dimanche 30 juillet 2006
La fiscalité pétrolière atteint de nouveaux records au premier semestre 2006
Alger - Les recettes de la fiscalité pétrolière engrangées au cours du premier semestre 2006 ont atteint 1.420 milliards de DA, alors que les prévisions tablaient sur des rentrées de 916 milliards de DA pour tout l'exercice 2006, a appris dimanche l'APS auprès de la direction centrale des opérations fiscales au ministère des Finances. L'excédent des ressources fiscales pétrolières qui s'est établi à 503,4 milliards de DA en seulement six mois a été évidemment versé au Fonds de régulation des recettes (FRR) dont une grande partie a permis au Trésor Public de continuer à accumuler des épargnes financières importantes. APS
vendredi 28 juillet 2006
Les derniers chiffres sur le marché du véhicule en Algerie:
Hyundai, Toyota et Renault en tête
Hyundai, Toyota et Renault en tête
Les statistiques douanières indiquent que les importations de véhicules ont chuté de 18,88% en volume au cours du premier semestre 2006, par rapport à la même période de l’exercice précédent : 91 299 contre 112 468. Cette baisse est due à l’arrêt des importations des véhicules de moins de trois ans.
Mais en valeur, ces achats à l’étranger connaissent une légère progression : 73 milliards de DA contre 71 milliards de DA au cours des 6 premiers mois de l’année dernière, soit environ 1 milliard de dollars US.
Les importations de véhicules par les particuliers ont baissé à cause de l’interdiction précitée : 11 248 contre 26 278. En revanche, les achats par les concessionnaires ont augmenté : 79 799 véhicules correspondant à une valeur de 59 milliards de DA, contre 45 597 ayant coûté au total 61 milliards de DA. Sur le podium, Toyota se hisse au premier rang en termes de valeur avec l’importation de 9 907 véhicules d’un coût de 10, 3 milliards de DA. Ce concessionnaire est suivi de Renault avec 13 025 véhicules pour une valeur de 7,9 milliards de DA.
Hyundai se classe en troisième position avec 11 628 véhicules pour un coût de 7 milliard de DA. Suivent ensuite Peugeot, Diamal, Elsecom et Nissan. LIBERTE
Mais en valeur, ces achats à l’étranger connaissent une légère progression : 73 milliards de DA contre 71 milliards de DA au cours des 6 premiers mois de l’année dernière, soit environ 1 milliard de dollars US.
Les importations de véhicules par les particuliers ont baissé à cause de l’interdiction précitée : 11 248 contre 26 278. En revanche, les achats par les concessionnaires ont augmenté : 79 799 véhicules correspondant à une valeur de 59 milliards de DA, contre 45 597 ayant coûté au total 61 milliards de DA. Sur le podium, Toyota se hisse au premier rang en termes de valeur avec l’importation de 9 907 véhicules d’un coût de 10, 3 milliards de DA. Ce concessionnaire est suivi de Renault avec 13 025 véhicules pour une valeur de 7,9 milliards de DA.
Hyundai se classe en troisième position avec 11 628 véhicules pour un coût de 7 milliard de DA. Suivent ensuite Peugeot, Diamal, Elsecom et Nissan. LIBERTE
mercredi 26 juillet 2006
Engagements britanniques: Unilever veut développer ses investissements en Algerie.
Le récent voyage officiel qu’a effectué le président Bouteflika en Grande-Bretagne a mis en relief la volonté des deux pays d’intensifier les relations bilatérales et la coopération économique. Si des investissements britanniques se font jusqu’ici exclusivement dans le secteur des hydrocarbures et du gaz, des opportunités d’investissement existent dans d’autres créneaux. C’est d’ailleurs ce qui a amené le groupe Unilever à s’installer dans l’ouest du pays en mettant sur pied une unité de production de détergent et de cosmétique qui emploie 500 travailleurs dont 90% sont affectés à la production et avec seulement 5 expatriés. Au bout de 4 ans de présence, le DG d’Unilever Algérie, M. Robert O’Neill, qui est en même temps le directeur financier d’Unilever Maghreb, la multinationale est présente dans une centaine de pays, a évoqué les perspectives de leur société : “Après 4 ans, nous sommes très satisfaits de notre choix de nous installer en Algérie, certes cela n’a pas été facile, c’était souvent compliqué, mais nous estimons que jusqu’ici il y a beaucoup de choses positives dans notre investissement”.
Pour rappel, l’unité qui se trouve à Oran est le résultat d’un investissement direct de 20 millions d’euros dont une partie en emprunt local. Cela est le fruit également d’un partenariat avec un distributeur algérien des produits relevant du porte-feuille d’Unilever où l’on retrouve la gamme cosmétique : Dove, sunsilk, Rexona, Axe etc. L’appréciation que fait le DG d’Unilever du marché algérien est positive, ce qui laisse entrevoir des perspectives d’investissements comme nous l’a confirmé notre interlocuteur : “Personnellement, je suis confiant sur l’évolution du marché en Algérie… II y a de bonnes perspectives pour que ce marché se développe encore plus”, et de poursuivre : “L’un des segments importants du groupe Unilever dans le monde, c’est encore l’agroalimentaire soit 50% des activités. Nous sommes présents en Algérie grâce à quelques produits comme Lipton… Dans les prochaines années, il y aura probablement des investissements dans ce secteur de l’agroalimentaire mais pour l’instant nous n’avons pas encore élaboré de plan de développement mais c’est certain nous allons continuer à investir”.
Là encore le choix d’investissement direct où la mise en place de partenariat n’est pas écartée comme nous l’a signalé M. Robert O’Neill. Mais il y a un bémol dans les propos de notre interlocuteur et qui concerne le problème de la contrefaçon qui cible très souvent les produits cosmétiques d’Unilever (voir encadré). Une contrefaçon qui a un coup économique en plus de l’atteinte à la réputation de la marque. D’ailleurs, les représentants d’Unilever Algérie avec d’autres grandes sociétés étrangères et même nationales ont créé un groupe pour tenter de protéger leurs marques. Il s’agit du “Brand Protection Groupe” qui active à mieux cerner le nombre de contre-faussaires qui sévissent dans notre pays.
Alors que le groupe Unilever Algérie détient déjà plusieurs dossiers de contrefaçon avérés au niveau de la justice, voilà qu’à nouveau la marque est ciblée par la contrefaçon d’une crème solaire Dove qui inonde le marché et qui se vend très bien, avons-nous appris auprès d’une des représentantes d’Unilever : “Récemment, nous avons effectué une visite de terrain et nous avons trouvé une crème de la marque Dove fabriquée par X et sur laquelle ne figure aucune mention sur l’origine du produit… C’est une crème solaire contrefaite à 100% et pour nous c’est très grave car le préjudice est double : financier pour l’entreprise et du point de vue de santé publique pour les consommateurs qui courent un vrai danger alors qu’ils imaginent avoir acheté un produit d’origine”. Cette dernière affaire de contrefaçon va probablement s’ajouter à trois autres dossiers du même type qui se trouvent au niveau de la justice. L’un des cas les plus importants est celui des conteneurs de 18 t de produits contrefaits dont une grande partie des marques Unilever. La justice devrait très prochainement rendre son verdict. Mais il n’y a pas que les produits cosmétiques qui sont contrefaits, puisque la société a eu à traiter un autre dossier de contrefaçon locale du détergent OMO. LIBERTE
Pour rappel, l’unité qui se trouve à Oran est le résultat d’un investissement direct de 20 millions d’euros dont une partie en emprunt local. Cela est le fruit également d’un partenariat avec un distributeur algérien des produits relevant du porte-feuille d’Unilever où l’on retrouve la gamme cosmétique : Dove, sunsilk, Rexona, Axe etc. L’appréciation que fait le DG d’Unilever du marché algérien est positive, ce qui laisse entrevoir des perspectives d’investissements comme nous l’a confirmé notre interlocuteur : “Personnellement, je suis confiant sur l’évolution du marché en Algérie… II y a de bonnes perspectives pour que ce marché se développe encore plus”, et de poursuivre : “L’un des segments importants du groupe Unilever dans le monde, c’est encore l’agroalimentaire soit 50% des activités. Nous sommes présents en Algérie grâce à quelques produits comme Lipton… Dans les prochaines années, il y aura probablement des investissements dans ce secteur de l’agroalimentaire mais pour l’instant nous n’avons pas encore élaboré de plan de développement mais c’est certain nous allons continuer à investir”.
Là encore le choix d’investissement direct où la mise en place de partenariat n’est pas écartée comme nous l’a signalé M. Robert O’Neill. Mais il y a un bémol dans les propos de notre interlocuteur et qui concerne le problème de la contrefaçon qui cible très souvent les produits cosmétiques d’Unilever (voir encadré). Une contrefaçon qui a un coup économique en plus de l’atteinte à la réputation de la marque. D’ailleurs, les représentants d’Unilever Algérie avec d’autres grandes sociétés étrangères et même nationales ont créé un groupe pour tenter de protéger leurs marques. Il s’agit du “Brand Protection Groupe” qui active à mieux cerner le nombre de contre-faussaires qui sévissent dans notre pays.
Alors que le groupe Unilever Algérie détient déjà plusieurs dossiers de contrefaçon avérés au niveau de la justice, voilà qu’à nouveau la marque est ciblée par la contrefaçon d’une crème solaire Dove qui inonde le marché et qui se vend très bien, avons-nous appris auprès d’une des représentantes d’Unilever : “Récemment, nous avons effectué une visite de terrain et nous avons trouvé une crème de la marque Dove fabriquée par X et sur laquelle ne figure aucune mention sur l’origine du produit… C’est une crème solaire contrefaite à 100% et pour nous c’est très grave car le préjudice est double : financier pour l’entreprise et du point de vue de santé publique pour les consommateurs qui courent un vrai danger alors qu’ils imaginent avoir acheté un produit d’origine”. Cette dernière affaire de contrefaçon va probablement s’ajouter à trois autres dossiers du même type qui se trouvent au niveau de la justice. L’un des cas les plus importants est celui des conteneurs de 18 t de produits contrefaits dont une grande partie des marques Unilever. La justice devrait très prochainement rendre son verdict. Mais il n’y a pas que les produits cosmétiques qui sont contrefaits, puisque la société a eu à traiter un autre dossier de contrefaçon locale du détergent OMO. LIBERTE
Exportations de métaux ferreux et non ferreux: 105 millions de dollars au 1er semestre 2006.
L’Algérie a exporté pour environ 105 millions de dollars de métaux ferreux et non ferreux au 1er semestre 2006, indiquent les statistiques douanières. Ces ventes se ventilent comme suit : 64 millions de dollars pour les déchets et débris de fonte ou d’acier et 41 millions de dollars de déchets et débris de fonte de cuivre. C’est le premier produit exporté hors hydrocarbures.
Quand on sait le grand trafic sur les métaux ferreux et non ferreux, on peut s’interroger sur l’origine de ces quantités : s’agit-il en partie du produit des vols de câbles téléphoniques et électriques ? Ce courant de fraude n’a-t-il pas pour but un transfert massif de capitaux vers l’étranger ? Les techniques utilisées, fraude sur le poids, sur l’espèce et sur la valeur constatés, montrent que l’objectif pour ces fraudeurs est de transférer de l’argent à l’étranger sur des comptes occultes. Jusqu’à présent, les services de contrôle de l’État sont défaillants du fait de l’absence de coordination entre les institutions pour pouvoir freiner ce trafic à large échelle. LIBERTE
Quand on sait le grand trafic sur les métaux ferreux et non ferreux, on peut s’interroger sur l’origine de ces quantités : s’agit-il en partie du produit des vols de câbles téléphoniques et électriques ? Ce courant de fraude n’a-t-il pas pour but un transfert massif de capitaux vers l’étranger ? Les techniques utilisées, fraude sur le poids, sur l’espèce et sur la valeur constatés, montrent que l’objectif pour ces fraudeurs est de transférer de l’argent à l’étranger sur des comptes occultes. Jusqu’à présent, les services de contrôle de l’État sont défaillants du fait de l’absence de coordination entre les institutions pour pouvoir freiner ce trafic à large échelle. LIBERTE
Programme d’un million de logements: 20 000 entreprises sur le projet.
Près de 20 000 entreprises algériennes sont à pied d’œuvre dans la réalisation de projets dans le cadre du programme présidentiel pour la construction d’un million de logements d’ici à 2009, a indiqué hier Mme Khadidja Belhadi, PDG de l’entreprise EDECOR, lors de son intervention durant la conférence-débat sur le marché du bâtiment et de l’urbanisme organisée par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
Ces entreprises emploient environ 500 000 salariés, a-t-elle souligné. Quelque 5200 architectes et 520 ingénieurs ont été sollicités pour apporter leur assistance technique. Si elle considère l’attribution d’une partie des marchés de ce programme à des entreprises étrangères « inévitable », Mme Belhadi estime qu’elle ne doit pas être de nature à avoir un « effet inhibiteur sur le développement des capacités nationales ». Cette participation, a-t-elle relevé, doit être conditionnée par le partenariat avec des opérateurs algériens. « Les règles d’attribution des marchés doivent être fondées sur la concurrence et la transparence des opérations d’appel d’offres et de sélection des soumissionnaires », a-t-elle ajouté. L’oratrice a plaidé pour une politique de l’habitat placée dans une perspective plus large de l’aménagement du territoire. Aussi, l’Algérie, a-t-elle affirmé, doit rompre avec la démarche qui consiste à construire des cité dortoirs « dépourvues d’équipements sociaux, sans aucune verdure ». Le lancement du programme d’un million de logements a engendré, en outre, de fortes tensions dans le marché des matériaux de construction, dont les prix ont flambé, a rappelé Mme Belhadi. Cette dernière impute cette flambée des prix à la spéculation qui profite, selon elle, à « des secteurs parasitaires ». C’est la production nationale qui en pâtit, a-t-elle signalé. Ces tensions s’expliquent également par l’incapacité des entreprises nationales de répondre à tous les besoins du marché. L’initiative privée doit être encouragée pour remédier à ce déficit, a suggéré l’invitée de l’UGCAA. Dans ce sillage, elle a évoqué la question de la qualité des matériaux qui doit répondre aux normes. Le programme présidentiel n’est pas du domaine de l’impossible, a-t-elle soutenu, pour peu que des solutions soient trouvées à des problèmes en suspens depuis longtemps tels que celui du foncier qui risque de freiner la réalisation des projets. Pour la réussite des différents programmes nationaux d’habitat, elle préconise de mettre fin à l’anarchie qui règne en matière du suivi urbanistique. Elle a insisté sur l’importance des espaces verts et des terrains de jeux. Elle a déploré, par ailleurs, le manque de coordination entre les différents intervenants à différentes échelles dans la gestion de ces projets. Mme Belhadi fera savoir que plusieurs entreprises du secteur du BTP risque de mettre la clé sous le paillasson en raison des créances non recouvrées. Elle a désigné l’Etat comme étant le principal mauvais payeur. Souvent, les entreprises se retrouvent dans l’obligation de recourir à la corruption pour pouvoir empocher leur argent, a-t-elle révélé. ELWATAN
Ces entreprises emploient environ 500 000 salariés, a-t-elle souligné. Quelque 5200 architectes et 520 ingénieurs ont été sollicités pour apporter leur assistance technique. Si elle considère l’attribution d’une partie des marchés de ce programme à des entreprises étrangères « inévitable », Mme Belhadi estime qu’elle ne doit pas être de nature à avoir un « effet inhibiteur sur le développement des capacités nationales ». Cette participation, a-t-elle relevé, doit être conditionnée par le partenariat avec des opérateurs algériens. « Les règles d’attribution des marchés doivent être fondées sur la concurrence et la transparence des opérations d’appel d’offres et de sélection des soumissionnaires », a-t-elle ajouté. L’oratrice a plaidé pour une politique de l’habitat placée dans une perspective plus large de l’aménagement du territoire. Aussi, l’Algérie, a-t-elle affirmé, doit rompre avec la démarche qui consiste à construire des cité dortoirs « dépourvues d’équipements sociaux, sans aucune verdure ». Le lancement du programme d’un million de logements a engendré, en outre, de fortes tensions dans le marché des matériaux de construction, dont les prix ont flambé, a rappelé Mme Belhadi. Cette dernière impute cette flambée des prix à la spéculation qui profite, selon elle, à « des secteurs parasitaires ». C’est la production nationale qui en pâtit, a-t-elle signalé. Ces tensions s’expliquent également par l’incapacité des entreprises nationales de répondre à tous les besoins du marché. L’initiative privée doit être encouragée pour remédier à ce déficit, a suggéré l’invitée de l’UGCAA. Dans ce sillage, elle a évoqué la question de la qualité des matériaux qui doit répondre aux normes. Le programme présidentiel n’est pas du domaine de l’impossible, a-t-elle soutenu, pour peu que des solutions soient trouvées à des problèmes en suspens depuis longtemps tels que celui du foncier qui risque de freiner la réalisation des projets. Pour la réussite des différents programmes nationaux d’habitat, elle préconise de mettre fin à l’anarchie qui règne en matière du suivi urbanistique. Elle a insisté sur l’importance des espaces verts et des terrains de jeux. Elle a déploré, par ailleurs, le manque de coordination entre les différents intervenants à différentes échelles dans la gestion de ces projets. Mme Belhadi fera savoir que plusieurs entreprises du secteur du BTP risque de mettre la clé sous le paillasson en raison des créances non recouvrées. Elle a désigné l’Etat comme étant le principal mauvais payeur. Souvent, les entreprises se retrouvent dans l’obligation de recourir à la corruption pour pouvoir empocher leur argent, a-t-elle révélé. ELWATAN
dimanche 23 juillet 2006
15,28 milliards de dollars durant le premier trimestre 2006
Nouvel excédent commercial record
Nouvel excédent commercial record
Un nouvel excédent commercial record a été enregistré par la balance commerciale de l’Algerie durant le premier trimestre 2006, se chiffrant à 15,28 milliards de dollars, soit une augmentation de 41% par rapport à la même période de l’année dernière. C’est ce qui ressort du communiqué du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) dépendant des Douanes nationales.
Le rapport précise que cette hausse est le résultat de l’augmentation des exportations de 18,39% au moment où les importations ont observé une baisse de plus de 4%, réalisant ainsi un taux de couverture des importations par les exportations de 247% contre 200% au 1er semestre 2005.
Les exportations ont atteint 25,67 milliards de dollars, en hausse de 18,39% par rapport aux six premiers mois de l’année dernière, tandis que les importations ont diminué de 4,16%, totalisant 10,39 milliards de dollars, précise encore le CNIS.
Durant la même période de référence, les exportations d’hydrocarbures ont continué à représenter l’essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger avec 97,90% du volume global (25,13 MDS), enregistrant ainsi une hausse de 18,60% qui s’explique essentiellement par la tendance à la hausse des prix internationaux du pétrole brut.
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales avec seulement 2,1% du volume global des exportations et une valeur de 538 millions de dollars malgré une hausse de 9,35% par rapport au 1er semestre 2005.
Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués notamment par le groupe «demi-produits» qui représentent une part de 1,45%, soit l’équivalent de 371 millions de dollars, suivi du groupe «produits bruts» avec une part de 0,34% et 86 millions de dollars, et du groupe «alimentation» (0,16%, 41 millions USD), enfin, les «biens d’équipement industriels» avec une part de 0,10%, soit 26 millions de dollars.
Pour les importations, le groupe «demi-produits» occupe la première place avec 2,31 milliards de dollars (22,24% du volume global), soit un accroissement de l’ordre de 6,11%.
Les produits «biens alimentaires» viennent en deuxième position avec un montant de 1,79 milliard de dollars (17,28%) en hausse de 1,18% par rapport aux 6 premiers mois de 2005. Les autres groupes ont connu des baisses. La plus importante a été le fait du groupe «biens d’équipements agricoles» avec 87 millions de dollars (0,84 % du volume global) en baisse de 27,50%, suivi par le groupe «énergie et lubrifiants» (92 millions de dollars, 0,89%) en retrait de -14,02%.
Viennent ensuite les «biens d’équipements industriels» avec 4,20 milliards de dollars (40,49% du volume global), en baisse de 9,89%, et, enfin, le groupe des «biens de consommation» avec 1,48 million de dollars, soit 14,29% du volume global et une baisse de 5,53%.
La répartition des importations par mode de financement montre une nette prédominance du cash, qui reste le mode le plus utilisé avec 79,46 % du total des importations au 1er semestre 2006, soit environ 8,26 milliards de dollars enregistrant ainsi une augmentation de 7,24% par rapport à la même période 2005. Le plus gros de ce qui reste des importations (11% ou 1,14 milliards de dollars) a été financé par le biais de lignes de crédit, alors que seulement 3,22% (335 millions de dollars) a été réglé par le recours aux comptes devises propres, selon les détails fournis par le CNIS.
Pour le 1er semestre 2006, les principaux clients de l’Algérie sont les Etats-Unis d’Amérique avec 4,27 milliards de dollars, l’Italie (3,79 milliards de dollars), l’Espagne (2,34 milliards de dollars), la France (2,08 milliards de dollars, la Turquie (1,48 milliards de dollars) et les Pays-Bas avec 1,26 milliard de dollars.
Quant aux principaux fournisseurs, la première place est revenue à la France avec 2,26 milliards de dollars, suivie de l’Italie (958 millions de dollars), de la Chine (722 millions de dollars), de l’Allemagne (710 millions), des Etats-Unis (655 millions de dollars) et l’Espagne avec 519 millions de dollars. LA TRIBUNE
Le rapport précise que cette hausse est le résultat de l’augmentation des exportations de 18,39% au moment où les importations ont observé une baisse de plus de 4%, réalisant ainsi un taux de couverture des importations par les exportations de 247% contre 200% au 1er semestre 2005.
Les exportations ont atteint 25,67 milliards de dollars, en hausse de 18,39% par rapport aux six premiers mois de l’année dernière, tandis que les importations ont diminué de 4,16%, totalisant 10,39 milliards de dollars, précise encore le CNIS.
Durant la même période de référence, les exportations d’hydrocarbures ont continué à représenter l’essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger avec 97,90% du volume global (25,13 MDS), enregistrant ainsi une hausse de 18,60% qui s’explique essentiellement par la tendance à la hausse des prix internationaux du pétrole brut.
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales avec seulement 2,1% du volume global des exportations et une valeur de 538 millions de dollars malgré une hausse de 9,35% par rapport au 1er semestre 2005.
Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués notamment par le groupe «demi-produits» qui représentent une part de 1,45%, soit l’équivalent de 371 millions de dollars, suivi du groupe «produits bruts» avec une part de 0,34% et 86 millions de dollars, et du groupe «alimentation» (0,16%, 41 millions USD), enfin, les «biens d’équipement industriels» avec une part de 0,10%, soit 26 millions de dollars.
Pour les importations, le groupe «demi-produits» occupe la première place avec 2,31 milliards de dollars (22,24% du volume global), soit un accroissement de l’ordre de 6,11%.
Les produits «biens alimentaires» viennent en deuxième position avec un montant de 1,79 milliard de dollars (17,28%) en hausse de 1,18% par rapport aux 6 premiers mois de 2005. Les autres groupes ont connu des baisses. La plus importante a été le fait du groupe «biens d’équipements agricoles» avec 87 millions de dollars (0,84 % du volume global) en baisse de 27,50%, suivi par le groupe «énergie et lubrifiants» (92 millions de dollars, 0,89%) en retrait de -14,02%.
Viennent ensuite les «biens d’équipements industriels» avec 4,20 milliards de dollars (40,49% du volume global), en baisse de 9,89%, et, enfin, le groupe des «biens de consommation» avec 1,48 million de dollars, soit 14,29% du volume global et une baisse de 5,53%.
La répartition des importations par mode de financement montre une nette prédominance du cash, qui reste le mode le plus utilisé avec 79,46 % du total des importations au 1er semestre 2006, soit environ 8,26 milliards de dollars enregistrant ainsi une augmentation de 7,24% par rapport à la même période 2005. Le plus gros de ce qui reste des importations (11% ou 1,14 milliards de dollars) a été financé par le biais de lignes de crédit, alors que seulement 3,22% (335 millions de dollars) a été réglé par le recours aux comptes devises propres, selon les détails fournis par le CNIS.
Pour le 1er semestre 2006, les principaux clients de l’Algérie sont les Etats-Unis d’Amérique avec 4,27 milliards de dollars, l’Italie (3,79 milliards de dollars), l’Espagne (2,34 milliards de dollars), la France (2,08 milliards de dollars, la Turquie (1,48 milliards de dollars) et les Pays-Bas avec 1,26 milliard de dollars.
Quant aux principaux fournisseurs, la première place est revenue à la France avec 2,26 milliards de dollars, suivie de l’Italie (958 millions de dollars), de la Chine (722 millions de dollars), de l’Allemagne (710 millions), des Etats-Unis (655 millions de dollars) et l’Espagne avec 519 millions de dollars. LA TRIBUNE
jeudi 20 juillet 2006
Coopération algéro-japonaise: Sous le signe de la diversification
La visite à Alger du ministre délégué auprès du cabinet du Premier ministre japonais chargé des Politiques économiques et fiscales et services financiers, Yochikada Sakurada, « devrait déboucher sur la sensibilisation et l’encouragement des investisseurs potentiels à renforcer leur présence dans les secteurs de la pétrochimie, des finances et des assurances », a indiqué le ministre des Finances, Mourad Medelci, lors d’un entretien qu’il a eu hier avec son hôte nippon.
Selon l’APS, cette première visite de M. Sakurada en Algérie constitue une nouvelle étape dans l’instauration et la promotion d’un partenariat plus large et diversifié. Le responsable japonais a souhaité l’ouverture du partenariat algéro-nippon sur de nouveaux secteurs notamment la pharmacie, les services des transports et l’industrie, selon la même source. Les deux hommes ont abordé la question de la dette extérieure, sachant que le Japon fait partie, avec l’Italie et l’Allemagne, des pays créanciers et n’ayant pas encore signé avec l’Algérie un accord de remboursement par anticipation de sa dette extérieure. Selon des données de la Banque d’Algérie, la part du Japon dans l’encours de la dette algérienne bilatérale a atteint 6% en 2005, soit l’équivalent de 900 millions à 1 milliard de dollars. Plusieurs entreprises japonaises se sont installées en Algérie depuis 2001, en particulier dans la réalisation d’infrastructures routières ainsi que dans les secteurs de l’énergie, de l’hydraulique et de la pêche en particulier, a indiqué la même source. Le comité d’affaires algéro-japonais en est à sa 6e session, plusieurs accords de financement ont été signés tandis que les échanges de délégations économiques et culturelles se sont multipliés à une cadence jamais égalée entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué à la hausse ces dernières années autour de quelque 400 millions de dollars par an, largement à l’avantage du Japon, l’Algérie n’exportant pour l’instant vers ce pays que des produits pétroliers pour moins de 100 millions de dollars annuellement. La réouverture, en 2004, d’un bureau de l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA) en Algérie et la signature plus tard d’un accord cadre algéro-japonais de coopération technique sont des signes d’une volonté réelle de consolider les relations entre les deux pays « dans tous les domaines et dans le respect des intérêts réciproques », conclut l’APS. ELWATAN
Selon l’APS, cette première visite de M. Sakurada en Algérie constitue une nouvelle étape dans l’instauration et la promotion d’un partenariat plus large et diversifié. Le responsable japonais a souhaité l’ouverture du partenariat algéro-nippon sur de nouveaux secteurs notamment la pharmacie, les services des transports et l’industrie, selon la même source. Les deux hommes ont abordé la question de la dette extérieure, sachant que le Japon fait partie, avec l’Italie et l’Allemagne, des pays créanciers et n’ayant pas encore signé avec l’Algérie un accord de remboursement par anticipation de sa dette extérieure. Selon des données de la Banque d’Algérie, la part du Japon dans l’encours de la dette algérienne bilatérale a atteint 6% en 2005, soit l’équivalent de 900 millions à 1 milliard de dollars. Plusieurs entreprises japonaises se sont installées en Algérie depuis 2001, en particulier dans la réalisation d’infrastructures routières ainsi que dans les secteurs de l’énergie, de l’hydraulique et de la pêche en particulier, a indiqué la même source. Le comité d’affaires algéro-japonais en est à sa 6e session, plusieurs accords de financement ont été signés tandis que les échanges de délégations économiques et culturelles se sont multipliés à une cadence jamais égalée entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué à la hausse ces dernières années autour de quelque 400 millions de dollars par an, largement à l’avantage du Japon, l’Algérie n’exportant pour l’instant vers ce pays que des produits pétroliers pour moins de 100 millions de dollars annuellement. La réouverture, en 2004, d’un bureau de l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA) en Algérie et la signature plus tard d’un accord cadre algéro-japonais de coopération technique sont des signes d’une volonté réelle de consolider les relations entre les deux pays « dans tous les domaines et dans le respect des intérêts réciproques », conclut l’APS. ELWATAN
Arab Leasing Corporation: Lancement d’un emprunt obligataire
L’institution financière Arab Leasing Corporation (ALC) a réussi l’émission d’un emprunt obligataire institutionnel pour un montant de 3,65 milliards de dinars.
Hier, lors d’une séance d’adjudication organisée à l’hôtel El Aurassi d’Alger, le chef de file de l’opération, en l’occurrence la CNEP-Banque, a fait savoir que le montant total adjugé pour la première tranche de 5 ans était de 2,55 milliards de dinars, alors que celui de la deuxième tranche de 6 ans était de 1,1 milliard de dinars. Tout en exprimant sa satisfaction quant à la réussite de cette opération, le directeur général d’ALC, M. Trabelsi, a indiqué qu’il s’agit là de « la première sortie de l’institution sur le marché financier » et que le montant souscrit dénote de la confiance qu’accorde la place à l’ALC. Il y a lieu de rappeler à cet égard que Arab Leasing Corporation (ALC) est la première institution de leasing ou crédit-bail en Algérie. Elle détient plus de 50 % du marché et compte parmi ses actionnaires la CNEP-Banque, Arab Banking Corporation (ABC), The Arab Investment Company et la Société Financière Internationale (SFI). Tout en affirmant vouloir « être et rester le leader algérien dans le métier du leasing », ALC dit vouloir également « participer au mouvement de développement des agents économiques algériens en leur offrant de nouveaux outils de financement ». ELWATAN
Hier, lors d’une séance d’adjudication organisée à l’hôtel El Aurassi d’Alger, le chef de file de l’opération, en l’occurrence la CNEP-Banque, a fait savoir que le montant total adjugé pour la première tranche de 5 ans était de 2,55 milliards de dinars, alors que celui de la deuxième tranche de 6 ans était de 1,1 milliard de dinars. Tout en exprimant sa satisfaction quant à la réussite de cette opération, le directeur général d’ALC, M. Trabelsi, a indiqué qu’il s’agit là de « la première sortie de l’institution sur le marché financier » et que le montant souscrit dénote de la confiance qu’accorde la place à l’ALC. Il y a lieu de rappeler à cet égard que Arab Leasing Corporation (ALC) est la première institution de leasing ou crédit-bail en Algérie. Elle détient plus de 50 % du marché et compte parmi ses actionnaires la CNEP-Banque, Arab Banking Corporation (ABC), The Arab Investment Company et la Société Financière Internationale (SFI). Tout en affirmant vouloir « être et rester le leader algérien dans le métier du leasing », ALC dit vouloir également « participer au mouvement de développement des agents économiques algériens en leur offrant de nouveaux outils de financement ». ELWATAN
Rapport annuel de la Banque d’Algérie: Forte augmentation des transferts de capitaux
Les sorties de capitaux ont enregistré « une forte augmentation » au cours de l’exercice écoulé, indique la Banque d’Algérie dans son rapport annuel pour 2005 rapporté par l’APS. Une augmentation dont ont profité les différents associés et partenaires étrangers activant en Algérie. Ce sont ainsi pas moins de 4,75 milliards de dollars qui ont été rapatriés en 2005 contre 3,12 milliards en 2004 et 2,2 milliards en 2003.
Les associés de Sonatrach viennent en tête des bénéficiaires avec 74,5 % des transferts. Un transfert de bénéfices qui n’est pas sans incidences sur l’économie nationale, d’après plusieurs experts économistes. Invité aux débats d’El Watan du 25 mai dernier, Smaïl Goumeziane, économiste et enseignant à l’université Paris-IX Dauphine, avait, rappelons-le, attiré l’attention des pouvoirs public sur la question en indiquant que, parallèlement à l’explosion de la croissance du secteur des hydrocarbures, « son fleuron, Sonatrach, doit se résoudre à partager les revenus correspondants avec les concurrents étrangers prospectant et produisant dans le Sahara ». Ce qui ne manquera pas d’accélérer la tendance des transferts de capitaux vers l’extérieur dans les années à venir. Une crainte qu’a partagée également Hamid Aït Amara, économiste, enseignant chercheur à l’université d’Alger, qui estime que « les profits exportés peuvent à terme menacer l’équilibre des comptes extérieurs ». Il citera à ce sujet un rapport 2005 de l’ONU sur les investissements directs étrangers (IDE) qui met en garde en indiquant que « les entrées de capitaux peuvent procurer des avantages, mais l’ampleur des sorties ultérieurs des bénéfices dégagés par l’investissement peut être considérable ». Dans bien des pays, souligne le chercheur, l’ampleur des transferts de profits dépasse l’entrée des capitaux au point même où l’IDE a remplacé la dette, d’où l’intérêt des pays comme l’Algérie, recommande-t-il, « de sélectionner les IDE qu’ils souhaitent recevoir, d’en mesurer les effets attendus, de déterminer les critères de choix de ces investissements ». S’agissant du commerce extérieur, le rapport de la banque des banques note que les exportations hors hydrocarbures, quoique toujours marquées par une « faiblesse structurelle », ont progressé en 2005, atteignant 790 millions de dollars contre 670 millions en 2004 et 470 millions en 2003. Les rapporteurs avertissent, sur ce dernier point, que la nécessaire amélioration de la compétitivité externe de l’économie « ne doit pas reposer uniquement sur la politique de taux de change conduite par la Banque d’Algérie ». Les importations ont par contre ralenti, en 2005, leur forte évolution constatée en 2004, n’augmentant que de 5 % en volume et de 2,06 milliards de dollars en valeur pour totaliser 19,57 milliards de dollars durant l’exercice précédent, malgré l’entrée en application, en septembre, des exonérations et/ou réductions des taxes douanières prévues par l’accord d’association avec l’Union européenne, constate le rapport. La hausse des importations de marchandises a touché en particulier les biens d’équipement et les biens intermédiaires qui totalisent à eux seuls 61,6 % des importations. Quant aux importations de services, elles ont augmenté de 19,7 % en 2005 (contre + 32,2 % en 2004), notamment dans les transports maritimes, les services techniques, le bâtiment-travaux publics et les transports aériens. Au chapitre de la balance des paiements, le rapport de la Banque d’Algérie indique que « son solde s’améliorait au fur et à mesure que les paiements des intérêts de la dette reculaient pour atteindre 1,1 milliard de dollars en 2005 contre 1,29 milliard en 2004 et 1,93 milliard en l’an 2000 ». ELWATAN
Les associés de Sonatrach viennent en tête des bénéficiaires avec 74,5 % des transferts. Un transfert de bénéfices qui n’est pas sans incidences sur l’économie nationale, d’après plusieurs experts économistes. Invité aux débats d’El Watan du 25 mai dernier, Smaïl Goumeziane, économiste et enseignant à l’université Paris-IX Dauphine, avait, rappelons-le, attiré l’attention des pouvoirs public sur la question en indiquant que, parallèlement à l’explosion de la croissance du secteur des hydrocarbures, « son fleuron, Sonatrach, doit se résoudre à partager les revenus correspondants avec les concurrents étrangers prospectant et produisant dans le Sahara ». Ce qui ne manquera pas d’accélérer la tendance des transferts de capitaux vers l’extérieur dans les années à venir. Une crainte qu’a partagée également Hamid Aït Amara, économiste, enseignant chercheur à l’université d’Alger, qui estime que « les profits exportés peuvent à terme menacer l’équilibre des comptes extérieurs ». Il citera à ce sujet un rapport 2005 de l’ONU sur les investissements directs étrangers (IDE) qui met en garde en indiquant que « les entrées de capitaux peuvent procurer des avantages, mais l’ampleur des sorties ultérieurs des bénéfices dégagés par l’investissement peut être considérable ». Dans bien des pays, souligne le chercheur, l’ampleur des transferts de profits dépasse l’entrée des capitaux au point même où l’IDE a remplacé la dette, d’où l’intérêt des pays comme l’Algérie, recommande-t-il, « de sélectionner les IDE qu’ils souhaitent recevoir, d’en mesurer les effets attendus, de déterminer les critères de choix de ces investissements ». S’agissant du commerce extérieur, le rapport de la banque des banques note que les exportations hors hydrocarbures, quoique toujours marquées par une « faiblesse structurelle », ont progressé en 2005, atteignant 790 millions de dollars contre 670 millions en 2004 et 470 millions en 2003. Les rapporteurs avertissent, sur ce dernier point, que la nécessaire amélioration de la compétitivité externe de l’économie « ne doit pas reposer uniquement sur la politique de taux de change conduite par la Banque d’Algérie ». Les importations ont par contre ralenti, en 2005, leur forte évolution constatée en 2004, n’augmentant que de 5 % en volume et de 2,06 milliards de dollars en valeur pour totaliser 19,57 milliards de dollars durant l’exercice précédent, malgré l’entrée en application, en septembre, des exonérations et/ou réductions des taxes douanières prévues par l’accord d’association avec l’Union européenne, constate le rapport. La hausse des importations de marchandises a touché en particulier les biens d’équipement et les biens intermédiaires qui totalisent à eux seuls 61,6 % des importations. Quant aux importations de services, elles ont augmenté de 19,7 % en 2005 (contre + 32,2 % en 2004), notamment dans les transports maritimes, les services techniques, le bâtiment-travaux publics et les transports aériens. Au chapitre de la balance des paiements, le rapport de la Banque d’Algérie indique que « son solde s’améliorait au fur et à mesure que les paiements des intérêts de la dette reculaient pour atteindre 1,1 milliard de dollars en 2005 contre 1,29 milliard en 2004 et 1,93 milliard en l’an 2000 ». ELWATAN
Immobilier à Alger:Les prix flambent.
Depuis le séisme de 2003, les prix ont connu une hausse vertigineuse au point où le mètre carré à Dar El-Beïda est passé de 2 000 à 40 000 DA.
Les prix de l'immobilier dans la wilaya d'Alger ont connu, durant ces dernières années, une hausse vertigineuse qui a lourdement accablé les citoyens à revenu moyen, notamment les jeunes désireux de fonder un foyer et contraints de recourir aux crédits bancaires.
Le président de la Fédération nationale des agences immobilières, Hacène Djebbar, a précisé, à ce propos à l'APS, que cette flambée des prix de l'immobilier implique plusieurs facteurs dont une faible offre et une forte demande. Le responsable de l'agence immobilière Wafa (Dar El-Beïda) a précisé, de son côté, qu'à l'origine de ce problème s'affiche l'arrêté de la wilaya portant suspension de l'attribution de lots de terrain en 1998. Selon l'orateur, le séisme survenu en mai 2003 à Boumerdès a contribué à l'augmentation des prix de l'immobilier, des lots de terrain notamment. En effet, les citoyens affluant dans les agences préfèrent les offres d'achat de lots de terrain au lieu de logements et de carcasses de villa. Le lot de terrain dans la commune de Dar El-Beïda est passé de 2 000 DA le mètre carré il y a cinq ans, à 40 000 DA actuellement. Les prix du logement ont également connu une hausse considérable passant de 3,5 millions de DA pour un F3 en propriété à 7 millions de DA. Les tarifs à la location ne sont pas non plus épargnés pour le simple citoyen qui se trouve contraint de verser une avance d'une année sur le prix de location qui coûte pas moins de 15 000 DA/mois pour atteindre parfois 30 000 DA pour un F3. Selon cet agent immobilier, cette hausse des prix dans la région est due au fait que “celle-ci dispose de plusieurs centres commerciaux, de moyens de transport sans compter les conditions de stabilité et de calme qu'elle offre”. Ce qui est frappant, par ailleurs, estime-t-il, c'est que les citoyens de la capitale préfèrent habiter dans les régions intérieures de la wilaya où une importante demande de logements est enregistrée. La région de Birtouta à Alger n'est pas en reste. Le prix du mètre carré “augmente tous les deux mois”, selon les responsables de la plupart des agences immobilières approchées par l'APS. Le prix du mètre carré dans cette région revient à 3,5 millions de DA, celui d'un trois-pièces au centre-ville avec acte de propriété s'élève à 7 millions de DA. Un local commercial dans le centre-ville avec acte de propriété est, quant à lui, concédé à 2 millions de DA. La location d'appartements de deux pièces oscille entre 10 000 et 20 000 dinars. Les responsables des agences immobilières de Zéralda ont déploré le manque, voire l'absence d'offre, notamment pour ce qui est de lopins de terre. Ce qui explique, selon eux, la constante augmentation des prix de l'immobilier dans cette région où le mètre carré frôle les 50 000 DA et où un F3 en propriété est cédé à 6 millions de DA. Alger-Centre étant le centre névralgique du pays, les prix de l'immobilier y restent les plus élevés. Une hausse d'autant plus accentuée dans certaines communes prisées par de nombreux étrangers, à l'instar d'El-Biar, Ben Aknoun et Hydra où le prix du mètre carré varie entre 100 000 et 200 000 DA selon la qualité du sol et l'environnement. Le prix d'un F3 en propriété approche les 15 millions de dinars dans ces communes. Par ailleurs, le responsable de l'agence immobilière Bouchra a précisé que “si la décision de wilaya demeure inchangée, les prix de l'immobilier en général et des terrains en particulier augmenteront davantage”. Concernant la location d'appartements à Hydra, le même responsable a expliqué la hausse des prix de la location, qui varient entre 20 000 et 100 000 DA, par le fait que la plupart de leurs clients sont des étrangers. Pour chaque vente, l'agence perçoit 3% du montant de l'appartement lorsque le prix de celui-ci ne dépasse pas 10 millions de DA et la somme de deux mois de loyer d'appartements ou de locaux commerciaux. Elle prélève un mois chez le vendeur et un mois chez l'acheteur. LIBERTE
Les prix de l'immobilier dans la wilaya d'Alger ont connu, durant ces dernières années, une hausse vertigineuse qui a lourdement accablé les citoyens à revenu moyen, notamment les jeunes désireux de fonder un foyer et contraints de recourir aux crédits bancaires.
Le président de la Fédération nationale des agences immobilières, Hacène Djebbar, a précisé, à ce propos à l'APS, que cette flambée des prix de l'immobilier implique plusieurs facteurs dont une faible offre et une forte demande. Le responsable de l'agence immobilière Wafa (Dar El-Beïda) a précisé, de son côté, qu'à l'origine de ce problème s'affiche l'arrêté de la wilaya portant suspension de l'attribution de lots de terrain en 1998. Selon l'orateur, le séisme survenu en mai 2003 à Boumerdès a contribué à l'augmentation des prix de l'immobilier, des lots de terrain notamment. En effet, les citoyens affluant dans les agences préfèrent les offres d'achat de lots de terrain au lieu de logements et de carcasses de villa. Le lot de terrain dans la commune de Dar El-Beïda est passé de 2 000 DA le mètre carré il y a cinq ans, à 40 000 DA actuellement. Les prix du logement ont également connu une hausse considérable passant de 3,5 millions de DA pour un F3 en propriété à 7 millions de DA. Les tarifs à la location ne sont pas non plus épargnés pour le simple citoyen qui se trouve contraint de verser une avance d'une année sur le prix de location qui coûte pas moins de 15 000 DA/mois pour atteindre parfois 30 000 DA pour un F3. Selon cet agent immobilier, cette hausse des prix dans la région est due au fait que “celle-ci dispose de plusieurs centres commerciaux, de moyens de transport sans compter les conditions de stabilité et de calme qu'elle offre”. Ce qui est frappant, par ailleurs, estime-t-il, c'est que les citoyens de la capitale préfèrent habiter dans les régions intérieures de la wilaya où une importante demande de logements est enregistrée. La région de Birtouta à Alger n'est pas en reste. Le prix du mètre carré “augmente tous les deux mois”, selon les responsables de la plupart des agences immobilières approchées par l'APS. Le prix du mètre carré dans cette région revient à 3,5 millions de DA, celui d'un trois-pièces au centre-ville avec acte de propriété s'élève à 7 millions de DA. Un local commercial dans le centre-ville avec acte de propriété est, quant à lui, concédé à 2 millions de DA. La location d'appartements de deux pièces oscille entre 10 000 et 20 000 dinars. Les responsables des agences immobilières de Zéralda ont déploré le manque, voire l'absence d'offre, notamment pour ce qui est de lopins de terre. Ce qui explique, selon eux, la constante augmentation des prix de l'immobilier dans cette région où le mètre carré frôle les 50 000 DA et où un F3 en propriété est cédé à 6 millions de DA. Alger-Centre étant le centre névralgique du pays, les prix de l'immobilier y restent les plus élevés. Une hausse d'autant plus accentuée dans certaines communes prisées par de nombreux étrangers, à l'instar d'El-Biar, Ben Aknoun et Hydra où le prix du mètre carré varie entre 100 000 et 200 000 DA selon la qualité du sol et l'environnement. Le prix d'un F3 en propriété approche les 15 millions de dinars dans ces communes. Par ailleurs, le responsable de l'agence immobilière Bouchra a précisé que “si la décision de wilaya demeure inchangée, les prix de l'immobilier en général et des terrains en particulier augmenteront davantage”. Concernant la location d'appartements à Hydra, le même responsable a expliqué la hausse des prix de la location, qui varient entre 20 000 et 100 000 DA, par le fait que la plupart de leurs clients sont des étrangers. Pour chaque vente, l'agence perçoit 3% du montant de l'appartement lorsque le prix de celui-ci ne dépasse pas 10 millions de DA et la somme de deux mois de loyer d'appartements ou de locaux commerciaux. Elle prélève un mois chez le vendeur et un mois chez l'acheteur. LIBERTE
SNTF s'allie avec l'ancienne General Motors
Des négociations sont en cours entre l’entreprise nationale des transports ferroviaires (SNTF) et l’entreprise américaine Electro Motive (EMD) pour la création d’une entreprise mixte de droit algérien dans le domaine du transport ferroviaire.
Après avoir accordé plusieurs projets relatifs aux développements des chemins de fer aux Espagnols, Italiens, Français et Suisses notamment, la SNTF est en train de conclure un accord de partenariat avec l’entreprise américaine EMD connue par l’ancienne appellation «General Motors» pour la création d’une société en joint-venture. Une entreprise de droit algérien dont les actionnaires sont la SNTF et EMD qui aura pour objet l’entretien, la réparation et la rénovation des locomotives diesels et électroniques conformément aux normes standards.
Le directeur des infrastructures de base de la SNTF, Leulmi Ali, a précisé hier, lors de la rencontre de concertation ayant regroupé le ministère de l’Environnement et celui des Transports, que les interventions de cette entreprise ne se limiteront pas à l’Algérie seulement. Elle ambitionne d’élargir son champ d’action en dehors de l’Algérie en proposant ses services aux pays maghrébins, africains et arabes. L’on a appris également que la société américaine sera majoritaire avec 51% du capital social et la partie algérienne aura 49%.
M. Leulmi a expliqué le choix de cette entreprise américaine par le fait qu’elle a été le principal fournisseur de la SNTF. «L’ensemble des locomotives de notre entreprise ont été fournies par l’entreprise General Motors qui aujourd’hui est appelée EMD». Le directeur des infrastructures de base dira «qu’il est plus aisé pour nous de travailler avec une entreprise dont nous connaissons parfaitement les compétences au lieu de nous engager avec un partenaire méconnu».
En plus de la modernisation et la rénovation du parc ferroviaire, cette entreprise de transport ferroviaire veut améliorer le taux de disponibilité opérationnel à 70% durant les deux premières années pour arriver à 87%, puis à 90% au bout de cinq années en assurant une amélioration de la fiabilité des locomotives. A long terme, cette entreprise mixte compte créer des conditions nécessaires pour l’intégration des trains à grand vitesse dans un ensemble industriel d’envergure. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Après avoir accordé plusieurs projets relatifs aux développements des chemins de fer aux Espagnols, Italiens, Français et Suisses notamment, la SNTF est en train de conclure un accord de partenariat avec l’entreprise américaine EMD connue par l’ancienne appellation «General Motors» pour la création d’une société en joint-venture. Une entreprise de droit algérien dont les actionnaires sont la SNTF et EMD qui aura pour objet l’entretien, la réparation et la rénovation des locomotives diesels et électroniques conformément aux normes standards.
Le directeur des infrastructures de base de la SNTF, Leulmi Ali, a précisé hier, lors de la rencontre de concertation ayant regroupé le ministère de l’Environnement et celui des Transports, que les interventions de cette entreprise ne se limiteront pas à l’Algérie seulement. Elle ambitionne d’élargir son champ d’action en dehors de l’Algérie en proposant ses services aux pays maghrébins, africains et arabes. L’on a appris également que la société américaine sera majoritaire avec 51% du capital social et la partie algérienne aura 49%.
M. Leulmi a expliqué le choix de cette entreprise américaine par le fait qu’elle a été le principal fournisseur de la SNTF. «L’ensemble des locomotives de notre entreprise ont été fournies par l’entreprise General Motors qui aujourd’hui est appelée EMD». Le directeur des infrastructures de base dira «qu’il est plus aisé pour nous de travailler avec une entreprise dont nous connaissons parfaitement les compétences au lieu de nous engager avec un partenaire méconnu».
En plus de la modernisation et la rénovation du parc ferroviaire, cette entreprise de transport ferroviaire veut améliorer le taux de disponibilité opérationnel à 70% durant les deux premières années pour arriver à 87%, puis à 90% au bout de cinq années en assurant une amélioration de la fiabilité des locomotives. A long terme, cette entreprise mixte compte créer des conditions nécessaires pour l’intégration des trains à grand vitesse dans un ensemble industriel d’envergure. LE QUOTIDIEN D'ORAN
dimanche 16 juillet 2006
L’Algérie rembourse sa dette vis-à-vis de la Suisse
Le ministre des Finances, Mourad Medelci, et l’ambassadeur de Suisse à Alger, Michel Gottret, ont procédé hier à la signature d’un accord pour le remboursement par anticipation de la totalité de la dette algérienne rééchelonnée vis-à-vis de ce pays, pour un montant de 66 millions de dollars.
Ce qui porte ainsi le nombre d’accords signés par l’Algérie à 14 et le montant de la dette remboursée à plus de 4 milliards de dollars. Avec la conclusion d’accords similaires avec l’Italie, l’Allemagne et le Japon et qui devraient intervenir avant le 30 novembre prochain conformément à ce qui a été convenu avec le Club de Paris, la dette algérienne devra tomber à la fin de l’année, selon les prévisions du ministre des Finances, à 5 milliards de dollars. Avec l’Allemagne à qui l’on doit 763 millions dollars, les négociations sont bien avancées, indique-t-on. Place ensuite aux négociations avec le Club de Londres pour le remboursement par anticipation de la dette et qui devraient démarrer en septembre prochain. Rappelons que l’Algérie a remboursé, jusque-là, sa dette à la France pour 1,6 milliard de dollars, au Portugal pour 20 millions de dollars, aux Pays-Bas pour 45 millions de dollars, à la Belgique pour 225 millions de dollars, au Danemark pour 54,3 millions de dollars, à l’Autriche pour 369 millions de dollars, aux Etats-Unis pour 625 millions de dollars, à l’Espagne pour 690 millions de dollars, au Canada pour 255 millions de dollars, à la Suède pour 92 millions de dollars, à la Norvège pour 15,6 millions de dollars, à la Finlande pour 11,8 millions de dollars et à la Grande-Bretagne pour 202 millions de dollars et enfin la Suisse pour 66 millions de dollars. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Ce qui porte ainsi le nombre d’accords signés par l’Algérie à 14 et le montant de la dette remboursée à plus de 4 milliards de dollars. Avec la conclusion d’accords similaires avec l’Italie, l’Allemagne et le Japon et qui devraient intervenir avant le 30 novembre prochain conformément à ce qui a été convenu avec le Club de Paris, la dette algérienne devra tomber à la fin de l’année, selon les prévisions du ministre des Finances, à 5 milliards de dollars. Avec l’Allemagne à qui l’on doit 763 millions dollars, les négociations sont bien avancées, indique-t-on. Place ensuite aux négociations avec le Club de Londres pour le remboursement par anticipation de la dette et qui devraient démarrer en septembre prochain. Rappelons que l’Algérie a remboursé, jusque-là, sa dette à la France pour 1,6 milliard de dollars, au Portugal pour 20 millions de dollars, aux Pays-Bas pour 45 millions de dollars, à la Belgique pour 225 millions de dollars, au Danemark pour 54,3 millions de dollars, à l’Autriche pour 369 millions de dollars, aux Etats-Unis pour 625 millions de dollars, à l’Espagne pour 690 millions de dollars, au Canada pour 255 millions de dollars, à la Suède pour 92 millions de dollars, à la Norvège pour 15,6 millions de dollars, à la Finlande pour 11,8 millions de dollars et à la Grande-Bretagne pour 202 millions de dollars et enfin la Suisse pour 66 millions de dollars. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Plus d’énergie électrique dès septembre 2008
Le package des contrats relatifs au projet de construction de la centrale électrique de Hadjeret Ennous (Cherchell - wilaya de Tipaza) a été signé hier, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, par l’ensemble des partenaires du projet dont la première partie sera réceptionnée dès septembre 2008.
Qualifié de «plus important projet de l’industrie électrique qui soit engagé en Algérie», par le PDG de Sonelgaz, la centrale de Hadjeret Ennous produira 1.227 MW. Huit partenaires sont engagés dans le montage contractuel de ce projet et sont, en même temps, actionnaires dans la Société Kahraba Hadejeret Ennous (SKH, Spa). Il s’agit de Sonatrach (10%), Sonelgaz (10%) et Algerian Energy Company (AEC - société mixte Sonatrach / Sonelgaz qui détient 29% dans SKH) pour la partie algérienne, ainsi que SNC Lavalin et Mubadala pour la partie étrangère. SNC Lavalin (Canada) et Mubadala (Emirats Arabes Unis), regroupés au sein de la société mixte dénommée Algerian Utilities International Limited (AUIL), détiennent 51% de SKH. A ces compagnies, il faut ajouter trois banques publiques, BEA, BNA et CNEP, qui apportent 70%, soit 578 millions dollars US (mUSD) sur les 826 mUSD du montant global du projet. 248 mUSD (30% de l’investissement) sont apportés par les actionnaires de SKH à hauteur de 121,5 mUSD (49%) par Sonatrach-Sonelgaz et AEC, et 126,5 mUSD (51%) par l’AUIL (SNC Lavalin et Mubadala). Cette dernière partie représente l’investissement direct étranger, soit l’équivalent de 15,31% du montant total du projet de la centrale électrique de Hadjeret Ennous.
Les contrats signés hier concernent «l’accord d’association», les statuts de SKH, le contrat de location du terrain (appartenant à Sonelgaz) qui accueillera le projet, l’accord-cadre, le contrat de vente de l’électricité produite par la future centrale aux quatre filiales de distribution (Alger, Centre, Est, et Ouest) de Sonelgaz, le contrat de construction, les contrats de financement et les contrats d’assurances.
Le prix de vente du kWh arrêté contractuellement est de 1,898 DA (l’équivalent de 2,566 cents de dollar US) dont 1,750 DA pour la production d’électricité et 0,148 DA pour la partie combustible (gaz naturel). Il est précisé que ce prix est révisable à la baisse comme à la hausse selon le taux de change DA/dollar US et autres mesures réglementaires, taxes et impôts. Dans ce cadre, l’on précise que SKH va négocier avec l’ANDI une «convention relative aux avantages accordés aux investissements», ce qui devrait réduire les tarifs du kWh. A noter que la durée du contrat liant SKH à Sonelgaz est de 20 ans à partir de la mise en service de la centrale de Hadjeret Ennous. LE QUOTIDIEN D'ORAN
Qualifié de «plus important projet de l’industrie électrique qui soit engagé en Algérie», par le PDG de Sonelgaz, la centrale de Hadjeret Ennous produira 1.227 MW. Huit partenaires sont engagés dans le montage contractuel de ce projet et sont, en même temps, actionnaires dans la Société Kahraba Hadejeret Ennous (SKH, Spa). Il s’agit de Sonatrach (10%), Sonelgaz (10%) et Algerian Energy Company (AEC - société mixte Sonatrach / Sonelgaz qui détient 29% dans SKH) pour la partie algérienne, ainsi que SNC Lavalin et Mubadala pour la partie étrangère. SNC Lavalin (Canada) et Mubadala (Emirats Arabes Unis), regroupés au sein de la société mixte dénommée Algerian Utilities International Limited (AUIL), détiennent 51% de SKH. A ces compagnies, il faut ajouter trois banques publiques, BEA, BNA et CNEP, qui apportent 70%, soit 578 millions dollars US (mUSD) sur les 826 mUSD du montant global du projet. 248 mUSD (30% de l’investissement) sont apportés par les actionnaires de SKH à hauteur de 121,5 mUSD (49%) par Sonatrach-Sonelgaz et AEC, et 126,5 mUSD (51%) par l’AUIL (SNC Lavalin et Mubadala). Cette dernière partie représente l’investissement direct étranger, soit l’équivalent de 15,31% du montant total du projet de la centrale électrique de Hadjeret Ennous.
Les contrats signés hier concernent «l’accord d’association», les statuts de SKH, le contrat de location du terrain (appartenant à Sonelgaz) qui accueillera le projet, l’accord-cadre, le contrat de vente de l’électricité produite par la future centrale aux quatre filiales de distribution (Alger, Centre, Est, et Ouest) de Sonelgaz, le contrat de construction, les contrats de financement et les contrats d’assurances.
Le prix de vente du kWh arrêté contractuellement est de 1,898 DA (l’équivalent de 2,566 cents de dollar US) dont 1,750 DA pour la production d’électricité et 0,148 DA pour la partie combustible (gaz naturel). Il est précisé que ce prix est révisable à la baisse comme à la hausse selon le taux de change DA/dollar US et autres mesures réglementaires, taxes et impôts. Dans ce cadre, l’on précise que SKH va négocier avec l’ANDI une «convention relative aux avantages accordés aux investissements», ce qui devrait réduire les tarifs du kWh. A noter que la durée du contrat liant SKH à Sonelgaz est de 20 ans à partir de la mise en service de la centrale de Hadjeret Ennous. LE QUOTIDIEN D'ORAN
le premier groupe immobilier émirati EMAAR promet de transformer la capitale Alger à l’image de Dubaï .
Abdelaziz Bouteflika a reçu hier une délégation du groupe émirati Emaar, conduite par Mohammed Ben Ali Al-Abbar, au palais du peuple, à Alger. Au cours de l’entrevue, à laquelle ont assisté de nombreux ministres, le promoteur émirati a présenté des maquettes et plans de cinq projets pour transformer radicalement la capitale.
Le premier magistrat du pays a reçu hier une délégation du groupe émirati Emaar, conduite par le président du conseil d'administration, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, au palais du peuple, à Alger. Une rencontre à laquelle ont été associés le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que Nouredine Moussa, Mourad Medelci et Abdelhamid Temmar, respectivement ministres du Tourisme, des Finances et des Participations, et de la Promotion des investissements.
Au cours de l’entrevue, M. Ben Ali Al-Abbar a présenté des maquettes et plans de cinq projets, portant sur le développement de la baie d'Alger, la Cité de la santé d'Alger, la restructuration de la gare d'Agha, la Cité technologique de Sidi Abdellah et le complexe touristique Colonel-Abbès. Des explications ont ensuite été données par les différents responsables du groupe Emaar sur chacun des projets.
Concernant la baie d'Alger, il a été proposé son développement en relation avec les nouveaux rapports qu’aura à entretenir la ville avec son front de mer. La capitale algérienne serait un peu à l’image de la Perle du Golfe : la ville de Dubaï. Avec ses marinas et ses canaux d'eau, le front de mer donnera à la ville un “nouvel éclat”, a indiqué le président du conseil d’administration d’Emaar, en précisant que la baie d'Alger sera dotée d'hôtels luxueux, de bureaux et d’appartements de haut standing, d'espaces commerciaux de produits de luxe et d'aires de loisirs. Selon lui, ces différents apports donneront à Alger un “charme singulier et plein de distinction et de convivialité”.
Les représentants du groupe émirati ont également révélé que l'attention particulière réservée aux plans d'eau et aux espaces verts produira une ambiance “calme et sereine, alliant luxe et raffinement”.
Pour ce qui est de la Cité de la santé d'Alger, qualifiée de “cité du bien-être”, celle-ci connaîtra le même haut standing, pour devenir, de l’avis des Emiratis, un lieu “agréable pour tous ceux qui voudront allier tourisme et guérison ou tourisme et détente”, grâce à “la grande qualité” de son service de soins médicaux et paramédicaux. Ladite cité devrait inclure une université, un centre de recherche et un centre médical dans le but de “soutenir l'amélioration du savoir-faire médical”.
Quant à la gare d'Agha, située en plein centre d'Alger, elle devra être restructurée et améliorée en termes d’infrastructures, selon la délégation, pour prétendre “devenir un pôle de développement phare de tout le réseau des transports d'Alger”. Mohammed Ben Ali Al-Abbar a souligné que cette gare desservira “plus de 80 000 passagers par jour” et sera dotée, notamment d'un hôtel pour les voyageurs en transit, de même qu'un centre commercial, et de trois tours de bureaux de 9, 15 et 18 étages. Le président du conseil d'administration de la compagnie Emaar a même rassuré la partie algérienne sur la problématique des nuisances sonores propres au trafic ferroviaire de la gare d'Agha, en faisant référence à des dispositions contenues dans le plan architectural. Lesquelles dispositions viseraient à atténuer l'impact du bruit sur les riverains.
Pour ce qui est de la Cité technologique de Sidi Abdellah, située à 25 km au sud-ouest d'Alger, ses 90 hectares devraient accueillir des centres commerciaux, des zones résidentielles avec des appartements luxueux, ainsi qu'un campus universitaire. Enfin, s’agissant du complexe touristique Colonel-Abbès, qui sera implanté aussi à 25 km à l'ouest d'Alger, il sera rehaussé du même luxe et comprendra, d’après le responsable du groupe, plusieurs locaux commerciaux, des aires d'accueil et des zones résidentielles offrant des appartements haut standing et des villas avec vue sur mer.
Lors d’un point de presse, le président du conseil d'administration d’Emaar a annoncé que les études des 5 projets s'achèveront dans les prochaines semaines. Sans pour autant donner de précisions sur l’identité des requérants ni sur le montant de ces opérations. LIBERTE
Le premier magistrat du pays a reçu hier une délégation du groupe émirati Emaar, conduite par le président du conseil d'administration, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, au palais du peuple, à Alger. Une rencontre à laquelle ont été associés le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que Nouredine Moussa, Mourad Medelci et Abdelhamid Temmar, respectivement ministres du Tourisme, des Finances et des Participations, et de la Promotion des investissements.
Au cours de l’entrevue, M. Ben Ali Al-Abbar a présenté des maquettes et plans de cinq projets, portant sur le développement de la baie d'Alger, la Cité de la santé d'Alger, la restructuration de la gare d'Agha, la Cité technologique de Sidi Abdellah et le complexe touristique Colonel-Abbès. Des explications ont ensuite été données par les différents responsables du groupe Emaar sur chacun des projets.
Concernant la baie d'Alger, il a été proposé son développement en relation avec les nouveaux rapports qu’aura à entretenir la ville avec son front de mer. La capitale algérienne serait un peu à l’image de la Perle du Golfe : la ville de Dubaï. Avec ses marinas et ses canaux d'eau, le front de mer donnera à la ville un “nouvel éclat”, a indiqué le président du conseil d’administration d’Emaar, en précisant que la baie d'Alger sera dotée d'hôtels luxueux, de bureaux et d’appartements de haut standing, d'espaces commerciaux de produits de luxe et d'aires de loisirs. Selon lui, ces différents apports donneront à Alger un “charme singulier et plein de distinction et de convivialité”.
Les représentants du groupe émirati ont également révélé que l'attention particulière réservée aux plans d'eau et aux espaces verts produira une ambiance “calme et sereine, alliant luxe et raffinement”.
Pour ce qui est de la Cité de la santé d'Alger, qualifiée de “cité du bien-être”, celle-ci connaîtra le même haut standing, pour devenir, de l’avis des Emiratis, un lieu “agréable pour tous ceux qui voudront allier tourisme et guérison ou tourisme et détente”, grâce à “la grande qualité” de son service de soins médicaux et paramédicaux. Ladite cité devrait inclure une université, un centre de recherche et un centre médical dans le but de “soutenir l'amélioration du savoir-faire médical”.
Quant à la gare d'Agha, située en plein centre d'Alger, elle devra être restructurée et améliorée en termes d’infrastructures, selon la délégation, pour prétendre “devenir un pôle de développement phare de tout le réseau des transports d'Alger”. Mohammed Ben Ali Al-Abbar a souligné que cette gare desservira “plus de 80 000 passagers par jour” et sera dotée, notamment d'un hôtel pour les voyageurs en transit, de même qu'un centre commercial, et de trois tours de bureaux de 9, 15 et 18 étages. Le président du conseil d'administration de la compagnie Emaar a même rassuré la partie algérienne sur la problématique des nuisances sonores propres au trafic ferroviaire de la gare d'Agha, en faisant référence à des dispositions contenues dans le plan architectural. Lesquelles dispositions viseraient à atténuer l'impact du bruit sur les riverains.
Pour ce qui est de la Cité technologique de Sidi Abdellah, située à 25 km au sud-ouest d'Alger, ses 90 hectares devraient accueillir des centres commerciaux, des zones résidentielles avec des appartements luxueux, ainsi qu'un campus universitaire. Enfin, s’agissant du complexe touristique Colonel-Abbès, qui sera implanté aussi à 25 km à l'ouest d'Alger, il sera rehaussé du même luxe et comprendra, d’après le responsable du groupe, plusieurs locaux commerciaux, des aires d'accueil et des zones résidentielles offrant des appartements haut standing et des villas avec vue sur mer.
Lors d’un point de presse, le président du conseil d'administration d’Emaar a annoncé que les études des 5 projets s'achèveront dans les prochaines semaines. Sans pour autant donner de précisions sur l’identité des requérants ni sur le montant de ces opérations. LIBERTE
samedi 8 juillet 2006
Amendement de la loi sur les hydrocarbures: Sonatrach retrouve sa position initiale
En Algérie, les amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures approuvée par le Conseil du Gouvernement ont restitué la place qu’occupait Sonatrach dans le domaine pétrolier
Après que son rôle ait été affaibli à travers la nouvelle loi sur les hydrocarbures que Chakib Khalil avait imposé le 28 Avril 2005.
Le gouvernement a décidé de réviser le document initial de la loi sur les hydrocarbures et ce à la demande du Président de la République qui a insisté sur la nécessité de « préserver le droit de ces ressources pour les générations à venir, ce qui signifie que la loi de l’actuel ministre de l’Energie et expert auprès du FMI n’a pas eu « les garanties » nécessaires et demandées qui permettent à la compagnie Sonatrach « de ne pas étouffer » c’est de quoi a mis en garde pas uniquement la fédération nationale des travailleurs des hydrocarbures mais également le patronat et les partis politiques.
Le gouvernement a pratiqué « une opération chirurgicale » en urgence sur la loi sur les hydrocarbures de Chakib Khalil de manière à permettre à Sonatrach de récupérer sa position et son rôle axial sur toutes les activités en rapport avec la prospection, la recherche et l’exploitation, alors qu’avec la loi du ministre elle devait être traitée comme les autres compagnies étrangères et n’aurait aucune priorité dans l’obtention des projets. Des sources ministérielles ont indiqué que la loi sur les hydrocarbures, soumise au Conseil du Gouvernement lors de sa réunion en attendant d’être exposée Dimanche prochain au Conseil des Ministres, a été modifiée en rendant la participation de Sonatrach « obligatoire » dans les contrats d’exploitation accordé aux compagnies étrangères travaillant en Algérie et avec 51%, après que cette participation dans la loi sur les hydrocarbures « article 48 » était « optionnelle ».
Ce nouvel amendement permet à Sonatrach de garder les droits des Algériens qui sont sous terre mais également renforcer et soutenir les capacités de production actuelles, ce qui permet d’augmenter la part de l’Algérie des revenus des hydrocarbures dont les prix enregistrent des chiffres records dans les bourses internationales et elle postule à poursuivre dans cette même direction pendant des années vu l’augmentation de la demande sur l’énergie. El-Khabar
Après que son rôle ait été affaibli à travers la nouvelle loi sur les hydrocarbures que Chakib Khalil avait imposé le 28 Avril 2005.
Le gouvernement a décidé de réviser le document initial de la loi sur les hydrocarbures et ce à la demande du Président de la République qui a insisté sur la nécessité de « préserver le droit de ces ressources pour les générations à venir, ce qui signifie que la loi de l’actuel ministre de l’Energie et expert auprès du FMI n’a pas eu « les garanties » nécessaires et demandées qui permettent à la compagnie Sonatrach « de ne pas étouffer » c’est de quoi a mis en garde pas uniquement la fédération nationale des travailleurs des hydrocarbures mais également le patronat et les partis politiques.
Le gouvernement a pratiqué « une opération chirurgicale » en urgence sur la loi sur les hydrocarbures de Chakib Khalil de manière à permettre à Sonatrach de récupérer sa position et son rôle axial sur toutes les activités en rapport avec la prospection, la recherche et l’exploitation, alors qu’avec la loi du ministre elle devait être traitée comme les autres compagnies étrangères et n’aurait aucune priorité dans l’obtention des projets. Des sources ministérielles ont indiqué que la loi sur les hydrocarbures, soumise au Conseil du Gouvernement lors de sa réunion en attendant d’être exposée Dimanche prochain au Conseil des Ministres, a été modifiée en rendant la participation de Sonatrach « obligatoire » dans les contrats d’exploitation accordé aux compagnies étrangères travaillant en Algérie et avec 51%, après que cette participation dans la loi sur les hydrocarbures « article 48 » était « optionnelle ».
Ce nouvel amendement permet à Sonatrach de garder les droits des Algériens qui sont sous terre mais également renforcer et soutenir les capacités de production actuelles, ce qui permet d’augmenter la part de l’Algérie des revenus des hydrocarbures dont les prix enregistrent des chiffres records dans les bourses internationales et elle postule à poursuivre dans cette même direction pendant des années vu l’augmentation de la demande sur l’énergie. El-Khabar
GEMALTO remporte un contrat en Algérie
(AOF) - Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, annonce avoir été sélectionné par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale des Travailleurs Salariés (CNAS) comme son unique fournisseur pour le déploiement des premières cartes d'assurance sociale en Algérie. En tant que maître d'oeuvre de ce programme, Gemalto assure la gestion complète du projet. Les cartes seront déployées massivement en 2007, avec un volume total de 7 millions de cartes à microprocesseur.
Dans le cadre de ce contrat, Gemalto livrera à la CNAS un système clés en main reposant sur des cartes à microprocesseur pour garantir une sécurité de bout en bout depuis la prescription jusqu'au remboursement de l'assuré par l'intermédiaire d'une authentification forte de l'assuré et du professionnel de santé, d'une signature électronique et d'un chiffrement de la feuille de soin.
Dans le cadre de ce contrat, Gemalto livrera à la CNAS un système clés en main reposant sur des cartes à microprocesseur pour garantir une sécurité de bout en bout depuis la prescription jusqu'au remboursement de l'assuré par l'intermédiaire d'une authentification forte de l'assuré et du professionnel de santé, d'une signature électronique et d'un chiffrement de la feuille de soin.
Algérie-Canada: ouverture d'une ligne aérienne entre Alger et Montréal
Washington - L'Algérie et le Canada ont conclu, mercredi, à Ottawa (Canada), un accord bilatéral sur le transport aérien qui permettra à la compagnie nationale Air Algérie d'ouvrir une ligne aérienne entre Alger et Montréal, a appris l' APS auprès de l' Ambassade d' Algérie dans la capitale canadienne. MM. Smail Benamara, Ambassadeur d' Algérie à Ottawa et John Mac nab, négociateur en chef des accords aériens auprès du ministère des transports, de l'infrastructure et des collectivités et du ministère du commerce international, ont procédé mercredi, au siège du ministère du commerce international, à Ottawa, à la signature du Procès-verbal et au paraphe de l'accord aérien entre l'Algérie et le Canada. APS
samedi 1 juillet 2006
Alstom Décroche le contrat
Alger aura son tramway dans 36 mois
Alger aura son tramway dans 36 mois
Le contrat de réalisation de la première ligne du tramway d’Alger a été signé jeudi dernier entre l’Entreprise du métro d’Alger et le groupement Mediterrail (Alstom, Todini, ETRHB) en présence du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, et du président-directeur général d’Alstom, Patrick Kron.
La valeur totale du contrat s’élève à 356 millions d’euros. Alstom et ses partenaires devraient entamer les travaux au cours de cette semaine si l’on tient compte des déclarations du ministre afin d’achever ce projet au plus tard en 2009. Le délai de réalisation ne devrait, donc, pas dépasser les 36 mois. « Nous n’avons pas l’habitude de signer des contrats et de les ranger dans les tiroirs », a souligné à ce propos Mohamed Maghlaoui. Espérons que ce projet ne connaîtra pas le même sort que le Métro d’Alger et la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger qui ont enregistré beaucoup de retard. « Ce premier contrat concerne la première étape pour 16 km. Il y a des études qui sont en cours pour les autres étapes et qui vont porter la longueur totale de la branche est du tramway à 26 km », a noté Mohamed Maghlaoui. La première ligne du tramway d’Alger, d’une distance de 16,3 km, reliera le carrefour du Ruisseau/chemin des Fusillés à Bordj El Kiffan. Elle comprend 30 stations en attendant la réalisation d’une extension de 8 stations jusqu’à Dergana. Ainsi, 8 secteurs seront desservis. Il s’agit du carrefour des Fusillés, Hussein Dey (rue de Tripoli), El Harrach, Cinq Maisons, cité les Bananiers, Bab Ezzouar, Bordj El Kiffan et Dergana. Entre 150 000 et 185 000 personnes devraient emprunter ce moyen de transport dans cette première ligne, prévoit-on. A l’horizon 2020, cette demande de déplacement qui croît au rythme de 1,5% par an devrait atteindre 4,5 millions de déplacements par jour. Le groupe français Alstom s’engage en vertu du contrat signé avec la partie algérienne à fournir le matériel roulant et la maintenance. Il sera aussi chargé des voies, du système d’alimentation, de l’électrification de traction, du système de signalisation, des équipements de commande, d’une partie des travaux publics et d’un atelier. Les premiers tramways, souligne-t-on, seront livrés en 2009 pour la mise en service commerciale de la ligne. Pour ce qui est des expropriations, un recensement conjoint avec les walis délégués aux trois circonscriptions administratives (Hussein Dey, Dar El Beida, El Harrach) a été effectué, annonce-t-on. Une réunion devait se tenir le 26 juin dernier au niveau de la wilaya d’Alger pour arrêter la liste des logements à mettre à la disposition de l’Entreprise du métro d’Alger pour compenser les familles expropriées. Selon le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, la réalisation du tramway s’inscrit dans la logique de doter la capitale, Alger, qui compte plus de 3 millions d’habitants et environ 700 000 travailleurs, d’un réseau de transport moderne et cohérent. Ce réseau sera constitué également d’une société publique de transport collectif par bus, en l’occurrence l’Etusa, qui sera réhabilitée, d’une première ligne de métro, ainsi que d’une série de sept téléphériques, a-t-il précisé. EL WATAN
La valeur totale du contrat s’élève à 356 millions d’euros. Alstom et ses partenaires devraient entamer les travaux au cours de cette semaine si l’on tient compte des déclarations du ministre afin d’achever ce projet au plus tard en 2009. Le délai de réalisation ne devrait, donc, pas dépasser les 36 mois. « Nous n’avons pas l’habitude de signer des contrats et de les ranger dans les tiroirs », a souligné à ce propos Mohamed Maghlaoui. Espérons que ce projet ne connaîtra pas le même sort que le Métro d’Alger et la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger qui ont enregistré beaucoup de retard. « Ce premier contrat concerne la première étape pour 16 km. Il y a des études qui sont en cours pour les autres étapes et qui vont porter la longueur totale de la branche est du tramway à 26 km », a noté Mohamed Maghlaoui. La première ligne du tramway d’Alger, d’une distance de 16,3 km, reliera le carrefour du Ruisseau/chemin des Fusillés à Bordj El Kiffan. Elle comprend 30 stations en attendant la réalisation d’une extension de 8 stations jusqu’à Dergana. Ainsi, 8 secteurs seront desservis. Il s’agit du carrefour des Fusillés, Hussein Dey (rue de Tripoli), El Harrach, Cinq Maisons, cité les Bananiers, Bab Ezzouar, Bordj El Kiffan et Dergana. Entre 150 000 et 185 000 personnes devraient emprunter ce moyen de transport dans cette première ligne, prévoit-on. A l’horizon 2020, cette demande de déplacement qui croît au rythme de 1,5% par an devrait atteindre 4,5 millions de déplacements par jour. Le groupe français Alstom s’engage en vertu du contrat signé avec la partie algérienne à fournir le matériel roulant et la maintenance. Il sera aussi chargé des voies, du système d’alimentation, de l’électrification de traction, du système de signalisation, des équipements de commande, d’une partie des travaux publics et d’un atelier. Les premiers tramways, souligne-t-on, seront livrés en 2009 pour la mise en service commerciale de la ligne. Pour ce qui est des expropriations, un recensement conjoint avec les walis délégués aux trois circonscriptions administratives (Hussein Dey, Dar El Beida, El Harrach) a été effectué, annonce-t-on. Une réunion devait se tenir le 26 juin dernier au niveau de la wilaya d’Alger pour arrêter la liste des logements à mettre à la disposition de l’Entreprise du métro d’Alger pour compenser les familles expropriées. Selon le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, la réalisation du tramway s’inscrit dans la logique de doter la capitale, Alger, qui compte plus de 3 millions d’habitants et environ 700 000 travailleurs, d’un réseau de transport moderne et cohérent. Ce réseau sera constitué également d’une société publique de transport collectif par bus, en l’occurrence l’Etusa, qui sera réhabilitée, d’une première ligne de métro, ainsi que d’une série de sept téléphériques, a-t-il précisé. EL WATAN
Autoroute Est-ouest: le tronçon BBA-Chlef livré en 2007
Alger - Le tronçon central de la future autoroute Est-Ouest reliant Bordj Bou Arreridj à Chlef, de part et d'autre d'Alger sur 300 km, doit être entièrement achevé et livré l'année prochaine, a annoncé samedi à Alger le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Les sociétés étrangères retenues pour la réalisation de cette voie de 1216 km "ont déjà installé leurs chantiers et les travaux doivent être commencer incessamment", a indiqué M. Ghoul aux journalistes, en affirmant que le tronçon Bordj Bou Arreridj-Chlef "sera livré en 2007". APS
Balance commerciale: excédent de 12,37 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois 2006
Alger - La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excédent de 12,37 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois de 2006, contre 8,42 milliards de dollars au cours de la même période 2005, selon des données recueillies samedi par l'APS auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes. APS