Les ministres des Transports maghrébins discuteront, aujourd’hui à Skhirat (20 km au sud de Rabat), du développement des transports dans l’espace maghrébin, notamment la faisabilité d’un TGV maghrébin, au cours des travaux d’une journée de la 11ème session ministérielle de l’Union du Maghreb arabe (UMA). La 11ème session du Conseil des ministres maghrébins des Transports devra examiner plusieurs points relatifs au développement des différents secteurs des transports dans les pays de la région, ainsi que de la mise en œuvre de la politique maghrébine des transports aériens et terrestres, indique un expert maghrébin. Au menu de cette session figurent notamment le suivi des recommandations de la dernière session de Tunis. Les ministres des Transports maghrébins discuteront, d’autre part, d’un projet de code de la circulation routière maghrébine unifié, de la réalisation d’un TGV (train à grande vitesse) maghrébin, du tracé euro-maghrébin de transport de marchandises, ainsi que des tarifs maghrébins pour le transport de marchandises. Les experts du secteur des transports des pays de l’UMA ont achevé hier à Skhirat leurs travaux avec l’adoption d’un ordre du jour qui sera soumis à la 11ème session des ministres maghrébins des transports. LA TRIBUNE
jeudi 29 mars 2007
Les ministres des Transports maghrébins discuteront, aujourd’hui à Skhirat (20 km au sud de Rabat), du développement des transports dans l’espace maghrébin, notamment la faisabilité d’un TGV maghrébin, au cours des travaux d’une journée de la 11ème session ministérielle de l’Union du Maghreb arabe (UMA). La 11ème session du Conseil des ministres maghrébins des Transports devra examiner plusieurs points relatifs au développement des différents secteurs des transports dans les pays de la région, ainsi que de la mise en œuvre de la politique maghrébine des transports aériens et terrestres, indique un expert maghrébin. Au menu de cette session figurent notamment le suivi des recommandations de la dernière session de Tunis. Les ministres des Transports maghrébins discuteront, d’autre part, d’un projet de code de la circulation routière maghrébine unifié, de la réalisation d’un TGV (train à grande vitesse) maghrébin, du tracé euro-maghrébin de transport de marchandises, ainsi que des tarifs maghrébins pour le transport de marchandises. Les experts du secteur des transports des pays de l’UMA ont achevé hier à Skhirat leurs travaux avec l’adoption d’un ordre du jour qui sera soumis à la 11ème session des ministres maghrébins des transports. LA TRIBUNE
Pour sa première visite professionnelle en Algérie, le président-directeur général de PPR (Pinault Printemps Redoute), François-Henri Pinault, l’une des grosses fortunes de France, se dit « surpris » par le dynamisme que connaît le pays.
« Voir autant de grues dans les villes est un signe très important », note le patron dont le groupe est représenté en Algérie par la filiale CFAO depuis 2000. Les bons résultats dégagés par CFAO (150 millions d’euros en 2006 et 200 millions prévus pour 2007) ont été l’une des raisons du déplacement à Alger de M. Pinault et de ses proches collaborateurs. La pénétration du marché algérien par le groupe PPR s’est faite par la distribution exclusive de marques automobiles à travers la société Diamal, première start-up créée par la filiale CFAO en partenariat avec un investisseur privé local (le groupe Hasnaoui finance). La deuxième start-up créée en 2004 est CFAO Technologies, spécialisée dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Créée en partenariat avec une entreprise algérienne, AIBM, cette start-up est actuellement premier intégrateur de solutions en Algérie. D’autres sociétés ont été créées également par la CFAO en Algérie, notamment dans le secteur de la distribution pharmaceutique. Au terme de sa visite hier, une conférence de presse a été animée par François-Henri Pinault, le PDG de la filiale CFAO, Alain Viry, et Serge Gurvil, directeur général de Diamal et initiateur du projet CFAO en Algérie. Pour le premier responsable du PPR, la CFAO veut faire de l’Algérie son marché de référence. « L’Algérie est aujourd’hui le premier pays CFAO en termes d’activité », fait-il savoir. Comme perspective du développement du groupe PPR sur le marché local, M. Pinault dira que plusieurs opportunités d’investissement existent en Algérie, notamment par le développement des franchises. Des filiales du groupe PPR, à l’instar de Conforama spécialisée dans la distribution du meuble, peuvent bien s’implanter en Algérie pour peu que la législation suive. « La législation actuelle ne permet pas le développement rapide de la franchise en Algérie », souligne le patron qui relève également le problème du foncier qui, pour lui, est « un vrai souci dans les grandes villes ». ELWATAN
Dans un entretien accordé à El Pais et publié dans l’édition d’hier, le ministre de l’Energie a rappelé que le projet de Gassi Touil est un projet gazier intégré qui inclut l’exploitation, la commercialisation et la production de 4 millions de tonnes de GNL à partir de 2009.
C’est le projet le plus important accordé à un consortium international et il devait être un modèle à suivre, a ajouté le ministre. L’année dernière, Repsol et Gas Natural ont gagné l’appel d’offres et maintenant elles disent qu’elles enregistrent un retard et veulent renégocier, a indiqué le ministre. Nous sommes réceptifs, a ajouté le ministre, pourvu que les deux compagnies remplissent deux conditions. La première est que l’Etat algérien ne peut pas perdre de recettes fiscales à cause du retard et la deuxième est qu’elles doivent fournir à Sonatrach le GNL nécessaire pour qu’elle puisse honorer ses engagements vis-à-vis des compagnies américaines avec qui elle a signé des contrats d’approvisionnement de gaz liquéfié. Actuellement, les deux compagnies espagnoles sont très évasives et les progrès effectués dans la négociation sont décevants, a ajouté le ministre. Il faut rappeler que le consortium espagnol, composé de Repsol-Gas Natural, avait remporté le projet géant de Gassi Touil en novembre 2004 devant BP, le consortium Total-Shell et le consortium ENI-Anadarko. Le projet intégré gaz de Gassi Touil remporté par le consortium espagnol, composé de Repsol YPF et Gas Natural, est un contrat partage de production d’une durée de 30 ans. D’un coût de 3 à 3,5 milliards de dollars, le projet porte sur une période de développement de 54 mois. Les travaux de développement portent sur le forage de 52 puits de développement, la reprise des 16 puits existants ainsi que la construction d’installations de surface pour le traitement de 22 millions de m3/j (extraction de condensât et GPL, décarbonatation), de construction de nouvelles capacités pour le transport de 6,5 milliards de m3/an de gaz de vente et de la construction d’une nouvelle usine de liquéfaction d’une capacité nominale de 4 millions de tonnes par an qui sera implantée à Arzew. L’hypothèse d’un retrait du projet au consortium espagnol n’est pas à exclure puisqu’un cas similaire a eu lieu il y a quelques années. Le consortium, composé de la compagnie malaisienne Petronas et la compagnie française Gaz de France, avait obtenu en janvier 2001 le projet gazier de l’Ahnet. Après la première phase, ces compagnies ont demandé la renégociation des conditions commerciales et ne sont pas passées à la deuxième phase. Après des mises en demeure de Sonatrach restées sans réponse et une fois passés les délais, les autorités, qui ont interprété le fait de ne pas passer à la deuxième phase comme étant une pression ou une situation de chantage, ont décidé de leur retirer le projet. Le contrat signé avec Petronas et Gaz de France portait sur l’exploration, le développement et l’exploitation en association des ressources en hydrocarbures et particulièrement les ressources gazières estimées à 5 TCF (environ 140 milliards de mètres cubes), situées dans la région de l’Ahnet, à 1400 km au sud-ouest d’Alger et à 400 km de In Salah. L’accord prévoyait aussi la valorisation en aval de ces ressources commercialisation). Le montant des investissements avait été estimé à environ 2 milliards de dollars, assurés à 45% par Petronas, 30% par Sonatrach et 25% par GDF. A propos de l’entrée de Sonatrach sur le marché espagnol et à une question sur la satisfaction ou non de l’Algérie après la décision du ministère de l’Industrie espagnol d’autoriser Sonatrach à commercialiser directement un milliard de mètres cubes de gaz naturel, le ministre a répondu : « Non ! Absolument ! » Avant de déclarer : « Nous faisons l’objet d’une discrimination claire. On va nous laisser vendre une goutte d’eau dans un océan. Il y a 43 sociétés qui commercialisent du gaz en Espagne et aucune d’elles n’est soumise à une restriction temporelle ou quantitative, sauf Sonatrach. » « Au Royaume-Uni, nous avons gagné un appel d’offres et aucune limitation ne nous est imposée », a ajouté le ministre.« Les entreprises espagnoles sont reçues à bras ouverts et la collaboration stratégique dont parlent les responsables espagnols est à double direction », a indiqué le ministre. Concernant les avantages de la présence de Sonatrach sur le marché espagnol, le ministre a indiqué qu’avec la disparition des intermédiaires, le prix du gaz sera bon marché pour les consommateurs espagnols et la part de Sonatrach sera située entre 3 et 5%. A propos du prix du gaz, le ministre a indiqué que les négociations avec Gas Natural ont commencé il y a deux ans et qu’elles portent sur le tiers du gaz livré à l’Espagne. L’augmentation serait de 20% étalée sur une année en deux périodes. Mais pour le consommateur espagnol, l’augmentation serait de 6%. Selon le ministre, Gas Natural avait accepté l’augmentation il y a 11 mois avant de faire marche arrière. Concernant les amendements de la loi sur les hydrocarbures et à la question du retour au nationalisme énergétique, le ministre a indiqué que les Américains ont refusé de céder la gestion de leurs ports à une entreprise des Emirats arabes unis, le gouvernement espagnol a défendu la compagnie Endesa devant l’assaut des Allemands, en ajoutant que ceux qui ont établi les règles du jeu d’un monde globalisé ne les respectent pas et ne donnent pas l’exemple et qu’il ne fallait pas être surpris par le fait que l’Algérie défende aussi ses intérêts. A propos de l’Opep du gaz, le ministre a estimé que tant que le marché du gaz n’arrivera pas à maturité, il ne peut y avoir une Opep du gaz, bien que l’idée mérite d’être étudiée. Liès Sahar
Commercialisation du gaz algérien en Europe: Le Galsi en bonne voie
Chakib Khelil a eu droit au déroulement du tapis rouge durant sa visite de travail en Italie.
Rome. De notre correspondante
C’est le chef de la diplomatie italienne, Massimo D’Alema, lui-même, qui l’a reçu pendant une longue heure, alors que son gouvernement devait affronter le soir même un vote décisif au Sénat. Il faut dire que lorsqu’il s’agit de gaz, les Italiens ne ménagent pas leurs efforts et mettent volontiers les petits plats dans les grands. Mais les embrassades cordiales, l’irrésistible cuisine italienne et le charme des monuments romains n’ont pas détourné M. Khelil de son principal objectif. Arracher aux Italiens un engagement sérieux et durable à propos de la construction du deuxième gazoduc, Galsi, qui devra relier Al Kalaa à la Toscane, via la Sardaigne, qui acheminera 8 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires vers la péninsule. Long de 1200 km et d’une profondeur de 1800 m (le pipeline sous-marin n’est qu’à 1200 m), Galsi coûtera deux milliards d’euros environ, sans compter le tronçon qui passera par le territoire algérien. La délégation algérienne, présidée par le patron de Sonatrach, a mis en place des groupes de travail mixtes chargés de finaliser, au bout d’un mois, les clauses de l’accord que les deux parties devront signer. Le projet devra voir le jour avant la fin 2011, et l’Algérie pourra commercialiser directement, grâce aux gazoducs Transmed et Galsi, 4 milliards de mètres cubes de gaz sur le marché italien. Interrogé à propos de la polémique déclenchée la veille avec le gouvernement espagnol, par voie de presse, le ministre de l’Energie a eu les mêmes propos péremptoires et tranchants. « Il y a 43 opérateurs étrangers qui ont obtenu l’autorisation de commercialiser leur gaz en Espagne et les autorités de ce pays n’ont posé de restrictions à aucun d’entre eux », a expliqué M. Khelil qui dénonce « la discrimination dont fait l’objet Sonatrach qui avait demandé de pouvoir vendre 3 milliards de mètres cubes ». M. Khelil rappelle que les tarifs appliqués au client espagnol étaient les plus avantageux (20% moins cher) et que leur révision s’imposait par esprit de loyauté envers les autres importateurs de Sonatrach. Il a rappelé également comment l’Algérie fut le seul pays à avoir volé au secours des Espagnols, lorsque l’année passée, en plein hiver, leurs fournisseurs les avaient lâchés. Les experts algériens, en déplacement à Rome, ont pu rencontrer les dirigeants de 80 sociétés italiennes, qui ont exprimé leur désir de voir la filiale de Sonatrach en Italie, Sonatrach Gas Italia, leur fournir du gaz qu’ils ne peuvent obtenir autrement sur le marché dominé par les grands importateurs. Enfin, M. Khelil nous a affirmé que le prochain sommet de Doha, qui réunira les pays producteurs de gaz, n’a pas arrêté dans son ordre du jour le thème de la constitution d’un cartel des groupes pétroliers producteurs de gaz, pour la simple raison que « les liquidités du marché gazier, l’indexation des tarifs du gaz sur le prix du pétrole ne permettent pas une telle démarche dans l’immédiat ». Ajoutant, sur un ton entendu, « mais cela n’empêche pas l’un des participants de proposer d’en discuter ». Concernant les velléités des dirigeants du groupe pétrolier Eni, qui ont commencé une grande activité de lobbying au sein de l’Union européenne pour convaincre leurs voisins de s’unir en un « réseau paneuropéen du gaz », le responsable algérien a eu une réponse pleine de sagesse : « Si cela s’avérait, on analysera la situation. Chacun est libre d’avoir des idées. Mais les idées sont une chose et leur réalisation en est une autre », dira-t-il. Elwatan
Les marques automobiles de Chine sont présentes en force lors de cette 11e édition du Salon international de l’automobile d’Alger. Lors d’une conférence de presse, tenue hier au stand de Giant Motor Company, son directeur général, Habib Mohamed, s’est déclaré optimiste quant à l’évolution, dans un proche avenir, des marques qu’il commercialise.
« Nous avons déjà vendu pas moins de 300 unités du Nomad en un mois et demi. Nous pensons vendre 1500 unités de cette gamme durant cette année », a déclaré le conférencier. Ancien du secteur de l’automobile, le patron de GMC, présent sur le marché national depuis moins de quatre mois, commercialise les marques Zoyte, Shangai Maple Automobile (SMA) ainsi que Zongshen. « Le premier véhicule que nous avons introduit sur le marché national est le tout-chemin Nomad, considéré comme le fer de lance de l’entreprise et qui est équipé d’un moteur Mitsubishi de 1300cc et 1600cc, avec un design de celui de l’ancienne version du Daihatsu Terios », affirme notre interlocuteur. Le deuxième véhicule lancé à l’occasion de ce salon de l’automobile est le mini-fourgon de marque Zongshen, considéré comme le deuxième constructeur chinois de motocycles et petits moteurs, partenaires également de Harley Davidson, leader mondial des motos, et Piaggio. Dans le segment des berlines, GMC présente des véhicules de tourisme en version 5 portes et Sedan avec une motorisation de 1300, 1500 et 1800cc pour la sportive. Le patron de GMC table sur le développement de son réseau de distribution à travers des agents agréés. Dès ce mois de mars, deux nouveaux show-rooms seront ouverts à Dély Ibrahim et Oued Smar, en attendant d’ouvrir trois nouveaux show-rooms avant fin juin à Rouiba, Oran et Annaba. GMC sera présent à travers les plus importantes villes du pays dès cette année. « Nous ne sommes pas là pour vendre des véhicules et disparaître par la suite. Nous sommes là pour durer. Ce sont de grandes marques chinoises que nous représentons et nous comptons vendre le maximum de véhicules », assure M. Habib. D’autres marques chinoises sont également présentes au salon de l’automobile et drainent davantage de clientèle et de curieux. C’est le cas de Carex, entreprise qui fait partie du groupe Achaibou, qui propose différents modèles allant de la Flyer à la F3. Faw, une autre marque chinoise, y est également présente, avec comme modèles la Vizi, la nouvelle Xiali et la Besturn. Famoval présente, lui, la Samand, équipée d’un moteur Peugeot d’Iran Khodro. D’autres marques, à l’image de Jonway, un mignon 4x4 équipé d’un DVD, toit ouvrant, caméra pour le recul. Chana est également présent avec plusieurs modèles. Asian Hall et Foryota sont présents avec des pick-up double et simple cabine, des minibus ainsi que des minicamions pour le transport urbain. GAM a présenté des bus de marque Higer. ELWATAN
jeudi 22 mars 2007
Les importations au cours du mois de février se sont chiffrées à 1,852 milliards de dollars . Elles sont en augmentation de 6,62%. Lesexportations hors hydrocarbures ont atteint 62 millions de dollars , soit une baisse de 20 ,51% par rapport au mois de février 2006 . Les ventes d’hydrocarbures représentent 98% des exportations globales. LIBERTE
Le forage BRH-1 a atteint la profondeur de 4920 m et a produit dans trois niveaux réservoirs potentiels, le Trias Argilo Gréseux Inférieur, le Carbonifère (Viseen) et le Dévonien Inférieur (Siegénien). Le Trias Argilo Gréseux Inférieur (TAGI) a produit 10 m3 d’huile par heure et 4137 m3 de gaz par heure avec une pression en tête de 1420 Psi sous une duse de 32/64". Le Carbonifère (Viseen) a produit 18,27 m3 d’huile par heure et 8636 m3 de gaz par heure avec une pression en tête de 2555 Psi sous une duse de 32/64". Le Dévonien Inférieur (Siegénien) a produit 6209 m3 de gaz par heure et 1 m3 de condensât par heure avec une pression en tête de 845 Psi sous une duse de 32/64". Le forage HTZ-3 qui a atteint la profondeur de 3586 mètres a produit dans le réservoir du Trias Argilo Gréseux Inférieur (TAGI) 07,06 m3 d’huile par heure et 709,3 m3 de gaz avec une pression en tête de 1208 Psi sous une duse de 32/64". Pour Sonatrach, ces deux découvertes constituent les premières enregistrées en effort propre pour l’année 2007. Il faut rappeler que durant l’année 2006, dix-huit découvertes d’hydrocarbures ont été réalisées en Algérie dont la moitié par la compagnie nationale en effort propre. ELWATAN
mercredi 21 mars 2007
SNTF : 400 kilomètres de voies nouvelles réceptionnées en 2007
La SNTF réceptionnera 400 kilomètres de voies nouvelles en 2007, nous a indiqué un responsable de cette entreprise. Il s’agit des lignes Aïn Touta-M’sila (150 kilomètres), Bordj Bou-Arréridj-M’sila , Tébessa-Aïn Mlila, Sénia-Arzew. En 2008, la ligne Mecheria-Béchar d’une longueur de 360 kilomètres sera livrée. Elle est réalisée par un consortium conduit par Alstom. De même, l’électrification du réseau ferroviaire de la banlieue algéroise sera achevée l’an prochain. Les travaux réalisés par un groupement ayant pour chef de file la même firme française connaissent un taux d’avancement de 60%. Les trains sur ces voies rouleront à une vitesse de 160 km/heure. Pour des raisons de coût, les pouvoirs publics ont abandonné, rappelons-le, l’option de lignes à grande vitesse où les trains rouleraient à une vitesse de 220 km/heure. LIBERTE
Alger APS- Le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la Société immobilière et d'Exploitation hôtelière algérienne (SIEHA SPA, privée) ont signé mardi à Alger une convention-cadre portant sur les modalités d'accompagnement financier du plan de développement hôtelier de cette société. Aux termes de cette convention, "le CPA mettra à la disposition de SIEHA/SPA, un concours bancaire qui couvrira une partie du coût de l'investissement de chaque projet d'hôtel à des conditions de coûts et de délais adaptés".
Trouver la bonne formule pour un vol vers ou de Montréal ne sera plus un casse-tête à partir du 15 juin avec le démarrage des vols directs d’Air Algérie. Mais la «résistance» des concurrents s’organise pour demeurer attractive. C’est avant-hier qu’a débuté sur tout le réseau commercial d’Air Algérie la réservation et la vente des billets pour ceux qui voudront rallier le Canada à partir du 15 juin prochain.
La nouvelle desserte, effectuée à bord d’un des cinq Airbus A330 acquis récemment, a été longuement attendue aussi bien par la communauté algérienne installée au Canada que par ses proches en Algérie. La longue série des négociations entre les autorités algériennes et canadiennes a donc abouti à l’ouverture de cette ligne régulière à raison de deux vols par semaine et sans escale.
Air Algérie sera ainsi l’unique compagnie à offrir une telle perspective ; auparavant il fallait transiter par Casablanca, Paris ou Rome. Si la destination canadienne, et précisément Montréal, est déjà desservie par les compagnies étrangères présentes en Algérie, l’entrée d’Air Algérie sur ce créneau peut sembler, à première vue, plus avantageuse.
Certes, la compagnie nationale n’effectuera que deux vols par semaine, le mardi et le vendredi, contre pratiquement des vols quotidiens pour ses concurrents de la Royal Air Maroc (RAM), Lufthansa et Air France. Cependant, le voyage avec Air Algérie devrait être le moins contraignant, le moins long puisqu’il n’y aura pas d’escale.
Le vol durera entre huit heures quarante minutes au retour contre neuf heures vingt à l’aller avec un départ d’Alger le mardi à 15h35 et une arrivée à Montréal à 19h55, heure locale, ou un départ le vendredi à 21h30 avec arrivée à 11h10, heure locale. Le jeune independant
Société Générale: ALD Automotive s'implante en Algérie.
(Cercle Finance) - Société Générale a annoncé mercredi que sa branche de location longue durée et de gestion de parcs automobiles, ALD Automotive, avait récemment étendu sa couverture géographique à l'Algérie.L'Algérie est depuis le 7 mars dernier la 36ème filiale du groupe ALD Automotive, indique le groupe bancaire dans un communiqué.ALD Automotive couvre une grande partie des pays du bassin méditerranéen, avec des implantations au Maroc, en Egypte, en Turquie, en Grèce, en Croatie, en Italie, en France et en EspagnePour développer ses activités, ALD Automotive Algérie doit s'appuyer sur Société Générale Algérie, qui comptait 720 collaborateurs et 22 agences à fin 2006.Le marché algérien des véhicules d'entreprises est évalué à environ 15.000 unités par an, principalement acquis sur fonds propres ou financés par l'intermédiaire de crédits et de crédit-baux.
mardi 20 mars 2007
A l'occasion du lancement de la réalisation de son ensemble hôtelier à Oran, qui intervient près de six mois après l'ouverture du «Royal Hôtel», un cinq étoiles, implanté au centre-ville, le Groupe Mehri et son partenaire le groupe hôtelier Accor ont présenté ce grand projet, mettant un «zoom» sur le prototype de l'hôtel Ibis, l'élément central de cet ensemble projeté sur le terrain de l'ex-Batior, sur le prolongement de Front de mer. La cérémonie de la pose de la première pierre devait avoir lieu sur le site du chantier, mais elle a été reportée en raison des violentes rafales de vents, ce qui a obligé les organisateurs à tenir la séance de présentation du projet à Royal Hôtel. En l'absence de Mehri Djillali, retenu ailleurs, c'est son premier partenaire Gérard Pelisson, premier président, cofondateur du Groupe Accor, qui s'est chargé de répondre aux questions des journalistes, tant celles relatives au futur hôtel Ibis d'Oran qu'à celles plus générales concernant les différents projets hôteliers à travers le territoire national, un gros investissement dépassant les 20 milliards de dinars pour lequel les deux groupes ont créé l'entreprise hôtelière «Sieha». Projeté sur une assiette de près de 3 hectares, l'ensemble hôtelier, qui est en phase d'étude, se compose d'un hôtel Ibis d'une capacité de 150 chambres, un deuxième hôtel grand standing «Hôtel Novotal», un centre d'affaires ainsi qu'un centre d'animation. Le produit Ibis est destiné à une clientèle moyenne, «les hommes d'affaires locaux», pour reprendre le vocable de Gérard Pelisson, un hôtel de catégorie 3 étoiles avec un prix qui tourne autour des 6.000 dinars la chambre, la nuitée. «Ibis est un produit qui correspond au meilleur rapport qualité/prix, offrant le maximum de confort au meilleur prix économique», plaide le premier président du Groupe Accor, qui possède un parc de 750 hôtels Ibis à travers le monde. Le Groupe Sieha projette de réaliser 24 hôtels en Algérie, dont les 2/3 sont de marque Ibis. Selon une première évaluation, le coût prévisionnel du méga-projet avoisine les 20 milliards de dinars, bien que Gérard Pelisson entrevoit l'augmentation du montant à débourser pour mettre au monde ces hôtels en raison des fluctuations du marché BTP algérien, notamment. Le coût a été calculé sur la base de 65.000 dinars la chambre, «un coût largement plus élevé qu'en Tunisie ou au Maroc, où le prix est 2 fois moins élevé», ajoute encore Gérard Pelisson. Deux hôtels Ibis sont en cours de réalisation à Alger et à Constantine et devront être réceptionnés respectivement en 2008 et 2009. Du reste, Gérard Pelisson, tout comme son associé Djillali Mehri, ne se fait pas de souci quant à la mitoyenneté de cet ensemble hôtelier avec le Sheraton d'Oran, à plus forte raison que ces deux hôtels s'adressent à deux clientèles différentes. Le quotidient d'Oran
L’Algérie dit oui à l’Opep du gaz
Le quotidien russe Kommersant rapporte qu’un accord politique serait proche pour la création incessamment d’une Opep du gaz.
Le ministre de l’Énergie n’a pas démenti hier l’information publiée par le quotidien russe Kommersant, cité par l’AFP, selon laquelle cinq principaux pays producteurs de gaz lanceront une Opep du gaz à l’occasion de la conférence énergétique prévue le 9 avril à Doha. “Il y a une réflexion qui est engagée, l’Opep du gaz peut être créée dans la mesure où des pays sont intéressés lors de la prochaine réunion à Doha, des pays exportateurs et producteurs de gaz”, a déclaré Chakib Khelil à la presse. Cette réponse contredit ses déclarations antérieures où il avait écarté l’idée de création d’une telle organisation à court terme. Elle est en droite ligne aujourd’hui avec celle du chef de l’État livrée au journal espagnol El Pais : “L’idée n’est pas à rejeter a priori. Elle mérite d’être examinée et discutée par les intéressés.”L’information plus catégorique parue sur le quotidien russe correspond-elle à une évolution dans la réflexion sur la question ? Elle suggère que des discussions sont sur le point d’être finalisées entre les parties promotrices de l’idée.“Cette réunion du Forum des exportateurs producteurs prévue de longue date sera un bon moment pour annoncer la création d’un véritable cartel du gaz. Un accord politique serait proche. Les pays fondateurs de ce nouveau cartel seraient l’Algérie, le Qatar, l’Iran, la Russie et le Venezuela”, rapporte l’AFP. Le quotidien russe, suivant l’agence, cite des sources diplomatiques arabes. Il évoque, poursuit-elle, des commentaires favorables de responsables de ces pays.Cependant, le ministre de l’Énergie avait affirmé que la création d’une Opep du gaz n’était pas possible à court terme. Pour plusieurs raisons. Le marché du gaz, qui est d’abord régionalisé, n’a pas la même liquidité que celui du pétrole. Il est fourni essentiellement à travers des contrats long terme, contrairement au brut. “Les prix du gaz sont indexés sur les prix du pétrole, qui répondent déjà à la politique et la stratégie de l’Opep. À quoi servirait une Opep du gaz puisque nous avons déjà une Opep du pétrole qui définit indirectement le prix du gaz ?” avait-il argué, tout en n’écartant pas la possibilité d’un marché de gaz liquide d’ici vingt-trente ans. Ces déclarations répondaient à un souci de dissiper les craintes de l’Union européenne appréhendant la constitution d’un cartel gazier Sonatrach-Gazprom, d’une Opep du gaz. D’autant que les présidents russe et iranien avaient dans ce contexte carrément défendu l’idée de création d’une Opep du gaz.À contre-courant des déclarations de son ministre de l’Énergie, le chef de l’État semble plus en phase avec les positions de la Russie, du Venezuela et de l’Iran.Il s’agit ni plus ni moins que d’un cadre pour défendre les intérêts des pays exportateurs de gaz. Un espace de concertation avait été déjà créé : le Forum des pays exportateurs et producteurs, à l’initiative de l’Algérie. Il fallait à cette époque réagir face aux directives européennes qui risquaient de bouleverser les règles du jeu longtemps instituées entre les fournisseurs et les clients, au détriment des intérêts notamment de Sonatrach. Le dialogue qui avait été alors engagé avec la Commission européenne avait permis de maintenir les contrats à long terme, de préserver l’équilibre des intérêts entre les deux parties.Aujourd’hui, l’enjeu réside en un accès plus libre des compagnies comme Sonatrach, Gazprom au marché européen, en contrepartie d’une sécurité des approvisionnements en gaz du Vieux Continent. Cela ne peut s’accélérer que si les principaux pays producteurs accordent leurs violons et se présentent ainsi en position de force dans les négociations. LIBERTE
lundi 19 mars 2007
Signature de l'accord entre Sonatrach et Orascom
Sonatrach et le groupe égyptien Orascom Construction Industries OCI vont signer le 19/03/2007 à Oran des accords pour la création de deux sociétés conjointes. La première doit réaliser et exploiter un complexe d’ammoniac et d’urée qui sera situé à Arzew. La deuxième sera chargée d’exporter et de commercialiser les produits finis. Le projet de partenariat a été approuvé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) lors de sa 75e session tenue le 4 mars. Au mois de février 2006, Orascom Construction Industries avait rendu public un communiqué où elle faisait état de la signature d’un accord initial pour la réalisation d’un complexe d’ammoniac et d’urée en Algérie. Le projet qui sera implanté à Arzew doit produire un million de tonnes par an pour un investissement de 746 millions de dollars. Société Générale a été désignée comme conseiller financier de l’opération. Dans le projet, Orascom sera majoritaire avec 51% et Sonatrach aura 49%. Sonatrach s’engagera à fournir du gaz au complexe durant 20 ans. Le ministre de l’Energie et des Mines ainsi que les PDG des deux groupes doivent prendre part à la cérémonie de signature. ELWATAN
Dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie
L’ampleur des créances non performantes des banques demeure préoccupante.
“L’accumulation soutenue des réserves officielles de change constitue, en plus du faible encours de la dette extérieure atteint à fin 2006, un élément de sécurité très important pour l’économie nationale contre d’éventuels chocs externes”, souligne la Banque d’Algérie dans la note de conjoncture, monétaire et financière au second semestre 2006, communiquée par le gouverneur M. Mohamed Laksaci, en présence de plusieurs responsables de banques publiques et privées et d’établissements financiers. Les réserves de change ont atteint 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006, contre 56,18 milliards de dollars à fin 2005, représentant plus de trois années d’importations des biens et services de l’année 2006 et 68% du produit intérieur brut. En d’autres termes, plus de deux tiers du revenu national pour cette année. Parallèlement, l’encours de la dette extérieure à moyen et long terme est tombé à 5 milliards de dollars à fin 2006, soit seulement 6,5% des réserves de change et 4,4% du produit intérieur brut. Ce qui fait dire au gouverneur de la Banque d’Algérie M. Mohamed Laksaci que “la vulnérabilité de l’économie nationale aux chocs externes liés à l’endettement extérieur est ainsi évacuée”. La viabilité de la balance des paiements, en 2006, est ancrée sur des prix des hydrocarbures en hausse, avec un prix moyen de 65,85 dollars le baril en 2006 par rapport à 54,64 dollars le baril en 2005. En valeur, les exportations des hydrocarbures ont enregistré une augmentation de 17,37%, passant de 45,59 milliards de dollars en 2005 à 53,51 milliards de dollars en 2006. Les exportations des biens hors hydrocarbures ont atteint en 2006 un milliard de dollars, contre seulement 0,74 milliard de dollars en 2005. Elles demeurent tout de même marginales et témoignent de la faible diversification de l’économie nationale. La Banque d’Algérie affirme que le déficit de la balance des revenus de facteurs a reculé au cours de l’année grâce à l’augmentation d’un milliard de dollars des revenus des facteurs au profit de l’Algérie. Par contre, les revenus de facteurs au profit du reste du monde, inhérents à la part des associés de Sonatrach, sont passés de 4,74 milliards de dollars en 2005 à 5,29 milliards de dollars en 2006, poursuivant ainsi leur trend haussier. Le document de la Banque d’Algérie relève aussi la hausse des revenus des facteurs au profit du reste du monde au titre des autres investissements directs étrangers en 2006. Parallèlement, la note de conjoncture souligne que les intérêts perçus sur les placements des réserves de change officiels par la Banque d’Algérie “augmentent progressivement et améliorent donc la balance des revenus des facteurs. Leur effet a été significatif en 2006, particulièrement au second semestre”. La Banque d’Algérie évoque dans la note l’accroissement des crédits à l’économie, dans un contexte de surliquidité bancaire. L’analyse de la structure des crédits par secteur juridique indique qu’une plus grande partie des flux de crédits a été allouée au secteur privé. Le document note que “la concentration des crédits au titre de certains gros débiteurs privés, qui a émergé comme phénomène structurel au niveau des portefeuilles de certaines banques publiques, s’est davantage accentuée au cours de l’année 2006”. Les banques publiques “sont interpellées pour mettre en place les meilleures pratiques en matière de gestion des risques de crédit et de contrôle interne”, lit-on dans la note de conjoncture. Leur risque opérationnel reste élevé, malgré la modernisation de l’infrastructure de paiement, au cours de l’année 2006. En effet, la supervision des banques a révélé des insuffisances en matière de gestion de risques bancaires, notamment en termes de forte concentration de crédit. L’amélioration durable de la gestion de risque crédit est un préalable dans la perspective de la mise en œuvre en Algérie, à partir de 2008, des nouvelles règles prudentielles de Bâle II. LIBERTE
Quelque 80 000 diplômés de l’enseignement supérieur auraient quitté l’Algérie depuis la fin des années 1970 et environ 3000 les rejoindraient chaque année, selon les estimations faites respectivement par les services de la présidence de la République au milieu des années 1990 et le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) au début des années 2000.
Victimes du chômage, marginalisés dans les entreprises nationales et incapables de monter leurs propres affaires dans un pays où les outils de l’économie de marché tardent à se mettre en place, ces derniers ont été contraints de tenter leur chance sous d’autres cieux. S’il y a plus de vingt ans, elle ne concernait que les scientifiques de haut rang, l’émigration des cadres algériens a pris une tournure plus dramatique au cours de ces quinze dernières années, en affectant tout le champ des élites qu’elles soient scientifiques, littéraires, artistiques, managériales et autres. Un certain nombre d’entre elles ira grossir les rangs d’une diaspora à la tête d’un réseau d’entreprises disposant d’environ 43 milliards d’euros de dépôts dans les banques françaises. Une manne dont notre économie aurait pu tirer profit, si nos autorités avaient pris la peine de mettre en place les moyens nécessaires, comme par exemple cette banque de l’émigration encore au stade de projet depuis pratiquement la fin des années 1980. La réussite de ces compatriotes en dehors du pays montre à l’évidence que lorsque les mécanismes du marché fonctionnent et que l’Etat de droit existe, les Algériens sont en mesure de créer et de gérer avec compétence des activités. La marginalisation et les échecs professionnels que la plupart d’entre eux y avaient subis avant de se faire une place au soleil à l’étranger montrent a contrario que la réussite professionnelle des cadres n’est pas toujours acquise dans un pays où les mécanismes du marché et l’Etat de droit n’existent pas, quand bien même ils disposeraient d’une compétence hors du commun. Près de 100 000 chefs d’entreprise d’origine algérienne auraient ainsi été recensés en Europe et plus majoritairement en France, selon les estimations d’un institut français de statistiques. Ces entreprises de droit français et de divers statuts juridiques (Sarl, SPA, sociétés anonymes...) sont en constante augmentation pour au moins trois raisons majeures. Il y a d’abord l’installation massive en France de cadres algériens marginalisés dans leur propre pays, mais suffisamment bien formés pour créer dans le pays d’accueil des entreprises à la mesure de leurs compétences, de leurs moyens et de leurs ambitions. Il y a également les riches entrepreneurs installés en Algérie de plus en plus nombreux à chercher un pied à terre en France, en y créant des sociétés dont les revenus seront principalement destinés à l’avenir scolaire et professionnel de leurs enfants. Il y a enfin les immigrés algériens de la deuxième génération qui ont eu la chance d’avoir fréquenté de grandes écoles ou qui maîtrisent les technologies de pointe qui permettent de créer rapidement des entreprises dans des créneaux particulièrement rentables (informatique, télécommunications etc.). Si les terrains de prédilection des entreprises créées à l’étranger sont assurément le commerce et la distribution, les Algériens expatriés sont également fort nombreux à investir dans des activités aussi variées que l’industrie électronique, l’agroalimentaire, l’informatique, les transports, le négoce, l’expertise comptable, l’hôtellerie et même les médias lourds. L’écrasante majorité de ces chefs d’entreprise a pour caractéristique d’avoir gravi les échelons de la réussite économique et sociale par la seule force de leur volonté, il est vrai favorisée par l’existence dans le pays d’accueil d’un véritable Etat de droit et de mécanismes de marchés transparents et bien huilés. Placés dans les conditions de travail qui prévalent actuellement en Algérie, ces derniers auraient certainement été moins performants sans compter les abandons et les faillites que les tracasseries administratives n’auraient pas manqué de susciter. Ils sont d’ailleurs tous à l’écoute d’éventuels changements qui pourraient améliorer le climat des affaires dans leur pays d’origine pour y prolonger leur réussite. Si la plupart d’entre eux ont, pour le moment, exclu le retour définitif au pays, leur souhait quasi unanime est de faire dans l’immédiat quelque chose pour commencer déjà par y mettre pied. Les retombées positives de certaines infrastructures en cours de réalisation, comme l’autoroute Est-Ouest et les pôles de compétitivité en projets, constituent autant d’espoirs de promotion d’affaires dans leur pays d’origine. Pratiquement tous les chefs d’entreprise que nous avons interrogé ont en tête un ou plusieurs projets d’investissement à réaliser en Algérie. Mais échaudés par les lourdeurs bureaucratiques et le peu d’empressement des autorités algériennes à améliorer le climat des affaires, la plupart d’entre eux se sont résignés à ne s’y engager que prudemment, convaincus que ce qui les incitera à investir en Algérie c’est l’engagement des autorités algériennes à accélérer la transition vers l’économie de marché et à instaurer un authentique Etat de droit qui puisse les protéger de l’abus d’autorité, de la corruption et des errements de notre administration. ELWATAN
jeudi 15 mars 2007
Le président de la République a beaucoup insisté sur le respect des normes internationales dans la construction de ce «projet du siècle»
C’est dans la wilaya de Boumerdès, et plus précisément dans la localité de Hammadi que le président de la République a procédé hier au lancement officiel de l’autoroute Est-Ouest, un mégaprojet. Abdelaziz Bouteflika a posé, en effet, la première pierre de ce projet ayant coûté au Trésor public la bagatelle de 805 milliards de dinars, soit l’équivalent de 11 milliards de dollars. D’un linéaire global de 1216km, ce projet reliant les frontières tunisiennes à celles du Maroc en passant par 24 wilayas du Nord algérien est actuellement en cours de réalisation, et ce, depuis le 18 septembre dernier. Cette date correspond à celle de la notification de l’ordre de service (ODS) par la Commission nationale des marchés (CNM) ayant visé le dossier de l’autoroute Est-Ouest et approuvé sa réalisation pour un délai ne dépassant pas quarante mois. Le chef de l’Etat a donc posé la pierre inaugurale de ce projet dans une ambiance de fête populaire. Il était accompagné du ministre des Travaux publics M.Amar Ghoul et M.Mohamed Maghlaoui, ministre des Transports. Le président de la République a beaucoup insisté, en sus, sur le respect des normes internationales dans la construction de ce «projet du siècle». M.Ghoul a, pour sa part, assuré devant le chef de l’Etat, que les travaux de l’autoroute ont déjà commencé sur le terrain et que les études préparatoires ont été finalisées avec plusieurs mois d’avance sur les délais prévus.Le tracé de l’autoroute Est-Ouest se répartit, par ailleurs en trois lots: est (Bordj Bou-Arréridj-frontières tunisiennes, 399km), centre (Bordj Bou Arréridj à Chlef, 169km) et ouest (Chlef-frontières marocaines, 359km). Les lots centre et ouest seront réalisés par deux entreprises chinoises, la China Citic Group et la China railway construction corporation (Crcc) et celui de l’est par la compagnie japonaise Cojaal. De plus, les pôles de développement sur la côte et dans les zones des Hauts-Plateaux, qui ne seront pas directement traversés par l’autoroute, seront desservis par des raccordements au réseau principal. Avec ces raccordements, le réseau total aura une longueur cumulée de 1700km. Selon les explications données devant le président Bouteflika, l’autoroute Est-Ouest s’intègre dans le grand projet régional de l’Autoroute maghrébine de 7000km, dont la réalisation a été retenue par les pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA). L’Algérie, de par sa position, d’une part, et de sa volonté de parachever en 2009 ce projet grandiose, d’autre part, s’inscrit dans la politique de l’épanouissement économique de l’ensemble maghrébin. Ce projet «unique en son genre dans tout le Bassin méditerranéen», comme l’a expliqué M.Ghoul, permettra de créer environ 100.000 emplois, de contribuer à l’équilibre régional et de réduire le bilan des accidents de la route. Il augmentera aussi le «gain temps» pour les usagers, réduisant la durée du trajet Alger-Constantine, à titre d’exemple, à 4h30mn. Ce projet a un impact économique certain étant donné que 90% des échanges internes de l’ Algérie s’effectuent par voie routière.La nouvelle autoroute sera réalisée «aux normes européennes», en 2x3 voies et avec la prise en compte de mesures parasismiques pointues. Par ailleurs, et selon une étude économique financée par la Banque mondiale, l’autoroute Est-Ouest, qui sera à péage, sera rentable. Cette autoroute nécessitera, selon les estimations, plus de 2,8 millions de tonnes (MT) de ciment, près de 5 MT de sable, 45 MT d’agrégats, 930.000 tonnes d’acier et 920.000t de bitume. L'expression
La Société Générale Algérie (SGA) renforce sa présence en Oranie. Hier, deux nouvelles agences ont été inaugurées officiellement par les responsables de cette banque : l'une à Oran, quartier des universités, et l'autre à Sidi Bel-Abbès. Le directeur général adjoint, Hakim Ouzani, explique les ambitions de la Société Générale en Oranie : «nous allons ouvrir deux nouvelles agences à Oran, une autre à Tlemcen et nous comptons nous installer à Mostaganem. Nous avons déjà cinq agences opérationnelles à l'ouest : trois à Oran, les deux autres à Tlemcen et Sidi Bel-Abbès». La Société Générale compte ouvrir de nouvelles agences à Oran : une à l'Avenue Loubet au centre-ville et l'autre à Maraval. Des agences à Bir El-Djir et Gambetta sont également à l'étude. Cet intérêt pour Oran s'explique par les potentialités économiques de la deuxième ville du pays et la forte demande sur le crédit à la consommation et le crédit véhicule. «En 2006, nous avons traité 7.000 dossiers de particuliers et actuellement on est à 9.000», note Francis Simonneau, directeur régional Ouest. D'ici à la fin de l'année, la Société Générale Algérie compte ouvrir plus de 20 agences à travers le pays. «Actuellement, nous avons 24 agences opérationnelles et huit en voie de l'être. Nous avons revu à la hausse nos ambitions et notre objectif est d'atteindre 55 agences bancaires à travers le pays», ajoute M. Ouzani, lors d'un point de presse tenu à l'agence Oran-université. Le numéro deux de la Société Générale Algérie a relevé que la moitié des employés de sa banque sont des femmes. La nouvelle agence d'Oran est d'ailleurs dirigée par Chérif Bettahar. «La Société Générale recrute beaucoup de jeunes diplômés sans expérience et nous investissons énormément dans la formation. Nous allons bientôt disposer d'un nouveau siège à Alger sur un terrain de 7.000 m², avec un centre de formation pour nos collaborateurs», explique M. Ouzani. Tout en étoffant son réseau d'agences bancaires, la Société Générale multiplie les offres et les produits bancaires: leasing, crédit à la consommation, crédit véhicule, prêt pharmlook, prêt étudiant, crédit immobilier...» Nous avons de fortes ambitions pour développer le crédit immobilier sous toutes ses formes. Nous finançons même l'achat de terrain. Nous portons beaucoup d'intérêt aux professionnels». La Société Générale s'attèle, également, à développer la monétique, avec le développement d'une carte bancaire privative pour ses clients, l'installation de DAB (distributeur automatique de billets) au niveau des entreprises de plus de 200 salariés, la carte visa... Tout cela est prévu pour cette année qui semble déterminante dans le développement de la filiale algérienne du groupe bancaire français. Le quotidien d'Oran
Iberia augmente la fréquence de ses vols sur Alger
La principale compagnie aérienne espagnole Iberia a annoncé, hier, l’augmentation de la fréquence de ses vols entre Madrid et Alger, la portant à 3 vols hebdomadaires au lieu de 2. Iberia a indiqué que ce renforcement des liaisons aériennes entre les deux capitales entrera en vigueur le 11 avril prochain et élèvera l’offre mensuelle de places disponibles à 1 300. La compagnie a précisé que la décision de programmer un 3e vol hebdomadaire, prise “deux mois à peine” après l’inauguration de la ligne Madrid-Alger, intervient à la demande du public en général et des entreprises espagnoles établies en Algérie qui ont exprimé leur satisfaction pour l'ouverture de cette ligne. La compagnie avait repris le 7 janvier dernier ses vols sur Alger. Son directeur commercial, Manuel Lopez Colmenarejo, avait déclaré lors du vol inaugural qu’Alger sera une “destination phare” d’Iberia en Afrique, mettant en exergue le “grand développement” ces dernières années du courant d’affaires entre les deux pays. Une autre compagnie espagnole, Spanair, avait annoncé début février son intention de réaliser des vols entre Madrid et Alger et Barcelone et Alger à partir du 20 mai prochain, à raison de 3 rotations hebdomadaires pour la première ligne et de 4 pour la seconde. Il faut également savoir que ce vol supplémentaire vise les salariés “des entreprises espagnoles installées en Algérie, qui pourront revenir en Espagne le mercredi ou le jeudi (en Algérie, jeudi et vendredi sont les jours du repos hebdomadaire) et ainsi mieux profiter de la semaine de travail dans les deux pays”, selon Iberia. Rappelons que la compagnie espagnole avait repris ses vols début 2007 après 12 ans de suspension. Air France a repris ses vols à destination de l'Algérie en juin 2003, Lufthansa en juillet 2005 et British Airways a ouvert pour la première fois une ligne Londres-Alger en juin 2004. LIBERTE
mercredi 14 mars 2007
Cardif El djazair prévoit de lancer des offres d’assurances aux personnes sur le marché algérien après avoir obtenu l’agrément de la Banque centrale d’Algérie.
En effet, cette filiale, qui commercialise des produits de services dans le domaine de l’épargne et de la prévoyance par l’intermédiaire de multiples canaux de distribution, est présente dans 36 pays et vient de conquérir le marché maghrébin à travers son implantation en Algérie.
« Le taux de pénétration de l’assurance dans les différents pays du Maghreb est encore peu élevé », explique le communiqué qui précise que « le taux de pénétration en Algérie est de l’ordre de 5,6%. Un pays qui présente un fort potentiel ». Les dirigeants de Cardif estiment qu’« avec 33 millions d’habitants l’Algérie représente le premier marché du Maghreb ; il se caractérise par un fort développement économique, un taux de croissance de 6% en 2006 et la présence de plus en plus de marquée d’opérateurs financiers étrangers ».
Le modèle de développement de « Cardif » lui permet, selon la même source, « de nouer des partenariats avec de grandes banques, des institutions financières, des sociétés de crédits et de distribution, et d’accompagner ses partenaires existants dans leur développement international ». Il est utile de préciser que « Cardif » vient de débuter son activité en Algérie avec la commercialisation de produits d’assurance des emprunteurs à travers la société « Cardif El Djazaïr », en collaboration avec son partenaire « Cetelem » récemment implanté dans le pays.
La Tribune
3 milliards de dollars d’IDE enregistrés en Algérie en 2006
Le document constate la faible part des projets de production dans le portefeuille des investissements engagés dans les pays tiers méditerranéens.
Alors qu’elle constituait au début des années 2000 une zone oubliée sur la carte des investisseurs mondiaux, la région Meda revient progressivement en grâce et voit son attractivité économique renforcée d’année en année. C’est du moins ce que révèle un prérapport d’Anima, un réseau Euromed des agences de promotion des investissements publié en février 2007. Dans son constat, le document souligne que quelle que soit la source (Cnuced, Anima Mipo), la progression des IDE est très sensible depuis plusieurs années. Selon la Cnuced, qui comptabilise les flux macroéconomiques enregistrés dans les comptes extérieurs des pays, les IDE constatés vers Meda sont passés d’une dizaine de milliards de dollars US en 2000 à une trentaine de milliards de dollars en 2005, et devraient même dépasser 40 milliards de dollars en 2006. De son côté, Anima (observatoire Mipo qui existe depuis 2003), qui comptabilise les données microéconomiques, le flux annoncé augmente dans la même proportion. Plus de 700 projets ont été détectés par l’équipe Anima en 2006 (observatoire Mipo), représentant un flux d’investissement annoncé de plus de 60 milliards d’euros. L’Égypte, Israël, la Turquie viennent en tête, mais les autres pays ne sont pas en reste et attirent de nombreux projets. Concernant l’Algérie, Anima, reprenant les chiffres de la Cnuced, relève que les IDE constatés sont passés de 260 millions de dollars US en 1997 à 3 milliards de dollars en 2006 “d’après les annonces officielles extrapolées”. En termes de flux annoncés, Anima estime ce flux vers l’Algérie à 6,747 milliards d’euros. Les rédacteurs du rapport expliquent que la comparaison entre les flux annoncés (source Anima-Mipo en euros) et les flux réalisés (source Cnuced en dollars) montre un décalage dans le temps. Mipo prend en compte le potentiel d’investissement, alors que la Cnuced sanctionne les transferts effectivement constatés. L’observatoire Mipo fournit des données d’anticipation. Qu’est-ce qui explique cet intérêt nouveau pour la région Meda ? Ce retour de grâce d’une région déshéritée en termes d’investissements directs étrangers tient à plusieurs facteurs. Anima cite les efforts “réels”, effectués par la plupart des pays pour se réformer, adopter des lois et réglementations protégeant mieux les intérêts des entreprises et pour se doter des pôles logistiques ou technologiques compétitifs. “Beaucoup reste à faire, mais la réponse du marché montre que le signal a été entendu par les investisseurs”, soulignent les rédacteurs du rapport. Il y a aussi le lancement du vaste programme d’équipement, à l’image de l’Algérie, attirant investisseurs, capitaux et projets, l’établissement ou le rachat de réseaux bancaires, création de fonds avec des montants investis parfois considérables (Algérie, Égypte, Turquie) et le lancement de beaucoup de privatisations et projets de concession (Algérie). Le rapport souligne la faiblesse de l’investissement industriel. La distribution par type de projet en 2006 témoigne “d’une part assez faible de projets de production (création, extension ou délocalisation d’activité)”. L’analyse par secteur confirme l’importance des projets à caractère financier ou de rente. Les sept secteurs majeurs sont l’immobilier et le transport, les banques, les télécommunications, les logiciels et les prestations informatiques, l’énergie et enfin les cimenteries et autres minerais et matériaux. “Tout ceci laisse peu de place aux secteurs industriels non rentiers, sauf peut-être la chimie, l’agroalimentaire et les médicaments”, relève le rapport. L’autre information importante du rapport, les pays du Golfe deviennent les premiers investisseurs en montant. LIBERTE
Le système de "rating" des entreprises introduit en Algérie dès 2008 (ABEF)
Alger - Le système de "rating" (cotation) des entreprises sera introduit en Algérie en début de l'année 2008 par trois banques publiques algériennes, a indiqué le délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, lors d'une rencontre-débat tenue mardi à Alger consacrée au marché financier. APS
Tourisme: trois importants projets approuvés à Annaba
Annaba .APS- Trois importants projets intéressant le secteur du tourisme dans la wilaya d’Annaba viennent d'être approuvés par le comité d'assistance, de localisation et de promotion de l'investissement (CALPI), a-t-on appris des services de la wilaya. Il s'agit d'une station balnéaire, d'un village touristique et d'un centre de thalassothérapie qui doivent être soumis, avant leur exécution, à l'appréciation de l'Agence nationale du développement touristique (ANDT), a-t-on précisé de même source.
Dans son dernier numéro paru ce mois, le mensuel français des finances et gestion Echanges a consacré un dossier d’une quarantaine de pages sur l’investissement en Algérie.
Conçu par des experts et des journalistes des deux rives, le dossier intitulé « Algérie, un pays d’investissement aux portes de l’Europe » se veut une présentation des opportunités d’investissement dans notre pays et un éclairage sur les avancées économiques mais aussi sur tout ce qui reste à faire en matière de revalorisation des potentiels, d’acquisition technologique ou de développement des secteurs prometteurs comme l’agriculture et le tourisme. Selon Jean-Marie Pinel, directeur général de KPMG et membre du comité de rédaction, « la marche vers l’amélioration de l’économie avance à un rythme accéléré, dans le respect des règles internationales dans ce domaine ». S’adressant à ses compatriotes, l’auteur affirme que « de nombreuses opportunités d’investissements rentables existent à notre porte : il faut y aller et imaginer ce que deviendra l’Algérie en 2015 ». Le mensuel est revenu, par ailleurs, sur des thèmes économiques d’actualité comme celui des équilibres financiers dont « les clignotants passent au vert », la modernisation du secteur bancaire, ou encore, la question de la convertibilité du dinar. Un entretien de trois pages avec Pierre Mourlevat, chef de la mission économique à l’ambassade de France en Algérie, dresse un état des lieux des relations économiques algéro-françaises. Le responsable diplomatique affirme dans cet entretien que « sur le plan commercial, les échanges bilatéraux s’accroissent de façon régulière », traduisant « la qualité des relations entre les opérateurs économiques de nos deux pays ». Il n’en demeure pas moins, cependant, qu’une volonté qualifiée de « légitime » de protéger les secteurs stratégiques comme les hydrocarbures, existe toujours et que « le secteur des services demeure relativement fermé aux étrangers », constate M. Mourlevat. ELWATAN
mardi 13 mars 2007
LE MONDE 12.03.07
A cinq semaines du premier tour de l'élection présidentielle, plus personne n'ose parier sur l'avenir de la fusion entre Gaz de France (GDF) et Suez lancée en février 2006 par le premier ministre, Dominique de Villepin. Ségolène Royal a annoncé qu'elle reviendrait sur la privatisation de GDF, préalable à sa fusion, l'UDF de François Bayrou a voté contre cette privatisation au Parlement et Nicolas Sarkozy privilégie un accord avec un pays producteur - l'Algérie - pour renforcer la sécurité d'approvisionnement de la France en gaz.
Le ministre de l'économie et des finances, Thierry Breton, assure, dans un entretien publié lundi par Les Echos, que le sommet européen sur l'énergie, vendredi 9 mars, a permis de conclure un accord permettant de ne "démanteler ni EDF ni GDF".
"Sur la délicate question de la séparation entre les producteurs d'électricité et de gaz d'un côté, les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution de ces énergies de l'autre, nous avons obtenu ce que nous souhaitions : il n'y aura pas d'obligation que ces différents opérateurs aient des actionnaires distincts", se félicite M. Breton.
Au sujet de la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre, M. Breton estime que "les pays qui, comme la France grâce au nucléaire, émettent déjà peu de gaz à effet de serre auront un avantage compétitif en ayant un peu d'avance".
"GDF est une entreprise qui achète du gaz mais qui n'en produit pas. Est-ce qu'il faut adosser cette entreprise qui achète sur un autre acheteur (comme Suez) ou est-ce qu'il faut réfléchir à un producteur, s'est demandé M. Sarkozy, jeudi 8 mars, sur France 2. Si j'étais président de la République, je pourrais aussi réfléchir si Gaz de France-Suez ou Gaz de France seul n'aurait pas intérêt à se tourner du côté des producteurs pour faire une grande entreprise qui produirait du gaz et le commercialiserait."
Si Suez et GDF ont refusé de commenter ces déclarations, les conseillers du candidat de l'UMP décrivent les fondements de sa démarche et ses pistes de réflexion.
Elles s'inscrivent, selon Patrick Devedjian, ex-ministre de l'industrie, dans une stratégie à plusieurs objectifs : renforcer les liens entre Paris et Alger ; soutenir davantage le développement de ce pays et du Maghreb pour "stabiliser l'immigration" ; "mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe", qui représente aujourd'hui près du quart de l'approvisionnement français (et bien davantage demain).
"Nous pourrions passer un accord de coopération dans le nucléaire civil", explique M. Devedjian. L'Algérie compte en effet construire des centrales pour le dessalement de l'eau de mer et la production d'électricité. EDF et Areva fourniraient leur savoir-faire. "En contrepartie, explique-t-il, nous pourrions avoir une relation privilégiée dans la fourniture de gaz pour sécuriser l'approvisionnement de la France et des pays européens."
La Sonatrach, entreprise publique algérienne des hydrocarbures, fournit déjà à la France 18 % de son gaz, ce qui fait de l'Algérie son troisième fournisseur derrière la Norvège (30 %) et la Russie (23 %). Or, celle-ci va ouvrir prochainement en France une filiale de distribution de gaz, comme l'a fait le géant russe Gazprom en novembre 2006. La Sonatrach entend aussi "participer aux travaux d'infrastructures" en Europe (stockage, gazoducs, terminaux méthaniers), a récemment expliqué le gouvernement algérien.
Cet accord sur un "grand groupe gazier euro-africain", pourrait associer les Néerlandais, indique M. Devedjian, et supposerait des liens capitalistiques entre la Sonatrach et GDF, qui n'aurait pas besoin d'être privatisé. Cette privatisation, votée en novembre au Parlement, attend toujours le décret d'application du gouvernement, bloqué sur le bureau du premier ministre.
A l'appui du "scénario algérien", M. Devedjian ajoute que "l'Etat français ne peut être pieds et poings liés à une décision des actionnaires de Suez, qui ne se sont toujours pas prononcés sur la fusion avec GDF". Le groupe gazier public pourrait rester dans le giron de l'Etat, permettant à M. Sarkozy de tenir l'engagement pris en 2004 de ne jamais réduire la part de l'Etat dans GDF à moins de 70 %. A la grande satisfaction de la CGT.
Un groupe né de la fusion Suez-GDF pourrait tout aussi bien nouer des alliances avec l'entreprise algérienne, nuance l'ancien ministre de l'industrie. C'est ce qu'explique aussi Thierry Breton, lundi, dans Les Echos. Le ministre de l'économie et des finances souligne que la fusion faite, "rien n'empêche ensuite de l'élargir encore, par exemple à un fournisseur de gaz".
L'hypothèse d'un pôle EDF-GDF a refait surface durant la campagne présidentielle. Dans le cadre d'une politique nationale de l'énergie, Mme Royal et M. Bayrou jugent qu'il faut garder le contrôle public de l'énergie. Un "rapprochement" des deux groupes s'impose, même s'il reste à en définir les contours économiques et juridiques pour le rendre compatible avec les exigences de la Commission européenne. Le Monde
mercredi 7 mars 2007
Leader national dans la production des produits cosmétiques
Venus obtient la certification ISO 9001 version 2000
Par : Liberté
Installés à Ouled Yaïch (Blida), les laboratoires Venus comprennent deux unités modernes d'une superficie globale de 5 000 m2 dont 2 000 m2 bâtis, le reste est aménagé en aires de stockage des matières premières, d'emballages et de produits finis.L’entreprise est spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de produits cosmétiques, d'hygiène corporelle et de parfumerie. Première entreprise algérienne des cosmétiques à obtenir la certification ISO 9001 version 2000 (système de management qualité), cette dernière conforte nos relations de confiance avec nos clients et partenaires en les assurant de notre engagement au service de la qualité. Elle nous permet aussi de renforcer notre place de leader sur le marché national des cosmétiques et constitue également une garantie pour accéder aux marchés internationaux. Actuellement, la production, selon les responsables de l’entreprise, est adaptée aux évolutions technologiques, répondant aux standards et normes internationales les plus strictes. La participation à Jouvençal 2007, Salon de la beauté et de la forme qui se déroule depuis le 2 mars dernier au palais de la culture Moufdi-Zakaria, représente pour Venus une manière de confirmer les potentialités de la production nationale qui, dans un environnement adéquat, trouverait son essor tout autant que les marques concurrentes. Les Moula, propriétaires de la marque, sont partis d’une entreprise familiale qui activait dans la distribution des produits cosmétiques sous l’appellation de Grossiste Moula pour vivre ; plus tard, une véritable success story, en commençant par la production dans les années 1980. Mais il n’a été possible de parler de dimension industrielle de l’entreprise que dans les années 1990 avec la libéralisation du marché.Rien ne pouvait alors arrêter l’ascension de l’entreprise qui est passée par plusieurs étapes de mise à niveau et élaborer entre autres une grille de compétence et de formation. Un sérieux qui a valu, d’ailleurs, une remarquable distinction décernée à Mourad Moula, DG de l’entreprise, qui a reçu le Prix algérien de la performance, ce qui n’a signifié nullement cesser les efforts, la meilleure des cartes de visite à même d’attester de la qualité des produits des Laboratoires Venus qui, désormais, mettent le cap sur l’exportation (les pays du Maghreb et l’Égypte).
La Compagnie nationale des hydrocarbures a l’intention de racheter Brown and Root Condor à 100%, selon une déclaration faite par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil.
Le ministre qui était l’invité du petit-déjeuner organisé par le quotidien en langue arabe El Khabar, lundi matin, a annoncé que la partie algérienne va engager des négociations avec la partie américaine pour racheter ses parts et détenir ensuite 100% de Brown and Root pour rentabiliser la filiale et la mettre au service du secteur. Selon le ministre, des groupes d’intérêts seraient derrière les tentatives de nuire à BRC. « Nous soutenons les filiales algériennes dans l’obtention des contrats vu que les gouvernements des autres pays soutiennent leur entreprise », a-t-il déclaré. ` Selon le ministre, les informations qui ont circulé ces derniers temps concernant les défaillances dans sa gestion ont empêché BRC d’obtenir de nouveaux contrats. Aussi et pour rentabiliser les compétences d’ingénierie dont dispose cette compagnie, la partie algérienne va entamer des négociations pour racheter les parts que détient KBR dans BRC, a indiqué le ministre qui a précisé qu’il n’est pas question de la liquider. Des cadres de BRC travaillent actuellement dans le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud vu l’expérience qu’ils détiennent dans la construction des infrastructures, a indiqué le ministre. Concernant le rapport de l’IGF, le ministre a rappelé qu’il n’a pas lu le rapport et on ne sait pas pourquoi des cadres ont été entendus. A propos des coûts, le ministre a indiqué que les filiales sont prioritaires dans les contrats, même lorsque leur prix est supérieur de 15% aux autres. La pratique n’est pas nouvelle puisque les compagnies étrangères sont soutenues par leur gouvernement. BRC est une filiale de droit algérien créée en 1994, détenue à hauteur de 40% par Sonatrach, de 11% par le Centre de recherche nucléaire de Draria (CNRD) et de 49% par KBR, la filiale du groupe américain Halliburton. Ses activités sont l’engineering, le procurement, la construction (EPC) et la maintenance dans les domaines du pétrole et du gaz, de la pétrochimie, des infrastructures, de la protection de l’environnement et des services de l’information. ELWATAN
mardi 6 mars 2007
La compagnie Air Algérie annonce le lancement de la vente de billets d’avion sur son site Internet à partir de fin mars.
Nouveauté : Air Algérie lancera à partir de fin mars la vente par Internet. Il était temps, dirait-on. Le PDG de la compagnie, M. Benouis, a son explication. Si cela ne s’est pas fait auparavant, c’est parce qu’aucune banque algérienne ne pouvait “loger” ces ventes. La BNP, qui a une représentation en Algérie, le fera désormais. M. Benouis répondra aussi sur la cherté des tarifs : sur les lignes domestiques, le déficit est de 3,5 milliards de dinars pour un coût au kilomètre de vol évalué à 7,5 dinars lorsqu’il est de 22 dinars au Maroc et en Tunisie et de 44 dinars en France.
Des formules préférentielles seront recherchées au bénéfice des retraités, des étudiants et des familles ayant un décès. Aux clients, M. Benouis a demandé le respect des réservations. 38% des placés réservées ne sont pas finalement achetées, compliquant davantage une situation déjà difficile. M. Benouis refuse le surbooking comme palliatif. A la différence d’Air Algérie, les douanes et la PAF s’en sont tirées à bon compte. Tous les intervenants ont relevé une amélioration des services, notamment à Alger. Le directeur général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, s’est engagé à faire éditer et distribuer dans les avions les formulaires de dédouanement pour un gain de temps à l’arrivée. Une brochure sera distribuée aussi pour que les voyageurs soient mieux informés.
Liberté
Alger - Une joint-venture algéro-française opérant dans la distribution du "courrier non adressé" verra le jour avant la fin de l'année en cours, a annoncé lundi la directrice générale d'Algérie Poste, Ghania Houadria. Invitée de l'émission "Fi El Ouadjiha" de la chaîne I de la radio nationale, Melle Houadria a rappelé que cette société mixte est "le fruit d'une convention signée, le 8 mai 2006, entre Algérie Poste et France poste", soulignant que "le courrier non adressé, consistant à faire distribuer notamment des prospectus, des affiches et des annonces publicitaires, sera appelé à se développer de plus en plus dans l'avenir". APS
Banques : L’italienne Unicredit projette d’implanter une filiale en Algérie
Pour atteindre le niveau de production de 2 millions de tonnes en 2008
Arcelor-Mittal veut hisser El-Hadjar au niveau international
Cette implication intervient plus de six mois après la fusion entre le géant indien de la sidérurgie, Mittal Steel, et l’européen Arcelor (réalisée le 26 juillet 2006).
Arcelor s’implique de plus en plus dans le complexe de Mittal Steel d’El-Hadjar (Annaba). C’est ce qu’a déclaré hier le directeur général du désormais ex-Mittal Steel Annaba, Sanjay Kumar, lors d’une conférence de presse organisée au niveau du siège à l’occasion de la Journée mondiale d’hygiène et de sécurité qu’a décrétée Lakshimi Mittal (le président du conseil d’administration et P-DG de Arcelor Mittal). Cette implication des Européens intervient plus de six mois après la fusion entre le géant indien de la sidérurgie, Mittal Steel et l’européen Arcelor (réalisée le 26 juillet 2006). En abordant le sujet des nouvelles orientations que compte réaliser le complexe pour cette année 2007, le conférencier dira : “Dernièrement, des responsables de plusieurs unités d’ Arcelor sont venus visiter notre complexe. Il y a eu d’abord l’unité de Force sur mer de France. 25 points ont été établis entre les deux parties après avoir déterminé les domaines où ils peuvent concentrer leurs activités et d’autres unités d’Arcelor sont attendues pour pouvoir identifier les secteurs où ils peuvent apporter leur aide. Ainsi, il y aura échange de managers et des plans spécifiques ont été pris en charge par des équipes communes. Notre objectif est de mettre Annaba au même niveau que les autres unités d’Arcelor Mittal de par le monde.” Ce à quoi a voulu ajouter Menadi, le président du syndicat du complexe présent aux côtés du DG : “Nous sommes les derniers carrément et on doit faire changer cette situation.” D’ailleurs, tous les responsables ont tenu à préciser que le nom “n’est plus Mittal Steel Annaba, ni Mittal Annaba, mais Arcelor Mittal Annaba, une manière d’affirmer que la fusion est en train de se réaliser concrètement dans les faits”, il n’y a que de simples problèmes bureaucratiques pour le changement de nom et ça ne va pas tarder. Déjà, lors de la privatisation en 2001, il a fallu 6 mois pour changer le nom en Ipsat. “C’est la même chose actuellement”, nous a affirmé le numéro deux du syndicat M. Kouadria. Cette implication concrète des Européens d’Arcelor dans le complexe a pour principal objectif de faire augmenter la production qui a été de 1,2 million de tonnes en 2006 comme l’a précisé Sanjay Kumar : “Nous tablons sur 2 millions de tonnes d’ici 2008 et jusqu’à 5 millions à long terme.” Des chiffres qui donnent une certaine idée sur les ambitions du géant mondial concernant l’Algérie. En effet, il est établi que la production maximale du complexe d’El-Hadjar est de 2 millions de tonnes par année, et réaliser 2,5 de plus ne peut se faire qu’à travers d’autres investissements consistants sur le complexe et même dans d’autres régions du pays. Pour cela, on parle plus sur l’utilisation des nouvelles technologies que de faire des recrutements. Selon certains experts, l’augmentation de la production et la fiabilité du complexe ont été la condition qu’aurait demandé Arcelor à Mittal lors de la fusion de juillet dernier sinon les Indiens devaient se retirer. Reste à savoir quelles répercussions auront ces nouvelles directives sur les 8 600 travailleurs actuels du complexe. Selon certaines indiscrétions, cette nouvelle politique va obliger les responsables à axer sur un potentiel humain qualifié en faisant tout pour appliquer une politique de départs volontaires et de retraites anticipées pour ceux qui ne pourront pas “suivre le rythme”. LIBERTE
« Ce ne sont pas les IDE qui vont développer le pays »
A la tête de l’un des plus grands groupes industriels algériens, Issad Rebrab, PDG de Cevital, a plaidé avec beaucoup de punch la cause des opérateurs économiques nationaux lors des assises sur la nouvelle stratégie industrielle. Dans cet entretien, il met l’accent sur le décalage entre le discours et la réalité du terrain, non sans s’attarder sur le projet qui lui tient tant à cœur « Cap 2015 ».
Que pensez-vous de la nouvelle politique industrielle du gouvernement ?
Ceux qui sont en charge, aujourd’hui, de la stratégie industrielle sont des professeurs d’université, des théoriciens, mais qui sont loin de la réalité du terrain. Et la réalité du terrain, c’est de voir comment des pays qui étaient auparavant des pays émergents sont devenus aujourd’hui des puissances économiques. Ces pays ont d’abord compté sur leurs propres entreprises, ils en ont fait des champions économiques, car seuls des champions économiques nationaux peuvent défendre sur le plan international l’économie de la nation. A titre d’exemple, je vous citerai la Chine, qui a décidé qu’à l’horizon 2015-2020, sur les 50 plus grandes entreprises au monde, 10 doivent être chinoises, sur les 500 premières entreprises mondiales, 50 doivent être chinoises et sur 5000, 500 vont être chinoises. Les Chinois ont le bon sens et savent pertinemment que, aujourd’hui dans le cadre de la mondialisation, seules de grandes entreprises peuvent défendre et porter l’économie d’un pays. En Algérie, on peut créer rapidement plusieurs champions, mais au lieu de tirer nos champions vers le bas, on a intérêt à les tirer vers le haut et à en créer d’autres. Il faut encourager aussi les PME à devenir des champions. S’il y a des décisions politiques, on peut prendre des entreprises publiques bénéficiaires et les mettre en Bourse au lieu de les vendre à des étrangers. Nous développerons la Bourse et ces entreprises seront mieux gérées s’il y a un noyau dur dans le capital qui appartiendrait à un privé pour leur meilleur management. Il y a des potentialités au niveau même des entreprises publiques, mais pour échapper au système, le management privé peut les développer, tout en gardant l’encadrement du secteur public.
Nous avons remarqué un certain scepticisme des opérateurs économiques quant à l’application des recommandations...
Ce que nous demandons en tant qu’opérateurs économiques, c’est qu’il y ait suffisamment de débats. C’est bien d’avoir des dossiers, des études, mais il faut voir leur application sur le terrain. Il faut songer à régler les problèmes qui se posent depuis des décennies à l’entreprise algérienne. Les pouvoirs publics doivent mettre des garde-fous et il faut qu’il y ait un interlocuteur à qui le chef d’entreprise doit s’adresser pour lui régler ses problèmes. Il faut que l’Etat arrive à régler le problème du foncier industriel, qui est source de blocage des investissements en Algérie. On n’a pas besoin de réinventer le fil à couper le beurre. Dans d’autres pays, l’Etat dégage de grandes surfaces et les donne à des promoteurs de zones industrielles qui les aménagent, en construisant une partie en hangars modulaires. L’opérateur a alors le choix de louer ou d’acheter pour installer son usine. Si on ne règle pas ce problème de manière radicale, c’est comme si on n’a rien réglé. Il faut que l’offre de terrains soit supérieure à la demande pour qu’il n’y ait plus de spéculation
Et qu’en est-il des investissements directs étrangers (IDE) présentés ces dernières années comme étant la panacée ?
Ce ne sont pas les IDE, comme ils le prétendent, qui vont créer les champions ou développer le pays. Je ne suis pas contre des partenariats avec les entreprises internationales. Nous-mêmes, nous avons des partenariats avec des entreprises étrangères. Mais dans certains secteurs, tels que la pétrochimie, on doit voir comment cela se passe dans certains pays, notamment l’Arabie Saoudite, qui est d’économie libérale, mais où aucune entreprise étrangère ne peut détenir au-delà de 30% du capital d’une entreprise locale intervenant dans ce secteur. Ce qui intéresse les investisseurs étrangers, ce sont les premiers profits pour les transférer dans leurs pays, alors que les nationaux paient l’IRG et réinvestissent les bénéfices chez eux. Donc, il est important de savoir que la technologie, nous pouvons l’acheter ainsi que le management. En Corée du Sud aujourd’hui, ce sont 7 grandes entreprises (multinationales) qui portent l’économie du pays. Certaines représentent un chiffre d’affaires supérieur au PNB algérien, avec son pétrole, agriculture, etc. Samsung, à titre d’exemple, fait un chiffre d’affaires de 135 milliards de dollars, dont 80 dans l’électronique, alors que l’Algérie ne fait que 105 milliards de dollars. Un seul champion coréen fait plus qu’un pays comme l’Algérie.
Vous avez cité le cas de la pétrochimie, pouvez-vous être plus explicite ?
Si des IDE doivent venir chez nous dans le secteur de la pétrochimie, concernant l’achat-revente seulement, il faut réserver la majorité aux Algériens. En Tunisie, en Libye ou en Arabie Saoudite, nous n’avons pas le droit, nous en tant qu’Algériens, d’acheter et de revendre, sauf si on s’associe avec des nationaux et sans en avoir la majorité. Nous devons tirer profit de l’expérience des autres, au lieu d’essayer d’inventer des théories économiques.
C’est-à-dire…
Si des entreprises veulent venir investir chez nous dans la pétrochimie, c’est tout simplement parce que les prix du gaz et de l’énergie ne sont pas chers. Elles font une première transformation et exportent ce produit dans leurs pays pour dégager plus de valeur ajoutée et donner plus de travail à leurs compatriotes. Quand j’avais demandé à ces sociétés si elles voulaient être associées dans la pétrochimie, à condition que nous assurions la transformation localement, pour créer plus de valeur ajoutée et d’emplois, elles ont dit non. Si on leur donne la majorité, elles ont le droit de transférer et de vendre à l’étranger et créer la valeur ajoutée chez elles. Si nous leur disons non, nous prenons le destin de notre économie en main. Sachez que le groupe Cevital, dans la répartition de ses richesses entre 1999 et 2006, 54% représentent la contribution au budget de l’Etat, avec 49 milliards de dinars, 45% sont des bénéfices réinvestis (41 Mds DA) et seulement 1% (1Md DA) représente les bénéfices distribués.
Qu’en est-il de votre projet industriel dénommé « Cap 2015 » ? Au-delà du problème d’autorisations, certains évoquent un problème de pollution pour l’environnement...
C’est un projet de grande envergure où plusieurs groupes internationaux dont des sud-coréens, européens, chinois, japonais, américains et d’autres du Moyen-Orient sont prêts à nous accompagner pour sa réalisation. D’un investissement total dépassant les 20 milliards de dollars, le projet créera 100 000 emplois directs et plus d’un million d’emplois indirects. En quoi consiste-t-il ? Il y aura la construction d’un nouveau port situé à l’embouchure de l’oued Isser (cap Djinet) et, autour de ce hub portuaire de plus de 20 km de quais sur une superficie de 1500 ha extensible à 5000 ha, 700 à 1000 entreprises seront installées pour le développement d’un pôle de compétitivité et de compétence industriel et énergétique intégré autour 7 projets : la pétrochimie, un complexe de production d’aluminium de 400 000 t/an, un complexe sidérurgique de 10 millions de tonnes par an, la construction navale et automobile (250 000 véhicules par an). Il y aura aussi la fabrication de containers, la production d’électricité avec une centrale de 1200 MW et une unité de dessalement de l’eau de mer. Une ville nouvelle de 250 000 habitants verra le jour, dotée de toutes les infrastructures modernes (hôpitaux, écoles, universités et centres de recherche, centre d’affaires, etc.). Mais pour réaliser un tel projet, un volontarisme au plus haut niveau de l’Etat est requis, car le temps joue contre nous, d’où la nécessité d’un engagement rapide. Au-delà d’un an, cela risque d’être trop tard, parce que dans le secteur du fret maritime, d’autres acteurs vont se développer comme Togimed, sans oublier que des ports en Tunisie et en Egypte de 5000 ha sont en projet. Concernant la question écologique, il y a aujourd’hui des technologies qui permettent de réaliser des complexes industriels sans aucune pollution. A Béjaïa, nous avons bien un complexe industriel, sans aucune pollution. Aujourd’hui, dans le monde développé, vous pouvez installer une cimenterie avec du matériel adéquat et vous n’avez aucune pollution. Donc, c’est un problème de gestion et non d’environnement.
Le groupe sidérurgique égyptien Izz a proposé un projet d’investissement en Algérie d’un montant de 700 millions de dollars pour la production de 1,5 million de tonnes de rond à béton et de produits sidérurgiques.
C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de l’Industrie hier, dans lequel il est fait part d’une rencontre dans la même journée entre le ministre de ce département, Mahmoud Khoudri, et le président du groupe sidérurgique égyptien, Ahmed Abdelaziz Izz, en présence de l’ambassadeur égyptien à Alger, Ali Maher. « Ce projet créera 1200 emplois directs et doit être réalisé près d’un port en eau profonde pour la réception du minerai de fer importé », note le communiqué. Le ministre du secteur a indiqué que « les services du ministère accorderont au promoteur égyptien les informations et l’accompagnement nécessaires pour la réalisation de cet important projet. EL WATAN
samedi 3 mars 2007
les rapporteurs suggèrent de «donner un signal fort au monde entier et surtout à tous ceux qui ne nous accordent plus aucune crédibilité dans le lancement d’une industrie automobile en réalisant le projet d’un circuit automobile capable d’accueillir rapidement un grand prix du championnat du monde pilote et constructeurs de Formule 1.
En effet, pour les participants à cet atelier, «le plus haut niveau mondial de l’innovation et de la R&D (Recherche et Développement) se retrouve en compétition dans ce circuit automobile qui doit être capable d’accueillir un grand prix du championnat du monde pilotes et constructeurs de Formule 1».
Il est fait appel, selon la même source, au lancement d’un véritable Plan national de développement de l’industrie automobile (PNDIA), envisagé à l’horizon 2009, voire 2030. (Source: AAI)
Alger,(AAI)- Les Assises nationales qui se sont déroulées la semaine écoulée à Alger ont débouché notamment sur le tracé de pistes intéressantes pour le développement d’une industrie automobile en Algérie ,dont la proposition d’un deal avec un constructeur d’envergure mondiale, le lancement d’un projet de circuit automobile de Formule 1 et l’impulsion d’un plan national de développement de l’industrie automobile (PNDIA).
Dans ses recommandations adoptées à l’issue de trois jours de travaux, l’atelier sectoriel industries mécaniques et automobiles a estimé, selon la presse, que «la filière automobile est une filière porteuse de croissance, de transfert technologique et de relance économique».
Les participants à cet atelier ont estimé que l’industrie automobile présente des atouts essentiels à prendre en considération dans le cadre de la négociation avec un constructeur qui accepte de venir implanter en Algérie une plate-forme d’assemblage en première phase (sans en constituer une finalité).
Ces atouts sont, en fait, la taille du parc automobile national (3,2 millions de véhicules dont 1,9 million de véhicules de tourisme), les perspectives d’expansion de 200 000 véhicules chaque année auxquels il faudrait rajouter un parc à renouveler à 80% (ce qui amènerait aux alentours de 2030 à un parc d’environ 10 millions de véhicules). Mais également les effets des dernières mesures relatives au contrôle technique et l’interdiction d’importation des véhicules d’occasion, ainsi que l’existence d’activités manufacturières à vocation automobile mais qui restent néanmoins embryonnaires.
Avec un seul et unique constructeur automobile
L’atelier propose ,ainsi, la réalisation d’un tel projet de création d’une industrie automobile en relation avec un grand constructeur de renommée internationale et des équipementiers en tenant compte des possibilités offertes par les activités industrielles concentrées à Rouiba et ses environs, ainsi que de la présence d’un réseau de sous-traitants privés et publics en voie de densification.
Il est suggéré de le faire avec «un et un seul grand constructeur pour mieux crédibiliser la démarche». Cela, dans le cadre d’un deal basé par exemple sur le principe du Self Supporting Program, une formule de compensation des échanges commerciaux la plus adaptée en la matière selon les rapporteurs.
Cette formule, indique-t-on, imposerait au constructeur pour un marché de 100 000 véhicules par an en Algérie, une capacité de production de 200 000 véhicules par an dont 100 000 seront exportés dans ses réseaux à l’extérieur à partir de l’Algérie.
En outre, cet atelier propose de réaliser avec ce constructeur de façon séquentielle les projets de tous les autres véhicules autopropulsés entrant dans sa gamme de compétence (terre, mer et air).
Par ailleurs, les rapporteurs suggèrent de «donner un signal fort au monde entier et surtout à tous ceux qui ne nous accordent plus aucune crédibilité dans le lancement d’une industrie automobile en réalisant le projet d’un circuit automobile capable d’accueillir rapidement un grand prix du championnat du monde pilote et constructeurs de Formule 1.
En effet, pour les participants à cet atelier, «le plus haut niveau mondial de l’innovation et de la R&D (Recherche et Développement) se retrouve en compétition dans ce circuit automobile qui doit être capable d’accueillir un grand prix du championnat du monde pilotes et constructeurs de Formule 1».
Il est fait appel, selon la même source, au lancement d’un véritable Plan national de développement de l’industrie automobile (PNDIA), envisagé à l’horizon 2009, voire 2030. Concernant ce PNDIA, le rapport propose d’adopter le planning des actions prioritaires pour en assurer la mise à jour permanente par une structure existante ou à créer au sein du ministère des Participations et de la Promotion de l’investissement (MPPI). En termes d’échéancier, il est proposé d’entamer, dès le mois de mars courant, la mise en œuvre de ce PNDIA, ainsi que le projet de création du circuit automobile, en suscitant l’adhésion des parties prenantes, MPPI et l’Union professionnelle des industries de l’automobile et de la mécanique (UPIAM) d’une part, et le MPPI, le ministère des Transports et le ministère du Tourisme d’autre part.
Le rapport évoque également la nécessité de la préparation solide des modalités du PNDIA, en termes d’organisation, de ressources humaines et financières, en collaboration entre le MPPI et les ministères des Finances, de l’Industrie et de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement notamment.
Le rapport prévoit en outre le lancement de quatre périodes quinquennales de 2010 à 2003, sous l’égide du MPPI et du Conseil de gouvernement.