’ici quelques années 8000 véhicules tous segments confondus sur le volume des besoins du marché algérien estimés à 20 000 véhicules. La mise à niveau de cette entreprise vise à la mettre au diapason des normes européennes avec comme enjeu commercial d’exporter plus tard vers le marché du Vieux Continent. D’ailleurs, les deux partenaires ambitionnent de réaliser une vente annuelle de 1500 semi-remorques sur le marché français et l’élargissement à terme de cette pénétration aux pays du bassin méditerranéen, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Les premières opérations d’exportation devraient intervenir à la fin de la première année d’activité. Mais l’objectif dans l’immédiat est de devenir leader dans le marché local en fabriquant des véhicules adaptés. D’autant plus que les besoins en Algérie sont croissants avec le lancement des grands chantiers des travaux publics, fera remarquer l’un des responsables de BTK. Ce groupe français entend d’ailleurs bien profiter « du carnet de commandes » de la SNVI pour gagner des parts du marché algérien. La SNVI bénéficiera pour sa part du savoir-faire du constructeur français pour élargir sa gamme de produits. Il en est ainsi des remorques pour le transport du bitume, des céréales ou du carburant ainsi que des engins destinés à rouler dans le Sud. Les produits seront, promet-on, plus résistants que ceux destinés au marché européen au vu des spécificités du marché algérien. EL WATAN
Ressortissants algériens établis à l’étranger : 1,5 milliard d’euros transférés chaque année
La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Fédération bancaire européenne (FBE) organisent, les 22 et 23 mars 2007 à Paris, la 2e conférence sur la question des transferts financiers des travailleurs émigrés en Europe vers les pays du sud de la Méditerranée, évalués à 15 milliards d’euros par an, dont 7 milliards dans le secteur informel.
Selon une étude de la BEI, publiée en mars dernier, ces transferts des immigrés dépassent les investissements directs étrangers (6,5 milliards d’euros) dans les pays étudiés : Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Turquie. Les ressortissants algériens (estimés à 1,2 millions, dont 95 % établis en France) ont transféré vers leur pays plus de 1,5 milliard d’euros par an durant la période étudiée (1996-2003), essentiellement par des voies informelles. Ce chiffre est, en outre, largement sous-estimé, selon la banque. Globalement, les transferts réguliers s’effectuent souvent par les sociétés de transfert car elles sont accessibles, rapides et efficaces. Toutefois, ces opérations sont extrêmement coûteuses pour les expéditeurs, les frais de transaction pouvant atteindre jusqu’à 16% du montant transféré. En outre, selon cette étude qui servira de base à la conférence de Paris, ces fonds sont essentiellement destinés à la consommation et seule une faible part s’oriente directement vers des investissements productifs. Cette tendance n’est pas appelée à évoluer rapidement à court et moyen termes mais, considère la BEI, il est possible de mieux valoriser ces fonds afin de financer le développement de l’économie des pays destinataires. La conférence de Paris présente la spécificité d’associer le secteur bancaire euro-méditerranéen à la réflexion sur ce sujet, encore peu exploré pour ce qui concerne les flux des migrants d’Europe vers la Méditerranée. Elle réunira quelque 250 participants autour d’une vingtaine d’acteurs du secteur bancaire et financier, des autorités de supervision, d’experts et de représentants des communautés de migrants. La conférence FEMIP 2007 permettra également de nourrir l’échange d’expériences et susciter des recommandations concrètes sur la portée économique des migrations, la facilitation des transferts financiers des migrants, le développement du secteur bancaire, l’étude des aspects réglementaires et le développement : micro-finance, produits hypothécaires et titrisation. Le conseil de la FEMIP, composé des ministres des Finances des 35 pays du Partenariat de Barcelone (25 membres de l’UE et 10 partenaires sud-méditerranéens), a souhaité l’organisation régulière de conférences destinées à approfondir la compréhension des mécanismes du développement économique et social en Euro-Méditerranée. EL WATAN
La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Fédération bancaire européenne (FBE) organisent, les 22 et 23 mars 2007 à Paris, la 2e conférence sur la question des transferts financiers des travailleurs émigrés en Europe vers les pays du sud de la Méditerranée, évalués à 15 milliards d’euros par an, dont 7 milliards dans le secteur informel.
Selon une étude de la BEI, publiée en mars dernier, ces transferts des immigrés dépassent les investissements directs étrangers (6,5 milliards d’euros) dans les pays étudiés : Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Turquie. Les ressortissants algériens (estimés à 1,2 millions, dont 95 % établis en France) ont transféré vers leur pays plus de 1,5 milliard d’euros par an durant la période étudiée (1996-2003), essentiellement par des voies informelles. Ce chiffre est, en outre, largement sous-estimé, selon la banque. Globalement, les transferts réguliers s’effectuent souvent par les sociétés de transfert car elles sont accessibles, rapides et efficaces. Toutefois, ces opérations sont extrêmement coûteuses pour les expéditeurs, les frais de transaction pouvant atteindre jusqu’à 16% du montant transféré. En outre, selon cette étude qui servira de base à la conférence de Paris, ces fonds sont essentiellement destinés à la consommation et seule une faible part s’oriente directement vers des investissements productifs. Cette tendance n’est pas appelée à évoluer rapidement à court et moyen termes mais, considère la BEI, il est possible de mieux valoriser ces fonds afin de financer le développement de l’économie des pays destinataires. La conférence de Paris présente la spécificité d’associer le secteur bancaire euro-méditerranéen à la réflexion sur ce sujet, encore peu exploré pour ce qui concerne les flux des migrants d’Europe vers la Méditerranée. Elle réunira quelque 250 participants autour d’une vingtaine d’acteurs du secteur bancaire et financier, des autorités de supervision, d’experts et de représentants des communautés de migrants. La conférence FEMIP 2007 permettra également de nourrir l’échange d’expériences et susciter des recommandations concrètes sur la portée économique des migrations, la facilitation des transferts financiers des migrants, le développement du secteur bancaire, l’étude des aspects réglementaires et le développement : micro-finance, produits hypothécaires et titrisation. Le conseil de la FEMIP, composé des ministres des Finances des 35 pays du Partenariat de Barcelone (25 membres de l’UE et 10 partenaires sud-méditerranéens), a souhaité l’organisation régulière de conférences destinées à approfondir la compréhension des mécanismes du développement économique et social en Euro-Méditerranée. EL WATAN
lundi 4 décembre 2006
Les Français pour des pôles de compétitivité en Algérie
Les Français veulent coûte que coûte réinvestir le terrain perdu en se repositionnant en Algérie.
Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat français et maire de Marseille, en visite en Algérie en compagnie d’une importante délégation, l’a confirmé hier devant le ministre de l’Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, et son homologue Christian Estrosi, lors d’un colloque international sur les pôles de compétitivité et d’excellence en Algérie, à l’hôtel El-Aurassi.
« Il a été souvent reproché aux Français d’être absents en Algérie en général et à Alger en particulier », dira Jean-Claude Gaudin, en reconnaissant: « c’est une erreur que moi personnellement et le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, nous voulons corriger dès aujourd’hui».
Une convention de partenariat jugé stratégique dans le domaine de l’aménagement du territoire et de la compétitivité des pôles a été signée. Le ministre délégué de l’Aménagement français a déclaré dans ce sens que « cette signature prendra forme dès l’année 2007 », en ajoutant que l’Etat français a exhaussé le voeu des autorités algériennes qui demandent que le fonds de solidarité prioritaire français puisse servir et soutenir le partenariat dans le domaine de l’aménagement du territoire. Un million d’euros sont destinés à la réussite de ce partenariat, mais les deux ministres expliquent que ce partenariat ne repose en aucun cas sur une aide financière mais plutôt sur un échange d’expertise à même d’assurer une matière grise pour aider l’Algérie à monter ses pôles de compétitivité.
Que préconisent les Français ? Christian Estrosi recommande une meilleure synergie entre les PME, les grands industriels et les chercheurs pour monter des pôles de compétitivité. Le ministre français a exposé l’expérience française devant de nombreux experts, chercheurs, étudiants. Il a indiqué que la France compte actuellement 66 pôles de compétitivité, dont 6 mondiaux. Il a précisé que le gouvernement français a mis en oeuvre un financement à hauteur de 1,5 milliard d’euros sur trois ans. Très satisfait des résultats, le ministre français a précisé que depuis le début de l’année, 165 projets de recherche ont été déjà financés par l’Etat à hauteur de 540 millions d’euros. Pour lui, l’Algérie a toutes les chances de réussir car elle compte 12.000 chercheurs. Il reste à l’Etat d’accompagner les chercheurs, les PME et les grands industriels pour développer l’économie du pays et asseoir une politique territoriale.
Certains dans la salle ont espéré que l’Etat saisisse l’occasion pour faire associer les chercheurs algériens dans le montage des pôles de compétitivité.
Le ministre de français s’est montré très optimiste quant au montage des pôles de compétitivité en Algérie, en précisant que le schéma national d’aménagement du territoire 2025, qui est en cours de consolidation, le permet car, selon de lui, il repose sur des axes pointus tels que la durabilité des ressources stratégiques, l’équilibre dynamique des territoires, l’attractivité et l’équité sociale. Comment la France peut aider l’Algérie à monter concrètement ces pôles ? Le ministre français propose un partenariat avec la DIACT, un organisme qui a été impliqué directement dans la mise en oeuvre des pôles de compétitivité français.
Ce dernier pourra aider les Algériens à établir un diagnostic, à identifier les créneaux porteurs, à l’élaboration d’un cahier des charges en prenant en compte les axes stratégiques des projets à développer et la mobilisation des acteurs. Le ministre français propose sur la table le choix d’un site pilote, pour que ce partenariat se concrétise réellement. Une fois que ce pôle pilote est monté, le ministre suggère une coopération entre un pôle français et ce pôle pilote pour favoriser l’échange.
Pas moins de 300 personnes de grands groupes et entreprises français se sont déplacées pour renouer des contacts. L’on cite, à titre d’exemple, la SNCF, AXA Assurances, la SNCM, l’entreprise Les Grands Travaux du Midi... Ainsi que d’importantes personnalités du monde universitaire, des chercheurs, des médecins et des avocats.
A noter enfin que l’ensemble des membres du gouvernement étaient présents lors de l’ouverture officielle du colloque par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a rappelé l’engagement de l’Algérie et sa volonté à lancer des projets à l’avenir sur la base essentiellement du schéma national d’aménagement du territoire. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Les Français veulent coûte que coûte réinvestir le terrain perdu en se repositionnant en Algérie.
Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat français et maire de Marseille, en visite en Algérie en compagnie d’une importante délégation, l’a confirmé hier devant le ministre de l’Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, et son homologue Christian Estrosi, lors d’un colloque international sur les pôles de compétitivité et d’excellence en Algérie, à l’hôtel El-Aurassi.
« Il a été souvent reproché aux Français d’être absents en Algérie en général et à Alger en particulier », dira Jean-Claude Gaudin, en reconnaissant: « c’est une erreur que moi personnellement et le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, nous voulons corriger dès aujourd’hui».
Une convention de partenariat jugé stratégique dans le domaine de l’aménagement du territoire et de la compétitivité des pôles a été signée. Le ministre délégué de l’Aménagement français a déclaré dans ce sens que « cette signature prendra forme dès l’année 2007 », en ajoutant que l’Etat français a exhaussé le voeu des autorités algériennes qui demandent que le fonds de solidarité prioritaire français puisse servir et soutenir le partenariat dans le domaine de l’aménagement du territoire. Un million d’euros sont destinés à la réussite de ce partenariat, mais les deux ministres expliquent que ce partenariat ne repose en aucun cas sur une aide financière mais plutôt sur un échange d’expertise à même d’assurer une matière grise pour aider l’Algérie à monter ses pôles de compétitivité.
Que préconisent les Français ? Christian Estrosi recommande une meilleure synergie entre les PME, les grands industriels et les chercheurs pour monter des pôles de compétitivité. Le ministre français a exposé l’expérience française devant de nombreux experts, chercheurs, étudiants. Il a indiqué que la France compte actuellement 66 pôles de compétitivité, dont 6 mondiaux. Il a précisé que le gouvernement français a mis en oeuvre un financement à hauteur de 1,5 milliard d’euros sur trois ans. Très satisfait des résultats, le ministre français a précisé que depuis le début de l’année, 165 projets de recherche ont été déjà financés par l’Etat à hauteur de 540 millions d’euros. Pour lui, l’Algérie a toutes les chances de réussir car elle compte 12.000 chercheurs. Il reste à l’Etat d’accompagner les chercheurs, les PME et les grands industriels pour développer l’économie du pays et asseoir une politique territoriale.
Certains dans la salle ont espéré que l’Etat saisisse l’occasion pour faire associer les chercheurs algériens dans le montage des pôles de compétitivité.
Le ministre de français s’est montré très optimiste quant au montage des pôles de compétitivité en Algérie, en précisant que le schéma national d’aménagement du territoire 2025, qui est en cours de consolidation, le permet car, selon de lui, il repose sur des axes pointus tels que la durabilité des ressources stratégiques, l’équilibre dynamique des territoires, l’attractivité et l’équité sociale. Comment la France peut aider l’Algérie à monter concrètement ces pôles ? Le ministre français propose un partenariat avec la DIACT, un organisme qui a été impliqué directement dans la mise en oeuvre des pôles de compétitivité français.
Ce dernier pourra aider les Algériens à établir un diagnostic, à identifier les créneaux porteurs, à l’élaboration d’un cahier des charges en prenant en compte les axes stratégiques des projets à développer et la mobilisation des acteurs. Le ministre français propose sur la table le choix d’un site pilote, pour que ce partenariat se concrétise réellement. Une fois que ce pôle pilote est monté, le ministre suggère une coopération entre un pôle français et ce pôle pilote pour favoriser l’échange.
Pas moins de 300 personnes de grands groupes et entreprises français se sont déplacées pour renouer des contacts. L’on cite, à titre d’exemple, la SNCF, AXA Assurances, la SNCM, l’entreprise Les Grands Travaux du Midi... Ainsi que d’importantes personnalités du monde universitaire, des chercheurs, des médecins et des avocats.
A noter enfin que l’ensemble des membres du gouvernement étaient présents lors de l’ouverture officielle du colloque par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a rappelé l’engagement de l’Algérie et sa volonté à lancer des projets à l’avenir sur la base essentiellement du schéma national d’aménagement du territoire. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Windows Vista et Office 2007 arrivent en Algérie
La société Microsoft Algérie a annoncé hier le lancement, à partir d’hier, de deux nouveaux produits destinés aux entreprises. Il s’agit notamment de Windows Vista et Microsoft Office System 2007. C’est ce qu’a indiqué M. Lahouari Belbari, directeur général de Microsoft Algérie, lors d’une conférence de presse animée hier, à la salle de conférences de l’aéroport international d’Alger. Le grand public disposera de ces nouveaux produits à partir du 30 janvier 2007. La société Microsoft Algérie prévoit, également, de lancer Exchange Server 2007 à partir du 15 décembre prochain, ajoute M. Belbari. Il a, par ailleurs, déclaré : “Les formations sur les nouveaux produits Microsoft ont débuté déjà via notre réseau de partenaires en Algérie”, en soulignant que “ces trois nouvelles solutions de Microsoft vont radicalement changer l’approche des technologies de l’information en répondant aux quatre démarches stratégiques des entreprises, à savoir le développement des relations, stimuler l’innovation, optimiser les opérations et renforcer les liens”. Les clients de Microsoft ont téléchargé plus de 5 millions de version bêta de ces solutions durant la phase test. Les investissements réalisés sur les serveurs font d’office System 2007 une plate-forme puissante pour développer des applications métier et éliminer les frontières entre les entreprises, les systèmes, les processus et les informations. La société Microsoft a diffusé 30 millions de produits Office 2007, confie M. Belbari. LIBERTE
Le patron du leader mondial de l’acier chez Bouteflika
Lakshmi Mittal veut investir plus en Algérie
Lakshmi Mittal veut investir plus en Algérie
En dépit de certaines réserves du président de la République, le patron d’Arcelor Mittal a reçu des engagements pour des facilités afin de mener des opérations de partenariat dans l’exploitation du minerai de Gara Djbilet.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, Lakshmi Niwas Mittal (LNM), président du nouveau groupe sidérurgique international Arcelor Mittal. L’information a été confirmée par les services de la Présidence. Ils ont précisé que Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, et Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la Présidence, ont assisté à l’audience qui s’est déroulée au siège de la présidence de la République. « L’audience que le président Bouteflika m’a accordée nous a permis de discuter notamment des opportunités d’investissement qu’offre l’Algérie et je lui ai fait part de notre intention d’investir. » Cette déclaration faite par LNM confirme des informations ayant circulé à Annaba quant au lancement d’un grand nombre d’investissements. Ils devraient intervenir incessamment dans la rénovation générale de la centrale thermique à l’arrêt depuis 1988, l’acquisition d’équipements de dépoussiérage de l’agglo n°2, la mise en place d’une ligne de distillation d’ammoniac et de traitement des eaux avant leur rejet à la cokerie et d’un système intégré de gestion, le lancement de l’étude pour la réhabilitation du haut fourneau n°2 et l’acquisition de matériels roulants spécifiques à la sidérurgie et aux mines. « Nous avons la certitude qu’il n’y a pas que la sidérurgie qui intéresse le grand patron de Mittal Steel pour investir en Algérie. Lors de la rencontre de Gleneagles, où il a rencontré des diplomates algériens, il a également exprimé son intérêt pour le secteur des hydrocarbures. Il a même précisé qu’il veut engager sa première opération en Algérie. Il a dû certainement en discuter avec le premier magistrat hier », a indiqué un des cadres de Mittal Steel, au fait des activités de son employeur. En tous les cas, Lakshmi Niwas Mittal est sorti hier de la Présidence avec l’engagement du président algérien de lui accorder toutes les facilités pour des opérations de partenariat dans l’exploitation du minerai de Ghar Djbilet dans la wilaya de Tindouf. Le patron indien de son côté s’est engagé à investir dans la mise en place d’un laminoir pour la production du rond à béton. Sa proposition d’acquérir la totalité des actions des entreprises algériennes de sidérurgie, des tuberies et du minerai de Ghar Djbilet a été rejetée par le président de la République. Ce dernier a insisté sur le partenariat. En fait, ce rendez-vous était programmé depuis plusieurs mois. C’est le 7 juillet 2005, à l’occasion du sommet du G8, organisé à Gleneagles en Ecosse, qu’il s’est dessiné. Précisément lors de la rencontre déjeuner qui s’en est suivie. Elle avait réuni les chefs d’Etat, les représentants des gouvernements des pays émergents et les patrons de la sidérurgie (au titre de facteur de réchauffement climatique) à travers le monde, dont LNM. Ce dernier avait lui-même provoqué les premiers contacts avec les représentants du gouvernement algérien lors de cette rencontre. Ils ont été confirmés une nouvelle fois le 24 octobre 2005, toujours à Gleneagles. C’était à l’occasion de la rencontre regroupant 300 managers du groupe Mittal Steel. Quelques heures auparavant, M. Lakshimi avait convoqué Sanjay Kumar, son directeur général, et 10 autres cadres, dont des Algériens du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Au menu : tout faire pour acquérir la totalité des unités de production encore propriété des entreprises algériennes : Sider, TPL et Anabib, du portefeuille Holding Transolb. Tels furent les ordres donnés. « Durant les trois dernières années, nous avons énormément progressé. Notre position première dans le marché n’est pas seulement une aspiration, mais un objectif. Il reste beaucoup à faire dans le cadre du business plan 2006, et ce, dans tous les domaines d’activité afin de hisser Mittal Steel Annaba au même niveau que les autres sociétés Mittal du groupe. » Cela signifiait que concurrents ou pas, les trois tréfileries (TréfiAlger-TréfiSud Ghardaïa et TréfiEst Annaba) devaient tomber dans l’escarcelle du groupe. L’expertise plus approfondie des unités ciblées entraîna le retrait de la première soumission par Mittal Steel. Une seconde avec des prix réévalués sera déposée. Primary Bender, le seul concurrent en lice, s’était tacitement retiré de la course. « Etant une entreprise parmi les 500 premières, on peut être considérée comme l’institution la plus admirée dans le monde. Nous devons travailler collectivement pour améliorer notre performance dans tous les domaines clés. » Il s’agit là d’une autre instruction liée aux investissements à engager. Ils concernent la modernisation de la chaîne de production du laminoir à chaud, de la ligne rond à béton, des systèmes de basculement des 3 CV de l’aciérie à oxygène (ACO) 1, de la machine à coulée continue n°8 ACO 2, du système de contrôle épaisseur du laminoir à froid (LAF), de l’installation de cisailles avant les blocs finisseurs du laminoir fil et rond, de la mise en route du haut fourneau n°1. ELWATAN
samedi 2 décembre 2006
Développement de l’énergie solaire: Sonelgaz table sur la couverture de 5% de sa production en 2015
Dans le domaine de l’électrification rurale, 26 000 foyers (sur 270 000 répartis sur 6300 centres qui ne bénéficient pas encore de l’énergie électrique) ne pourront être électrifiés ni par réseau ni par diesel.
Pour ce dernier cas, les microcentrales existantes sont alimentées par du fuel transporté par camions, faisant, à titre d’exemple pour la région de Tindouf, 35 rotations mensuelles pour des trajets de 2000 km environ. C’est sur la base de ce constat qu’un programme a été initié par les pouvoirs publics pour trouver des solutions alternatives, mais concrètes et réalisables, en tablant sur le raccordement de 500 foyers par an. Ce thème a été abordé par Guezzane Saïd, directeur des études au Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (CREDEG), qui est intervenu hier, lors des journées scientifiques et techniques de la SEA3 (clôturées hier), sur le thème des expériences et perspectives des énergies renouvelables à Sonelgaz. Les pouvoirs publics, qui comptent ramener le taux de participation des énergies renouvelables à 5% en 2015, ont initié un programme d’alimentation en énergie électrique produite par le photovoltaïque solaire de 1000 foyers du Sud, situés dans des zones presque inaccessibles. M. Guezzane a donné un compte rendu pour le cas de 18 villages isolés de Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi. Un premier centre de production d’électricité à base de photovoltaïque solaire a été initié à Tamanrasset en juillet 1998, à Moulay Lahcène. La dernière installation, entrée en service en septembre 2000, est située à Tin Tarabin et In Blel 1, apprend-on. Donné à titre indicatif, « le village de Tahernanet a, par exemple, vu ses habitants construire en dur grâce à l’apport de cette énergie », fait remarquer M. Guezzane, qui estime les dépenses pour 906 foyers à 770 millions de dinars, dont 55% de parts importées. Avec une durée moyenne de 2600 heures de soleil par an au Nord et de 3600 heures au Sud, le gisement solaire algérien est appréciable. Selon les prévisions du CREDEG, la capacité du parc photovoltaïque atteindra progressivement plus de 5 MW en 2015. Moins connu, le gisement éolien, notamment au Sud, intéresse également les pouvoirs publics avec 38 stations de mesures et la ferme éolienne de Tindouf qui possède 6 groupes diesel et 4 groupes éoliens de 1 MW chacun. Avec l’augmentation des besoins, on compte même hybrider les centrales diesel, soit avec l’éolien ou le solaire, dont la nouvelle technologie des concentrateurs solaires de puissance, pour pallier les insuffisances. Les prévisions du même organisme font état de 100 MW en 2015. M. Guezzane fait état de la mise en place d’un comité interministériel pour impulser un programme national du solaire individuel. En aparté, M. Guezzane atteste qu’« aujourd’hui dans ce domaine, nous avons besoin d’un ‘’SMIG’’ technique et c’est pour cela qu’un groupe de travail s’est penché sur le chantier de normalisation pour proposer un guide technique. Ce sera pour baliser le terrain, éviter la cacophonie et faire en sorte que tous les efforts aillent dans une même direction ». L’aspect de l’énergie solaire a également été évoqué par Miri Rachid de l’université Houari Boumediène, qui est pourtant intervenu sur l’hydrogène comme combustible « dangereux mais qui n’a aucune incidence sur l’environnement, car il restitue de l’eau ». Il fait remarquer que le rendement des plaques photovoltaïques diminue avec la chaleur et, sans remettre en cause les efforts entrepris dans ce sens, pense que les autres techniques de transformation de l’énergie solaire peuvent être d’un apport meilleur. En réponse à une question de surface utile pour récolter cette énergie qui vient du cosmos, il estime qu’une assiette de 6 m2 peut produire jusqu’à 10 kW. De son côté, André Robini qui s’est spécialisé dans la fabrication du bioéthanol à partir des dattes atteste qu’« il est au moins possible pour l’Algérie avec des ajouts à l’essence de diminuer les effets nocifs du plomb ». Le bioéthanol de dattes, qui pourrait utiliser la ressource du sucre, comme c’est le cas pour la canne à sucre, pose le problème de la production de ce fruit. M. Robini pense que les excédents de la production actuelle peuvent permettre une production qui sera loin de répondre aux besoins, mais, pour lui, « l’essentiel, c’est de commencer ». ELWATAN
Dans le domaine de l’électrification rurale, 26 000 foyers (sur 270 000 répartis sur 6300 centres qui ne bénéficient pas encore de l’énergie électrique) ne pourront être électrifiés ni par réseau ni par diesel.
Pour ce dernier cas, les microcentrales existantes sont alimentées par du fuel transporté par camions, faisant, à titre d’exemple pour la région de Tindouf, 35 rotations mensuelles pour des trajets de 2000 km environ. C’est sur la base de ce constat qu’un programme a été initié par les pouvoirs publics pour trouver des solutions alternatives, mais concrètes et réalisables, en tablant sur le raccordement de 500 foyers par an. Ce thème a été abordé par Guezzane Saïd, directeur des études au Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (CREDEG), qui est intervenu hier, lors des journées scientifiques et techniques de la SEA3 (clôturées hier), sur le thème des expériences et perspectives des énergies renouvelables à Sonelgaz. Les pouvoirs publics, qui comptent ramener le taux de participation des énergies renouvelables à 5% en 2015, ont initié un programme d’alimentation en énergie électrique produite par le photovoltaïque solaire de 1000 foyers du Sud, situés dans des zones presque inaccessibles. M. Guezzane a donné un compte rendu pour le cas de 18 villages isolés de Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi. Un premier centre de production d’électricité à base de photovoltaïque solaire a été initié à Tamanrasset en juillet 1998, à Moulay Lahcène. La dernière installation, entrée en service en septembre 2000, est située à Tin Tarabin et In Blel 1, apprend-on. Donné à titre indicatif, « le village de Tahernanet a, par exemple, vu ses habitants construire en dur grâce à l’apport de cette énergie », fait remarquer M. Guezzane, qui estime les dépenses pour 906 foyers à 770 millions de dinars, dont 55% de parts importées. Avec une durée moyenne de 2600 heures de soleil par an au Nord et de 3600 heures au Sud, le gisement solaire algérien est appréciable. Selon les prévisions du CREDEG, la capacité du parc photovoltaïque atteindra progressivement plus de 5 MW en 2015. Moins connu, le gisement éolien, notamment au Sud, intéresse également les pouvoirs publics avec 38 stations de mesures et la ferme éolienne de Tindouf qui possède 6 groupes diesel et 4 groupes éoliens de 1 MW chacun. Avec l’augmentation des besoins, on compte même hybrider les centrales diesel, soit avec l’éolien ou le solaire, dont la nouvelle technologie des concentrateurs solaires de puissance, pour pallier les insuffisances. Les prévisions du même organisme font état de 100 MW en 2015. M. Guezzane fait état de la mise en place d’un comité interministériel pour impulser un programme national du solaire individuel. En aparté, M. Guezzane atteste qu’« aujourd’hui dans ce domaine, nous avons besoin d’un ‘’SMIG’’ technique et c’est pour cela qu’un groupe de travail s’est penché sur le chantier de normalisation pour proposer un guide technique. Ce sera pour baliser le terrain, éviter la cacophonie et faire en sorte que tous les efforts aillent dans une même direction ». L’aspect de l’énergie solaire a également été évoqué par Miri Rachid de l’université Houari Boumediène, qui est pourtant intervenu sur l’hydrogène comme combustible « dangereux mais qui n’a aucune incidence sur l’environnement, car il restitue de l’eau ». Il fait remarquer que le rendement des plaques photovoltaïques diminue avec la chaleur et, sans remettre en cause les efforts entrepris dans ce sens, pense que les autres techniques de transformation de l’énergie solaire peuvent être d’un apport meilleur. En réponse à une question de surface utile pour récolter cette énergie qui vient du cosmos, il estime qu’une assiette de 6 m2 peut produire jusqu’à 10 kW. De son côté, André Robini qui s’est spécialisé dans la fabrication du bioéthanol à partir des dattes atteste qu’« il est au moins possible pour l’Algérie avec des ajouts à l’essence de diminuer les effets nocifs du plomb ». Le bioéthanol de dattes, qui pourrait utiliser la ressource du sucre, comme c’est le cas pour la canne à sucre, pose le problème de la production de ce fruit. M. Robini pense que les excédents de la production actuelle peuvent permettre une production qui sera loin de répondre aux besoins, mais, pour lui, « l’essentiel, c’est de commencer ». ELWATAN
Groupe indien Mittal Steel: Lakshmi Mittal chez le Président Bouteflika
Demain dimanche (03 Dicembre), Lakshmi Mittal, le grand patron du groupe indien Mittal Steel Company, et son plus proche collaborateur, Malay Mukherjee, seront reçus par Abdelaziz Bouteflika, président de la République.
Au menu de la rencontre, l’acquisition par Mittal Steel, le premier producteur mondial de l’acier, du reste des unités de production sidérurgique encore propriété des entreprises publiques économiques Sider, TPL, Anabib du holding Transolb. Avec une présence dans 18 pays sur 4 continents, classé parmi les 500 premières entreprises à l’échelle planétaire, où il occupe la 253e place en termes de chiffre d’affaires, le groupe Mittal Steel se classe 55e dans les profits réalisés. Il reste l’un des candidats les plus sérieux pour disposer des restes du patrimoine sidérurgique algérien. D’autant plus sérieux quand on sait que Lakshmi Mittal a publiquement exprimé l’intéressement de son groupe aux activités liées à la prospection et à l’exploitation pétrolière en Algérie. Interrogés, plusieurs économistes en poste à l’université Badji Mokhtar ont estimé que ce dernier dossier motiverait le déplacement du patron indien à la présidence de la République algérienne. La présence aux côtés de ce dernier, Malay Mukherjee, son chargé de pouvoir pour tout ce qui porte sur de nouvelles acquisitions, plaide pour des discussions sur des opérations d’achat et de partenariat. Après le complexe sidérurgique d’El Hadjar et ses principales unités de production, Mittal Steel a soumissionné pour s’approprier les tuberies de Ghardaïa et d’El Hadjar, les unités d’emballage Algal d’Azzaba, de M’sila et de Réghaïa et aussi celle de transformation des produits longs. Pour montrer sa détermination à ne pas lâcher tout ce patrimoine, propriété de différentes entreprises du Holding Transolb, Mittal Steel a revu à la hausse et par deux fois ses propositions de prix. « Je confirme l’arrivée de Lakshmi Mittal notre grand patron et celui du groupe Mittal Steel, leader mondial de l’acier. J’ai effectivement entendu dire qu’il devrait être reçu par notre président de la République avec lequel il doit discuter de certains dossiers, dont celui de la cession de ce qui reste du patrimoine productif des entreprises du portefeuille Transolb. Je ne peux rien dire de plus », a affirmé Aïssa Menadi, secrétaire général de la plateforme syndicale UGTA de Sidi Amar et du conseil syndical de la société Mittal Steel El Hadjar. Sanjay Kumar le directeur général du complexe sidérurgique El Hadjar et M. Mattew son proche collaborateur et porte-parole de la société sont restés injoignables malgré nos tentatives. Le déplacement du big boss du groupe indien se justifierait par la présence de pas moins de onze autres groupes industriels étrangers. Ils se présentent tous comme étant de sérieux concurrents à l’acquisition des unités de production sidérurgique et tuberies à privatiser. Dans le lot, on trouve Daewoo International, la STS Espagnole et le saoudien Arabe Pipe. Un autre groupe sud-coréen est aussi en lice. Son président-directeur général est inscrit sur la liste des audiences de ce lundi 4 décembre accordées aux personnalités étrangères par le président de la République. Le responsable coréen arrivera à Alger accompagné d’une équipe de télévision pour les besoins d’un documentaire sur l’ensemble des unités sidérurgiques engagées dans la privatisation. Tout ce monde a gêné le géant mondial de l’acier Mittal Steel. Ce qui lui aurait imposé de démontrer, ces derniers mois, ses bonnes dispositions à investir en Algérie et à redéployer ses activités. Outre la création d’une société mixte de transport ferroviaire du minerai de l’Ouenza en partenariat avec l’entreprise algérienne Ferphos, Mittal Steel lancera à partir de janvier 2007 la société de production de tubes tous types confondus. « Nos responsables doivent faire très attention dans la démarche de privatisation de nos entreprises. Pour éviter toute mauvaise surprise, les candidats à l’acquisition ou au partenariat doivent présenter de sérieuses garanties. J’ai la certitude que le patron de ce groupe indien est venu parler prospection et extraction pétrolières avec notre Président. Il sait, par ailleurs, que les unités de production sidérurgique qu’il veut acquérir ne lui échapperont pas. Ce qui prouve la présence à ses côtés de Mukherjee, l’homme qui a le don de flairer les bonnes occasions », a affirmé Mohamed Sari, professeur en économie à l’université Badji Mokhtar. A maintes reprises, cet universitaire s’est fait remarquer par ses innombrables et pertinentes analyses économiques en Algérie et dans le monde. Rappelons que Mittal Steel est cotée aux bourses de New York et d’Amsterdam. Il est le n°1 mondial de l’acier avec une production de 65 millions de tonnes, une capitalisation boursière de 18,5 milliards de dollars (2004), un chiffre d’affaires de 31,5 milliards de dollars, un bénéfice opérationnel de 7 milliards de dollars et un endettement de 3,2 milliards de dollars. Mittal Steel, qui fait travailler 220 000 personnes de 45 différentes nationalités produit une large gamme de produits. Le groupe Mittal Steel est le résultat d’une fusion des groupes sidérurgiques LNM Holding et Ispat International NV . ELWATAN
Projet de gestion déléguée du réseau Aep de Constantine, Oran et Annaba
Les offres de Agbar, Gelsenwasset et Saur retenues
Dans la dernière ligne droite de la course se disputent des firmes, espagnole et française pour décrocher ces marchés. La commission des marchés de l’Algérienne des Eaux (ADE) a retenu trois sur six offres techniques présentées par des entreprises européennes pour le projet de gestion déléguée du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) des villes d'Oran, de Constantine et d'Annaba. C’est ce qu’a annoncé, jeudi dernier, M. Mohamed Dadou, directeur général adjoint de l’ADE. Il s’agit notamment des entreprises SAUR International (France), de Agbar Water (Espagne) et de Gelsenwasser (Allemagne). Les offres techniques de la Société des eaux de Marseille (SEM) et Veolia Water (France) ont été rejetées par la commission car “elles ne sont pas conformes aux exigences du dossier d’appel d’offres”, dira M. Mohamed Dadou. Le directeur général adjoint de l’ADE a indiqué que “l’offre technique présentée par la société espagnole Agbar Water a obtenu une note de 84 points sur 100, alors que celles des entreprises françaises SAUR International et la Société des eaux de Marseille ont obtenu respectivement 78 et 56 points sur 100”. Cette commission a procédé, également, à l’ouverture des plis techniques déposés par ces entreprises. La société espagnole a offert respectivement 44,5 millions d’euros pour le projet de la ville d’Annaba contre respectivement 42,3 et 41,6 millions d’euros pour ceux destinés aux villes de Constantine et d’Oran. L’entreprise française SAUR International a proposé une enveloppe de 11,9 millions d’euros pour le projet de la ville d’Annaba contre respectivement 16,6 et 15,6 millions d’euros pour ceux concernant les villes de Constantine et d’Oran. La société Gelsenwasser d’Allemagne a présenté une seule offre technique et financière pour le projet de la gestion déléguée du réseau d’alimentation en eau potable de la ville d’Annaba. Une commission d’évaluation des offres financières examinera ces offres afin de sélectionner les entreprises retenues pour la gestion déléguée du réseau d’alimentation eu eau potable des villes de Constantine, Annaba et Oran, ajoute M. Mohamed Dadou. Après l’étude de ces offres, la commission d’évaluation de l’ADE tranchera prochainement pour l’offre la moins-disante, précise M. Mohamed Dadou. Après l'attribution des marchés, une société par actions (SPA), de droit algérien, sera créée pour entamer les travaux début de l'année prochaine, soit en 2007, souligne M. Mohamed Dadou. Le capital social de cette société sera détenu, à parts égales, par l’ADE et l'Office national d'assainissement (ONA), alors que l'opérateur étranger prendra en charge le volet gestion des réseaux des trois villes pour une période de 5 ans et demi, affirme M. Mohamed Dadou. Il y a lieu de rappeler que la gestion déléguée du réseau d'Alger est confiée, depuis mars dernier, à une société mixte composée de l'ADE, de l'ONA et de la française Suez Environnement. La stratégie du gouvernement prévoit, selon l’APS, la réhabilitation de 24 000 km de réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) sur les 65 000 km de conduites que compte le pays afin de réduire les pertes. LIBERTE
Les offres de Agbar, Gelsenwasset et Saur retenues
Dans la dernière ligne droite de la course se disputent des firmes, espagnole et française pour décrocher ces marchés. La commission des marchés de l’Algérienne des Eaux (ADE) a retenu trois sur six offres techniques présentées par des entreprises européennes pour le projet de gestion déléguée du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) des villes d'Oran, de Constantine et d'Annaba. C’est ce qu’a annoncé, jeudi dernier, M. Mohamed Dadou, directeur général adjoint de l’ADE. Il s’agit notamment des entreprises SAUR International (France), de Agbar Water (Espagne) et de Gelsenwasser (Allemagne). Les offres techniques de la Société des eaux de Marseille (SEM) et Veolia Water (France) ont été rejetées par la commission car “elles ne sont pas conformes aux exigences du dossier d’appel d’offres”, dira M. Mohamed Dadou. Le directeur général adjoint de l’ADE a indiqué que “l’offre technique présentée par la société espagnole Agbar Water a obtenu une note de 84 points sur 100, alors que celles des entreprises françaises SAUR International et la Société des eaux de Marseille ont obtenu respectivement 78 et 56 points sur 100”. Cette commission a procédé, également, à l’ouverture des plis techniques déposés par ces entreprises. La société espagnole a offert respectivement 44,5 millions d’euros pour le projet de la ville d’Annaba contre respectivement 42,3 et 41,6 millions d’euros pour ceux destinés aux villes de Constantine et d’Oran. L’entreprise française SAUR International a proposé une enveloppe de 11,9 millions d’euros pour le projet de la ville d’Annaba contre respectivement 16,6 et 15,6 millions d’euros pour ceux concernant les villes de Constantine et d’Oran. La société Gelsenwasser d’Allemagne a présenté une seule offre technique et financière pour le projet de la gestion déléguée du réseau d’alimentation en eau potable de la ville d’Annaba. Une commission d’évaluation des offres financières examinera ces offres afin de sélectionner les entreprises retenues pour la gestion déléguée du réseau d’alimentation eu eau potable des villes de Constantine, Annaba et Oran, ajoute M. Mohamed Dadou. Après l’étude de ces offres, la commission d’évaluation de l’ADE tranchera prochainement pour l’offre la moins-disante, précise M. Mohamed Dadou. Après l'attribution des marchés, une société par actions (SPA), de droit algérien, sera créée pour entamer les travaux début de l'année prochaine, soit en 2007, souligne M. Mohamed Dadou. Le capital social de cette société sera détenu, à parts égales, par l’ADE et l'Office national d'assainissement (ONA), alors que l'opérateur étranger prendra en charge le volet gestion des réseaux des trois villes pour une période de 5 ans et demi, affirme M. Mohamed Dadou. Il y a lieu de rappeler que la gestion déléguée du réseau d'Alger est confiée, depuis mars dernier, à une société mixte composée de l'ADE, de l'ONA et de la française Suez Environnement. La stratégie du gouvernement prévoit, selon l’APS, la réhabilitation de 24 000 km de réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) sur les 65 000 km de conduites que compte le pays afin de réduire les pertes. LIBERTE
Marché de la récupération du pétrole: PSL investit en Algérie 60 millions de dollars
L’entretien des puits de pétrole, des pipelines etc., autant de services dans le domaine pétrolier qui représente un marché porteur en Algérie et où, jusqu’ici, le géant Shlumberger est la référence en la matière. Pourtant, depuis deux ans, une société écossaises, PSL Energy Service, a fait le choix et le pari de s’installer dans notre pays avec une base au niveau de Hassi-Messaoud. Les représentants en Algérie de cette société, lors de la 3e exposition internationale sur le pétrole et le gaz (Aloge 31), l’une des manifestations la plus importante de la 3e édition de la semaine de l’énergie, qui s’est déroulée à Oran du 25 au 29 novembre, ont estimé qu’être présent sur place était important : “Nous sommes une société qui, par sa capacité à être polyvalente et à proposer des solutions innovantes et économiques, est concurrentielle sur le marché des services pétroliers…” Et de poursuivre plus loin : “De plus, nous sommes un investisseur puisque nous investissons 60 millions de dollars en Algérie pour nous installer avec nos équipements. Nous sommes dans l’attente de la réception d’une partie de nos équipements représentant 30 millions de dollars. Nous investissons également dans la formation du personnel, c’est là encore un point qui nous démarque de nos concurrents…” Concrètement, cette société a été récemment préqualifiée par la Sonatrach pour des marchés à Hassi-Messaoud. Le renouvellement des contrats dans ce secteur des services pétroliers devant avoir lieu à la fin de l’année. Il s’agit surtout “d’optimiser le rendement des puits pétroliers et gaziers…” Et notre interlocuteur de préciser : “Dans le champ de Hassi-Messaoud, qui est le plus ancien, il existe quelque 1 200 puits, dont 800 sont en activité. Le taux de récupération des quantités de pétrole de ces puits est plus bas que la norme mondiale de 40%, elle est de 20% à 25%. Il y a à faire donc…”Bien que reconnaissant que le climat général en Algérie n’est pas toujours facile à percevoir et d’aborder les questions pérennes de lourdeurs dans les processus administratifs, de difficultés dans l’application des législations, etc., nos interlocuteurs pour le moins avouent ne pas vouloir manquer les marchés importants qui sont à prendre dans le secteur des hydrocarbures. LIBERTE
Réserves en devises de l’algérie : La barre des 80 milliards de dollars atteinte fin 2006
Le seuil de 100 milliards de dollars, représentant le matelas de devises du pays, sera dépassé en 2007, si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse.
Les réserves de change de l’Algérie atteindront 80 milliards de dollars fin 2006, soit l’équivalent de quatre ans d’importations, estime un document sur la politique de change de l’Algérie, élaborée par la mission économique de l’ambassade de France à Alger. Il s’agit d’un nouveau record, à comparer avec les 10 milliards de dollars de réserves en devises en 2000. Elles s’élèveront à 100 milliards de dollars en 2007/2008 si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse. Cette progression rapide des réserves de change s’explique, d’une part, par l’augmentation en valeur des exportations d’hydrocarbures l’année en cours, permettant de consolider l’excédent de la balance des paiements et, d’autre part, par la baisse du volume de la dette extérieure, grâce aux remboursements, par anticipation entraînant une diminution très significative des versements au titre du service de la dette. Cette tendance se poursuivra l’an prochain si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse. Concernant l’évolution du dinar, le document note une stabilité de la monnaie nationale depuis 2003. Toutefois, le dinar s’est légèrement déprécié par rapport à l’euro : 6%. À fin novembre 2006, il fallait 91 dinars pour un euro, et 69 dinars pour un dollar, contre respectivement 81 et 73 dinars fin novembre 2005, constate le texte. Le dinar s’est apprécié de 5 % par rapport au dollar durant cette période. Le document rappelle que la Banque centrale veille à la stabilité du dinar. Il constitue un objectif principal de la banque des banques.En matière de politique de change, le document signale une libéralisation progressive du régime des changes. Cependant, il est observé des difficultés de transfert de devises liées à l’importation des services. Le contrôle, lit-on, s’effectue a priori. Les autorisations ne sont pas souvent octroyées. Cette prudence de la Banque d’Algérie s’explique par la crainte de la fuite de capitaux et par la nécessité de préserver l’équilibre de la balance des paiements. Sur un ton optimiste, le texte estime que ces difficultés vont s’estomper avec le développement économique de l’Algérie.Concernant le différentiel de taux de change entre les marchés officiel et parallèle, un alignement est enregistré. L’écart s’explique par les commissions.Enfin, cette progression des réserves de change reflète la solidité de la position de l’Algérie à l’extérieur et l’importance d’une épargne permettant la poursuite de la mise en œuvre des travaux d’infrastructures et de modernisation du pays en un mot dans le sens du développement durable du pays, ne nous empêche pas de nous interroger sur l’utilisation de cet argent du pétrole. Il s’agit de savoir si la gestion de ces réserves est active, rationnelle et productive. Tout simplement, le placement de ces réserves de change s’effectue-t-il en vue d’obtenir les meilleurs rendements ? L’absence de transparence sur cette question qui concerne l’ensemble des contribuables constitue une limite de taille dans la gestion de l’argent public.
Le seuil de 100 milliards de dollars, représentant le matelas de devises du pays, sera dépassé en 2007, si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse.
Les réserves de change de l’Algérie atteindront 80 milliards de dollars fin 2006, soit l’équivalent de quatre ans d’importations, estime un document sur la politique de change de l’Algérie, élaborée par la mission économique de l’ambassade de France à Alger. Il s’agit d’un nouveau record, à comparer avec les 10 milliards de dollars de réserves en devises en 2000. Elles s’élèveront à 100 milliards de dollars en 2007/2008 si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse. Cette progression rapide des réserves de change s’explique, d’une part, par l’augmentation en valeur des exportations d’hydrocarbures l’année en cours, permettant de consolider l’excédent de la balance des paiements et, d’autre part, par la baisse du volume de la dette extérieure, grâce aux remboursements, par anticipation entraînant une diminution très significative des versements au titre du service de la dette. Cette tendance se poursuivra l’an prochain si les prix du pétrole se maintiennent à la hausse. Concernant l’évolution du dinar, le document note une stabilité de la monnaie nationale depuis 2003. Toutefois, le dinar s’est légèrement déprécié par rapport à l’euro : 6%. À fin novembre 2006, il fallait 91 dinars pour un euro, et 69 dinars pour un dollar, contre respectivement 81 et 73 dinars fin novembre 2005, constate le texte. Le dinar s’est apprécié de 5 % par rapport au dollar durant cette période. Le document rappelle que la Banque centrale veille à la stabilité du dinar. Il constitue un objectif principal de la banque des banques.En matière de politique de change, le document signale une libéralisation progressive du régime des changes. Cependant, il est observé des difficultés de transfert de devises liées à l’importation des services. Le contrôle, lit-on, s’effectue a priori. Les autorisations ne sont pas souvent octroyées. Cette prudence de la Banque d’Algérie s’explique par la crainte de la fuite de capitaux et par la nécessité de préserver l’équilibre de la balance des paiements. Sur un ton optimiste, le texte estime que ces difficultés vont s’estomper avec le développement économique de l’Algérie.Concernant le différentiel de taux de change entre les marchés officiel et parallèle, un alignement est enregistré. L’écart s’explique par les commissions.Enfin, cette progression des réserves de change reflète la solidité de la position de l’Algérie à l’extérieur et l’importance d’une épargne permettant la poursuite de la mise en œuvre des travaux d’infrastructures et de modernisation du pays en un mot dans le sens du développement durable du pays, ne nous empêche pas de nous interroger sur l’utilisation de cet argent du pétrole. Il s’agit de savoir si la gestion de ces réserves est active, rationnelle et productive. Tout simplement, le placement de ces réserves de change s’effectue-t-il en vue d’obtenir les meilleurs rendements ? L’absence de transparence sur cette question qui concerne l’ensemble des contribuables constitue une limite de taille dans la gestion de l’argent public.
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