Source: Liberté
mercredi 28 février 2007
Source: Liberté
mardi 27 février 2007
Cevital propose la réalisation d’un mégacomplexe industriel intégré
Ce projet articulé autour de la construction d’un nouveau port à l’embouchure de l’oued Isser comprend une vaste zone industrielle où seront implantés un complexe sidérurgique, un autre de production d’aluminium, sept projets pétrochimiques, des chantiers navals, des unités de construction automobile, de fabrication de conteneurs, de dessalement d’eau de mer, une centrale de 1 200 MW. D’un coût dépassant 20 milliards de dollars, le complexe générera avant 2015, 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et permettra de créer plus de 100 000 emplois directs et plusde 1 million d’emplois indirects. Des investisseurs sud-coréens, américains, européens et japonais, notamment, ont confirmé leur engagement à participer à ce projet.
Un complexe logistique, industriel et énergétique intégré autour de 5 à 7 pôles d’activité, en présentant le projet, Cap-2015, “de grande envergure”. Hier lors des Assises nationales de l'industrie, le patron de Cevital semble “coller” à la vision développée par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements, en un mot avec la nouvelle stratégie industrielle esquissée par l’Exécutif. En tout cas, il est en phase avec l’idée de zones d’activités industrielles intégrées suggérées dans le document portant stratégie et politiques de relance de l’industrie. Ce projet intégré s’articule autour de la construction d’un nouveau port situé à l’embouchure de l’oued Isser, (plus de 20 kilomètres de quai, sur une superficie de 1 500 hectares dont 30% gagnés sur la mer), un véritable hub logistique national et international multimodal et qui permettra l’éclatement des trafics des containers en provenance d’Asie et d’Amérique. Ce complexe pourrait aussi loger des pôles de compétitivité de compétence industrielle, sept projets dans la pétrochimie, un complexe de production d’aluminium (400 000 tonnes par an), un complexe sidérurgique (réduction directe : 10 millions de tonnes par an), la construction navale, la construction automobile, la fabrication de containers, la production d’électricité (une centrale de 1 200 mégawwatts), une usine de dessalement d’eau de mer, et d’autres industries. Le projet prévoit aussi la création d’une nouvelle ville de 250 000 habitants dotée de toutes les infrastructures modernes, (hôpitaux, écoles, université, centre de recherche, centre d’affaires, centres commerciaux, hôtels, centre de loisirs…) l’investissement total est estimé à plus de 20 milliards de dollars, en association entre l’État et les acteurs privés nationaux et internationaux. Des investisseurs sud-coréens, européens, des Chinois, des Japonais, des Américains et du Moyen- Orient ont confirmé leur engagement à participer à la réalisation de ce projet. Ce complexe logistique, industriel et énergétique intégré pourrait créer plus de 100 000 emplois directs et plus de un million d’emplois indirects. Il pourrait induire 15 milliards de dollars de recettes d’exportations hors hydrocarbures avant 2015 et 30 milliards de dollars avant 2030. Il contribuera de façon décisive à la baisse du chômage en Algérie et augmentera de façon importante la richesse nationale. Cevital représente l’exemple même d’une stratégie de développement réussie. De l’émergence dans le secteur de la sidérurgie et la métallurgie ainsi que la distribution automobile dès 1971, le groupe se consolide dans l’agroalimentaire, avec une croissance très forte autour du site de Béjaïa à partir de 1998 puis il se diversifie autour de 3 à 4 nouveaux métiers (verre plat, préfabriqué, grande distribution). Aujourd’hui, le groupe pèse 1,3 milliard de dollars US de chiffre d’affaires et emploie 5 500 travailleurs, une diversification sur plus de 10 métiers avec des structures financières et managériales fortes. Cevital affiche une dynamique de croissance “explosive” autour d’objectifs ambitieux à l’horizon 2010 : plus de 25 000 employés et un chiffre d’affaires de 4 à 5 milliards de dollars US avec un programme d’investissement très agressif de 2,3 milliards de dollars entre 2006 à 2010. La filière agroalimentaire connaît une croissance du chiffre d’affaires de 50% par an. Le chiffre d’affaires au niveau de cette filière est passé de 3,2 milliards de dinars en 1999 à 62,8 milliards de dinars en 2006 : un véritable saut exceptionnel. Du coup, Cevital est devenu un grand contributeur au budget de l’État. Entre 1999 à 2006, Cevital a versé au budget de l’État 49 milliards de dinars, soit 54%, des richesses créées. Le groupe a réinvesti 41 milliards de dinars soit 45% des richesses du groupe. Les bénéfices distribués ne constituent que 1%, des richesses soit seulement 1 milliard de dinars. C’est dire que l’État à travers la fiscalité est le principal actionnaire des entreprises privées. Le succès de Cevital repose en fait “sur le ciblage stratégique robuste, un socle solide et une diversification graduelle”. Le groupe s’appuie sur une excellence mondiale au niveau des coûts (intégration industrielle et logistique très poussée). Cevital pense grand, à travers une politique d’investissement volontariste sous-tendue par un potentiel export régional et global, et enfin le groupe est animé d’un ancrage et d’une sensibilité nationale très forts en investissant et en s’investissant sur le terrain algérien. Ce sont autant de paramètres qui font le succès story de Cevital et qui pourrait être transposée à l’échelle d’une nation. Un volontarisme au plus haut niveau de l’État, une association très forte entre l’État et les acteurs privés de sensibilité nationale, une politique intégrée (formation, logistique, aménagement…) et enfin une exécution décisive et rapide. Voilà les conditions de succès. Liberté
Un accord stratégique sur le point d’être signé avec le premier électricien espagnol Endesa pour la réalisation d’une centrale de 2 000 MW dédiée à l’exportation vers l’Espagne
L’arrangement prévoit un investissement de 2,5 milliards d’euros dans des projets notamment en matière d’énergies renouvelables en Algérie.
La première compagnie espagnole d’électricité Endesa a fait part hier de son vif intérêt pour la conclusion d’un “accord stratégique à long terme” et pour l’établissement d’une “coopération globale” avec les sociétés algériennes dans le secteur énergétique. Endesa a indiqué dans un communiqué que cette accord, qui a fait l’objet récemment de discussions entre le directeur général de la compagnie espagnole, Rafael Miranda, et les responsables algériens du secteur de l’énergie, porterait sur divers projets, notamment celui de la construction en Algérie d’une centrale électrique modulaire à cycle combiné de 2 000 MW. Cette centrale pourra alimenter en énergie tant l’Algérie que l’Espagne à travers l’interconnexion directe (câble électrique) qui sera établie entre les deux pays, a noté la compagnie. Cet accord stratégique porterait aussi sur des projets dans les secteurs de l’énergie éolienne, solaire-photovoltaïque, solaire-thermique et de biomasse, et “pourrait supposer un investissement de près de 2,5 milliards d’euros”, selon la même source. Dans ce contexte, Endesa s’est dite prête à apporter son “expérience” dans la construction de centrales, gestion de projets et systèmes complexes, financement de projets internationaux et formation des techniciens algériens. “Cet accord supposerait pour Endesa compléter tant son plan de capacité en Espagne et au Portugal que sa stratégie dans l’arc méditerranéen”, souligne le communiqué qui rappelle que l’interconnexion électrique entre l’Espagne et l’Algérie est incluse dans les “projets d’intérêt commun” de l’Union européenne. Endesa s’est félicitée des “bonnes relations et de l’entente” qui existent avec la Société nationale des hydrocarbures Sonatrach, avec laquelle elle est partenaire dans le projet Medgaz et dans l’usine de regazéification de Reganosa (région espagnole de Galice) et avec laquelle elle a signé, en mai 2006, un contrat pour l’achat de gaz algérien pour un volume de 1 milliard de m3/an, sur une période de 20 ans. Liberté
La construction d’une raffinerie à Tiaret est toujours d’actualité, selon Dr Feghouli. Sur les 53 milliards de dollars réalisés au titre des revenus des exportations des hydrocarbures par Sonatrach, en 2006, plus de la moitié de cette manne en devises a été obtenue à partir de la seule zone pétrochimique d’Arzew (Oran) qui participe également avec 40% au PIB.
Selon les responsables de l’entreprise, pour cet exercice 2006, la société nationale des hydrocarbures, l’une des premières à l’échelle africaine et la 12ème dans le monde, a réalisé des revenus de plus de 9 milliards de dollars par rapport à 2005. Pour les cinq années a venir, la Sonatrach envisage d’injecter plus de 40 milliards de dollars dans des projets de grande envergure, comme la création de la nouvelle zone pétrochimique de Béni Saf, dans la wilaya de Aïn Témouchent, qui sera implantée sur une superficie de 6 000 hectares, avec des complexes de transformation de renom ainsi que la construction d’une nouvelle raffinerie dans les Hauts Plateaux, notamment à Tiaret, d’une capacité de traitement de 15millions de tonnes par an. Lors de son passage au Forum de la Radio EL Bahia, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du 24 février, le vice-président chargé de l’activité Avala a tenu à démentir l’information concernant le déplacement vers une autre wilaya de l’installation de la nouvelle raffinerie.
Délocalisation
Il s’agit, a-t-il expliqué, de la délocalisation du premier site vers un autre situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, dans une zone qui s’apprête mieux pour la réception d’une telle unité de traitement pétrochimique. Il a saisi l’occasion pour dire que plus d’une dizaine de projets de grande importance, figurant au programme de développement de son département, ont fait l’objet d’avis d’appels d’offres internationaux. Ces nouveaux projets auront pour cadre également les anciennes zones pétrochimiques d’Arzew à l’Ouest et de Skikda à l’Est. Pour ce qui est des exportations, les données présentées hier sur les ondes ont été exposées par les services de l’inspection de l’administration des douanes d’Arzew, qui avaient annoncé que des exportations de l’ordre de plus de 30 milliards de dollars ont été enregistrées uniquement à partir des ports pétroliers et méthaniers d’Arzew et de Béthioua. L’on saura que pour l’année écoulée, les statistiques exposées ont fait ressortir qu’il a été exporté plus de 220 millions de tonnes de pétrole, 76 millions de tonnes de condensat et 144 tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL). Lors de son intervention, M Abdelhafid Feghouli n’a pas manqué de rappeler que parmi les autres activités regroupées au sein de l’entreprise mère, qui est une société intégrée, AVAL s’occupe des complexes de liquéfaction de gaz naturel et des GPL des raffineries ainsi que des holding et des filiales de la pétrochimie. Les trois autres activités reposent sur tous les travaux de prospection ou de recherches (Amont), les transports par canalisation des hydrocarbures, avec 16 000 kilomètres de pipe-line, oléoduc et autres à partir des gisements du grand Sud et, enfin, la commercialisation de l’ensemble des hydrocarbures et produits dérivés pour le marché international ou local. Ainsi, avec un effectif de 6 000 employés, l’activité Aval a pour mission l’élaboration et la mise en oeuvre des politiques et stratégies de développement et de l’exploitation de l’aval pétrolier et gazier. Elle assure également tous les supports techniques pour les autres secteurs d’activités relevant de l’entreprise nationale. ELWATAN
samedi 24 février 2007
FOOD&BEVERAGE INTERNATIONALE : Inauguration de Crossroads à Alger
La société américaine Food&Beverage Internationale a officiellement inauguré, jeudi dernier, son premier restaurant en Algérie, Crossroads en l’occurrence. Situé à proximité de la rue Didouche-Mourad, ce nouvel établissement est constitué d’Algériens, de Libanais et d’Espagnols. Avec un investissement prometteur, Crossroads est équipé des dernières tendances dans le monde de la restauration et se veut un établissement dynamique qui répond aux attentes et au style d’une clientèle d’exception. LIBERTE
Plus de 1 800 milliards de DA de crédits octroyés par les banques en 2006
Le forum de la Chaîne II de la Radio nationale, "Le rendez-vous du jeudi", a reçu le délégué de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Abderahmane Benkhalfa. Celui-ci dira que les banques algériennes ont octroyé, en 2006, plus de 1 800 milliards de DA de crédits et collecté plus de 2 500 milliards de DA de ressources. "Les crédits octroyés à la fois aux entreprises et aux ménages ont dépassé 1.800 milliards de dinars en 2006 et les banques ont amassé plus de 2 500 milliards de ressources", a déclaré M. Benkhalfa, lors de cette émission. Selon lui, les portefeuilles de ces banques ont augmenté de 15% entre 2005 et 2006, malgré "une bancarisation limitée". Actualité oblige, le débat a tourné autour du dysfonctionnement du système bancaire, avec les scandales financiers qu'enregistre la place financière depuis quelques temps. M. Benkhalfa, s'est ainsi exprimé sur les dysfonctionnements qu'a connus le secteur des banques, et ceux que l'économie peut connaître dans cette phase de croissance. Il a indiqué dans ce cadre nous sommes à un moment crucial du développement du secteur bancaire et financier. Il dira, néanmoins, que nous avons encore beaucoup à faire dans le secteur des services, plus précisément les services bancaires et financiers. "Nous sommes au cœur de cette problématique du développement des services dans le pays. Nous avons trois exigences à réussir". Il cite à cet effet, le premier challenge à réussir : la réforme. C'est essentiellement la modernisation du travail bancaire. En seconde priorité, c'est l'extension bancaire. Il dira qu'actuellement, il y a un site bancaire pour 28 000 habitants, sans tenir compte de la Poste qui, souligne-t-il, est en train d'évoluer. Il y a d'après lui, actuellement 1 300 points bancaires à travers le territoire national (grandes et petites agences) en rapport avec 32 millions d'habitants soit un site pour 28 000 habitants, c'est peu. Les normes, dans les pays de l'équivalence de l'Algérie, font qu'un site bancaire couvre souvent 10 à 15 000 habitants. Il note dans le même volet que, la couverture du service bancaire est encore à améliorer. "L'extension du service bancaire par rapport à la modernisation bancaire, est un élément fondamental. Nombre de choses sont également à revoir, notamment sur le plan de la qualité de la relation, sur le plan de réponse à la clientèle, ou sur le plan même de la bancarisation de l'économie et des ménages. Beaucoup de situations difficiles viennent du fait que, les agents actuels sont des agents surchargés". La troisième priorité de la réforme financière se caractérise, selon M. Benkhalfa, en "la sécurisation de la place. La sécurité financière, est un tout qui fait parti de la sécurité des moyens de versements. Ce sont des éléments essentiels qui font partie intégrante du volet important du développement de la réforme. Il estime que le carrefour actuel est un carrefour difficile, car il faut à la fois qu'"on modernise, qu'on étende et qu'en même temps on fasse des choses sûres". Le délégué de l'ABEF, a évoqué les scandales qu'a connus la place financière disant que " C'est regrettable qu'on arrive à ces situations ". LE MAGHREB
Un milliard d’euros d’investissements allemands en discussion
Deux contrats ont été signés jeudi dernier entre des entreprises algériennes et allemandes.
Un milliard d’euros d’investissement est actuellement sur la table des négociations. C’est du moins ce qu’a révélé jeudi le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et de l’industrie, M. Andreas, lors du Forum d’affaires algéro-allemand (F3A) organisé à la résidence d’État El-Mithaq. En marge de la rencontre, deux contrats ont été signés entre deux entreprises privées algériennes et deux entreprises allemandes dans le domaine du transport maritime et dans l’électricité. Le premier contrat a été signé entre le groupe algérien privé Dalhi (société immobilière) et Siemens Algérie pour la fourniture clé en main d’un poste électrique haute/moyenne tension pour alimenter tout le projet Alger Medina. Le second contrat a été paraphé entre l’entreprise privée algérienne AMS et l’allemande Sloman Neptun portant création d’une joint-venture dans le domaine du transport maritime. Pour le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et de l’industrie, les nombreuses visites de délégations d’hommes d’affaires allemands en Algérie soulignent l’intérêt des Allemands pour le marché algérien. Plus de 140 entreprises et bureaux de liaison allemands sont aujourd’hui installés. Les investissements directs allemands, des dernières années, représentent environ 350 millions d’euros au total. M. Andreas cite dans ce cadre les exemples de Henkel, Knauf, Linde, Messer, Siemens, ZF, BASF DHL, Dywidag. Le groupe Knauf, qui a racheté 50% des actions de la plâtrerie de Fleurus, a semble-t-il, sollicité les pouvoirs publics pour le rachat des 50% des actions restantes. Par ailleurs, le Conseil national des participations de l’État pourrait avaliser ce dimanche le rachat de l’Entreprise algérienne des gaz industriels (Engi) par le groupe allemand Linde. Le regain d’intérêt allemand pour le marché algérien est illustré par les échanges commerciaux en constante augmentation. En 2005, les importations de l’Allemagne en provenance d’Algérie se sont élevées à 1,6 milliard d’euros, alors que ses exportations vers l’Algérie se sont chiffrées à 1,1 milliard d’euros. Cela fait de l’Algérie le 5e partenaire commercial de l’Allemagne dans le monde arabe (après les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Koweït). Pour autant la rigueur allemande est contrariée par la bureaucratie et les lenteurs de l’administration algérienne. De nombreuses entreprises allemandes, qui ont manifesté leur intérêt pour les reprises des entreprises publiques, ont abandonné en raison des négociations qui parfois durent des années avec les SGP, qui elles ne décident de rien. Ce que souhaitent les Allemands, ce sont des négociations directes avec ceux qui sont habilités à prendre les décisions pour justement accélérer les opérations de privatisation. Pour autant, le ministre des Participations, Abdelhamid Temmar, qualifiant les relations entre les deux pays de “pas assez fortes” invite les Allemands à plus d’engagements en Algérie, estimant que l’Allemagne a des atouts compétitifs qui peuvent être utilisés à travers les prises de participation dans les privatisations mais aussi en investissement direct. “L’Allemagne transporte ses IDE, son intelligence, son savoir-faire en Chine, et d’autres régions d’Asie, pourquoi pas en Algérie?” s’interroge M. Temmar. Le ministre allemand de l’Économie et de la Technologie, Michael Glos, explique que les Allemands sont intéressés par le marché algérien non seulement pour vendre mais aussi pour avoir des relations durables. “Les entreprises allemandes qui étaient, dans le passé, des partenaires importants de l’Algérie, sont aujourd’hui prêtes à contribuer activement à l’ouverture, la modernisation et la diversification de l’économie algérienne en y apportant leur technologie, leur savoir-faire et leur expertise technique”, souligne M. Glos. Le ministre allemand semble porteur d’un message politique fort en évoquant l’invitation par Angela Merkel, la chancelière allemande du président de la République au prochain sommet du G8. Par ailleurs, pour l’Allemagne, qui préside actuellement l’Union européenne, l’Algérie pourrait constituer une alternative en matière de diversification des approvisionnements en gaz. Il est aussi question du soutien allemand au processus d’adhésion de l’Algérie à l’OMC. L’intérêt des Allemands pour le marché algérien fait que notre pays a été choisi pour être “le pays partenaire” de la 10e édition du Forum arabo-allemand qui se tiendra du 11 au 13 juillet prochain à Berlin. La Chambre algéro-allemande de commerce et de l’industrie, regroupant environ 250 membres, fera d’ailleurs dans les prochains mois la promotion de la destination Algérie dans une quinzaine de villes allemandes. Liberté
Une croissance annuelle de 7-8% indispensable
La croissance réalisée par le pays entre l’année 2000 et 2006, estimée à plus de 4,7%, est tirée essentiellement des hydrocarbures qui représentent 40%, voire 50% du produit intérieur brut (PIB). Une croissance signifie en principe une évolution de la valeur ajoutée et une diminution à terme du taux de chômage. L’idéal, c’est d’analyser les 50% ou 60% restant du PIB d’une manière structurelle pour voir quels sont les segments qui ont permis réellement une croissance assez importante ayant un impact sur la création d’emploi. Il s’agit des secteurs de l’agriculture, des industries manufacturière, mécanique, sidérurgique, électronique, pharmaceutique et le tourisme. De nos jours, on s’oriente progressivement vers le secteur des services qui a un caractère de plus en plus marchand. C’est aussi un des secteurs sur lesquels peut miser le pays pour concrétiser sa croissance.C’est l’analyse faite par le Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international, sur la situation économique qui prévaut en Algérie. Pour cet analyste, une croissance à deux chiffres est possible à moyen long terme. Les 3% de croissance réalisés en 2006, statistiques émanant du FMI, restent, selon le Dr Mebtoul, un taux extrêmement faible comparativement aux dépenses publiques. En effet, il a été dégagé une enveloppe de 7 milliards de dollars US pour le pré-plan 1999-2004 et le plan de soutien à la relance économique évalué à 140 milliards de dollars US entre 2005-2009. Ainsi, les pouvoirs publics doivent se lancer le défi d’encourager davantage les exportations hors hydrocarbures. Car, depuis 1970 jusqu’à 2006, l’évolution enregistrée par les exportations hors hydrocarbures n’a, avouera Abderrahmane Mebtoul, pas dépassé 5% du PIB. Elle n’était que de 2,8% en 2006. “Si l’on veut atteindre l’ambitieux taux de chômage à un seul chiffre, il faut arriver sur 5 à 10 ans, à une croissance annuelle de 7 à 8%”, précisera M. Mebtoul, sur les ondes de la radio Chaîne III. Sur un autre registre, il a indiqué que le document, préliminaire présenté par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) sur la stratégie industrielle, a été remanié plusieurs fois lors des différents Conseils de gouvernement.
Badreddine KHRIS- Liberté
Le Président Directeur Général de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a révélé que la compagnie nationale n’a jusqu’à présent pas parlé de la dissolution de la compagnie Brown & Root Condor et que le Président Directeur Général de cette compagnie, M. Karim Djebour, occupe toujours le même poste. Le premier responsable de Sonatrach a annoncé que les revenus des exportations des hydrocarbures, selon des chiffres estimatifs de 2006, ont atteint les 58 milliards de dollars dont 53.5 milliards pour Sonatrach.M. Meziane a indiqué que de bons résultats ont été enregistrés en 2006, ainsi pour ce qui est de la production, la compagnie a atteint 98% des buts tracés dans le domaine du pétrole, idem pour le gaz. Les revenus de Sonatrach sont de 53.5 milliards de dollars, c'est-à-dire 9 milliards de dollars de plus qu’en 2005. Pour ce qui est de la part des entreprises étrangères, elle a atteint les 4.5 milliards de dollars, en attendant d’avoir les chiffres définitifs.En ce qui concerne la loi sur les hydrocarbures amendée, qui a provoqué une polémique au milieu des entreprises étrangères, il indique que Sonatrach est une compagnie économique à but commercial, qui travaille avec des compagnies étrangères, et selon les contrats qui la lient à ces dernières elle doit payer des taxes à l’Etat. La nouvelle loi des hydrocarbures est entrée vigueur et Sonatrach va l’appliquer comme elle est, elle ne cherche pas en faire une autre lecture.Pour ce qui est d’une éventuelle dissolution de la compagnie Brown & Root Condor, il révèle qu’ils n’ont jamais parlé de cela et jusqu’à présent, ils n’ont fait que désigner les dirigeants administratifs pour les représenter au Conseil d’Administration de la compagnie, et il s’agit de MM. Ali Rezaiguia et Elhadj Hammou, en plus d’avoir désigné le PDG de la même compagnie en la personne de M. Karim Djebour, qui occupe toujours cette fonction.Le PDG de Sonatrach a par ailleurs abordé les projets de cette dernière, révélant que la compagnie possédait un programme d’investissement pour les cinq années à venir d’une valeur de 44 milliards de dollars, qui va pour sa grande partie être financé par des ressources locales directes. Cependant il ajoute qu’il faut préciser que la compagnie est liée par des accords avec des banques étrangères avec les quelles elle peut traiter en cas de nécessité. Il est à noter que les dettes de Sonatrach sont passées de 2.4 milliards de dollars au début 2006 à 600 millions de dollars en 2007, après avoir réglé la plus grande partie par anticipation. El Khabar
jeudi 22 février 2007
D’aucuns potentiels bénéficiaires de cette aide restent sceptiques.
La société Danone Djurdjura est prête à apporter son aide pour trouver les solutions aux problèmes que vivent quotidiennement les producteurs de lait. L’entreprise a pris la décision de partager avec eux les coûts de production tels que l’achat des aliments dont les prix connaissent actuellement une hausse de près de 40%. Ainsi, le célèbre fabricant de yaourt dans le monde prendra en charge durant toute l’année en cours 20% du prix du concentré destiné aux vaches à lait que ses producteurs achèteront auprès de l’Office national des aliments du bétail (Onab).
Le prix de cet aliment, qui était affiché à 2 925 DA, baissera désormais à 2 400 DA. Mieux, Danone Djurdjura compte financer jusqu’à 75% l’achat des génisses. Il s’agit d’une avance qui permettra aux producteurs de lait de renouveler leur cheptel et disposer d’un patrimoine génétique de qualité. Le remboursement se fera avec des facilités sur une durée de 3 années et demie à travers la paye du lait. En d’autres termes, le producteur remboursera cette sorte de prêt en vendant le lait à Danone. Les dirigeants de Danone accorderont toutefois, selon un de leurs représentants, des avantages pour que le producteur réalise des bénéfices. Pour cela, l’entreprise peut assurer le financement de 600 génisses pour l’année 2007. Un tiers a été déjà utilisé. Le reste peut être acheté par les producteurs de Blida dont un centre de collecte vient d’être inauguré. La collecte du lait est l’autre créneau dans lequel va investir Danone. Il a été créé 9 centres à travers 6 wilayas du pays dont Béjaïa, Sétif, Constantine, Bordj Bou-Arréridj, Blida. La société est classée, indiquera son directeur général, M. Paolo Maria Tafuri, 4e collecteur de lait dans le monde sur 34 pays. Selon le DG, près de
100 000 producteurs font confiance à Danone. Les raisons, qui ont motivé Danone à investir ce créneau, sont liées à la qualité de leurs produits notamment le yaourt qui aura un goût meilleur quand il sera fait à base de lait frais (cru) plutôt qu’avec de la poudre de lait. En outre, la qualité du produit de Danone doit être, conformément à la stratégie de ce groupe, la même dans le monde entier. L’entreprise se sent également capable de jouer un rôle dans le système agricole algérien. Les quantités collectées, avouera un des responsables de cette société, restent insuffisantes par apport aux ambitions. D’où l’objectif de collecter plus de 200 000 litres/jour dans les quelques années à venir. “Nous nous donnerons les moyens pour atteindre cet objectif. Nous le ferons avec les producteurs”, soulignera M. Paolo Maria Tafuri. L’autre aspect que Danone envisage améliorer avec les producteurs concerne l’hygiène et le transport du lait. Il les exhorte d’utiliser les bidons en inox et éviter ceux en plastique. Il est prêt aussi à payer la moitié du prix d’un bidon en inox acheté par le producteur. L’ensemble de ces aides n’ont, semble-t-il, pas convaincu les producteurs présents hier à la cérémonie d’inauguration du centre de collecte de Blida. Ils demandent de ce fait le prix d’achat que leur fixera Danone. Les dirigeants de cette société estiment le litre entre 25 et 26 DA avec une prime pour les protéines contenues. Le prix est arrêté donc après analyse d’un échantillon de lait produit. “Nous travaillons à perte. Ce ne sont pas les 3 ou 4 DA de plus que vous nous offrez qui vont rendre notre métier rentable et nous faire vivre”, affirmera un des producteurs. Pour cet intervenant : “De nos jours, la vache ne fait plus vivre son propriétaire.” À ces inquiétudes, somme toutes légitimes, la DG de Danone répond : “Nous sommes avec vous pour longtemps. Nous partagerons les coûts de production pour peu qu’il y ait un dialogue franc entre nous.” À noter que la filiale Danone Algérie du groupe agroalimentaire français parmi les premiers dans le monde accapare la plus importante part de marché en matière de yaourts dans le pays, selon ses représentants. LIBERTE
Le ministre allemand de l’Economie et de la Technologie, Michael Glos, est à Alger pour une visite de deux jours.
Une importante délégation d’une cinquantaine de chefs d’entreprise et d’hommes d’affaires accompagne le ministre. La délégation allemande participera aujourd’hui à l’inauguration du Forum d’affaires algéro-allemand qui se tiendra à la résidence El Mithak. Deux contrats de coopération seront signés à cette occasion en présence des ministres, Michael Glos et Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements. Le ministre allemand devra également avoir des entretiens avec les ministres du Commerce et des Travaux publics ainsi qu’avec les secrétaires généraux des ministères de l’Energie et des Transports.
La balance commerciale de l’Algérie a enregistré en janvier 2007 un excédent commercial de 2,03 milliards de dollars, a indiqué hier le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes algériennes.
Ces chiffres sont en baisse de 886 millions de dollars par rapport à la même période de 2006, selon la même source. Les exportations ont atteint 4,068 milliards de dollars (USD), soit une baisse de 14,47% par rapport à janvier 2006, tandis que les importations évoluaient de 10,76 %, totalisant 2,038 mds USD, a précisé le CNIS. Les exportations d’hydrocarbures ont représenté l’essentiel des exportations de l’Algérie avec 98,23% du volume global (3,99 mds USD) enregistrant une baisse de 14,87% qui s’explique principalement par la relative baisse des prix internationaux du pétrole brut durant le mois de janvier. Les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales avec seulement 1,77% du volume global des exportations, ne représentant en valeur que l’équivalent de 72 millions de dollars, selon le CNIS.
L’exportation des métaux ferreux et non ferreux sera interdite
Une note de la direction générale des Douanes sera rendue publique aujourd’hui pour interdire aux opérateurs économiques toute exportation des métaux ferreux et non ferreux jusqu’à l’établissement des cahiers des charges afférents à cette activité. C’est ce qu’a déclaré hier le directeur général des Douanes, Abdou Bouderbala, tout en précisant que les affaires en cours vont être achevées avant la mise en application de cette note.
Les Américains sont fortement intéressés d’investir le secteur du bâtiment et des travaux publics en Algérie.
C’est ce qui a été annoncé, hier, par le président du Conseil d’affaires américano-algérien (US-Algeria Business Council), Ismaïl Chikhoune. « C’est dans cette optique que de grosses firmes américaines, versées dans les travaux publics, les infrastructures de base et le logement, seront présentes lors du 21e symposium algéro-américain qui se tiendra le 25 février 2007 à Alger. La création de deux joint ventures sera annoncée lors de cette rencontre », a-t-il ajouté lors d’un point de presse au siège du World Trade Center Algeria (WTCA), à Hydra. Le symposium, qui verra la présence de Amar Ghoul et de Abdelmalek Sellal, respectivement ministre des Travaux publics et des Ressources en eau, ainsi que de l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, est organisé conjointement par le WTCA et la Chambre de commerce américaine en Algérie. « Ce sera l’occasion de présenter aux entreprises américaines les possibilités qu’offre l’Algérie en matière d’investissement, d’autant plus qu’un programme de relance, évalué à 100 milliards de dollars, est en phase de concrétisation », expliquent les organisateurs. Plus de 200 participants sont attendus à cette rencontre d’affaires, notamment les grosses cylindrées américaines du secteur de la construction, du BTP et du logement tels Parsons Corp (troisième firme mondiale dans le secteur du BTP), Encorp Cie, Ewac Corp ou encore Pulsar Cie. Ces sociétés seront représentées par leurs vice-présidents respectifs. « Ce sont des cadres dirigeants de haut niveau. Ils ne se déplacent que si le terrain est réellement favorable aux affaires », a souligné Ismaïl Chikhoune. L’agenda prévoit la présence de chefs d’entreprise algériens, à savoir Issad Rebrab (Cevital), Mehdi Bendimared (SPS), Ali Haddad (ETHRB) et Nacim Baghli (ARFEN). Créé en 2002 sur l’initiative des entreprises américaines présentes en Algérie et comptant plusieurs entreprises algériennes, le Conseil d’affaires Etats-Unis-Algérie, dit US Algeria Business Council (US ABC), a son siège à Arlington, en Virginie. En 2006, le conseil avait organisé du 12 au 17 février un voyage d’étude consacré à des agro-industriels algériens dans la riche vallée agricole de Californie. De nombreuses rencontres thématiques et autres manifestations tant en Algérie qu’aux Etats-Unis sont à l’actif de l’US ABC. ELWATAN
mercredi 21 février 2007
En partenariat avec des entreprises nationales et étrangères, Algérie Télécoms mettra, bientôt, à la disposition de ses clients un annuaire téléphonique. C’est Ahmed Kahili, divisionnaire en marketing, qui l’a annoncé, hier, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la direction générale d’Algérie Télécoms.Le même intervenant a ajouté qu’un annuaire électronique sera diffusé sur le site d’Algérie Télécom, disponible pour tous les abonnés. M. Kahil promet de rendre accessible ce document au mois de juin avec la sortie des pages blanches. D’ailleurs, 24 conventions ont été déjà conclues avec différentes entreprises. Citons, à titre d’exemple, le contrat signé avec la société d’édition et de publicité Pages Maghreb en vue de la réalisation de deux annuaires téléphoniques. Le premier, intitulé Les pages blanches, sera destiné aux abonnés ordinaires d’Algérie Télécom, tandis que le second, appelé les pages du Maghreb, sera plus professionnel et sera destiné aux entreprises, aux artisans et autres métiers. L’annuaire couvrira dans un premier temps, selon l’intervenant, les régions d’Alger, de Blida, de Bouira, de Boumerdès, de Tipasa et de Tizi Ouzou. Il sera élargi progressivement aux autres régions du pays, notamment Oran au mois de septembre et Constantine et le sud d’Algérie en début décembre. L’annuaire sera offert gratuitement à tous ces utilisateurs, sauf aux opérateurs économiques. Ces derniers payeront 100 DA pour son acquisition. Voulant être plus explicite, M. Kahil a précisé que cette opération n’est pas un métier de base pour son entreprise. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que des partenariats ont été nécessaires pour arriver à diffuser un annuaire «digne de l’attente de ces abonnés». Le projet, selon l’orateur, va combler le vide et rendre l’opération interactive pour les deux partenaires. A ce sujet, M. Kahil a déclaré : «Une régie publicitaire va rentabiliser cette opération». Et d’ajouter : «Nous mutualisons les moyens avec nos partenaires d’une façon complémentaire et d’une façon à rendre rentable l’opération pour Algérie Télécoms comme pour nos partenaires».En termes de chiffres, le conférencier a estimé que la réalisation de l’annuaire aurait coûté 10 milliards de centimes à Algérie Télécoms, si elle s’était engagée à la financer entièrement. C’est pour cette raison que l’entreprise a opté pour une autre solution afin de rendre l’opération bénéfique sur le plan financier. Rappelons que la publication du dernier annuaire remonte à 1995 et avait coûté 6 milliards de centimes. La charge financière avait été prise par les Pet T, aujourd’hui restructurée en deux entreprises, en l’occurrence Algérie Télécoms et Algérie Poste. Par ailleurs, M. Kahil a précisé que les opérateurs de la téléphonie mobile sont dans l’obligation de rendre disponible l’annuaire téléphonique, et ce en suivant le cahier des charges. M. Kahil a estimé que le temps qui leur a été consacré pour se familiariser avec l’environnement de la téléphonie mobile a été suffisant. Ainsi, tous les opérateurs sont obligés de faire connaître leurs abonnés, surtout qu’avec la nouvelle loi, ils ont une maîtrise de la vente des puces.En réponse à une question, M. Kahil a précisé que les abonnés ont le choix d’accepter ou refuser que leur numéro soit diffusé et dans les deux cas, ils n’auront rien à payer. Par ailleurs, le conférencier a souligné qu’Algérie Télécoms se porte financièrement bien, mettant fin à tout ce qu’a été diffusé dans certains journaux concernant la régression du chiffre d’affaires de l’entreprise publique. Selon ses déclarations, ce chiffre sera annoncé le 15 mars, tout en précisant qu’il n’est pas loin de celui enregistré l’an dernier. La nouvelle Republique
Après trois longues années de recherche, les informaticiens du département développement de Cristor viennent de mettre au point un Software (logiciel) pour ses récepteurs satellites (démodulateurs) et qui désormais ne sera plus importé par la firme précitée.
L’incidence sur le coût et le prix à la consommation se traduiront par une baisse de 40% qui fera sans nul doute plaisir aux férus du zapping. Cette acquisition technologique de premier ordre fait de Cristor le premier producteur et concepteur de Software en Afrique et au monde arabe. Elle permet à l’entreprise basée à Bordj Bou Arréridj d’être le premier opérateur économique du pays à produire un démodulateur à 100% made in Algérie. En plus du Software, le Hardware (les éléments physiques du récepteur) est produit sur place. Notons à toute fin utile que le Hardware n’est fabriqué en Algérie que par trois entreprises, à savoir Condor, Stream et Cristor. Avec un tel savoir-faire, fruit d’une longue expérience, Cristor devient le concurrent de ses désormais ex-fournisseurs asiatiques. Le temps de la dépendance est donc révolu. Mieux encore, le logiciel propre à Cristor comporte neuf contrôles d’accès (systèmes de cryptage), à savoir Irdeto, Xcrypt, Conax, Cryptoworks, NDS, Media Guard Seca, Viaccess et Nagra I et II. Soulignons que le contrôle d’accès Nagra II n’est assuré que par quelques firmes de renommée mondiale. Le Soft en question (modèle déposé propre à Cristor) est exportable sachant qu’il répond aux exigences des différents diffuseurs (ART, Canal+, Al Djazira ou autres) de programmes. Pour preuve, un premier lot de plus de 15 000 récepteurs (M 2 S et le X3, très demandés sur le marché) ont été expédiés ces jours-ci en Espagne. L’opérateur privé, produisant annuellement 300 000 démodulateurs, met les bouchées doubles pour répondre à une importante commande des Français, des Suisses, des Anglais, des Italiens et des Belges. Pour pénétrer d’autres marchés, l’apanage exclusif des Chinois et Coréens, Cristor sera présent au Cabsat, une exposition référence qui se tiendra à Dubaï du 6 au 8 mars prochain. ELWATAN
Group Wataniya: Conclusion d’un montage financier d’un milliard USD
Le groupe Wataniya International vient de conclure un montage financier d’une valeur d’un milliard de dollars US auprès de banques leaders d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et du Koweït, a indiqué lundi dernier un communiqué de Wataniya Telecom, répercuté par l’APS.
Qualifiant ce montage financier d’« important », la même source a précisé qu’il servira à « accompagner la rapide expansion des opérations (du groupe) dans les marchés à forts potentiels où il a investi », soulignant que BNP Paribas a été mandatée comme « banque leader dans cette opération qui a mobilisé des organismes et institutions de renom activant sur les principales places financières internationales ». Le président de Wataniya Telecom, Faïsal Al Ayyar, a indiqué à cet égard que le groupe Wataniya Telecom « apprécie la confiance dont il jouit auprès de ses partenaires », les assurant ainsi de « concentrer ses efforts sur la croissance à travers une stratégie d’investissement prudente et à long terme ». M. Al Ayyar a estimé, selon le communiqué, que « Wataniya Telecom est maintenant reconnue comme leader dans l’innovation dans ses marchés et a gagné, par la même occasion, la reconnaissance de la part des investisseurs comme étant un placement solide et profitable ». De son côté, le directeur des crédits syndiqués à BNP Paribas, Julian Van Kan, s’est dit « satisfait » de « la réponse du marché à cet accord qui a reçu un intérêt global en Europe, en Asie et dans la région du Golfe », relevant qu’avec « un grand nombre de créditeurs régionaux et d’opérateurs ayant déjà investi le marché des crédits pour des financements, les conditions paraissent quelque peu difficiles ».
Bilan du secteur des assurances
Une évolution de 12,5% par trimestre
La réunion bilan du secteur des assurances, qui s’est déroulée hier au siège du Conseil national des assurances (CNA), a permis notamment à Amar Latrous, président de l’Union algérienne des assurances (UAR), de cibler le déséquilibre constaté, selon lui, dans la branche de l’assurance automobile.
Il estime à ce propos qu’« il faut augmenter le niveau des primes d’assurance obligatoire automobile d’au moins 50% pour corriger le déséquilibre constaté au détriment des compagnies d’assurances ». « Nous avons demandé à l’Autorité de régulation (ministère des Finances) d’examiner cette proposition pour remédier à la situation dans le domaine de la responsabilité civile, car il faut savoir que pour 100 DA de prime encaissée nous payons 257 DA de sinistre », précise M. Latrous. Le président de l’UAR estime en effet dérisoire la prime moyenne de responsabilité civile qui est de 1200 DA par an actuellement et propose une progression vers 1800 DA au moins. Le bilan du troisième trimestre exposé hier par Messaoudi Abdelmadjid, secrétaire permanent du conseil national des assurances, et président de l’UAR, confirme par ailleurs ce que les responsables du secteur qualifient de « bonne tenue des résultats du secteur ». « Le niveau de croissance des assurances en Algérie est exceptionnel puisque l’évolution d’un trimestre à l’autre se situe actuellement à 12,5% et laisse espérer une bonne progression pour le quatrième trimestre de l’année 2006 », a déclaré hier M. Messaoudi. Les résultats détaillés fournis par le CNA font ressortir pour le troisième trimestre 2006 un chiffre d’affaires de 11,7 milliards de dinars pour le secteur, soit une progression de 21% par rapport à 2005. « La branche incendies, accidents et risques divers (IARD) a contribué pour plus de 80% à la production additionnelle sous les effets conjugués de son taux de croissance de 38,5% et de son poids de plus de 50% dans la production globale du trimestre », peut-on lire dans la note de conjoncture du marché des assurances établie par le CNA. Il est à préciser que l’augmentation de l’IARD est due principalement à la comptabilisation d’une partie des primes des contrats de la compagnie nationale Sonatrach au troisième trimestre 2006. En seconde position, vient la branche assurance automobile avec une contribution de 12,8% et un taux de croissance de 6,3%. Une position due essentiellement à la souscription des garanties dommage collision et tous risques à la SAA grâce aux crédits octroyés pour l’achat des véhicules. Les assurances de personnes ont connu par ailleurs une progression de 35,3%. Au CNA, on précise cependant qu’en termes de contribution à l’augmentation globale de la production, cette branche (assurances des personnes) n’a contribué qu’à hauteur de 6,4%, au troisième trimestre 2006, du fait de son poids encore faible sur le marché. Les autres branches ont contribué, selon le bilan du CNA, avec soit des taux faibles ne dépassant pas 3% pour les assurances transport et crédit caution, soit négativement dans le cas des assurances agricoles avec 2,8%. ELWATAN
Partenariat Algéro-Canadien
Sonatrach et FCP vont développer un champ gazier
L’association Sonatrach-First Calgary Petroleum Ltd (FCP, Canada) a annoncé hier l’approbation du plan de développement du champ gazier Menzel Ledjmet-Est (MLE-bloc 405 b) situé dans le bassin de Berkine par l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
Le coût global de développement du projet gazier serait d’environ 1,3 milliard de dollars, selon Sonatrach. Le plan de développement comprend la construction d’une usine de traitement (CPF), d’un réseau de collecte ainsi que de canalisations d’évacuation. Il prévoit un niveau de production de l’ordre de 250 millions de pieds cubes par jour de gaz brut (feet cubic par jour). Mais la capacité de l’usine peut être étendue à 400 millions de pieds cubes par jour pour prendre en charge les éventuelles découvertes de la zone ouest du champ, selon le communiqué. « Les réserves contractuelles brutes initiales du champ de MLE devant être mises en valeur et récupérées aux termes de l’accord, totalisent 1,3 trillion pieds cubes (TCF) d’équivalent gaz (environ 230 millions de barils équivalent pétrole) », selon le communiqué. L’association Sonatrach-FCP estime le coût global brut du développement du champ MLE à environ 1,3 milliard de dollars pour le scénario de production de 400 millions pieds cubes de gaz par jour et compte tenu de la capacité additionnelle des installations de traitement et de l’extension du réseau de collecte de gaz. Les frais de développement seront engagés au cours de la période allant de 2007 à 2009 et ils seront supportés à hauteur de 75% pour FCP et de 25% pour Sonatrach. Le contrat relatif aux travaux initiaux de conception et d’ingénierie (Feed) a déjà fait l’objet d’un appel d’offres et devrait être octroyé durant le premier trimestre 2007, selon les deux compagnies, et l’appel d’offres pour le contrat EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) sera lancé en 2007. Par ailleurs, Sonatrach et FCP ont récemment signé un accord pour la commercialisation du gaz aux termes duquel Sonatrach commercialisera la totalité de la production de gaz naturel provenant du périmètre concerné (405b) pour le compte de l’association. La dernière découverte réalisée sur ce champ avait été annoncée au mois d’octobre 2006. First Calgary Petroleum avait obtenu le bloc 405b lors du deuxième avis d’appel d’offres lancé au mois d’octobre 2001. Le contrat a été signé une quinzaine de jours plus tard avec Sonatrach. Le bloc 405b d’une superficie de 1108,08 km2 est situé dans le bassin de Berkine. Les travaux d’exploration qui ont duré 5 ans portaient sur deux phases. Le montant de l’investissement de départ devait être de 26,25 millions de dollars. Le développement de ce projet gazier va renforcer les capacités de production de l’Algérie en matière de gaz dans la perspective de l’objectif d’exporter 85 milliards de mètres cubes par an à l’horizon 2010. ELWATAN
Des sources responsables à la société nationale des hydrocarbures Sonatrach annoncent que les travaux de réalisation de la ligne reliant Béni Saf, Alger, et Almeria, en Espagne, commenceront dès la deuxième moitié du mois de mars prochain. Ces travaux concerneront la partie sous-marine du gazoduc « Medgaz ». Le même responsable indique que Sonatrach et ses partenaires vont effectuer des opérations de forage au fond de la mer pour l’installation des gazoducs sur une profondeur de 2160km, cette opération est la première de son genre dans le monde concernant un gazoduc d’une longueur de 210 km.Les mêmes sources ont indiqué que le retrait des deux compagnies, la britannique, British Petroleum (BP) et la française « Total », n’ont pas bloqué le rythme de réalisation de ce projet dont les travaux sont prévus commencer en 2009, puisque Sonatrach et la compagnie espagnole « Cepsa » ont acheté la part de ces deux compagnies (dont la majorité des actions ont été achetés par Sonatrach).Les mêmes sources ont expliqué le retrait de ces deux compagnies par leur incapacité à fournir les quantités de gaz nécessaires pour l’utilisation de ce gazoduc, d’une capacité de 8 milliards de mètre cubes/an, et qui est prévue atteindre, par la suite, 16 milliards mètres cubes.La réalisation du projet « Medgaz » s’inscrit dans le cadre de la politique adoptée par le gouvernement algérien, qui vise à augmenter les exportation algériennes en gaz vers le marché européen, et à assurer l’approvisionnement des pays européens en gaz algérien.Pour la réalisation de ce projet, on a constitué un consortium de compagnies composé de Sonatrach, avec un taux de 20% , et l’espagnole Cepsa , également 20%, en plus d’autres compagnies tels que British Petroleum, les deux espagnoles Endesa et Iberdrola et les françaises Total et Gaz de France. Sonatrach avait acheté la majorité des parts suite au retrait de British Petroleum et Total, détenant ainsi 36% du capital de la compagnie mixte. EL KHABAR
lundi 19 février 2007
« Nous avons un objectif de réaliser 30% de notre production en dehors de l’Algérie durant la prochaine décennie », a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, au Financial Times.
Dans un article publié dans l’édition du jeudi 20 janvier, le quotidien londonien des affaires écrit que « la compagnie pétrolière Sonatrach veut augmenter sa production de pétrole en dehors de l’Algérie pendant la prochaine décennie de la même manière que les compagnies internationales espèrent renforcer leur présence en Algérie ». « Nous avons d’ici à 2015 pour objectif d’avoir 30% de notre production en provenance de l’extérieur et je pense que nous progressons bien dans cette direction », a déclaré Chakib Khelil au quotidien londonien. Financial Times rappelle que Sonatrach a entamé son expansion à l’international en prenant les intérêts dans le gisement gazier de Camiséa, au Pérou, en 2003. Citant le ministre, le journal indique que Sonatrach projette aussi d’augmenter sa production au Niger et en Mauritanie et dans des zones plus éloignées comme au Nigeria. En Asie, elle recherche des opportunités dans le raffinage et le commerce du pétrole. Le journal rappelle aussi que l’Algérie, en tant que deuxième exportateur de GNL dans le monde, a signé l’année dernière un contrat de 16 milliards de dollars avec British Petroleum pour exporter le GNL sur le terminal de l’Isle of Grain, dans le Kent, où Sonatrach est associée à 50%. L’Algérie est en train de mener une réforme dans le secteur de l’énergie pour augmenter la participation étrangère dans le développement de son domaine minier qui reste relativement inexploré en matière de réserves de pétrole et de gaz, écrit Financial Times. A ce titre, Sonatrach rejoint dans la liste les compagnies pétrolières d’Etat qui se déplacent à l’international pour concurrencer les groupes internationaux. Pour le ministre, « c’est une tendance qui a commencé il y a longtemps parce que, une fois que la compagnie est mûre..., ils essayent de voir s’ils peuvent être concurrents sur le marché international parce que c’est l’une des voies pour commencer à devenir plus efficaces ». « Ils développent également leurs ressources par la diversification et leurs approvisionnements et assurent l’approvisionnement de leur pays à long terme », a expliqué M. Khelil. Financial Times estime que la nouvelle loi sur les hydrocarbures est prévue pour être discutée par le Parlement vers la fin du mois de février. En matière de chiffres, le journal indique que Sonatrach investit 3 milliards de dollars par an au niveau national et 100 millions de dollars à l’international. Il estime que pour la prochaine décennie l’Algérie a besoin de 70 milliards d’investissements pour augmenter ses réserves qui sont actuellement de 11,3 milliards de barils de pétrole (mbj) et 160 TCF (environ 4560 milliards de mètres cubes). Actuellement, Sonatrach assure plus de la moitié de la production pétrolière quotidienne de l’Algérie, qui est de 1,3 mbj, ce qui la place dans les 20 principaux producteurs de pétrole dans le monde. Les réserves prouvées de gaz place l’Algérie parmi les 10 puissances gazières dans le monde, selon Financial Times. L’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures permettrait aux compagnies internationales (Amerada Hess, Anadarko, Burlington Ressources, GHP, ENI et CEPSA), qui produisent actuellement autour de 600 000 bj, de développer leur production et participer à l’objectif d’une production globale de 2 mbj que l’Algérie s’est fixés pour 2010.
Investissement dans le secteur du tourisme
Engouement manifeste des Tunisiens, Koweitiens, Émiratis, Français…
Des villages touristiques ou autres projets d’envergure sont proposés pour Aïn Taya, Douaouda, Zemmouri, Tipasa en plus de la réalisation de plusieurs hôtels Ibis et Novotel un peu partout à travers le territoire.
Malgré un parc hôtelier complètement en ruine, le potentiel touristique en Algérie reste des plus promoteurs et ne perd en rien de son attractivité. L’intérêt des investisseurs étrangers et nationaux est d’autant plus croissant, notamment avec l’amendement du code de l’investissement qui offre plus d’avantages et allège des lourdeurs administratives qui ont longtemps pénalisé ce secteur. C’est donc lentement mais sûrement que l’investissement touristique semble susciter l’engouement des investisseurs étrangers à l’image de l’américain Starwood qui souhaite ouvrir un hôtel Westin à Alger. Le groupe français Accor, qui est associé au groupe privé algérien Mehri à travers la société Sieha, envisage de combler le manque d’hôtels deux et trois étoiles et entend construire 36 propriétés sur l’ensemble du territoire national (Ibis et Novotel). Le groupe américain Marriott a également rejoint la course et opte pour la construction d’un hôtel en périphérie d’Alger. Un groupe d’investissements arabe mixte, Eddar-Sidar, projette de construire des projets de grande envergure à Alger et Boumerdès pour un coût total estimé à 300 millions de dollars avec 20 000 lits à travers un village touristique à Zéralda et 5 000 lits par le biais d’un autre projet à Zemmouri. Le groupe émirati Al-Hamed s’est également engagé dans un autre complexe touristique de 90 millions de dollars, sur la côte. Son compatriote Groupe Emaar figure également au peloton et projette de lancer des projets à même de transformer radicalement la ville d’Alger et sa banlieue. En l’occurrence, la construction d’un complexe hôtelier dans la ZET Colonel-Abbès (Tipasa) sur 80 ha. Le complexe comprendra un hôtel de luxe, plusieurs attractions touristiques et des appartements de haut standing avec vue sur mer. Les Tunisiens font depuis peu leur apparition et comptent parmi les investisseurs étrangers qui viennent s’ajouter aux nationaux dont l’intérêt, pour le moment, reste beaucoup plus axé sur le rachat des hôtels privatisables. Les pouvoirs publics, pour leur part, font état de pas moins de 800 demandes d’investissement même si de nombreux intéressés se plaignent encore du parcours de combattant, notamment avec l’absence d’un guichet unique pour le traitement de leur dossier. D’autres, intéressés par l’acquisition des hôtels privatisables, déclarent ne pas comprendre la démarche qui, parfois, privilégie le montant financier sans prendre en ligne de compte le côté professionnel du candidat.Parallèlement, les pouvoirs publics s’investissent de leur côté dans une opération de mise à niveau pour certains et dans la mise en vente pour d’autres. Une optique initiée par la nouvelle stratégie dans le cadre de politique du développement du tourisme à l’horizon 2015. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, a récemment fait part de 22 projets relatifs aux zones d’extension touristique (ZET) qui ont déjà été préparés et portent sur 19 zones côtières et 3 autres au Sud qui permettront la réalisation de 10 hôtels (5 étoiles) et 19 hôtels (4 étoiles), 14 hôtels (3 étoiles) et 8 hôtels (2 étoiles) en plus de 19 suites et chalets. Comme étape intermédiaire intervient l’opération de classification en guise de lifting du parc hôtelier. Celui-ci devra être appuyé par 35 000 lits supplémentaires au terme de la réalisation de pas moins de 321 projets qui connaissent, actuellement, un taux d’avancement des travaux de 51%. LIBERTE
"Six décrets d’application entrent en vigueur"
Ces textes donnent une certaine impulsion à l’application de la loi sur la réforme du secteur de l’électricité et l’introduction progressive de la concurrence.
Six décrets exécutifs, qui consacrent l’ouverture et la régulation du marché de l’électricité et du gaz, viennent d’être promulgués et publiés dans le Journal officiel. Ces textes donnent une certaine impulsion à l’application de la loi sur la réforme du secteur de l’électricité et l’introduction progressive de la concurrence. Deux de ces décrets sont liés à la production. L’un prévoit la procédure d’octroi de l’autorisation d’exploiter étant donné que la loi stipule aujourd’hui que la production de l’électricité est libre. Le second concerne les droits et les obligations du producteur de l’électricité. Les quatre autres traitent du réseau de transport. Il s’agit des règles et la construction du réseau de l’électricité et du gaz. Un des quatre textes prévoit aussi la constitution d’un conseil consultatif de la commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg). “Ces textes décrivent d’une manière opérationnelle l’installation des producteurs intéressés par ce segment d’activité”, a souligné hier M. Nadjib Othmane, président de la Creg sur les ondes de la radio Chaîne III. Pour imposer cette concurrence sur le marché, il faut qu’il y ait une abondance de l’offre en quantité et une multitude d’acheteurs. Or, dans l’état actuel de la réglementation, relèvera le président de la Creg, seuls les distributeurs peuvent acheter de l’électricité. Les autres consommateurs potentiels n’ont pas encore le droit d’acheter de l’électricité à des producteurs. “Cela se fera avec la promulgation d’autres textes qui vont suivre prochainement”, précisera-t-il. L’ouverture du marché à la concurrence nationale et internationale a été marquée par une certaine frilosité des opérateurs. Plusieurs facteurs sont, avouera M. Nadjib Othmane, à l’origine de cette réticence pour le marché algérien. Il cite le climat général de l’investissement qui, selon lui, évolue néanmoins d’une manière substantielle. Pour lui, toutes les conditions nécessaires doivent être réunies pour que l’investisseur étranger puisse venir en Algérie. Outre Sonelgaz, il existe, indiquera-t-il, quatre nouveaux producteurs indépendants organiquement de cette entreprise. Ce sont Kahrama à Arzew, Sks à Skikda, Skb à Berouaguia et Skh, la société Charikat kahrab Hadjrat Ennouss, une centrale de 1 200 MW, dont le capital est dans la globalité détenu par des étrangers. Cette dernière sera opérationnelle vers la fin de l’année 2008. Ce sont des opérateurs indépendants qui peuvent évoluer et dont le capital peut être ouvert. La demande actuelle se situe entre 6 000 et 6 400 MW sur le réseau interconnecté du pays. Les capacités installées sont estimées à 7 000 MW alors que les réserves sont relativement faibles par rapport à ce qu’elles devraient être. Sonelgaz doit, selon lui, développer son réseau de transport et le gérer suivant les meilleurs standards. Quant au segment de la production, des efforts doivent être consentis pour pouvoir ramener le parc de Sonelgaz à rivaliser de façon concurrencée avec les nouveaux investisseurs qui viendront avec des moyens modernes et performants. Abordant les augmentations des prix revendiquées par la Sonelgaz, M. Nadjib Othmane a précisé que le dossier est transmis au gouvernement qui n’a pas encore pris de décision. Liberté
Sonatrach lance le "safe behaviour program" le 05 mai prochain à Oran
Oran -APS- L'entreprise Sonatrach lancera le 05 mai prochain à Oran son plus grand projet de formation et de sensibilisation dans le domaine de la santé, de l'hygiène et de l'environnement (HSE), indique dimanche un communiqué de ce groupe pétrolier. Dénommé "Safe behaviour program" (SBP), le projet vise la formation de 120.000 agents de Sonatrach sur une période de 07 ans, s'étalant de l'année 2007 à 2013. Le SBP a pour objectif d'améliorer le comportement humain au sein de l'entreprise afin de réduire le nombre d'accidents, souligne-t-on.
Adjudication de mines: 32 titres attribués
L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a attribué, récemment, 32 titres pour l’exploration et l’exploitation de petites et moyennes mines, pour un montant total des offres de 212,85 millions de dinars.
C’est ce qu’indique le ministère de l’Energie et des Mines, cité par l’APS. Les 32 titres attribués, soit deux pour l’exploitation et 30 pour l’exploration, couvrent 25 wilayas réparties sur l’ensemble du territoire national. Ils concernent essentiellement les agrégats ciments, les argiles et le sable, précise-t-on. Ces titres ont été attribués par l’agence lors de la 20e session d’adjudication de titres miniers organisée suite à un appel d’offres qu’elle a lancé le 6 janvier dernier. Cet appel d’offres a concerné 54 gîtes et avait donné lieu à la vente de 225 cahiers des charges, ce qui dénote de « l’engouement des investisseurs pour l’exploitation et du nouveau dynamisme qui caractérise ces activités », selon le ministère.
Algérie - Italie : Deux nouveaux contrats gaziers
Sonatrach a annoncé avoir signé deux accords de vente de gaz naturel à long terme pour un volume total de 3 milliards de mètres cubes, destinés au marché italien.
Le premier accord de vente a été conclu avec la compagnie italienne Enel et porte sur un volume d’un milliard de mètres cubes qui s’ajoutera aux 6 milliards de mètres cubes livrés à l’Enel, selon le communiqué. Sonatrach et l’Enel, qui sont partenaires dans le projet de gazoduc Galsi, ont signé le 15 novembre 2006 un accord pour la livraison de 2 milliards de mètres cubes à travers le Galsi. Le deuxième accord de vente a été signé entre Sonatrach et sa filiale Sonatrach Gas Italia SPA en Italie pour un volume de 2 milliards de mètres cubes qui sera commercialisé directement sur le marché italien. Selon Sonatrach, l’Italie est le principal marché d’exportation de gaz naturel de Sonatrach avec un volume de 27 milliards de mètres cubes par an et cette position devrait être renforcée dès 2008 avec la livraison de 6,5 milliards de mètres cubes par an de volumes additionnels à travers l’exécution des deux contrats et des contrats déjà conclus avec Edison, Mogest, Begas et World Energy dans le cadre de la première phase de l’extension de la capacité du gazoduc Trans Tunisian Pipeline Company. En novembre 2006, l’Algérie et l’Italie avaient signé, à Alger, cinq accords portant sur la commercialisation du gaz naturel. Ces accords ont été signés par le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et les représentants de cinq compagnies italiennes, en présence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du président du Conseil des ministres italien, Romano Prodi, en visite officielle en Algérie. Les accords de vente du gaz naturel avec cinq compagnies italiennes, à savoir Enel, Edison, World Energy, Hera et Ascopiav entraient dans le cadre de la réalisation du gazoduc algéro-italien à travers la Sardaigne. La signature de ces contrats de vente était l’une des conditions pour démarrer la réalisation de ce gazoduc. Ces accords portaient sur la commercialisation vers l’Italie de 8 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an qui seront répartis, à base de 2 milliards de mètres cubes pour chacune des compagnies, Sonatrach, Enel et Edison, 1 milliard de mètres cubes pour Hera et 500 millions de mètres cubes pour chacune des deux compagnies World Energy et Ascopiav. Les deux milliards de mètres cubes attribués à Sonatrach étaient prévus dans le cadre de la création, par Sonatrach, d’une filiale pour la commercialisation du gaz en Italie. Au mois de septembre 2006, Sonatrach avait signé 4 contrats de vente de gaz (3,2 milliards de mètres cubes) avec Edison, la Compagnia italiana Gaz (Mogest), World Energy et Bridas Energy International dans le cadre de l’extension du gazoduc Transmed. Les contrats qui entrent dans le cadre de l’extension de la première phase du gazoduc Trans Tunisian Pipeline Company, dont la mise en service est prévue au mois d’avril 2008, avaient été signés avec la compagnie Edison pour un volume de 2 milliards de mètres cubes par an, la Compagnia italiana Gaz (Mogest) pour un volume de 500 millions mètres cubes/an, la compagnie World Energy pour un volume de 450 millions mètres cubes/an et la compagnie Bridas Energy International pour un volume de 250 millions mètres cubes/an. Sonatrach et la compagnie italienne ENI avaient conclu un accord en 2005 pour l’augmentation de la capacité du gazoduc Enrico Mattei (Transmed) de 6,5 milliards de mètres cubes par an. L’extension aura lieu en deux étapes. La première phase de 3,2 milliards de mètres cubes/an à compter de 2008 et la deuxième phase de 3,3 de mètres cubes/an à compter de 2012. Les travaux seront effectués sur le tronçon tunisien du Transmed (gazoduc Trans Tunisian Pipeline Company -TTPC) qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie. La capacité actuelle de transport du gazoduc est de 27 milliards de mètres cubes par an et doit atteindre 33,5 milliards de mètres cubes par an en 2012, après la fin des travaux d’extension. ELWATAN
samedi 17 février 2007
Anadarko payera 100 millions de dollars
Les échanges commerciaux entre les deux pays devraient, par ailleurs, atteindre 15 milliards de dollars en 2007, selon les estimations des deux parties. Liberté
Création d’un groupement d’intérêts économique algéro-tunisien
Démarrage à Alger du programme de l'académie algéro-allemande pour la formation des cadres d'entreprises | |||
Alger - Le programme de l'académie algéro-allemande pour la formation de cadres d'entreprises algériennes et allemandes publiques et privées, animé par des experts étrangers, a débuté mercredi à Alger. Organisé par la chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK), en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS), ce programme de formation "comporte neuf (9) modules et s'achèvera en juin prochain à raison de deux séances par semaine", a expliqué à l'APS, le directeur général de l'AHK M. Andreas Hergenrother. |
La société Medgaz a annoncé hier avoir signé les contrats pour la réalisation du gazoduc sous-marin. Selon le communiqué de Medgaz, les entreprises sélectionnées sont les japonaises Mitsui et Sumitomo pour la fourniture de la tuyauterie, la britannique Rolls Royce pour la fourniture des compresseurs, l’italienne Saipem pour la pose du gazoduc sous-marin et le consortium franco-espagnol Tecnicas Reunidas-Amec Spie pour la station de compression et le terminal de réception.
La construction commencera dès le deuxième semestre de cette année, selon Medgaz qui précise aussi que la mise en marche du gazoduc est prévue pour l’année 2009. « Mitsui et Sumitomo, les deux plus grandes aciéries du Japon, fabriqueront un total de 226 km de tuyauterie dans leurs installations nippones. Le matériau employé sera l’acier au carbone à haute résistance. Une fois fabriquée, la tuyauterie sera revêtue de trois couches de polypropylène et d’une couche de béton visant à la protéger des facteurs externes », selon Medgaz. Selon le communiqué, « Rolls Royce, l’un des plus gros fournisseurs industriels de turbocompresseurs pour les installations de gaz naturel, fabriquera et installera trois compresseurs entraînés par des turbines aérodérivées (dont la conception prend modèle sur les turbines d’aviation). Ces éléments constitueront l’équipement de base de la station de compression qui, depuis la côte algérienne, se chargera d’élever la pression de l’hydrocarbure afin qu’il puisse traverser la Méditerranée jusqu’en Espagne ». La pose du gazoduc selon la formule « clefs en mains » a été adjugée à Saipem, selon le communiqué qui souligne que « Saipem est un leader mondial de la construction d’infrastructures sous-marines. Le contrat englobe l’ingénierie de détail, la fourniture des équipements de construction, la pose du gazoduc et les tests de qualité. L’entreprise italienne utilisera deux navires, Castoro Sei et Saipem 7000, pour poser le gazoduc entre Almeria et la côte algérienne. Le premier, adapté aux eaux peu profondes, sera utilisé dans les zones les plus proches de la côte, et le second sera employé pour des profondeurs de plus de 550 m ». Les deux installations, que sont la station de compression et le terminal de réception, ont été adjugées au consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie, selon la formule « clefs en mains », précise Medgaz qui ajoute que « la station de compression, qui occupera une superficie de 150 000 m2, sera située dans la localité de Beni Saf (côte algérienne). Cette installation sera chargée d’élever la pression du gaz naturel provenant des grands gisements de Hassi R’mel afin que l’hydrocarbure puisse passer de la côte algérienne à l’Espagne. C’est là que seront installés les compresseurs fabriqués par Rolls Royce. Le terminal de réception, situé sur la côte d’Almeria, recevra, filtrera, régulera et mesurera le gaz naturel en provenance de Beni Saf. Cette installation assurera également la fourniture de l’hydrocarbure au système gazier espagnol. L’arrivée du gaz naturel à Almeria facilitera, pour la première fois, sa commercialisation et sa distribution dans la province ». Il faut rappeler que le coût total du projet a déjà été estimé à environ 900 millions d’euros. La capacité initiale de Medgaz sera de 8 milliards de mètres cubes par an. Il transportera le gaz naturel de Beni Saf, sur la côte algérienne, à Almeria, en Espagne. La longueur du gazoduc sous-marin sera de 210 km avec une profondeur maximale de 2160 m. En Algérie, il assurera la liaison avec le gazoduc Hassi R’mel-Beni Saf, géré par Sonatrach. En Espagne, il sera connecté au gazoduc Almeria/Albacete d’Enagas. Medgaz est composée de cinq compagnies qui se répartissent ainsi le capital : Sonatrach (36%), Cepsa (20%), Iberdrola (20%), Endesa (12%) et Gaz de France (12%). El watan
jeudi 15 février 2007
Air France: 4eme vol quotidien Alger-Paris à partir de mars
Alger - La compagnie Air France ouvrira un 4e vol quotidien entre Alger et Paris, à partir du 27 mars, a indiqué mercredi à Alger le délégué régional de la compagnie en Algérie, Jean-François Fauveau. Ce vol régulier supplémentaire, qui sera maintenu toute l'année, portera à 28 le nombre de fréquences hebdomadaires exploitées par la compagnie au départ d'Alger vers Paris, auxquelles s'ajoutent les sept vols vers Marseille, a souligné M. Fauveau en présentant le programme d'Air France pour l'été 2007 à destination de l'Algérie. APS
Alger - APS- La compagnie nationale Air Algérie a "entamé les démarches" pour l'ouverture d'une desserte entre l'Algérie et la Chine, a annoncé mercredi le PDG de la compagnie, M. Tayeb Benouis. ''Les démarches pour la mise en place d'une ligne aérienne avec la Chine ont été entamées'', a dit M. Benouis lors d'un point de presse sur l'introduction en bourse du titre obligataire d'Air Algérie.
mercredi 14 février 2007
Nette progression des recettes en 2006
Wataniya Telecom Algérie (WTA) a engrangé au titre du dernier trimestre 2006 des recettes s’élevant à 79,1 millions de dollars américains (USD), soit une croissance de 83% en comparaison avec la même période en 2005.
C’est ce qu’indiquent les données diffusées par le Koweït Stock Exchange (KSE), reprises avant-hier par AME info, site spécialisé dans l’information sur le monde des affaires au Moyen-Orient. A l’inverse, le niveau des pertes a considérablement reculé pour se situer à 9,5 millions USD, alors qu’il était de 15,5 millions USD une année auparavant pour la même période considérée. L’opérateur de téléphonie mobile a enregistré, à la lumière de ces chiffres, une évolution positive de ses résultats financiers. Même si les bénéfices ne sont pas encore au rendez-vous, il y a des signes confirmant une tendance à l’amélioration des indicateurs financiers (CA, résultat net). Les résultats des neuf premiers mois de l’année 2006, rapportés à ceux de 2005, avaient renseigné sur un début de redressement de la situation. Pour les trois premiers trimestres de 2006, le chiffre d’affaires (CA) a avoisiné les 175 millions USD pour un résultat négatif de près 44,7 millions USD. Entre janvier et septembre 2005, les agrégats étaient moins agréables à lire avec des revenus proches des 102 millions USD et des pertes dépassant les 46 millions USD. A la faveur de ces indicateurs, Nedjma se met donc sur la voie de la rentabilité financière. Ceci sans omettre de rappeler que WTA, commercialement connu sous le nom de marque Nedjma, est encore en phase d’investissements. Côté évolution de la clientèle, Nedjma a plus que doublé le nombre de ses abonnés en clôturant l’année avec 2 991 024 abonnés (1 475 353 à fin 2005). Actuellement, le nombre dépasserait les trois millions d’abonnés. Avec un CA de 1,47 milliard USD en 2006 (+ 40%), le groupe Wataniya Telecom, comptant huit implantations à l’international, a dégagé un bénéfice net consolidé de 251.8 millions USD, soit une augmentation de 39% par rapport à 2005 (181.6 millions USD). Wataniya, est-il utile de le préciser, opère au Koweït (marché domestique), en Arabie Saoudite, en Algérie, en Tunisie et aux Maldives. Le nombre de ses clients actifs a grimpé de 56% pour atteindre 9 992 461 contre 6 390 504 à fin 2005. Pour rappel, WTA a obtenu une licence de desserte nationale des services de téléphonie mobile en Algérie le 2 décembre 2003, grâce à une soumission gagnante de 421 millions USD. Le 25 août 2004, Wataniya a procédé au lancement commercial de sa marque, Nedjma. Doté d’une licence d’une durée de 15 ans, WTA a adopté un plan d’investissement triennal de 1 milliard USD. Aujourd’hui, le réseau GPRS de Nedjma couvre 75% de la population. L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) a jugé la couverture actuelle conforme au cahier des charges signé par l’opérateur koweïtien. ELWATAN
Nette progression des recettes en 2006
Wataniya Telecom Algérie (WTA) a engrangé au titre du dernier trimestre 2006 des recettes s’élevant à 79,1 millions de dollars américains (USD), soit une croissance de 83% en comparaison avec la même période en 2005.
C’est ce qu’indiquent les données diffusées par le Koweït Stock Exchange (KSE), reprises avant-hier par AME info, site spécialisé dans l’information sur le monde des affaires au Moyen-Orient. A l’inverse, le niveau des pertes a considérablement reculé pour se situer à 9,5 millions USD, alors qu’il était de 15,5 millions USD une année auparavant pour la même période considérée. L’opérateur de téléphonie mobile a enregistré, à la lumière de ces chiffres, une évolution positive de ses résultats financiers. Même si les bénéfices ne sont pas encore au rendez-vous, il y a des signes confirmant une tendance à l’amélioration des indicateurs financiers (CA, résultat net). Les résultats des neuf premiers mois de l’année 2006, rapportés à ceux de 2005, avaient renseigné sur un début de redressement de la situation. Pour les trois premiers trimestres de 2006, le chiffre d’affaires (CA) a avoisiné les 175 millions USD pour un résultat négatif de près 44,7 millions USD. Entre janvier et septembre 2005, les agrégats étaient moins agréables à lire avec des revenus proches des 102 millions USD et des pertes dépassant les 46 millions USD. A la faveur de ces indicateurs, Nedjma se met donc sur la voie de la rentabilité financière. Ceci sans omettre de rappeler que WTA, commercialement connu sous le nom de marque Nedjma, est encore en phase d’investissements. Côté évolution de la clientèle, Nedjma a plus que doublé le nombre de ses abonnés en clôturant l’année avec 2 991 024 abonnés (1 475 353 à fin 2005). Actuellement, le nombre dépasserait les trois millions d’abonnés. Avec un CA de 1,47 milliard USD en 2006 (+ 40%), le groupe Wataniya Telecom, comptant huit implantations à l’international, a dégagé un bénéfice net consolidé de 251.8 millions USD, soit une augmentation de 39% par rapport à 2005 (181.6 millions USD). Wataniya, est-il utile de le préciser, opère au Koweït (marché domestique), en Arabie Saoudite, en Algérie, en Tunisie et aux Maldives. Le nombre de ses clients actifs a grimpé de 56% pour atteindre 9 992 461 contre 6 390 504 à fin 2005. Pour rappel, WTA a obtenu une licence de desserte nationale des services de téléphonie mobile en Algérie le 2 décembre 2003, grâce à une soumission gagnante de 421 millions USD. Le 25 août 2004, Wataniya a procédé au lancement commercial de sa marque, Nedjma. Doté d’une licence d’une durée de 15 ans, WTA a adopté un plan d’investissement triennal de 1 milliard USD. Aujourd’hui, le réseau GPRS de Nedjma couvre 75% de la population. L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) a jugé la couverture actuelle conforme au cahier des charges signé par l’opérateur koweïtien. ELWATAN
Condor inaugure une nouvelle usine
Le sinistre qui a ravagé, le 2 avril 2006, l’unité Condor, filiale du groupe Benhamadi, n’est qu’un mauvais souvenir.
La société a non seulement surmonté la difficile épreuve qui a failli mettre en péril des centaines de postes de travail et de lourds investissements mais a réalisé un bond qualitatif dans son business plan. En dépit de l’ampleur des dégâts (bâtiments, équipements et stocks endommagés), le défi a été relevé dans les délais. Mieux encore, Condor qui détient plus de 40% des parts du marché national dans la production de téléviseurs, se redéploie en tous points de vue. Le nouveau bâtiment s’étend désormais sur une superficie de 3800 m2 au lieu des 2000 m2 avant l’incendie. La production passe de 500 téléviseurs /jour à 800 pièces. L’acquisition de la nouvelle chaîne, complètement automatisée, et des robots d’insertion automatique pour la production de la carte mère des TV est à l’origine de l’augmentation de la production prise en charge par 400 agents. L’intégration qui a désormais atteint 80% a permis à Condor d’offrir un produit haut de gamme à un prix compétitif. La baisse du prix est de l’ordre de 20%. Condor, qui est l’unique fabricant de cartes numériques en Afrique, s’est allié avec Universal Instruments, une firme américaine, leader mondial dans l’équipement électronique : « Le choix d’Universal, un acteur incontournable dans les innovations technologiques, n’est pas fortuit. La technologie Universal permet à Condor d’accroître sa compétitivité à l’échelle internationale, d’autant qu’on compte à partir du mois de juin de l’année en cours lancer la production d’une nouvelle gamme de démodulateurs aux normes CE. La production qui atteindra annuellement 200 000 pièces se fera en partenariat avec une firme coréenne de renommée. Une bonne partie de la production sera exportée », souligne Abderrahmane Benhamadi, PDG du groupe Antar Trade qui précise : « Avec les nouveaux équipements acquis auprès d’Universal, le groupe est en mesure de produire une gamme complète de cartes mères pour différentes utilisations, allant de l’électronique grand public, à la téléphonie mobile, aux centraux téléphoniques, à l’équipement électronique des automobiles, voire à l’appareillage médical… ». La dynamique de croissance de Condor, qualifié par les spécialistes comme le nouveau dragon de l’industrie électronique, se renforcera dès le mois de mars de l’année en cours par l’inauguration d’une unité de réfrigérateurs, produisant 150 000 pièces /an. Cette nouvelle usine tournera, dans un premier temps, avec un effectif de 200 agents. Le nouveau site produira trois types de réfrigérateurs (350, 420 et 600 L) avec des modèles déposés propres à Condor qui diversifie ainsi son champ d’action. L’entrée en exploitation de l’unité précitée devrait, d’une part, renforcer la production nationale et réjouir, de l’autre, le consommateur qui aura ainsi l’embarras du choix avec en sus des prix compétitifs. Et pour se mettre au diapason des grandes sociétés, Condor qui vient de publier en janvier 2007 le numéro un de son magazine sera, avant la fin du mois courant, certifié ISO 9001 version 2000, décernée par l’organisme Afaq - Afnor International. Notons à toutes fins utiles que Condor est une filiale du groupe Benhamadi composé de quatre autres filiales, à savoir Polyben (fabricant de sacs tissés), Gerbior, une minoterie - semoulerie, la briquetterie Argilor et Gemac, spécialisée dans l’importation et la distribution des matériaux de construction.
Kamel Beniaiche-ELWATAN
mardi 13 février 2007
Intérêt pour plusieurs unités industrielles
Il a jouté que «la Russie qui a connu, tout comme l’Algérie, une période de transition de l’économie planifiée à l’économie libre, compte aujourd’hui des hommes d’affaires qui ont acquis un solide expérience et sont disposés à investir en Algérie, tout comme ils le font dans d’autres pays du monde, notamment de l’Europe de l’Est comme la Croatie et la Bulgarie».
Les propos de M. Youri Malikh traduisent on ne peut plus clairement, le vif intérêt des investisseurs russes au marché algérien qui ont d’ailleurs exprimé leur attrait pour certaines activités en Algérie au cours de cette visite dans la région. M. Malikh a pu constater que «l’Algérie recèle d’énormes opportunités d’investissement et possède de grandes possibilités de promotion de certains secteurs d’activité stratégiques, bénéfiques aussi bien à ses intérêts qu’à ceux de la Russie». Et parmi les secteurs identifiés et jugés bénéfiques par la délégation russe, essentiellement «ceux liés à l’industrie, l’agriculture et le tourisme», a précisé M. Malikh ajoutant que «tous les secteurs sont intéressants». Le responsable russe a pu aussi exprimer la volonté des investisseurs de son pays à participer au développement de l’activité «de certaines entreprises algériennes comme le centre de fabrication de bouteilles destinées au gaz butane, ou de mousse d’oxyde de carbone pour les extincteurs de Mascara», précise l’APS.
La même source rapporte l’intérêt de la délégation, composée de neuf hommes d’affaires et qui séjourne pour la première fois en Algérie, pour l’unité de jus de fruits de Mohammadia.
A noter, que la même délégation a pu visiter plusieurs unités industrielles de la wilaya de Mascara et a rencontré des opérateurs économiques de la région. M. Malikh a indiqué que les relations de partenariat entre l’Algérie et la Russie sont appelées à être consolidées davantage. Pour rappel, cette visite en Algérie succède à celle effectuée le 19 janvier dernier par le ministre russe de l’Industrie et de l’Energie. La tribune